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  • Avioncult : DC-3

    Avioncult : DC-3

    Il n’y a pas que l’automobile dans la vie… J’ai d’autres folies. Ça tourne souvent autour des transports et parfois avec des noms de code : Manhattan, Overlord. Aujourd’hui, je me suis installé aux commandes d’une pièce particulièrement rare : un DC-3 qui a participé au Débarquement Allié en Normandie et aujourd’hui parqué dans un endroit totalement sécurisé…

    Mis au point au début des années 1930, le Douglas DC-3 a révolutionné l’aviation. D’abord destiné à être un avion à couchettes (!) dans sa version DST, le DC-3 est devenu une référence dans le transport aérien américain avant la Seconde Guerre Mondiale.

    Alors que la guerre a déjà éclaté en Europe, l’US Air Force commande une évolution militaire du DC-3. Mais l’attaque de Pearl Harbor accélère le mouvement. L’armée décide d’acheter tous les DC-3 déjà livrés aux compagnies aériennes et devient le client exclusif de l’usine de Santa Monica. Mieux, le gouvernement crée deux autres sites de production à Long Beach et à Oklahoma City.

    Les DC-3 partent alors par centaines vers l’Angleterre pour participer au Débarquement du 6 juin 1944. La star de la journée a été produite à Long Beach avant de larguer des parachutistes autour de Sainte-Mère-Eglise durant la nuit du 5 au 6 juin.

    Il est peut-être celui qui a largué John Steele, le héros heureux malheureux coincé durant trois heures sur le clocher célébré par Le Jour Le Plus Long. Après cette campagne, notre DC-3 a œuvré lors du Débarquement de Provence puis durant l’offensive Market (Opération Market Garden). Cette bataille avait permis de confirmer l’avancée des Alliés sans que l’objectif de faire plier la Wehrmacht ne soit atteint.

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    De la guerre au DC-3 commercial

    Après la guerre, le DC-3 a été transformé en avion de transport commercial… Durant près de quarante ans, il a volé avec son rayon d’action d’environ 2 000 kilomètres. Et en 1988, il a effectué sa dernière opération cargo entre Paris et Bruxelles. L’association France DC-3 l’a récupéré. D’abord aux couleurs d’Air Inter, il est désormais dans une livrée Air France d’époque.

    Avec seulement 18 000 heures de vol, ce DC-3 est encore jeune. L’avion est classé dans le registre de l’aviation de collection qui n’autorise que des vols à vue. Il décolle toujours à 75 nœuds (140 km/h), pour une vitesse de croisière à 150 nœuds (280 km/h).

    L’objectif est aujourd’hui de faire voler cette pièce maîtresse de l’histoire de l’aviation. L’association France DC-3 fait vivre ce patrimoine vivant avec une quinzaine de personnes. Des expéditions ont été récemment menées vers le sud de la France ou Dakar (en passant par Lisbonne et les Canaries). Demain, il volera vers Cherbourg pour préparer une reconstitution de parachutages sur les plages normandes…

    La cabine est déjà préparée pour l’occasion. Les sièges ont été retirés pour accueillir les parachutistes. Le cockpit est resté en l’état. Pas de bouton, pas de fly-by-wire… Tout est manuel ou hydraulique avec un petit robinet pour ajuster la pression en cas de besoin ! Les manches ressemblent à des volants gainés de corde et le dispositif de commande des moteurs imposent d’ajuster le mélange air/carburant en permanence.

    Envie de le voir en action ? Il décollera d’Orly demain 3 juin vers 15h00 pour rejoindre Cherbourg. En fin de semaine, il larguera des parachutistes en Normandie. Profitez-en, il n’y a plus que deux DC-3 en France… Et le second n’est pas en état de voler !

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  • Des avions façon F1

    Des avions façon F1

    Non, nous n’allons pas ici nous attarder sur la Red Bull Air Race, ces courses façon slalom aérien contre la montre entre d’immenses plots gonflés d’air. Bien que nous aurions pu en parler tant ces show made by Red Bull sont fascinants. Ici, retour les livrées de F1 du passé, flanquées sur d’authentiques aéronefs. Le rendu est du plus bel effet. Ma livrée favorite de ce lot ? La première ci-dessous, la BAR Honda. Notons que ces drôles de zinc sont réalisés par Clavework Graphics.

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    Via.

  • Logistique du WTCC : la course dans la course

    Logistique du WTCC : la course dans la course

    Dans pas moins de 10 jours, le WTCC reprendra ses droits de l’autre côté de l’Atlantique, en Argentinr. Après une saison qui fut symbole de domination pour Citroën, chaque équipe se prépare à une saison promise à de viriles bagarres. Dans un souci de réduction des coûts, une simplification d’organisation et pour permettre à ce qu’un grand nombre d’équipes participent au championnat, l’organisateur du WTCC (à savoir Eurosport Events) centralise toute la logistique des concurrent. Pour cela, il est bien aidé par DHL, partenaire du championnat, qui soutient par ailleurs le Batave Tom Coronel.

    Cette logistique XXL donne quelques photos assez incroyables, qui dénotent des habituelles illustrations d’un championnat auto. On notera par exemple que les ailerons sont démontés pour faciliter la logistique et limiter l’encombrement et la casse.

    Edit : ajout de photos 25/02/15.

    Photos : Tom Coronel, Citroën Racing et WTCC.

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