Étiquette : Skoda

  • Une nuit au musée

    Une nuit au musée

    Envie d’aller voir de belles voitures, mais avec une incroyable flemme d’organiser un tour du monde ? AUTOcult.fr ressort quelques trouvailles de ses archives pour re-visiter quelques jolis musées ouverts au public par l’intermédiaire de Google Street View.

    C’est parti… Et ne vous perdez pas dans les couloirs !

    Lamborghini à Sant’Agata Bolognese

    McLaren à Woking

    Mazda à Hiroshima

    Honda à Motegi

    Pagani à San Cesario sul Panaro

    Toyota à Nagoya

    Skoda à Mlada Boleslav

    Corvette à Bowling Green

  • Rétromobile 2015 : Skoda 110 R Coupé

    Rétromobile 2015 : Skoda 110 R Coupé

    En cent ans d’histoire, Skoda révèle quelques bijoux dans sa collection. Dans les années 1970, on trouve la 110 R Coupé, une voiture de sport conçue pour s’illustrer en rallye.

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    En 1969, la Skoda 1000 évolue pour devenir plus compétitive, sous le nom Skoda 100. Un préparateur tchécoslovaque (AZNP) se penche sur ce nouveau produit. La 110 R succède alors aux versions MBX des 1000 et 1100.

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    A l’Est, elle est présentée comme une concurrente de la Porsche 911 avec un moteur quatre cylindres de 1 107 cm3 de 62 chevaux placé en porte-à-faux arrière et une boîte de vitesses manuelle à quatre rapports. Elle atteignait 145 km/h en vitesse de pointe et bouclait le 0 à 100 km/h en 18,5 secondes.

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    La 110 R a été produite à 57 085 exemplaires entre 1970 et 1980. Le modèle exposé au salon Rétromobile a été construit en 1980, et a été utilisé comme véhicule test par le service de développement technique, en particulier sur la carburation. Cette 110 R Coupé a rejoint le musée Skoda dès la fin de ses tests en 1981.

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  • Dessin : Skoda Superb

    Dessin : Skoda Superb

    A quelques semaines de la présentation de la nouvelle Skoda Superb, la marque tchèque donne une idée de la silhouette de sa grande berline à travers des dessins.

    La Superb est mise à jour avec la reprise des codes actuels de Skoda avec de nombreuses formes géométriques. A voir, en vrai, mi-février, à Prague !

  • Skoda produira la prochaine Bentley !

    Skoda produira la prochaine Bentley !

    Dans les mois à venir, Bentley va proposer un modèle d’un genre nouveau dans sa gamme. Un SUV, qui sera vraisemblablement baptisé Falcon, va créer une petite révolution chez les constructeurs anglais… Et pas uniquement par sa forme. Une premier concept, dévoilé au Salon de Genève 2012, avait reçu un accueil plutôt froid.

    Politique de groupe oblige, Volkswagen a annoncé que le SUV Bentley ne sera pas, à proprement parlé produit à Crewe. L’usine créée en 1919 n’est d’ailleurs plus le seul site à sortir des Bentley.

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    Depuis que Volkswagen a acheté Bentley à Rolls-Royce en 1998, certaines anglaises viennent du continent.

    Quelques Continental Flying Spurs ont été assemblées chez Volkswagen à la Gläserne Manufaktur de Dresde et les carrosseries de Continental viennent de l’usine Volkswagen de Zwickau.

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    Les châssis et carrosseries des Falcon viendront directement de Bratislava, depuis l’usine Skoda. 600 millions d’euros seront investis.

    Les Bentley seront ensuite envoyées à Crewe pour que l’aménagement intérieur soit effectivement réalisé en Angleterre. Histoire de respecter une certaine philosophie…

  • Photos : en mémoire de Colin McRae

    Photos : en mémoire de Colin McRae

    Colin McRae fêterait son 46e anniversaire aujourd’hui sans un terrible accident d’hélicoptère. S’il n’est pas le pilote de rallye le plus titré de l’histoire, il est l’un de ceux qui a le plus marqué la discipline et rayonné bien au-delà des épreuves spéciales… Voici quelques souvenirs :

  • L’Hispano-Suiza de Skoda

    L’Hispano-Suiza de Skoda

    Créée au début du XXe siècle par un Espagnol et un ingénieur suisse, Hispano-Suiza devient l’un des symboles de l’automobile de luxe après la première guerre mondiale… A la même époque, Skoda se lance dans la production automobile.

    Depuis le début de la première guerre mondiale, Hispano-Suiza prend l’habitude de faire construire ses moteurs par des sous-traitants. Au plus fort du conflit, moins de 10 % de la production sort des ateliers installés en France.

    Malgré cette stratégie, la marque vit des moments difficiles au début des années 1920. Il faut écouler les surplus de guerre et les commandes de modèles luxueux restent faibles.

    Alors Hispano-Suiza s’ouvre à une nouvelle stratégie en vendant la licence de son H6B à Skoda. Et en 1926, une Hispano-Suiza sort des ateliers de Mlada-Boleslav.

    La toute première « Skoda » ne cache pas son origine. Le bouchon du radiateur est toujours surmonté d’une cigogne. Mais, en dessous, les ailes encadrant les drapeaux espagnol et suisse ont disparu. Pour la première fois, le blason de Skoda orne la face avant d’une voiture.

    Le 10 mai 1926, le premier modèle est remis à Tomas Garrigue Masaryk, premier président de la Tchécoslovaquie indépendante.

    La réalisation d’Hispano-Suiza est très fidèle. Chaque voiture est produite à la demande du client et entièrement personnalisée.

    La documentation de l’époque affirme : « La Skoda Hispano Suiza est une voiture luxueuse conçue par un ingénieur brillant qui a mis son emprunte sur les plus petits détails, l’a fabriqué avec toute son attention et avec les matériaux les plus fins. »

    La vitesse de pointe était de 138 km/h. Trois ans après cette première torpedo livrée au président tchécoslovaque, la production s’arrêtait derrière le 99e exemplaire…

  • Wörthersee 2014 : déclinaisons du groupe Volkswagen

    Wörthersee 2014 : déclinaisons du groupe Volkswagen

    Chaque année, un lac autrichien accueille un rassemblement dédié au groupe Volkswagen… Emportées par ce mouvement extraordinaire organisé à Wörthersee, chaque marque y participe avec quelques créations spécifiques.

    Volkswagen GTI Roadster Vision Gran Turismo
    D’abord destinée à Gran Turismo 6 sur PlayStation, la Volkswagen GTI Roadster Vision Gran Turismo est désormais bien réelle. A Wörthersee, la marque allemande la dévoile sous sa forme « physique ».

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    Sous le capot, Volkswagen a placé un V6 3 litres bitiurbo de 503 chevaux.

    Moins extravagante, la Volkswagen Golf GTI Wolsburg Edition est le fruit du travail des apprentis de l’usine allemande.

    Woerthersee 2014 Golf GTI Wolfsburg Edition

    Skoda Yeti Xtreme
    Le côté fun baroudeur que l’on pouvait deviner derrière les traits du Skoda Yeti a été partiellement gommé lors de la récente mise à jour stylistique. Heureusement que Wörthersee est là pour nous prouver qu’il reste un peu d’extravagance en République Tchèque.

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    Skoda Citijet
    Comme chez Volkswagen, des apprentis de la marque ont eu l’opportunité de préparer un modèle spécifique pour Wöthersee. Sur la base d’une Citigo, ils ont conçu un cabriolet baptisé Citijet.

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    Audi A1 Sportback
    La recette est la même pour Audi sur cette A1 Sportback. Le fluo Macao Yellow apporte sa touche de fantaisie.

    Impressionen vom Audi-Stand am Woerthersee 2014

    Audi S3 Cabriolet
    Moins fun et plus techno, la S3 Cabriolet présentée en Autriche gagne des coques de rétroviseurs et un aileron en fibre de carbone.

    Impressionen vom Audi-Stand am Woerthersee 2014

    Seat Ibiza Cupster
    Il manque un cabriolet dans la gamme Seat ? En voici un très particulier. Sur la base d’une Ibiza, Seat a sacrifié les places arrière pour installer un arceau de sécurité. La hauteur du pare-brise a été réduite de moitié et l’assise des sièges a été abaissée de 80 millimètres.

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  • Essai Skoda Yeti Outdoor : tellement Skoda

    Essai Skoda Yeti Outdoor : tellement Skoda

    Voici un bel outsider. Alors que la demande de SUV ne fait qu’enfler dans le monde entier, Skoda donne une seconde jeunesse à son Yeti. Plus court que les SUV compacts, plus gros que les SUV urbains, il profite pleinement de la banque d’organes du Groupe Volkswagen pour offrir des vraies aptitudes en tout-terrain.

    Depuis près de 90 ans, la production automobile de Skoda subit des cycles. Des hauts avec un développement accéléré avant la Seconde Guerre Mondiale qui a permis à la marque de devancer Tatra et Praga sur son marché national, puis dans l’Europe de l’Est de l’après-guerre… Mais aussi des bas dès le milieu des années 1970 qui conduiront au rachat de la marque par le Groupe Volkswagen. Depuis, Skoda profite de la politique globale du trust allemand.

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    Skoda s’est détaché de l’image d’un constructeur low-cost venu d’Europe de l’Est. La perception de la clientèle a été refaçonnée grâce à une politique de produits décalées. Là où les marques européennes s’affrontaient directement sur les segments les plus concurrentiels, Skoda a toujours proposé des modèles un peu plus grands, un peu plus habitables, pour un tarif abordable.

    Cette nouvelle notoriété désormais acquise, Skoda poursuit sa montée en gamme. Ses voitures se font de plus en plus « allemandes » mais le décalage reste bien réel… C’est le cas du Yeti.

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    L’Europe craque sous le charme des SUV compacts
    Tous rêvent d’un parcours comparables aux Nissan Qashqai et Volkswagen Tiguan, huitième et neuvième modèles les plus vendus en Europe en 2013. En France, les Kia Sportage, Hyundai iX35, Ford Kuga et Toyota RAV-4 suivent. Dans la catégorie inférieure, le succès du Renault Captur (troisième meilleure vente en France en ce début d’année) et du Peugeot 2008 (cinquième du même classement) confortent l’idée que l’on ne peut plus se passer d’un SUV compétitif dans une gamme.

    Avec son Yeti, Skoda continue de jouer sur les deux tableaux. Alors que Nissan fait grandir son Qashqai à 4,37 mètres et que Renault plafonne son Captur à 4,12 mètres, Skoda installe le Yeti au milieu des segments T0 et T1 à 4,22 mètres.

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    L’habitabilité profite d’un style très affirmé. Les angles Skoda sont mis en valeur avec un coffre très vertical et des roues posées aux quatre coins. La ligne profite directement à l’espace intérieur. Mais si vous rêviez d’évasion et de couleurs à l’intérieur, vous serez vite déçu. Skoda conserve le tableau de bord très « Groupe Volkswagen », sobre, sérieux mais qui manque désespérément de couleurs et de solutions un peu plus attirantes.

    Cette sobriété et ce sérieux sont surtout appréciables dès les premiers kilomètres. Les commandes réagissent parfaitement. Le TDI 140 se montre un peu bruyant à froid mais parfait dans son utilisation, bien secondé par une boîte manuelle à six rapports et une transmission à quatre roues motrices Haldex.

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    Car c’est bien là l’un des principaux atouts de sa Skoda Yeti Outdoor. La transmission à quatre roues motrices et une batterie d’aides électroniques permettent de franchir bon nombre d’obstacles. Testé et approuvé : une montée puis une descente sur asphalte passablement dégradé à 40 %…

    Alors que les SUV urbains craignent les trottoirs, que les SUV compacts ne semblent être que des breaks surélevés, le Skoda Yeti Outdoor se révèle capable d’affronter de vraies difficultés.

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    Le coupleur Haldex se présente sous la forme d’un embrayage électrohydraulique à disques qui permet de réguler électroniquement l’entraînement de chaque essieu. Le calculateur de l’embrayage Haldex peut prendre en compte, en plus du patinage, les situations de conduite dynamiques, la vitesse et le frein moteur ou la traction. La répartition du couple d’entraînement entre l’essieu avant et l’essieu arrière est alors variable et dépend du style ou de la situation de conduite. Il peut transférer jusqu’à 90% du couple aux roues arrière.

    L’AUTO est-elle cult ?

    Plus habitable que les SUV urbains, plus petit que les SUV compacts, le Skoda Yeti Outdoor se place entre deux gammes. Tout à fait dans la logique de Skoda, il propose de belles prestations avec un système à quatre roues motrices performant. A un peu plus de 30 000 euros, il offre une réelle alternative à la gamme supérieure.

    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnel / AUTOcult !

    Quelques données :
    Modèle essayé : Skoda Yeti Outdoor 2.0 TDI 140 CR 4×4 BVM6
    Tarif : 30 515 euros
    Moteur : Diesel, 4 cylindres, 1 968 cm3
    Puissance : 140 chevaux / 103 kW à 4 200 tours/minute
    Couple : 320 Nm à 1 750 tours/minute
    Transmission : quatre roues motrices, boîte mécanique à 6 rapports
    L/l/h (mm) : 4 222 / 1 793 / 1 691
    Poids à vide : 1 460 kg
    Capacité du coffre (l.) : 416 / 1 760
    Vitesse maximale : 190 km/h
    Consommations urbain / extra-urbain / mixte (l. / 100 km) : 6,9 / 5,2 / 5,8
    Emissions de CO2 : 152 g/km

  • Publicité : Skoda Fabia

    Publicité : Skoda Fabia

    Vous souvenez-vous des messages à caractères informatifs ? Cette série de 350 programmes courts avait été diffusée dans l’émission Nulle Part Ailleurs sur Canal + entre 1998 et 2000. Il s’agissait de doubler avec humour des films d’entreprises des années 1980. Skoda s’en était servi pour l’une de ses publicités de la Fabia Combi.

  • Rétromobile 2014 : Skoda

    Rétromobile 2014 : Skoda

    Rétromobile est devenu un rendez-vous incontournable pour Skoda France. Ces dernières années, la marque tchèque a toujours été particulièrement bien représentée. En 2014, elle propose un stand dédié à la restauration de son patrimoine.

    Depuis un peu plus d’un an, le Skoda Muzeum a subi une rénovation complète. Installé à Mlada Boleslav dans les premiers ateliers de Laurin et Klement, les fondateurs de la marque, ce musée expose les 117 ans d’histoire du constructeur tchèque sur 1 800 m².

    C’est une partie du savoir-faire de ce musée qui est présenté cette semaine à Rétromobile. Quatre modèles sont exposés dans un atelier de restauration.

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    Une Laurin & Klement 210 de 1924 est encore à l’état d’épave. Ce cabriolet 4 portes d’avant-guerre était motorisé par un 4 moteur cylindres de 2 413 cm3 et 30 chevaux. Récemment acquis par le musée, il entrera en restauration dès la fin du salon.

    En pleine phase de restauration, un prototype unique de Skoda 935 a quitté la République Tchèque. L’exemplaire original ayant disparu. Skoda a décidé de reconstruire le même modèle à l’identique, selon les plans d’époque. Les travaux ont commencé il y a plus de trois ans.

    C’est la première fois que cette voiture quitte les ateliers Skoda, et ce avant-même d’avoir terminé sa reconstruction. Elle est animée par un moteur 4 cylindres de 2,0 litres refroidi par eau avec une boite de vitesses Cotal à commande électromagnétique dont le fonctionnement se rapproche d’une boite de vitesses pilotée.

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    Une Skoda Superb R8 de 1938 est aussi présentée. Elle était le modèle préféré des dirigeants tchèques à la fin des années 1930 et dans les années 1940. Elle ne fut produite qu’à 275 exemplaires à cause de la seconde guerre mondiale.

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    Basée sur la Skoda 450 Octavia, la Felicia Cabriolet fut produite à plus de 14 000 exemplaires entre 1958 et 1962. Animée par un moteur 4 cylindres 1 089cm3 de 44 chevaux, elle est aujourd’hui en parfait état.

  • Essai Skoda Octavia RS : cuisine tchèque

    Essai Skoda Octavia RS : cuisine tchèque

    Vous rêvez d’une Golf GTI mais votre raison vous incite à préférer un modèle plus habitable ? Skoda vous apporte la solution rêvée ! Cette nouvelle génération d’Octavia RS Combi reprend la motorisation et les équipements de la star des compactes pour les installer dans un très spacieux break.

    Afin de suivre son engagement en Championnat du Monde des Rallyes, Skoda se dote d’une gamme RS en 2002. L’Octavia RS de première génération est équipée d’un 1,8 litre turbo de 180 chevaux. Son succès encourage la marque tchèque à continuer. Les deuxièmes Octavia RS berline et Combi arrivent en 2005 avec un 2,0 litres essence TSI de 200 chevaux, un 2,0 litres Diesel TDI de 170 chevaux et la boîte DSG en option. L’an passé, l’Octavia RS de troisième génération est passée au TSI de 220 chevaux et au TDI de 184 chevaux, toujours disponibles en DSG.

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    Pourquoi cette Octavia RS fonctionne-t-elle ? La berline s’affiche à 29 900 euros, le break est disponible à partir de 31 000 euros… Alors qu’une Golf GTI – même si elle s’avère plus performante – débute à 32 500 euros. Dans la galaxie Volkswagen, Skoda parvient à proposer des modèles reprenant les composants du groupe à des tarifs très attractifs.

    Cette Octavia de troisième génération dévoile la nouvelle identité de la marque, plus angulaire. La version RS se distingue par des boucliers spécifiques avec des prises d’air en nid d’abeille, des antibrouillards positionnés plus hauts et des phares au Xénon. A l’arrière, un bandeau réfléchissant rouge accompagne les deux sorties d’échappement et un spoiler prolonge le toit.

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    L’habitacle est également travaillé pour offrir une touche un peu plus sportive. Le volant est spécifique à la RS, comme le pédalier et les sièges en cuir et tissu. Sans être aussi beau que des vrais, les inserts de « type carbone » ajoutent une touche originale.

    En dehors de la conduite, le vrai point fort de l’Octavia RS reste son extraordinaire habitabilité. A l’avant et à l’arrière, l’espace est équivalent à un modèle de la catégorie supérieure tout en proposant un coffre immense de 610 litres (590 litres pour la berline) et plus 1740 litres avec les sièges rabattus.

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    Un système de double plancher particulièrement bien pensé permet de compartimenter l’immense coffre selon les besoins.

    Au volant, les lettres RS prennent le dessus. On oublie l’incroyable espace pour s’amuser. Le 2,0 litres TSI profite avantageusement de son turbo pour répondre à la moindre sollicitation avec 350 Nm de couple. Et un petit artifice, un « générateur de bruit solidien », permet d’amplifier les sensations acoustiques à l’intérieur de l’habitacle. Les 220 chevaux font le reste pour atteindre 100 km/h en 7,1 secondes avec la boîte DSG et une vitesse maximale de 244 km/h.

    Et si vous n’avez pas envie de ‘rouler’, cette Octavia RS propose une large série d’équipements dédiés à l’aide à la conduite. A tel point que l’on peut jouer à se laisser guider par une voiture partiellement autonome. Une petite aventure entre Paris et Auvers-sur-Oise à relire sur AUTOcult.fr.

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    L’AUTO est-elle cult ?
    Une Skoda Octavia Combi en version RS est un mélange un peu étrange, mais peut-être aussi le meilleur de deux mondes. Un immense break proposé à 32 500 euros capable de procurer un vrai plaisir de conduite avec un moteur essence turbocompressé de 220 chevaux et une boîte de vitesses DSG fidèle à sa réputation. L’ajout de nombreux équipements d’aide à la conduite en fait un choix particulièrement sûr.

    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnel / AUTOcult !

    Quelques données :
    Moteur : Essence 4 cylindres en ligne, turbocompressé
    Cylindrée : 1 984 cm3
    Puissance : 220 chevaux / 162 kW à 4 500 tours/min.
    Couple : 350 Nm à 1 500 tours/min.
    Transmission : roues avant motrices, boîte automatique séquentielle à six rapports
    L/l/h (mm) : 4 685 / 1 814 / 1 452
    Poids à vide : 1 462 kg
    Capacité du coffre (l.) : 610 / 1 740
    Vitesse maximale : 244 km/h
    0-100 km/h : 7,1 secondes
    Consommations urbain / extra-urbain / mixte (l. / 100 km) : 7,7 / 5,3 / 6,2
    Emissions de CO2 : 149 g/km

  • Essai : J’ai testé la voiture autonome (presque)

    Essai : J’ai testé la voiture autonome (presque)

    Non, ce n’était pas un prototype. Non, ce n’était pas sur un circuit ultra-sécurisé. J’étais au volant d’une voiture de série, vraiment commercialisée à 32 500 euros, entre Paris et Auvers-sur-Oise.

    Ce modèle exceptionnel n’est autre qu’une « simple » Skoda Octavia Combi RS…

    Sortie de Paris par la Porte Maillot. J’enclenche le régulateur de vitesse adaptatif en mettant la limite à 50 km/h. Jusqu’ici, rien d’extraordinaire. Le régulateur régule à 50 km/h.

    Un panneau annonçant un radar se profile, la circulation devient moins fluide (grrrr !). Sans toucher les pédales, la Skoda ralentit. Elle s’aligne sur la vitesse du véhicule qui la précède. Puis ré-accélération. Là encore, on ne touche à rien pour se caler à 50 km/h. La boîte DSG gère le reste.

    Chaque mouvement sur la commande permet d’ajuster la limite de vitesse aux panneaux indicateurs, vus sur le long de la route ou sur le tableau de bord. Là, je le concède, il y a une intervention humaine pour passer de 50 à 70 puis 50 km/h.

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    Feu tricolore au rouge. Tout le monde s’arrête. Copiant la voiture située devant elle, la Skoda freine doucement (moins confortablement qu’un beau freinage pied droit mais c’est tout à fait supportable) et s’arrête à une distance normale (c’est paramétrable) du pare-chocs arrière. Il faut encore une intervention humaine pour « confirmer » l’arrêt. Au tableau de bord, on nous donne l’ordre de mettre le pied sur le frein. Le moteur est coupé au feu (Start-Stop).

    On continue sur l’A86, l’A14 et la N184… Mise en fonction de la correction de direction. Lorsque les conditions sont optimales (donc que le marquage au sol est bien net), la Skoda Octavia fait tourner automatiquement son volant.

    En conduite normale, on sent que la direction tire légèrement. Lorsqu’on lâche totalement le cerceau, on le voit bouger comme un petit robot avec de minimes à-coups à gauche et à droite pour suivre les traces.

    Là encore, l’autonomie est strictement contrôlée. Si le conducteur n’a pas les mains sur le volant, une sirène retentit après le premier virage avec un affichage sur l’écran.

    On est encore très loin d’être un passager sans conducteur à bord d’une voiture. Mais la technologie progresse rapidement et commence à être disponible de série sur un modèle tout à fait normal. Il est aujourd’hui possible de traverser la France à 130 km/h en effleurant le volant, sans jamais toucher les pédales et en ne s’occupant que des changements de direction. Et c’est déjà une prouesse !

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