Étiquette : DMC-12

  • La pub qui te rappelle que la Delorean n’est pas une bonne voiture

    La pub qui te rappelle que la Delorean n’est pas une bonne voiture

    Génial : un britannique installé aux Etats-Unis va profiter d’un puissant lobbying pour pouvoir produire 300 répliques de DeLorean DMC-12 dès 2017. L’idée est un vrai rêve… Mais.

    En publiant une vidéo « teasing », DMC m’a rappelé à quel point cette voiture ne faisait rêver que par un seul et unique attribut : Retour vers le futur.

    Si le développement de la DMC-12 a été un fiasco et que sa commercialisation reste un énorme échec, ce n’est pas par hasard. Un seul intérêt : faire partie de l’histoire du cinéma et de la culture de la seconde moitié des années 1980.

    Cette vidéo lente et sans dynamisme s’applique parfaitement au produit qu’il vente… Et ne donne pas du tout envie de claquer une centaine de milliers de dollars.

    Côté moteur, il n’y aura pas de V6 PRV… DeLorean annonce des discussions avec quatre fournisseurs, deux américains et deux étrangers, avec des choix à établir entre des 4 et 6 cylindres, atmosphérique ou turbo, capables de produire entre 270 et 350 chevaux. Les roues de 14 (avant) et 15 (arrière) pouces seront modifiées et l’habitacle recevra un équipement mis à jour à la place de l’autoradio-K7. Au moins, la réplique sera suffisamment différente pour ne pas prêter à la confusion !

    Et concernant la pub, il aurait été si facile de faire comme Toyota :

  • C’est une vraie ta DeLorean ?

    C’est une vraie ta DeLorean ?

    Voilà une question qui va bientôt être posée à tous les propriétaires de DMC-12… Le modèle emblématique de Retour vers le futur (et du rêve industriel qui capote) va pouvoir entrer – à nouveau – en phase de production.

    Incapable d’aller au bout de son rêve après avoir été rattrapé par ses créanciers, John DeLorean avait produit près de 9 000 exemplaires de DMC-12 (châssis d’origine Lotus, style de Giugiaro, carrosserie recouverte d’acier inoxydable, moteur PRV) avant de fermer son usine nord-irlandaise en 1983… L’échec était total jusqu’en 1985.

    Exemple probant de la voiture futuriste déjà démodée, elle incarnait alors la machine à remonter dans le temps du film Retour vers le futur scénarisé par Bob Gale et Robert Zemeckis.

    Grâce au succès du blockbuster, la DeLorean devenait culte. Mais l’entreprise était en faillite depuis bien longtemps…

    dmc

    Jantes, drogue et rock’n roll

    Comme d’autres avant lui, John DeLorean était un amoureux de l’industrie automobile. Vice Président de General Motors en 1972, à l’époque la plus grosse entreprise du monde, il décide de tout quitter un peu plus d’un an plus tard pour construire sa propre voiture (ça aurait été évidemment trop simple chez GM).

    Le montage financier s’avère compliqué, mais le projet plait à de nombreux acheteurs. Problème : la DMC-12 est chère sans être une bonne voiture. Les premiers retours négatifs cassent l’élan du début de commercialisation. Il fallait vendre 10 000 exemplaires par an pour imaginer une rentabilité. Le record s’établit à 6 000 immatriculations.

    Tandis que l’entreprise se rapproche de la faillite, John DeLorean est accusé de trafic de drogue par la justice américaine. Arrêté, il est acquitté lors du procès. Des agents du FBI l’avaient directement approché en tant qu’investisseurs pour sauver sa société, avant de lui proposer de faire entrer l’équivalent de 24 millions de dollars de cocaïne dans le pays…

    Depuis, et comme souvent, des amoureux de l’automobile (ou du business) ont tenté de faire survivre la marque. En 1995, Stephen Wynne crée une nouvelle entreprise qui reprend simplement le nom DeLorean Motor Company… Plus tard, il achète les pièces encore disponibles et les droits sur le logo de la marque originale. Il l’installe ensuite aux Etats-Unis.

    Et c’est au Texas que la DMC-12 va revivre. De l’autre côté de l’Atlantique, une récente loi autorise les constructeurs de répliques de vieux modèles à ne pas passer les tests de sécurité… Il n’en fallait pas plus pour que nos Texans annoncent une production de 300 voitures dès 2017.

    Note : la semaine dernière, j’ai pris le volant d’une Porsche 356… Et je suis bien incapable de dire si c’était une « vraie » ou une réplique. Et ça gâche un peu le goût du plaisir, pour parodier des paroles chantées par Michel Drucker.