The 24 Hour War, la guerre des 24 Heures : quelle bataille, quelle guerre illustrerait les mieux les 24 heures du Mans ?
La rivalité Ford / Ferrari au Mans est l’une des plus célèbres de l’histoire de compétition automobile. Elle débute en 1963 quand Henry Ford II tente d’acheter Ferrari pour sauver l’image de la Ford Motor Company, terrassée par General Motors et sa Corvette, en piste comme en concessions. Après des mois de négociations, Enzo Ferrari refuse la transaction, empêchant ainsi Ford de jouer placé dans ce qu’il aimait plus que tout : la compétition. Furieux, Henry Ford II s’est alors juré de construire la voiture de course qui détrônerait Ferrari : la Ford GT 40.
Le documentaire nous raconte ainsi cette époque folle de l’endurance. Une époque durant laquelle chaque pilote savait qu’il pourrait mourir au volant de sa voiture. Produit par ChassyMedia, ce film promet d’être un formidable recueil d’images d’époque et de témoignages contemporains. Au cœur des archives et interviews, on retrouve un casting hors normes : Henry Ford III, Edsel Ford II, Piero Ferrari, Mario Andretti, Dan Gurney, David Hobbs, Bob Bondurant, Pete Brock, John Surtees, Mauro Forghieri. Rien que cela. Le trailer est à découvrir ici. Sortie prévue ce mois.
Déception, cataclysme, tremblement de terre. Voici le résumé de ces derniers jours dans le microcosme du rallye mondial. La rumeur courait depuis début 2016 mais si nous étions au courant, la rumeur s’est amplifiée le 31 octobre dernier.
Le board de Volkswagen en a décidé ainsi : c’en est fini de VW en championnat du monde des rallyes. Il faut le dire, la Polo WRC 2017 était là une des voitures les plus développées, Volkswagen Motorsport était une des équipes les plus prêtes pour la saison prochaine. Mais non, nous n’aurons rien de cela à se mettre sous la dent. Nous aurons droit à un duel Citroën vs Hyundaï, car, j’espère me tromper, Toyota et Ford ne seront pas dans le coup.
Je suis tout simplement déçu. Déçu de la marque VW, qui, prenant l’excuse du dieselgate, quitte le WRC par la petite porte. Une drôle de stratégie, tellement financière, dénuée de tout investissement, sans esprit de compétition, sans amour du sport. En odeur de lâcheté des investissements personnels de chacun des salariés, des fournisseurs, des équipiers.
Le futur, VW le voit dans la compétition client. Au programme, une Polo R5, car la Fabia R5 est déjà développée, du green-washing en rallycross car VW veut se racheter une image. Enfin, Wolfsburg prévoit l’évolution de la Golf GTI TCR, destinée aux championnats Tourisme. Wait and see, attendons de voir.
Je vous l’accorde, on n’apprend rien en lisant cet article, mais j’avais tellement envie d’en parler. Sans doute suis-je trop passionné. Tu avais quand même une sacrée gueule et j’aurais aimé t’aimer, Polo WRC 2017…
La nouvelle Citroën C3 est-elle une véritable Citroën ? Il semblerait, car si l’innovation, l’anti-conformisme et le confort font partie de l’ADN de la marque aux chevrons, ces qualités n’ont pas été oubliées à bord de la petite dernière. Revue de détail des détails.
INNOVATION & TECHNOLOGIES
Traction Avant, 2CV, DS, HY, bon nombre de modèles sont les fruits de l’innovation des hommes et femmes de Citroën depuis bientôt un siècle. Mais à ces époques bénites, peu de marques innovaient comme Citroën le faisait. Le temps a passé, bien d’autres constructeurs sont sortis des sentiers battus et ont innové. Les chevrons ne sont plus seuls sur ce terrain, alors les innovations sont plus rares, plus difficiles à révéler, à développer et/ou sont plus discrètes aussi. Alors oui, on ne peut pas spécialement dire que la nouvelle C3 soit très innovante, hormis la ludique caméra intégrée ConnectedCAM Citroën™ (disponible en option). Située sous le rétroviseur intérieur, son axe vers la route, elle permet de réaliser photos et vidéos du champ de vision. La qualité est plutôt bonne d’ailleurs, bien qu’un grand angle aurait été parfait. Mais au delà des innovations, citons quelques unes des technologies embarquées en cette C3 :
système ADML, accès et démarrage mains libres
fonction Mirror Screen, qui permet de dupliquer son smartphone sur l’écran central, avec le CarPlay d’Apple.
alerte de franchissement involontaire de ligne, AFIL
reconnaissance des panneaux de signalisation
surveillance des angles morts
alerte prévention de la somnolence
la présence des Airbump®, déjà vu sur Cactus et disponible en option
Ce sont ici des options et équipements presque classiques mais ils font la différence sur un petit modèle tel que la nouvelle C3. J’ajouterais pour finir que j’ai beaucoup aimé le régulateur de vitesses s’adaptant aux panneaux de signalisation, d’un seul clic, une fois l’information proposée sur le tableau de bord. Bien joué.
Tu l’as vue la Sagrada Familia ?
ANTI-CONFORMISME
C’est peut-être ici que le bas blesse. L’anti-conformisme n’est plus d’actualité dans notre monde et bien des marques peinent à trouver leur image. Après avoir perdu ses navires amiraux tels que la DS, la marque aux chevrons avait fort à faire pour redorer son blason. Le processus de reconquête des marchés a commencé en 2014, avec l’arrivée de C4 Cactus. Un SUV de nouvelle génération, ouvrant de nouveaux champs à Citroën.
Cette fois, c’est au tour de la nouvelle C3 de prendre la suite du renouveau de Citroën. Alors oui, d’un point de vue design la C3 sort du lot, se révèle très sympa, agréable à l’oeil, nouvelle et presque sexy. Loin d’être proche de ses modèles concurrents comme Clio ou 208, la C3 se pose comme anti-conformiste et parties d’une feuille blanche, les équipes de la rue Fructidor ont fait de cette C3 une véritable nouvelle C3, n’ayant plus grand chose à voir avec sa prédécesseure. De plus, à bord, le style détonne et change. Beau travail. Au final, l’anti-conformisme est présent.
CONFORT À BORD
Ici, il faut avouer que la C3 fait carton plein.
Son terrain de jeu favori est bien entendu la ville mais hors de nos cités, C3 ne se perd pas pour autant. Nous avons pu tester les deux mécaniques essence disponibles dans la gamme : le 1,2 L PureTech 110 ch, associé à la boîte automatique EAT6 et le 1,2 L PureTech 82 ch, équipé de la boîte manuelle à 5 rapports. Il faut avouer qu’un réel gap existe entre ces deux motorisations. Logique me diriez-vous mais leurs utilisations sont vraiment intéressantes et plaisantes. Mon choix premier ira vers le le 1,2 L PureTech 110 ch, associé à la boîte automatique EAT6. C’est ici qu’on trouve un vrai plaisir au volant de la C3. La boîte s’en retrouve très souple, facile, agréable, vraiment plaisante.
Concernant le moteur 82 chevaux lié à la boîte manuelle, je tiquerais un peu. Ce moteur est peu difficile, tremble, broute et si le 3 cylindres donne un son sympa, il peut se montrer un peu envahissant à la longue… D’autant que la boîte manque un peu de précision.
Entre nous, si vous souhaitez une C3 sympa, bien équipée et agréable, mon choix se portera sur le PureTech 110 ch EAT6. Ceci étant, je ne dis pas pour autant que la mécanique 82 chevaux et mauvaise, loin de là. Maintenant que vous avez mon avis, je demande à voir les séries réservées aux professionnels. Bien souvent, ces versions sont bien dénudées de confort, accessoires et d’équipements.
ALORS, ON AIME OU ON N’AIME PAS ?
Oui, on aime. C3 change, C3 fait du bien et si les clients de la marque aux chevrons pleurent pour avoir une véritable routière dans la gamme, cette C3 est dans le bon axe pour assurer le renouveau de Citroën. Suite logique de Cactus, avec un peu d’innovation et de technologies, un design sexy et un ensemble vie à bord/confort dans la lignée de la marque, oui, Citroën C3 est une véritable Citroën. Objectif atteint.
C3 : ON AIME
design nouveau, dans la lignée de C4 Cactus
les rappels d’information sur l’écran central
l’espace disponible aux places arrières
se dire que d’autres modèles vont suivre
la C3 WRC (oui!)
pouvoir équiper sa C3 des Airbump, ou non
la personnalisation possible, dont 36 combinaisons extérieures disponibles
le confort à bord
le châssis, performant même à petites motorisations
la planche de bord épurée
la reprise des codes de Cactus, telle la poignée de porte intérieure
C3 : ON AIME MOINS
l’arrière un peu trop « 208 » à notre goût
l’axe marketing innovation qu’est la ConnectedCAM Citroën™
l’absence de poignées de maintien sur les ciels de toit
l’emplacement derrière le levier de vitesses : beaucoup trop petit pour un téléphone…
430 voitures, 150 motos, 60 bateaux et une centaine de vélos, voilà la liste, le compte de ce que ce sera l’une des plus grandes ventes aux enchères de l’année. Extraordinaire et réalisée par la maison d’enchères anglo-saxonnes RM Sotheby’s, elle est la sentence pour un Italien rattrapé par son fisc national. Luigi Compiano doit en effet pas moins de 14 millions d’euros à l’état italien, si bien que sa collection a été saisie et sera vendue afin d’éponger sa dette abyssale.
Nommée «Duemila Ruote», 2 000 roues en italien, cette collection est très hétéroclite, en qualité comme en quantité, en marques comme en modèles. Pour ne citer quelles, seront vendues Maserati MC12, Ferrari F40, Alfa Romeo 1900 C Sprint Touring 1953, Alfa Romeo Giulia Sprint GTA, Ferrari 365 GTC, Ferrari 512 BB, Bugatti EB110 GT, Porsche 959, 1987 Alfa Romeo 75 Turbo Evoluzione IMSA ‘Ufficiale’ et mon petit pêché mignon, une authentique Ferrari Dino 246 GT 1972. A côté de ces belles aux centaines de milliers d’euros voire en millions, d’autres voitures seront plus facilement accessibles. Je pense par exemple à des Alfa Romeo Alfetta GTV, Innocenti Mini Cooper ou encore Mercedes-Benz 300 E Sedan ‘AMG’. Attention, toutes ces belles ne sont pas en parfait état, sont à remettre en route ou mieux : sont à restaurer. A cela, on peut ajouter… trois bobsleigh anciens, des plaques émaillées Dino Sinclair ( <3 ), Coca Cola, Esso, Renault etc. Des vélos aussi, modernes comme anciens, dont un Peugeot du début du 20ème siècle.
Alors si les billets frémillent au fond de votre proche, si vous avez un peu de place, rendez-vous à Milan le week-end du 25 novembre prochain. J’irai bien faire un tour, juste pour voir ou revoir ces belles carrosseries, sur 2000 roues…
La sélection complète est à découvrir sur le site de RM Sotheby’s.
Une Art Car de plus arrive dans le paysage de l’endurance.
Après les nombreuses BMW officielles et la LMP2 Oak Racing, c’était au tour de l’équipe hongkongaise KCMG de prendre la vague du phénomène Art Car. A l’occasion de la Hong Kong Art Week, la Oreca O5 LMP2 du team a donc changé de robe, passant de sa livrée bleue et argent à l’oeuvre de l’artiste local Frog King. Une oeuvre à découvrir à Honk Hong, du 27 octobre au 9 novembre. OK, ça fait un peu de route…
Depuis 1999 et le début de son engagement en endurance, Audi aura marqué l’histoire du Mans et de l’endurance. En 17 ans, la marque aux 4 anneaux se sera imposée de la plus belle des façons, ramassant pas moins de 13 victoires dans la Sarthe. A cela, deux titres Le Mans Series (en 2004 et 2008) sont remportés, six titres American Le Mans Series (de 2000 à 2008), tandis que dernièrement, Audi est aussi champion pilote et constructeur du FIA WEC 2012 et 2013. Dans ce programme long de 17 ans, voire presque 20 si on prend en compte le développement, Audi aura été de tous les combats. Techniquement tout d’abord avec les moteurs TFSI, TDI et Hybride, puis sur la piste face à équipes telles que Peugeot, Toyota ou Porsche pour ne citer que les constructeurs.
Et maintenant ?
Sur ce programme endurance, la marque aux anneaux aura su lier compétition et série. Avec ses moteurs, ses feux LED, feux lazer, technologies Ultra light, mettant en avant la légèreté de ses produits. Quittant l’endurance et l’hybride, Audi continue sur le créneau de rapprocher au mieux la compétition et la série. Elle se consacrera donc à l’électrique, via un développement de son engagement officiel en Formula E, déjà en cours avec ABT.
Dans les faits, pas de grande surprise, la rumeur tournait depuis quelques temps sur les paddocks du FIA WEC. Dès demain matin, après cette tremblante nouvelle, il va falloir se tourner vers les deux dernières manches du FIA WEC. Il reste les 6 Heures de Shanghai à disputer le 6 novembre prochain ainsi que les 6 Heures de Bahreïn le 19. Nul doute que quelques larmes couleront là bas… Puis il faudra ranger les R18, qui rejoindront au musée les R8C, R8R, R8, R10 TDI et R15… Enfin, il faudra reclasser les salariés…
Ce soir, je suis un peu amer. Une sacrée page de l’histoire du sport automobile se tourne, tout comme pour les 24 Heures du Mans. De sacrés souvenirs me reviennent. J’ai vécu de belles aventures au Mans avec les équipes de Audi, Audi Sport, Audi France et ici, je ne peux que les en remercier. Merci pour ces moments.
Après l’asphalte de Magny-Cours et la glace de Luleå, AUTOcult continue ses pérégrinations au sein de l’Audi Endurance Expérience. Du 10 au 12 novembre, nous disputerons la Finale du cru 2016, notre victoire aux Audi2E 2015 nous permettant cette formidable qualification.
Question format, pour la première fois, l’Audi endurance experience reprendra le format des courses du FIA WEC, soit une endurance longue de 6 heures. Nous y affronterons les clients Audi ainsi que les partenaires de la marque, par équipe de 5 pilotes, chacune étant coachée par un team manager. Avec nos collègues de SpeedGuerilla, GDB.tv, PlaneteGT, MyGT, BlogAutomobile et ContreAppel, nous retrouverons le volant des Audi A3 1.8 TFSI quattro 180 ch.
A Barcelona-Catalunya, dans ce temple de la F1, deux heures de préparation et essais libres sont prévues, avant un tirage au sort qui établira la grille de départ de la course d’endurance. Au bout des 6 heures de course, les vainqueurs seront les équipages (myAudi et Partenaires) qui auront parcourus le plus de tours au bout des 6 heures de course. Mais la course ne fera pas exclusivement en piste, car dans l’ombre les équipiers devront gérer l’usure des consommables, pneus, plaquettes. Tout changement sera synonyme de pénalités forfaitaires pendant la course.
A bientôt pour le récit de cette nouvelle aventure, je vous avouerai que j’ai un peu la pression après le podium d’Alex au eRallye Monte-Carlo ! En route !
Je me rappelle encore d’affiches, publicités et campagnes pour le Salon de l’Automobile, il y a quelques années. On nous vendait du rêve, de l’envie, de la passion. Cette année, les têtes bienpensantes, la crise du Diesel et l’omniprésence de la conduite autonome ont fait fuir ce qui nous restait de la voiture à papa. Nous sommes passés là dans une époque lisse, sans rêve, sans projection qui fait envie, sans futur passionné, sans vie.
A tourner et retourner sur les stands et pavillons de ce Mondial de l’Automobile de Paris 2016, c’est le sentiment que j’en ai ressenti. Le stand Peugeot ressemble à une vulgaire concession de province, avec une nuée de 3008 alignés. Il est vrai que de mettre le 3008 DKR à côté d’un 3008 de série n’est pas très politiquement correct mais ferait tellement envie. Drôle de situation, quand on sait que Peugeot s’engage au Dakar pour donner à son modèle de série une dimension d’aventure. Ici, cette parallèle est niée. Plus loin, le stand Skoda met en avant deux exemplaires du dernier Kodiaq, dont une version vert pomme aux jantes argentées. C’est donc ça qui doit faire rêver le client ? Du tuning. D’accord. FAIL. Hormis trois miniatures au 1/43, pas l’ombre d’une Skoda Fabia R5, pourtant ô combien bien faite, jolie, performante et chargée de titres et victoires. Un client n’aurait-il pas été impressionné de voir que Skoda sait aussi faire des voitures de course en plus que de faire un Kodiaq ? Le Kodiaq n’aurait-il pas tiré profit ? Très certainement. Une fois encore, le rêve, le dépassement de soi est nié. Chez Volkswagen, les vapeurs de dioxyde de souffre héritées du dieselgate planent encore sur le stand. La tendance est au bleu, façon électrique, tout électrique. Ça en devient chiant. Je ne crache pas sur l’électrique, je suis pour, à 200%. Mais les visiteurs d’un tel salon ne se déplacent pas pour apprécier la sellerie d’une Golf électrique. Le visiteur veut du rêve, il ne vient pas au Mondial pour se retrouver sur le parquet d’une concession. Il veut rêver devant un concept-car XXL, jumelé à la Golf électrique. D’autan qu’il est sûrement vrai que neuf titres de champions du monde des rallyes conquis en trois ans ne sont pas révélateur d’une valeur sportive et résolument dynamique. Pour passer pour le bon élève, la marque fait dans le bien-pensant, cette tendance qui enlève tout caractère à une marque, une société, et c’est bien dommage. Le rêve disparait, l’envie et la folie avec. Les ventes aussi, du coup.
Je n’ai pris là quelques exemples précis mais ce triste constat se révèle sur la plupart des stands du Mondial. Comme le disait Alex, je ne dis pas que c’était mieux avant. Je dis que, chers constructeurs, si vous voulez vendre vos modèles insipides, vendez du rêve, ou vous mourrez. La parallèle entre rêve et réalité doit être omniprésente, on veut en prendre plein les yeux. Ce qui m’inquiète, c’est qu’avec Alex, nous ne nous sommes pas concertés après nos visites respectives du #MondialAuto… C’est un constat que j’ai fait avec Gauthier, avec qui j’ai fait bien d’aventures automobiles.
Tu m’étonnes que les youngtimers reviennent en force…
L’arrivée d’un nouveau modèle est un évènement. L’arrivée d’une nouvelle voiture de course est un évènement. L’arrivée d’un nouveau constructeur dans une compétition est un évènement.
Aujourd’hui, Audi a réussi le pari réaliser les trois évènements d’un seul coup. Avec l’arrivée de l’Audi RS 3 berline, la marque d’Ingolstadt revendique une fois de plus le caractère sportif de sa gamme RS. Un caractère sportif de série qui ne serait rien sans un programme sportif développé en parallèle. C’est bien ce qui a été lancé par la même occasion, avec l’officialisation de la participation de la marque au sein de la TCR Series International. Pour participer à ce championnat en plein essor, Audi a donc sorti de ses chaînes sa nouvelle RS 3 berline pour en créer une voiture de course. Avec son moteur cinq cylindres de 400 ch, nul doute que la petite avait de quoi faire sous le capot. Ainsi, les ingénieurs de Audi Sport en ont créé la Audi RS 3 LMS, changeant tout de même le moteur précédemment nommé, pour passer au bloc 4 cylindres développant 330 chevaux, issu de la Audi TT Cup. S’en retrouve là une véritable voiture de course, taillée pour la course, par la course. Un design gonflé d’adrénaline, qui respire la compétition et la bagarre… J’en suis déjà fan. Cette RS 3 LMS Elle fut révélée ce jour au Mondial de l’Automobile de Paris et nul doute qu’avec cette nouvelle venue dans ses rangs, la League of performance promet d’être bien gardée…
Ami de longue date, il m’était logique de m’arrêter sur cette exposition photo que nous prépare Quentin Champion. En soutien avec notre confrère belge Le Rédacteur Auto (www.leredacteurauto.be) et Michelin, Quentin, rejoint là par Alexis Bernard, exposera ses plus beaux clichés capturés lors de ses saisons passées sur les spéciales ou les circuits de l’Europe entière. Organisé du 9 au 11 décembre à Liège (Belgique), cet évènement est résolument automobile puisque pilotes et copilotes seront présents le soir du vernissage, vendredi 9 décembre, 18h00. Plus d’information sur cet évènement ici.
Les grands rallyes ont marqué l’histoire automobile. Rallye Monte-Carlo, Tour de Corse, RAC Rally, Rallye de Finlande, Rallye Lyon-Charbonnières-Stuttgart–Solitude devenu Rallye Lyon-Charbonnière, Rallye des Tulipes, et bien d’autres encore, qui sont encore disputés annuellement ou ont disparu.
Le Rallye Flandre Hainaut fait partie de ceux là, qui, hormis une édition moderne disputée en 2005 remportée par Claudie Tanghe sur BMW M3, n’a pas survécu aux affres du temps. C’était sans compter une poignée d’irréductibles passionnés qui allait faire revivre la manche. En doublure du Hoppeland Rally, le Flandre Hainaut est de retour, dans une dimension « régularité ».
Au départ de Bavay (59), cette manche originellement organisée entre 1963 et 1976, prendra la route vers Esquelbecq (59) vendredi 21 octobre, pour une première étape longue que 4 secteurs. Une étape organisée de nuit, entre 17h et 23h. Le lendemain, entre 11 et 21h, dans une boucle Esquelbecq/Esquelbecq, 6 secteurs seront au programme, avec un regroupement à Watou en Belgique vers 13h.
Un évènement dans l’évènement du Hoppeland, un rallye qui se déroule maintenant en trois compétitions distinctes, sur deux jours. Lancia Beta Coupé, Peugeot 405 MI16, BMW 2002, BMW 316 E30, Alpine A310, Mercedes 190 2,3 16s, CG 1200S et Opel Kadett GTE sont déjà engagées…
Programme
Lundi 13/9 – 24h00 Clôture des engagements à droits minorés
Lundi 10/10 – 24h00 Clôture des engagements
Vendredi 21 octobre
13h30-15h30 Vérifications techniques à Bavay (59)
17h00 Départ de la 1ère Etape (4 R.T.) de Bavay (59)
19h00 Regroupement / Lunch à Gussignies (59)
23h00 Arrivée de la 1ère Etape à Esquelbecq (59)
Samedi 22 octobre
11h00 Départ de la 2ème Etape (6 R.T.) d’Esquelbecq (59)
13h00 Regroupement / Lunch à Watou (Belgique)
17h15 Arrivée du Rallye à Esquelbecq (59)
21h00 Remise des prix
Comme un parfum de nostalgie. Comme un parfum de gommes tendres. Comme un parfum d’essence, de gazoline, d’huile de ricin. C’est bien cela que nous irons chercher le week-end des 21 et 22 octobre prochain dans le village de Esquelbecq, dans les Flandres françaises. Là, pour la cinquième fois, le Hoppeland Rally prendra place. Rallye 100% historique et classique, le Hoppeland est évènement assez « épais » car sous l’évènement Hoppeland, pas moins de 3 rallyes se dérouleront de front :
Tout d’abord, le 5e Las Vegas Hoppeland Rally (VHC-Historic) sera l’évènement majeur. Créé pour les amateurs de vitesse, il est fait de 9 épreuves spéciales sur routes fermées, pour un parcours de 105 km. Il se déroule samedi 22 octobre au départ d’Esquelbecq. Deuxième évènement, le XIVe Rallye Flandre Hainaut (VHRS) est fait pour les amateurs de régularité. Dix Tests de régularité sur routes ouvertes ou fermées (130km) sont tracés, au départ de Bavay la Romaine pour une arrivée à Esquelbecq. Ce Flandre-Hainaut se déroule vendredi 21 et samedi 22 octobre. Enfin, le 4e Las Vegas Hoppeland Festival (Démo-Slowly Sideways) est fait sur-mesures pour les nostalgiques. Neuf secteurs de démonstration sont créés, pour un total de 105 km. Sur ce parcours, le show sera exceptionnel avec les voitures officielles, répliques et livrées d’époque. Ce show hors du commun se déroule samedi 22 octobre au départ d’Esquelbecq, en doublure du 5e Las Vegas Hoppeland Rally. De quoi nous régaler.
L’Hoppeland, un rallye auquel j’ai participé lors de sa première édition, en 2012. C’était au volant d’une Triumph Dolomite Sprint essayée ici ensuite, avec le volant à droite, autant vous dire que c’était plutôt fun. Un rallye auquel AUTOcult est attaché puisque nous nous classions avec Alexandre deuxième de son édition cartographique en mars dernier.
Alors si fin octobre les Ford Escort MK1, VW Golf 1, R8 Gordini vous manquent autant que les BMW M3 et Opel Kadett, rendez-vous au Hoppeland Rally, cinquième du nom !