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  • Cinq montres à tachymètre

    Cinq montres à tachymètre

    Tag Heuer Carrera

    Créée en 1963, la collection Carrera fut la première chez Heuer à disposer de son propre nom de marque. La Carrera représentait une avancée en termes de design. Inspiré par les pilotes et les fans de sports automobiles, Jack Heuer avait besoin d’un nom qui évoque parfaitement l’esprit de la course automobile. Quoi de mieux alors que le nom Carrera, emprunté à la légendaire Carrera Panamericana ?

    Jack Heuer estimait que le nom Carrera, facile à prononcer et identifiable partout dans le monde, illustrait bien la rupture vis-à-vis des chronographes existants. La première Carrera 12 était animée par le calibre Valjoux 72, aussi installé dans la Rolex Daytona. Le vif succès remporté par la Heuer Carrera ouvrit la voie à d’autres succès.

    Le design du chronographe a évolué au fil des ans tout en restant fidèle à l’esprit de la collection. Avec le tachymètre, dans la série des « Carrera Sport », mon choix 2021 se porte sur la CBN2A1B.BA0643 : cadran noir et compteurs noirs sur un calibre Manufacture Heuer Calibre 02.

    Tarif : 5 450 euros

    Omega Speedmaster

    Pour tous, c’est la Moonwatch. Et pourtant, lors de son développement, l’Omega Speedmaster était pensée pour les pilotes de course !

    Le surnom « Moonwatch » fut attribué à la Speedmaster lorsqu’en 1962 la NASA l’a soumise à une batterie de tests. Omega est sorti vainqueur d’une finale face à une Bulova, une Longines-Wittnauer, une Rolex et une Waltham.

    Si le design a évolué au fil de génération, il est récemment revenu à un dessin très proche des années 1960. Mon choix se porte sur la Moonwatch Professionnal Co-Axial Master Chronometer Chronograph 42 mm 310.30.42.50.01.002.

    Tarif : 7 000 euros (tarif de base à 4 700 euros).

    Rolex Cosmograph Daytona

    C’est le plus célèbre, le plus emblématique. Commercialisé depuis 1963, il aurait dû s’appeler « Le Mans »… Mais pour mieux pénétrer le marché américain, Rolex a choisi Daytona. Et, à partir de 1964, tous les vainqueurs des 24 Heures de Daytona l’ont reçu en dotation.

    La Rolex Daytona est sans nul doute la montre sportive de collection par excellence et le chronographe contemporain le plus populaire au monde. Les Daytona vintage ont d’ailleurs un charme qui les rend uniques et des tarifs qui battent des records lors de chaque transaction.
    La Daytona reste un chronographe qui séduit au-delà du monde du sport automobile. Problème : la production est très, très largement inférieure à la demande. Il est impossible de s’en procurer un exemplaire neuf et les prix de l’occasion sont indécents.

    Mon choix 2021 est une Cosmograph Daytona Or Gris 116519LN.

    Tarif : 37 100 euros (tarif de base à 12 400 euros).

    Zenith El Primero

    En 1969, Zenith écrit une page d’histoire de l’horlogerie. La marque suisse présente le tout premier chronographe automatique au monde, baptisé El Primero.

    Le calibre référencé 3019 PHC est un véritable chef-d’œuvre qui pose les bases de la famille de mouvements El Primero. Les composants pour la fonction chronographe sont directement intégrés au calibre. Résultat : le mouvement est plus fin que la plupart des calibres chronographes à remontage manuel de l’époque avec une fréquence d’oscillation de 36 000 alternances par heure.

    Moins enclin au marketing, Zenith a perdu la main face aux mastodontes Rolex, Tag ou Omega, mais l’El Primero revient à la mode auprès d’un public de connaisseurs.

    Mon choix 2021 : Chronomaster El Primero Open 03.2040.4061/69.M2040

    Tarif : 9 200 euros (tarif de base à 7 800 euros)

    Chopard Mille Miglia

    Sans atteindre la notoriété d’une Daytona, la Mille Miglia est aussi une montre qui est devenue historique dans le monde du sport automobile grâce au partenariat de la maison Chopard avec les organisateurs de l’épreuve italienne voulu par Karl-Friedrich Scheufele.

    Mouvement certifié par le COSC sur base de Valjoux, design vintage modernisé, la Mille Miglia reprend tous les codes.

    Mon choix 2021 : Mille Miglia Classic Chronograph 168589-3003

    Tarif : 5 500 euros (tarif de base 4 930 euros)

  • Carrera Panamericana : le film des Pink Floyd

    Carrera Panamericana : le film des Pink Floyd

    1990, le batteur du groupe Pink Floyd Nick Mason participe à la Carrera Panamericana, au volant d’une Lancia Aurela B20 de 1954. L’année suivante, il y retourne, avec David Gilmour le guitariste des Pink Floyd. Ils pilotent chacun une réplique Proteus de la Jaguar Type C de 1952. Durant la course, Gilmour, avec le manager des Pink Floyd Steve O’Rourke comme copilote, sort de la route. Le premier s’en sort indemne, le second souffre d’une jambe cassée. Mason, grand passionné d’automobiles, termine 6ème de la classique mexicaine, accompagné de la copilote anglaise Valentine Lindsay.

    Passionnés d’automobiles, ils sont suivis par Ian MacArthur, qui réalise le film de leur course. Il sort alors au titre « La Carrera Panamericana » en 1992, avec la bande son entièrement composée des musiques de Pink Floyd. Logique me diriez-vous. Pour les plus mélomanes d’entre nous, voici la playlist : Signs of Life, Yet Another Movie, Sorrow, One Slip, Run Like Hell, Country Theme, Small Theme, Big Theme,  Carrera Slow Blues, Mexico ’78, Pan Am Shuffle. Voici donc ce film documentaire d’une heure avec le groupe, sur les routes mexicaines.

     

    Pink Floyd - La Carrera Panamericana

  • Carrera Panamericana, la classique mexicaine

    Carrera Panamericana, la classique mexicaine

    Organisée pour la première fois en 1950 pour faire la promotion de la route panaméricaine dans sa partie mexicaine, la Carrera Panamericana emprunte cette route, sur une longueur de plus de 3000 kilomètres, du sud au nord du Mexique. Fermées pour l’occasion, ces routes sont le théâtre d’une longue course d’endurance en voitures anciennes de compétitions, alliant secteurs chronométrés et secteurs de liaison.

    Cette compétition hors normes n’a été organisée que cinq fois dans sa version originale. Elle disparait en 1955, suite au dramatique accident du Mans, les autorités prennent peur. L’américain Hershel McGriff (Oldmobile) remporte la première édition, qui a un écho important en Europe, si bien que les marques du vieux continent participent et s’imposent rapidement sur les quatre Carrera qui suivront : Ferrari, Mercedes, Lancia et Ferrari mettront leur nom au palmarès. Du côté des pilotes, le palmarès prestigieux est de mise, avec entre autre la victoire du Juan Manuel Fangio en 1953 (Lancia D24, ci dessous)

    Juan Manuel Fangio, Lancia D24, Carrera Panamericana 1953
    Juan Manuel Fangio, Lancia D24, Carrera Panamericana 1953
    Parc fermé de la Carrera Panamericana 1950
    Parc fermé de la Carrera Panamericana 1950, première du nom.

    Cette course fait son retour en 1988 dans une version historique, avec des voitures d’époque, jusqu’à aujourd’hui, malgré une annulation en 2013. En 25 éditions de la Carrera, les Français Pierre de Thoisy et Erik Comas ont remporté 8 éditions, sept pour le premier, une pour le second. Lors des millésimes 2009 à 2012, les pilotes de rallye sont à l’honneur, avec les victoires consécutives de Stig Blomqvist, Harri Rovanpera, Ricardo Trivino et Gabriel Perez. Pour conclure ces petites statistiques, la Carrera moderne a été remporté 19 fois par la Studebaker Champion. L’arme idéale donc.

    Pierre De Thoisy aura fait de la Carrera sa spécialité, participant à cette course au volant de la Studebaker Champion puis d’une  Mercedes 300 SL. Recordman absolu des victoires, avec un record personnel de 316 km/h sur les routes mexicaines. Un record qu’on doit « confirmé » par la police mexicaine elle-même. Ambiance ambiance… La prochaine édition de la Carrera Panamericana se tiendra du 14 au 22 octobre 2015.

    Pierre de thoisy carrera panamerica studebaker champion
    Pierre de Thoisy, Studebaker Champion
    Pierre de thoisy carrera panamerica mercedes 300 SL
    Pierre de Thoisy, Mercedes 300 SL
  • Erik Comas remporte la Carrera Panamerica 2014

    Erik Comas remporte la Carrera Panamerica 2014

    Pour sa première participation, le pilote français Erik Comas remporte la Carrera Panamerica, avec la Suisse Isabelle de Sadeleer à ses côtés. Il rejoint ainsi le Français Pierre de Thoisy, recordman avec sept victoires, au palmarès d’une des plus difficiles courses auto au monde. Une Carrera 2014 remportée dans des conditions difficiles, avec de la pluie, au volant d’une Studebaker Champion. Une monture qui a remporté la classique mexicaine par 19 fois déjà. On appelle cela une arme idéale.

    La prochaine édition de la Carrera Panamericana se tiendra du 14 au 22 octobre prochains.

    studebacker champion-carrera-panamericana erik comas isabelle sadeleer

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