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  • 917K par la route : direction Monaco

    917K par la route : direction Monaco

    Suite à l’article paru dans le magazine papier Speedster, je ne pouvais pas ne pas parler de ce phénomène. Par amour du papier, du print, j’ai laissé ce magazine prendre son temps pour être lu par toutes et tous, puis me suis engouffré dans la brèche. Par principe culturel, même 6 mois plus tard.

    L’annonce est alléchante, une Porsche 917K sur la route. Oui. Et homologuée. Oui. Il s’agit là du 37ème châssis construit par l’usine de Zuffenhausen, disponible ici dans sa célébrissime livrée Martini Racing, dans une robe grise et bleue marine, surplombée de la non moins mythique triple bande bleue marine, bleue ciel et rouge. Une livrée historique, proche de celle de la Porsche 917 qui remportait les 24 Heures du Mans 1971, qui portait elle bien plus de blanc que de gris. Elle est aujourd’hui exposée au Musée Porsche de Stuttgart.

    Bref, retour à Monaco. Sous l’œil du photographe Tom Wheatley, dans un sublime shooting photo, on retrouve la classique 917K sur les routes de l’arrière-pays niçois. Sur route, sur autoroute, c’est bel et bien la Porsche habituée au 24 Heures du Mans qui est là, immatriculée qui plus est. Son propriétaire Claudio Roddaro l’a acquise en 2016, mettant de suite tout en place pour pouvoir immatriculer cette drôle de Porsche, auréolée du numéro de châssis n°917-037.

    Le chantier impossible me dirait-vous. Difficile mais pas impossible. Pour recevoir le sacré sésame et enfin apposer la plaque d’immatriculation 649X, Claudio Roddaro s’est remonté les manches. Par chance, par le passé, deux 917 ont été immatriculées. La 917-021 fut immatriculée il y a bien longtemps, tout comme la 917-030. Cette dernière aura eu un historique un peu particulier : elle était propriété du Comte Rossi, dernier héritier de la famille du Martini, qui fut à l’origine du programme Porsche Martini Racing. Ces deux immatriculations précédentes auront suffit à ce que les autorités monégasques facilitent la demande de Roddaro. Chanceux bonhomme. Et merci à lui pour le partage.

    Allez, je m’en vais rêver, j’ai des essais à préparer, dont un beau coupé sportif. Mais pas Porsche :)

    Bonne journée, faites attention à vous,
    Jean-Charles

     

    EN IMAGES, PAR TOM WHEATLEY PHOTOGRAPHY

    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Plein phare
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Chambre avec vue.
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // A ras.
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Tout feu tout flamme.
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Promenons nous dans les bois.
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Highway to hell.
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Côté moulin.
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Beau profil.
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // NOR FOR HIGHWAY USE.
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Le plein. Du super. De la boum boum.
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Bon pied bon oeil.
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Sous la barrière des règlementations.
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Une sacrée plaque.
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Sacrée plaque !
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Gendarmerie nationaaaaale
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Monac’
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // P’tain c’est beau
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Chic le pompiste !
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Surplomb
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. //
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. //
    La Porsche 917K Martini Racing châssis 917-037 sur la route. // Long drink
  • A voir : la Madonna del Ghisallo, patronne des cyclistes, lac de Côme

    A voir : la Madonna del Ghisallo, patronne des cyclistes, lac de Côme

    Je sais. Cela n’a rien à voir avec l’automobile, mais j’avais envie d’en parler. « Prendre la route » n’est-il pas l’essentiel ? Je l’écrivais il y a un an, et rien n’a changé. La route nous permet de voir bien des choses, de rencontrer bien des gens, de se perdre comme jamais.

    A voir : la Madonna del Ghisallo, patronne des cyclistes, lac de Côme

    Par monts et par vaux. Lors de mon dernier essai Audi en date, celui de l’Audi A7 Sportback 55 TFSI, quattro, je me suis rendu sur les rives du lac de Côme. Au début d’un virage, j’ai reconnu l’endroit. Une chapelle un peu surannée, comme toutes les chapelles ou presque, et des dizaines de cyclistes, pieds à terre ou sur la route.

    C’est l’histoire d’une chapelle, perdue sur les contrées du Lac de Come, érigée sous le nom de La Madonna del Ghisallo, en français Notre-Dame de Ghisallo. En 1948, le pape Pie XII la consacre « Patronne des cyclistes », si bien qu’elle en devient un lieu de pèlerinage, de visite, du patrimoine cycliste. Un flambeau est alors béni par le Pape, emmené à vélo depuis le Vatican jusqu’à cette chapelle. Comme un lien direct entre vélo et religion en Italie. Tout est religion en Italie… L’histoire raconte même que ce sont les deux stars de l’époque, Gino Bartali et Fausto Coppi qui ont fait les deux derniers relais. La bénédiction était toute faite.

    Construite en 1623 cette chapelle a quelque chose de spécial. Elle n’est pas juste une chapelle, elle est un mausolée, un temple dédié à la bicyclette. En son antre, on retrouve des portraits sur les murs, de nombreux vélos, accrochés au plafond, en haut des murs. Puis des maillots, des maillots jaunes, des maillots arc en ciel de champions du monde. De nombreux maillots, avec les noms de leurs propriétaires cités sur chacun, avec de petites étiquettes tellement désuètes.

    Qu’ils soient toujours en vie ou non, les noms des plus grands cyclistes et de quelques anonymes sont ici cités. Fausto Coppi, Eddy Merckx ou encore Fabio Casartelli prennent place dans cette chapelle de quelques mètres carrés. Ce dernier a une position particulière. Son dernier vélo est ici exposé, celui qu’il utilisait lors de son décès lors du Tour de France 1995… Quand on vous parlait de reliques, de religion, de pèlerinage, d’hommage… Et puis, derrière cet édifice religieux, la vue sur le lac est magnifique…

    Bonne route,
    Jean-Charles

     

     

     

  • Vers une DS Lego ?

    Vers une DS Lego ?

    Cet après-midi, en trainant sur Twitter lors de ma sacrosainte pause café, j’ai croisé le tweet d’Yves Bonnefont, PDG de la marque DS Automobiles. Il partageait une belle découverte, celle d’une DS totalement réalisée en Lego, briques par briques. C’est Maximilien, jeune fan de Lego de 17 ans qui a créé cette DS un peu particulière. Pas moins de 787 pièces forment cette DS, habillée d’une belle robe bleue, avec un toit blanc, comme les vraies DS ! Les portes, le capot et le coffre de la belle Française s’ouvrent, l’intérieur de la voiture et le moteur sont modélisés. Pas mal !

    Après la Bugatti Chiron Lego taille réelle et roulante, on a hâte de voir DS recréer une DS Lego dans les mêmes spécifications que l’Alsacienne :)

    En attendant, pour voter pour que Lego produise cette DS Lego, rendez-vous ici : https://ideas.lego.com/projects/0275be7c-6fe1-4560-aaa4-0e809a7581c5.

    A bientôt,
    Jean-Charles

     

  • 1500 kilomètres en Seat Arona : la légèreté citadine

    1500 kilomètres en Seat Arona : la légèreté citadine

    SEAT Arona Xcellence 1.0 EcoTSI 115 S&S

    Je ne peux pas dire que j’aime les SUV. Je suis même proche du #SUVgate et je milite au quotidien pour les breaks et breaks de chasse. J’ai du être anglais dans une autre vie.

    Je ne peux pas dire que j’aime les SUV mais lorsque Seat France m’a proposé d’essayer son Arona sur le long terme, je me suis dit « pourquoi pas ? » Histoire d’aller voir, histoire de savoir, histoire de me coucher moins bête ce soir.

    D’extérieur, l’Arona est dans la lignée de ses sœurs espagnoles, aux lignes tirées, à l’ambiance latine, à la petite serpe. On a là un SUV citadin, qui reprend bien codes esthétiques des SUV. On retrouve donc une garde au sol réhaussée et forte de 19 cm, la plus haute de sa catégorie. Cela se complète avec des protections plastiques en tous genres, ses barres de toit. On a aussi d’utiles feux full LED, sans lien avec le style SUV certes mais dont l’utilisation se montre parfaite. Avec ses nombreux de jeux de couleurs et d’options dont un beau bi-ton, ce sont 68 personnalisations qui sont possibles ici.

    Il est certain ici que l’Arona est le petit frère de l’Ateca, tandis qu’il reprend le châssis MQB A0 de l’Ibiza, qu’on retrouve aussi sur le cousin Volkswagen T-Cross. C’est donc une vraie Seat, bien situé dans la lignée actuelle de la marque de Martorell, avec quelques chromosomes VW bien entendu.

    A l’intérieur, la finition est de belle facture. On sent que nous ne sommes pas chez Audi par exemple mais l’effort est là et la qualité est suffisante au modèle, au tarif. L’espace à bord est grand et bien vivable. 4 passagers ne se marcheront pas sur les pieds à bord de cet Arona. On notera sur la finition Xcellence l’accès à l’Arona sans clé, le démarrage sans clé, l’allumage automatique des phares et essuie-glaces, la tableau de bord relevé d’un beau blanc mat, les chromes et petit détail bien geek, le chargeur de smartphone par induction. J’ai un iPhone sans chargement par induction. Hahaaa ! D’ailleurs, à ce sujet, l’Arona est équipée de AppleCarPlay. Si cette option permet une bonne utilisation de nos smartphone au volant, je reste encore sur ma faim. L’application Apple Plans utilisée par l’iPhone est loin d’être au niveau des GoogleMaps et autres Waze. Je referme la parenthèse.

    Au centre de la planche de bord lumineuse grâce à l’ajout de blanc sur toute la largeur, on retrouve un superbe écran 8 pouces qui donne accès à l’info-divertissement. Radio, GPS, options et consorts s’affichent en couleurs vives. Bravo !

    Je regretterais tout de même un manque de rangement à mon goût, tout comme l’absence de poignées de maintien sur le plafond de toit ou de crochets en tous genres : impossible d’accroche une veste sur cintre par exemple. Dommage, économie de bouts de chandelle.

     

    Plus de couleurs qu’une Game Boy Color !
    Colore le monde, sans feutre, sans épreuves ni bombes :)

    Au volant de l’Arona

    Gros coup de coeur ! Oui, je l’avoue, j’ai aimé cet Arona. J’ai aimé un SUV. Que Dieu m’en préserve, que les designer des plus beaux breaks m’en excusent. Je suis désolé.

    Oui, Arona est à son aise dans la ville. Bien rarement j’ai pu trouver une voiture aussi à son aise. Reine de légèreté, de facilité, de souplesse. Oui. Ici, le combo moteur/boîte/direction fait des merveilles et créé un compromis confort/agilité des plus agréables à vivre. Tout cela est renforcé par le Start-Stop ainsi que les nombreux capteurs, les aides au parking et autre caméra de recul.

    La position de conduite est pas mal, un peu en hauteur, il faut dire que les 19 cm de garde au sol aident bien, tout comme la hauteur totale de 1552mm. Il s’agit là d’un changement pour moi, qui aime rouler façon karting, le plus bas possible. Mais dans mes nombreux trajets en ville, j’étais à mon aise.

    Côté mécanique. Le petit 3 cylindres essence se montre être d’une souplesse incroyable, quasiment sans bruit, du moins en ville. J’avais là à ma disposition lors cet essai la boîte manuelle. Habitué à la boîte automatique DSG6 de mon Octavia personnelle, j’ai du me remettre dans le bain de l’embrayage et du levier de vitesse mais ce fut rapide. Les rapports tombent bien en main, tout en étant bien étagés. Les 115 chevaux du 3 cylindres turbocompressé de 999cm3 se montrent disponibles, présents et relèvent le caractère de l’Ibérique, du moins en ville. Cela se confirme en cycle mixte, sur les nationales, les rocades, les petits trajets. Sur autoroute, ce n’est plus tout à fait la même limonade et  je ne peux pas dire que l’Arona se montre spécialement à son aise. Légère, l’Arona bouge un peu. Haute, elle se montre un peu bruyante face au vent. Ce n’est pas véritablement le pied mais je le redis : cela suffit largement sur de petites distances. J’ajouterais même que ce petit SUV taillé pour la ville peut se montrer à son aise hors des sentiers battus. A lui les petits chemins, oui, aussi ! :)

    En conclusion, si vous êtes à la recherche d’un petit SUV citadin, l’Arona peut être fait pour vous. Avec sa souplesse d’utilisation, il se glisse volontiers dans nos cités surchargées, sans stress ou fatigue d’utilisation. Si en plus vous aimez les options connectées, alors go !

    Au fait ! Plus que jamais, une Seat mérite une couleur vive ou claire. Le gris anthracite est ici un peu terne pour son caractère latin :)

    Je tenais particulièrement à remercier  Seat France pour le prêt longue durée de cette Arona (infos complémentaires sur l’Arona ici!), la ville de Roubaix (infos street-art et Festival #XU2018 ici!), ainsi que le duo G.F. et E.H. :)

    Je vous laisse, je prépare mes prochains essais. Deux SUV. Je change, je change…

    Bonne journée chez vous,
    Jean-Charles

     

    PETITE FICHE TECHNIQUE, données constructeur

    • Prix TTC : À partir de 16 700 €
    • Dimensions : 4 138 mm L x 1 780 mm L x 1 552 mm H
    • Volume de coffre : 400 L
    • Consommation de carburant : 4,2-5 L/100km mixte (4,5-6,1 urbain, 3,7-4,5 route)
    • Poids à vide : 1 165 à 1 320 kg

    LES CONCURRENTS DE L’ARONA, du côté des petits SUV urbains

    • Citroën C3 Aircross
    • Audi Q2, en essais ici
    • Renault Captur, notre essai
    • Volkswagen T-Cross
    • Peugeot 3008, à voir ici
    • Ford EcoSport
    • Hyundai Kona
    • Kia Sportage
    • Nissan Juke
    • Jeep Renegade
    • Fiat 500X, bientôt notre essai
    • Opel Mokka, à voir ici

    SEAT ARONA EN IMAGES

    Colore le monde, sans feutre, sans épreuves ni bombes :)

  • Pneu recyclé : Michelin se lance dans un nouveau projet

    Pneu recyclé : Michelin se lance dans un nouveau projet

    L’enjeu environnemental prend aujourd’hui de plus en plus d’importance. Aussi, de grands constructeurs ont compris l’importance de préserver la planète et mettent en place des technologies nouvelles, dans le but de réduire leur empreinte carbone. C’est le cas du spécialiste du pneu Michelin, qui se lance dans la conception de pneumatiques recyclés. On vous en parle un peu plus.

    Pneu recyclé : Michelin propose une avancée considérable

    Lors du sommet Movin’on de Montréal, le constructeur français de Clermont-Ferrand a annoncé son souhait de ne fabriquer que des pneumatiques recyclés d’ici 30 ans. L’idée est simple : collecter l’intégralité des pneus Michelin usagés, afin de les réutiliser dans la fabrication de nouveaux équipements. L’objectif du constructeur ? Imaginer un pneu à 80% conçu à partir de matériaux recyclés.

    Tout aussi qualitatif, ce produit plus écoresponsable posséderait les mêmes caractéristiques qu’un modèle classique, la protection de l’environnement en plus !

    Quelques chiffres autour de la conception de pneus

    Pour bien comprendre le processus de fabrication d’un pneu, il est nécessaire d’en savoir un peu plus concernant les chiffres.

    – 200, c’est le nombre de composants indispensables pour fabriquer un pneumatique de la marque Michelin.
    – 1,7 milliard de pneus sont fabriqués tous les ans.
    – 70% des pneus sont récupérés par les constructeurs, mais seulement 50% sont véritablement recyclés.
    – 39% des composants d’un pneu sont issus du pétrole et 40 produits chimiques rentrent dans sa fabrication.
    – 4 siècles sont nécessaires à un pneumatique pour se biodégrader.
    – 28%, c’est le pourcentage de matériaux renouvelables et recyclés qui compose un pneu Michelin. Le constructeur s’engage, pour l’année 2048, à proposer un équipement qui sera composé de 80% de matière recyclée. Un véritable défi pour la marque.

    A la lumière de ces chiffres, on peut donc aisément affirmer que l’industrie du pneumatique représente une source de pollution notable. Même si le constructeur Michelin propose depuis 1991 des pneus verts permettant de consommer moins de carburant, cela ne suffit pas à faire baisser significativement l’impact de cette industrie sur l’environnement.
    Aussi, on peut se demander si l’objectif de la firme de Clermont-Ferrand est véritablement réalisable. Faisons le point dès maintenant.

    Le pneumatique recyclé : un objectif réaliste ?

    La création d’un pneu totalement recyclé implique la coopération de tous les constructeurs, dans le but de récupérer l’intégralité des équipements usagés. D’après le président de Michelin, Jean-Dominique Senard, cette perspective est tout à fait réalisable à condition d’entraîner tous les manufacturiers dans l’aventure du pneumatique recyclé.

    Cela nécessite également la collaboration avec des start-up innovantes, mais également des entreprises expertes dans le domaine du recyclage. Un autre obstacle au projet du constructeur, c’est l’utilisation de pneus usagés dans la production de chauffage. Il est alors nécessaire de convaincre, et Michelin s’est donné comme date butoir l’année 2048.

    Précisions également que le groupe français prévoit d’utiliser ces équipements usagés pour la conception d’autres accessoires et matériaux : les tapis de sol pour voiture, mais également l’asphalte. Les pneumatiques recyclés pourraient également intervenir dans les constructions antisismiques. Les perspectives sont nombreuses, mais cela nécessite de mettre en place un pôle de recherche important, afin de déterminer le potentiel des pneumatiques recyclés.

    De plus, Cyrille Roget à la charge des techniques innovantes Michelin, informe de la complexité de prélever chacun des composants d’un pneumatique, en raison du peu de moyens qui existent à l’heure actuelle. Le projet du constructeur semble difficile à mettre en place, mais le président semble confiant quant aux chances de réussite.

  • Elon Musk en pilotage autonome

    Elon Musk en pilotage autonome

    La mi-août va devenir un moment privilégié pour les psychologues de l’industrie automobile… Après la sortie déjà légendaire de Carlos Tavares un 14 août chez Bloomberg, c’est au tour d’Elon Musk de tout déballer dans une interview publiée dans le New York Times ce 16 août.

    Au cœur de la Silicon Valley, il y avait un vide après la mort de Steve Jobs, le gourou visionnaire, fondateur, fossoyeur et sauveur d’Apple. Quelques noms sont sortis pour inspirer les milliers d’ambitieux de la région et les rêveurs du monde entier ; un seul s’est imposé. Elon Musk est un personnage de pop culture qui tranche singulièrement du souvenir laissé par Jobs. Né en Afrique du Sud, il n’est pas l’homme d’une seule marque, loin de là. Après avoir cofondé et vendu Zip2 alors qu’il était à l’université de Standord, Elon Musk participe à la création d’une banque en ligne baptisée X.com. Un an plus tard, X.com fusionne avec Confinity dont le programme PayPal va devenir le département clé. Boursier sept ans plus tôt, il récupère 175 millions de dollars de la vente de PayPal à eBay pour 1,5 milliard !

    Nous sommes en 2002, l’accord est en train de se faire avec eBay. Elon Musk lance son plus gros projet : SpaceX. L’objectif est de diviser le coût d’un transport spatial par dix grâce à des lanceurs réutilisables et de convaincre la NASA de lui faire confiance. Le premier contrat, d’un montant de 1,6 milliard de dollars, sera signé en décembre 2008.

    Mais ce n’est pas pour la conquête de l’espace qu’Elon Musk construit sa légende… C’est en intégrant Tesla. À Palo Alto, Martin Eberhard et Marc Tarpenning rêvent d’un roadster électrique. En 2004, Musk investit dans leur projet. Il s’implique, mais la marque peine à générer des bénéfices. En 2008, quelques semaines avant la signature du contrat de SpaceX avec la NASA, Tesla ne peut plus payer ses factures. Elon Musk parvient à boucler un nouveau tour de table avec des investisseurs pour sauver l’entreprise et en prendre le contrôle.

    Loin des quelques centaines de Roadster qui commencent à être distribuées cette année-là, Elon Musk est beaucoup plus ambitieux. Il veut bousculer l’industrie automobile en proposant une gamme de modèles 100 % électrique. Model S, Model Y, Model 3, Tesla atteint son objectif. Elle devient la référence mondiale de l’automobile électrique et des technologies du futur. Elon Musk est cité comme le plus grand visionnaire de son temps. Il continue de vouloir changer le monde avec Hyperloop – une capsule capable de se déplacer à 1 200 km/h –, Powerwall – une batterie domestique – et beaucoup d’autres projets plus ou moins sérieux avec The Boring Company.

    Cette capacité à lancer les tendances, dans plusieurs directions, en fait la coqueluche des médias. Il multiple les unes des magazines et s’offre des apparitions dans des séries à succès. Nouveau gourou de la Silicon Valley, le Real Tony Stark parvient à convaincre les investisseurs de le suivre et le cours de bourse de Tesla progresse à rythme soutenu, tandis que les résultats financiers sont régulièrement décevants. Mais cette soif de vouloir être là, tout le temps, pose également des problèmes.

    Son omniprésence sur Twitter provoque des polémiques, même s’il n’est que timidement dans le top 100 des comptes les plus suivis. Cet été, en cherchant à inventer un mini sous-marin pour venir en aide à des jeunes bloqués dans une grotte inondée en Thaïlande, il s’est englué dans un échange cinglant avec un spéléologue britannique qui a participé au sauvetage réussi. Quand on lui a reproché d’essayer de se faire un coup de pub, il a répondu qu’il pariait que le spéléologue devait être pédophile. Ses excuses ne se sont pas fait attendre, mais son compte Twitter – qu’il contrôle seul – a montré son manque de maîtrise face à la critique.

    Il y a deux ans, un futur client de Tesla avait sévèrement commenté la prestation du businessman lors de la révélation de Model X… La tribune sur Medium a eu une conséquence directe : Elon Musk a annulé le bon de commande et rendu les 5 000 dollars déposés, sans oublier de le signaler sur Twitter.

    L’histoire du spéléologue avait fait chuter l’action Tesla de 3 %. Et la presse avait plus largement réagi sur le manque de discernement très affiché… C’était pourtant loin de mener à une remise en question de l’utilisation de Twitter par l’ancien conseiller de Donald Trump.

    Le 7 août 2018, il lance un tweet : « J’envisage de retirer Tesla du marché à 420 dollars. Les fonds sont garantis. »

    Nous sommes un jeudi. L’homme de 47 ans est en route pour l’aéroport afin de se rendre dans sa Gigafactory dans le Nevada. La bourse est ouverte et elle s’emballe ! De 341 dollars, l’action monte à plus de 387 dollars en séance. Le message de Musk est clair : il montre qu’il peut jouer avec le cours de Tesla. C’est sa réponse aux interrogations des médias sur sa capacité à rendre l’entreprise rentable, mais aussi au marché qui s’amuse continuellement avec les cours.

    Tesla n’a jamais distribué le moindre dividende à ses actionnaires. Les investisseurs de longue date doivent croire au projet et les autres se sucrent sur les fluctuations d’une valeur qui dépasse celles du Groupe Renault et du Groupe PSA réunis, ou des conglomérats américains que sont General Motors et Ford. Tesla est un monstre du capitalisme. Dans le courant de l’année, un quart des actions du flottant était vendue à découvert. C’est-à-dire que le vendeur vend une action qu’il ne détiendra qu’au moment effectif de la vente… Il ne l’achètera qu’à ce moment-là, en misant sur une baisse à venir.

    En manque de liquidité, Tesla s’en remet à sa capitalisation boursière pour faire perdurer le rêve. Mais la plus grande force de l’entreprise est également sa plus grande faiblesse. En assurant qu’il possédait les fonds pour sortir Tesla du marché, Elon Musk espérait l’appui du fonds souverain saoudien. Les frasques du patron et l’enquête ouverte par la SEC à l’encontre du message d’Elon Musk ont déjà fait reculer les décideurs asiatiques. D’après Reuters, le fonds a programmé un investissement d’un milliard de dollars dans Lucid Motors, fondé par un ancien de Tesla et soutenu par des industriels chinois, avec l’objectif d’en prendre le contrôle. Chose qui n’arrivera jamais avec Elon Musk. Et c’est là que le problème est bien visible. Qui entrera dans une entreprise dont on ne pourra pas contrôler la direction, valorisée à plus de 50 milliards de dollars sans faire de bénéfice annuel ?

    Toujours sur Twitter, Elon Musk ironise sur les articles qui évoquent une crise de trésorerie et la nécessité de lever 3 milliards de dollars pour terminer l’année. Les fournisseurs de Tesla ont laissé entendre qu’il leur avait été demandé de réduire encore leurs coûts et certains commencent à croire qu’ils ne seront pas payés.

    L’interview du New York Times visait à le rendre plus humain. Elle n’a fait qu’accompagner l’action de Tesla à la baisse. En se confiant, Elon Musk a-t-il atteint son objectif ? On y voit un monstre de travail en fin de course : « L’année a été la plus difficile et la plus douloureuse de ma carrière. C’était insoutenable. »

    À vouloir tout contrôler, sur plusieurs entreprises, le néo-Américain s’est usé. Et les recherches de numéros 2, qu’il réfute, ne portent pas leurs fruits. Ceux qui ont réussi à grimper les échelons pour se retrouver assez proche du patron ont tous fini par aller voir ailleurs. Et personne, en interne, ne tente de s’interposer. Dans les pages du New York Times, Elon Musk n’hésite pas à se défendre au sujet du tweet du 7 août : « Je n’ai eu aucun message du board. Non, je n’ai pas eu le moindre appel d’un directeur agacé. » Fin de la démonstration.

    Et pourtant, il ne lâche rien avec des semaines qui vont jusqu’à 120 heures : « Parfois, je ne quitte pas l’usine durant trois ou quatre jours, je ne mets pas le nez dehors. C’est au détriment de mes enfants (deux jumeaux de 14 ans et trois triplés de 12 ans en garde partagée) et de mes amis ».

    Dans cet échange avec des journalistes devenus psychologues, il affirme que le plus dur est passé pour Tesla qui parvient enfin à sortir 5 000 Model 3 par semaine, mais que le plus dur est à venir pour lui-même. Sa confession de l’obligation de prendre de l’Ambien, un puissant somnifère, pour s’endormir révèle d’autres difficultés… Et sa conclusion est académique : « Si vous connaissez quelqu’un qui peut faire un meilleur travail, faites-le moi savoir. Je lui laisse la place. Y a-t-il quelqu’un qui ferait mieux le job que moi ? Je lui donne les rênes maintenant. »

    À suivre : est-ce que Tesla a révolutionné l’industrie automobile ?

  • Peugeot 3008 : France n°1

    Peugeot 3008 : France n°1

    Quand les deux grands groupes automobiles français tentent de lancer des modèles emblématiques pour casser le plafond de verre qui stoppe les ventes de véhicules tricolores au-delà des 50 000 euros avec l’Alpine A110 et le DS 7 CROSSBACK, c’est un autre modèle qui tire les gammes vers le haut…

    « On n’a pas beaucoup de dimanches tranquilles ». C’est la phrase de Stéphane Dubs dans Les Echos du jour. Le patron de l’usine PSA de Sochaux est un homme très occupé. Lui qui gère la transformation de l’usine ancestrale de la famille Peugeot voit des 3008 sortir du site à une cadence infernale.

    Le constat ne peut pas être totalement idyllique. Depuis dix ans, la balance commerciale du nombre de véhicules importés / exportés est négative. En 2017, la France a importé 400 000 véhicules de plus qu’elle n’en a produits. Pire, depuis l’an passé, les pièces et les composants automobiles sont aussi davantage importés qu’exportés.

    Il faut dire que le marché français est typique d’un marché de pays pauvre. Les deux stars sont les citadines Renault Clio (produite majoritairement en Turquie) et Peugeot 208 (produite majoritairement en Slovaquie)… Et le modèle qui séduit le plus les clients particuliers est la plaie Dacia Sandero (produite majoritairement en Roumanie).

    Pourtant, le point médian évolue. Avec la folie SUV, le panier d’achat moyen augmente d’année en année. D’abord tiré par le Nissan Qashqai, puis le Volkswagen Tiguan, le marché profite désormais de l’entrée des constructeurs français sur le segment le plus porteur.

    Un tiers des véhicules vendus est rangé dans le fourre-tout que représente le terme SUV (Sport Utility Vehicle). En France, la référence est le Peugeot 3008, élu Voiture de l’Année 2017.

    Ce SUV compact comble les désirs les plus fous du client moyen : un modèle compact, avec une assise haute et un style mi-baroudeur mi-premium. De quoi avoir la sensation d’avoir réussi à passer dans une catégorie socioprofessionnelle supérieure.

    Ce coup de pouce au statut se paie. Plus gros, mieux équipé et mieux fini, les SUV Peugeot sont aussi un peu plus cher à l’achat et en coût d’utilisation.

    Malgré la baisse de la part de marché du Diesel et le succès de Dacia, le panier moyen d’un acheteur d’un véhicule neuf ne cesse d’augmenter. En 2017, la voiture « moyenne » des Français était achetée 26 717 euros, doit 3,4 % de plus qu’en 2016. Mieux, la part de marché des voitures de plus de 35 000 euros a atteint 19 %, en hausse de trois points.

    Selon les analyses de L’Argus, un SUV compact coûte 4 600 euros de plus que la berline compacte à laquelle il peut être rattaché. Et c’est en roulant que les données sont encore plus brutales. Alors que les consommations et les émissions de CO2 étaient à la baisse chaque année jusqu’en 2016, les moyennes de 2017 repartent à la hausse à 4,6 litres / 100 km et 111 grammes de CO2 / kilomètre, car la masse augmente légèrement à 1 262 kg et la puissance monte aussi à 117 chevaux.

    Sur les six premiers mois de l’année 2018, si les Clio et 208 restent en tête des ventes avec respectivement 70 040 et 56 272 voitures vendues, le Peugeot 3008 suit de près avec 46 737 ventes. Le SUV est même le plus gros modèle du top 14 composé aussi des Citroën C3, Renault Captur, Dacia Sandero, Peugeot 2008, Peugeot 308, Renault Twingo, Renault Mégane, Dacia Duster, Citroën C3 Aircross, Volkswagen Polo et Toyota Yaris… Et la quinzième place est réservée au Peugeot 5008, version volumineuse du 3008. Le Renault Kadjar, pendant du 3008 chez Renault, est plus loin avec 15 827 voitures vendues en France en six mois. Et derrière les deux constructeurs français, ce sont les Nissan Qashqai et Volkswagen Tiguan qui restent les plus présents sur le segment.

     

    Voilà comment tirer le marché vers le haut…

  • Oscar Plada ou l’illustration des circuits d’antan

    Oscar Plada ou l’illustration des circuits d’antan

    J’ai toujours aimé les vieux circuits. Qu’ils soient aujourd’hui disparus ou toujours en activité, on ne peut que rêver sur les tracés de Reims, Charade, Norisring, Nürburgring, Silverstone, Spa et bien d’autres. A ce petit jeu, il semblerait que je ne sois pas le seul à apprécier ces anciens tracés, ces théâtres de batailles aujourd’hui endormies,  ces vestiges d’une époque révolue.

    Oscar Plada est un artiste urugayen, un illustrateur. Depuis une paire d’année, il s’est pris d’amour pour les vieux tracés, illustrant, retravaillant chacun des circuits, actuels ou anciens, même disparus. Il s’agit là d’un travail de haute facture, aux tracés précis en 2D. On découvre ainsi des circuits créés de toutes pièces, des circuits citadins ou encore des circuits tracés sur les aéroports. Le fantastique travail des détails des pistes, des agglomérations, des aérodromes, des cours d’eau est impressionnant. D’ailleurs, le travail d’Oscar n’est pas seulement un travail de création ou de copie mais un travail de recherche : l’artiste réalisant de nombreux tracés pour chaque circuit, au fur et à mesure des années qui passent. Bravo à lui !

    Pour découvrir son travail : https://oscarplada.blogspot.com/

    Belle journée à vous,
    Jean-Charles

    Voici donc la liste non exhaustive des illustrations de circuits, pas moins de 210 tracés à cette heure :

    Aachen 1948-49
    Aix-les-Bains
    Albany 1936-40
    Albi 1933
    Albi 1934/46-53
    Albi 1950
    Amaroo Park
    Applecross 1940
    Ardmore – New Zealand
    Asti 1946
    Autodromo di Monza (2015)
    Autodromo Pedro y Ricardo Rodríguez (Mexico)
    Baku
    Ballarat 1947-51
    Ballyclare 1946
    Bari – italy
    Bathurst – Mount Panorama 1938-86
    Benalla 1936
    Bernau 1952-54
    Blandford
    Bois de Boulogne 1945
    Bois de Boulogne 1946
    Bois de Boulogne 1947 (Longchamp)
    Bois de Boulogne 1951
    Bordeaux 1951
    Boreham 1949-52
    Bremgarten 1950
    Bridgehampton 1949-53
    Brno 47_63
    Brno Masaryk 1930_37
    Brooklands 1907-39
    Brooklands Campbell circuit 1937-39
    Buenos Aires 1952 N 1
    Buenos Aires 1952 N 4
    Buenos Aires 1952 N2
    Buenos Aires N 7
    Buenos Aires N 8
    Buenos Aires N10
    Buenos Aires N3
    Buenos Aires N5
    Buenos Aires N6
    Buenos Aires N9
    Bunbury 1938-60
    Cadours
    Caen 1952-58
    Cascais 1951
    Chimay
    Circuit des Remparts 1950
    Circuit of the Americas
    Comminges 1925-32
    Comminges 1933-49
    Comminges 1952
    Dessau
    Dijon 1927
    Dijon 1946
    Douglas – Isle of Man
    Douglas 1933
    Douglas 1934
    Douglas 1935
    Douglas 1936 / 1947-51
    Douglas 1937
    Dresden 1951_54
    Dundrod
    El Gezirah -The Pyramid Circuit
    Elaintarharata 1933-63
    Elkhart Lake 1950
    Elkhart Lake 51-52
    Erlen
    Forez 1946
    Gamston
    Garda
    Gavea 1933-40
    Gavea 1940-54
    Geneva 1938-46
    Geneva 1950
    Genoa 1951
    Golden Gate Park 1952-54
    Goodwood (1950)
    Goodwood 1948-51
    Goodwood 52
    Gransden Lodge 1946
    Gransden Lodge 1947
    Grenzlandring
    Halle
    Hamburg Park 1934-38
    Hamburg Park 1939
    Hamburg Park 1947-52
    Hockenheim 1932-37
    Hockenheim 1938-64
    Hockenheim 38/63
    Hungaroring 2016
    Ibsley 1951-53
    Indianapolis Motor Speedway 1909
    Interlagos – Brazil
    Jersey – St Helier 1950
    kolner kurs 1949_
    Kyalami circuit
    La Baule 1952
    Lakeside, Australia
    Lausanne 1947-49
    Le Mans 1932-67
    Leipzig 1950
    Les Sables d’Olonne 1951-52
    Lesparre Medoc
    Levin – New Zealand
    Levin New Zealand v2
    Linas – Montlhery
    Linas-Montlhery Deuxieme circuit
    Linas-Montlhery Grand Circuit
    Linas-Montlhery Quatrieme circuit
    Linas-Montlhery Troisieme circuit
    Livorno – circuito del Montenero 1931-35
    Livorno 1936
    Livorno 1937
    Livorno 1938-39
    Livorno 1947-53
    Longford circuit, Australia
    Longford v2
    Lyon 1914
    Lyon 1924
    Lyon Parilly 1947
    Marina Bay, Singapore 2015
    Marseille – Parc Borely 1949
    Marseille – Parc Borely 1950
    Marseille Parc Borely 1950 v2
    Marseille Prado 1946
    Marseille Prado 1947
    Mettet
    Modena
    Mons
    Montreal
    Monza
    Monza 1922-38
    Monza 1935-36
    Monza 1939-54
    Nantes 1946
    Naples
    Nepliget Park 1936
    Nepliget Park 1966-72
    Nice 1932_35
    Nice 1946-47
    Nimes 1947
    Nurburgring
    Ohakea 1950
    Ohakea 1951-62
    Ospedaletti – San Remo
    Osterreichring
    Parc Borely 1951_52
    Parco Sempione 1936-37
    Parco Sempione 1946
    Pau 1930
    Pau 1933
    Pau street circuit
    Pau v2
    Pebble Beach 1950
    Pebble Beach 1951
    Pedralbes
    Perigueux
    Perpignan 1947-48
    Pescara
    Pukekohe 1963 – New Zealand
    Red Bull Ring
    Reims (Beine-Nauroy) 1925
    Reims 1952
    Reims-Gueux 1950
    Reno 1951
    Rommehed 1947
    Rostock 1952-54
    Roubaix
    Rouen 1951_54
    Sachsenring
    Saint-Cloud 1946
    Schottenring 1925-55
    Silverstone 1948
    Silverstone 1949
    Silverstone 1949-51
    Silverstone 1950 v2
    Silverstone 1950-51
    Silverstone 1952-74
    Silverstone 2016
    Snetterton 1951-64
    Sochi autodrom
    Solitude
    Spa Francorchamps
    Spa Francorchamps 2015
    Spa Francorchamps v2
    Strasbourg 1922
    Strasbourg 1947
    Sudschleife
    Suzuka (2015)
    Syracuse 1951
    Terme di Caracalla (Rome)
    Thompson Raceway 1952
    Thompson Speedway N 1
    Thompson Speedway N 3
    Thompson Speedway N2
    Trois Villes – Marcq -en-Baroeul 1946
    Turner Air Force Base 1952
    Valentino Park
    Valentino Park 1947-48
    Vercelli 1947
    Vercelli 1948
    Vigevano 1947
    Vila Real 1933-49 / 51-52
    Vila Real 1933-49 51-52
    Vila Real 1950
    Watkins Glen 1948-1952
    Wigram -1949
    Winfield 1951-53
    Zandvoort

     

  • Gran Turismo Sport : le nouveau circuit de Sainte-Croix

    Gran Turismo Sport : le nouveau circuit de Sainte-Croix

    C’est la grande nouveauté de la mise à jour de Gran Turismo Sport : l’apparition du circuit de Saint-Croix. 

    Ce circuit est en réalité un complexe de circuit, dont 3 tracés en sont tirés : A, B et C. Comme quasiment tous les circuits « Original » de Gran Turismo, ce trio de tracés est disponible dans les deux sens : horaire et anti-horaire. On y retrouve beaucoup de virages à 90°, passés à vitesse moyenne, négociés en seconde ou en troisième. On a aussi quelques belles paraboliques assez rapides et bien plaisantes. Quelques zones ont des freinages mémorables. On notera l’enfilade en frein avant d’arriver au grand pont qui est la carte postale du jeu. Cela prévoit de sacrés passages !

    Ce circuit inédit est donc tracé par sur les hauteurs du lac de Sainte-Croix, en Provence. Il a un faible dénivelé et alterne parties de circuits classiques et routes publiques. Il a sans doute était tracé sur une carte Michelin vierge, pour la partie routes ouvertes à la population puis à l’aide d’un double décimètre pour le circuit annuel. Sur le tracé, on trouve des panneaux de direction « Parc naturel région du Verdon », « Plateau de Valensole » et D27. On ne se trompe pas : on est en Provence. Mais pauvres touristes que vous êtes, que nous sommes, ne cherchons pas la D27 lors de nos prochaines vacances entre Var et Alpes de Haute Provence. Elle n’existe pas en Provence, mais se trouve bel et bien en Bourgogne, en Côte-d’Or (département 21). On a vu plus provençal.

    Premiers passages.

    Pour ces premiers passages dans Saint-Croix, nous avons pris la Lexus RC F GT3 Emil Frey Racing 2017, équipées de pneus moyens.

    Sainte-Croix A, 9477m, sens horaire
    Passage 1, 3:19
    Passage 2, -0,5 seconde

    Longueur totale : 9 477 m
    Dénivelé : 44 m
    Nombre de virages : 19
    Plus longue ligne droite : 915m

    Sainte-Croix B, 7062m, sens horaire
    Passage 1, 2:19
    Passage 2, -1.3 secondes
    Passage 3, -2.6 secondes

    Sainte-Croix C, 10825m, sens horaire
    Passage 1, 3:54
    Passage 2, -10 secondes (crash passage 1)

    Enfin, pour tester au mieux ce complexe de Saint-Croix, nous avons disputé une course. Au bout de trente minutes, cet essai grandeur nature s’est soldé par une victoire, au volant de la Lexus RC F GT3 Emil Frey Racing 2017, équipée de pneus super tendres. Nous avons pu faire un record de la piste en course, en 2:12.852. Ce circuit B s’est révélé particulièrement sympathique et plaisant. J’adore les freinages « chaud patate » du pont, le « quitté droite à fond » lorsqu’on longe le village et les enfilades rapides en montée qui suivent.

    Au final, ce circuit de Sainte-Croix se révèle super plaisant, mais je doute que trois versions étaient vraiment nécessaires. Pour le moment, le deuxième tracé a ma faveur, mais rien n’est fait. Ceci étant, avec ses nombreux virages à 90 degrés et ses passages en aveugle, ce circuit ne sera pas spécialement facile à retenir, les 10 kilomètres n’aidant pas vraiment la chose. Enfin, ici plus qu’ailleurs, les trajectoires sont importantes, les gros freinages et virages lents ne laissant aucune hésitation mais laissant des secondes pleines à chaque erreur.

    Have fun!
    Jean-Charles

     

    Gentlemen, start your engines !
    Non, ce n’est pas San Francisco
    Ciel bleu et grande étendue d’eau pour le circuit de Sainte-Croix
    Ciel bleu et grande étendue d’eau pour le circuit de Sainte-Croix
  • Audi A1 Sportback 2018 : quattro avant l’heure ?

    Audi A1 Sportback 2018 : quattro avant l’heure ?

    C’est la question. Révélée en juin dernier et assurément inspirée de l’Audi quattro des années 80, à la sportivité exacerbée. Mais cette A1 ne sent-elle pas la S1 ? Petit tour du -futur- propriétaire. 

    Petit format, A1 Sportback 2018 revendique 4,03 mètres de long, 1,74 mètres de large et 1,41 mètres de haut. Un petit format assumé, taillé pour la ville, telle une petite bombinette bien assise, avec ses portes à faux courts. Exclusivement 5 portes, elle devrait donc être bien stable, même si elle est plus lourde par définition qu’une trois portes. On se rappelle de la S1 qu’on avait essayé en 3 portes, était une véritable rallycar de série. La nouvelle A1 devrait être proche de cela, au châssis bien assis. Même si la S1 n’est pas annoncée pour le moment.

    D’ailleurs, S1 ou non, la A1 Sportback 2018 a déjà a l’ADN quattro. Voies larges avant comme arrière (elle a de sublimes anches!), calandre Audi dite Singleframe assez basse, entrées d’air latérales et pare-choc arrière façon diffuseur, Sportback est sport. On notera sur cette calandre, en bord de capot, trois feintes plates. C’est un hommage direct à la Sport quattro, icône rallystique depuis 1984. Quand nous disions sportivité…

    A l’intérieur, le petit modèle de la marque aux anneaux est bien entendu connecté : l’info divertissement est présent et l’ensemble des options techno Audi connect est là. Je n’ai pas encore pu voir cette A1 mais c’est à prévoir que notre chère petite Teutonne aura l’équipement à hauteur de la marque, avec ici trois finitions possibles, avec personnalisations : « advanced », « design selection » et « S line » .

    Comme le Q2 il y a quelques temps, cette A1 Sportback 2018 sera disponible au lancement dans la finition Edition. Le pack est alléchant et cette petite Audi a fière allure : grandes roues de 18 pouces en bronze, blanc ou noir, finitions extérieures mates et/ou brillantes, phares avant et arrière LED teintés et bien d’autres trucs bien sportifs. C’est joli! C’est cette A1 Sportback Edition qui illustre cet article, présentée ici dans le gris Chronos Grey. Le chrono, toujours le chrono. Je vous le dis, ça sent la S1 quattro :)

    C’est beau non ? J’aime beaucoup.

    Belle journée,
    Jean-Charles

    Voici donc l’A1 Sportback 2018 Edition, morceaux choisis : 

    Audi A1 Sportback 2018 « Chronos Grey »
    Audi A1 Sportback 2018 « Chronos Grey »
    Audi A1 Sportback 2018 « Chronos Grey »
    Audi A1 Sportback 2018 « Chronos Grey »
    Audi A1 Sportback 2018 « Chronos Grey »
    Audi A1 Sportback 2018 « Chronos Grey »
    Audi A1 Sportback 2018 « Chronos Grey »
    Audi A1 Sportback 2018 « Chronos Grey »
    Audi A1 Sportback 2018 « Chronos Grey »
    Audi A1 Sportback 2018 « Chronos Grey »
    Audi A1 Sportback 2018 « Chronos Grey »

     

  • Les 24 Heures du Mans à suivre en direct sur Twitter !

    Les 24 Heures du Mans à suivre en direct sur Twitter !

    C’est « la plus grande course du monde » et elle a lieu cette semaine au Mans… Pour célébrer la 86e édition des 24 Heures du Mans, AUTOcult met en place un dispositif inédit afin de vous faire suivre l’épreuve en direct.

    Dès mercredi pour les essais libres et la première séance qualificative, et jusqu’au bout de la journée de dimanche, le compte Twitter @AUTOcult_fr s’alignera sur l’heure mancelle.

    Au programme : le suivi en direct des évènements en piste, mais aussi le plein d’anecdotes et de statistiques. Le contenu sera rédigé en français et accompagné d’illustrations.

    Des « tweetinterviews » d’acteurs de l’évènement viendront accompagner l’avant-course.

    En 2017, AUTOcult avait assuré la création du contenu de l’opération Ford Predictive Tweets, mené par GTB Paris et Ogilvy Paris pour Ford France. Ford Predictive Tweets fut le tour de force de prédire tous les événements des 24 Heures du Mans 2017 sur Twitter. Plus de 10 000 messages avaient été postés à partir d’un compte privé, une semaine avant la course, pour couvrir tous les scénarii possibles. Quelques jours de rédaction, beaucoup d’imagination et une grosse dose de statistiques pour 4 millions d’impressions en moins de 8 heures et des articles partout dans le monde. Cette opération a été récompensé lors du 10e Grand Prix Stratégies du Sport.

    En juin 2017, le compte @AUTOcult_fr avait obtenu 4,74 millions d’impressions de tweets. Le record date d’août 2017 avec 5,04 millions d’impressions de tweets.

  • À Monaco aux côtés de Pierre Gasly

    À Monaco aux côtés de Pierre Gasly

    S’il dispute son tout premier Grand Prix de Monaco au volant d’une Formule 1, Pierre Gasly connaît très bien le circuit le plus mythique de la saison… Ce week-end, il peut créer l’exploit avec une Toro Rosso généralement à l’aise entre les rails.

    « En vérité, je n’ai jamais été particulièrement chanceux à Monaco dans les formules de promotion », avoue Pierre. « Comme s’il y avait un chat noir sur mon casque ! J’espère que ça va changer cette année, car c’est vraiment l’endroit le plus excitant de la saison. Rouler à 300 km/h, à dix centimètres des murs, tout en allant chercher une performance en attaquant de plus en plus, représente vraiment quelque chose. Aucune erreur n’est permise, parce que si vous freinez un mètre plus loin, vous faites un mètre de trop, c’est tout de suite dans le mur. »

    « Même si j’ai toujours aimé me qualifier à Monaco, les courses ont été un peu pénibles, car il est très difficile de doubler. Tout dépend de la stratégie. Il faut rester concentré jusqu’au bout, même lorsque l’on pense que rien ne va changer. Quelqu’un peut faire une erreur dans les derniers tours et laisser une opportunité. Il faut toujours être prêt. C’est une très longue course qui peut s’avérer frustrante. Dépasser une voiture un peu plus lente n’est pas toujours facile. Si le pilote devant fait un bon travail pour défendre sa position, ça devient très compliqué. »

    « On dit souvent que le pilote fait la différence à Monaco, mais avec la nature de la piste et les bosses, il est toujours important d’avoir une bonne voiture. Un bon pilote peut aller chercher les deux derniers dixièmes de seconde qui comptent le plus, ça reste vrai.

    « Il faut faire attention car la piste évolue tout au long du week-end. Il ne faut donc pas se précipiter, mais accumuler progressivement de l’expérience jusqu’au samedi après-midi pour la qualification. C’est une piste folle, avec des portions où on roule à 300 km/h. Le lundi, les gens ne roulent même pas à 50 km/h. Ces rues ne sont pas faites pour ces vitesses, mais j’aime ça, ça fait monter l’adrénaline ! »

    « Il y a beaucoup de choses en dehors de la course, mais je peux m’échapper. J’adore l’ambiance de la fête de Monaco avec la foule, les yachts dans le port et c’est très amusant pour tout le monde. Pour nous pilotes, c’est encore plus sympa si nous avons un bon résultat le dimanche. Depuis de nombreuses années, cela a été considéré comme la course à domicile pour nous, les pilotes français. Cette année, avec le retour du Paul Ricard au calendrier, Monaco est comme une deuxième course à domicile. »

    Après les essais libres :

    « Premier jour à Monaco, c’est vraiment cool d’être de retour dans ces rues ! La dernière fois c’était en 2016 et c’est l’un des circuits les plus étonnants de l’année. Pour le moment, je pense que c’est très serré entre la septième place et l’arrière du peloton, donc ce sera super serré ce week-end. Je n’ai pas vraiment trouvé les bons réglages pour me sentir à l’aise avec la voiture, donc être dans le rythme de Brendon semble plutôt bien. Nous allons probablement travailler et analyser nos données pour essayer de trouver le meilleur package. La voiture semble être rapide, donc si nous arrivons à trouver deux ou trois dixièmes, je pense que nous pouvons nous battre pour être dans le top 10. Ce sera l’objectif pour les qualifications. »

    Après les qualifications et un passage en Q3 avec la 10e place :

    « Je dois dire que je me sentais bien avec la voiture aujourd’hui ! Je pense que nous avons fait un bon pas en avant par rapport à jeudi et aux dernières courses. Nous n’étions qu’à un dixième de la sixième place. C’est génial et aussi frustrant, car on manque la troisième ligne de peu. Je suis déjà très heureux d’arriver en Q3 et c’est une bonne position de départ sur cette piste. Comme nous l’avons vu par le passé, tout peut arriver ici ! Je suis de plus en plus à l’aise dans la voiture. Je dois donc continuer à prendre de l’expérience et continuer à m’améliorer. Monaco est un circuit vraiment particulier et nous avons dû préparer la voiture d’une manière différente. Je pense que c’était très positif. : chaque week-end, nous apprenons de plus en plus. Ce week-end, il semble que tout fonctionne très bien. Nous sommes en milieu de grille et nous espérons pouvoir faire une belle course demain et marquer de bons points. »