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  • Jeep renforce son programme exclusif « Badge of Honor » avec de nouveaux défis et une expérience numérique enrichie

    Jeep renforce son programme exclusif « Badge of Honor » avec de nouveaux défis et une expérience numérique enrichie

    À l’occasion de la Journée internationale du tout-terrain, célébrée chaque premier samedi d’octobre, Jeep annonce une importante évolution de son programme Badge of Honor. Unique dans l’industrie, ce dispositif de fidélisation dédié aux propriétaires de Jeep 4×4 récompense la passion du franchissement et l’esprit d’aventure qui animent la communauté. Pour 2025, la marque élargit le champ des possibles avec de nouveaux parcours, des défis inédits et une application repensée, confirmant sa volonté d’ancrer encore davantage son ADN dans l’exploration et le dépassement de soi.

    Une célébration de l’esprit Jeep

    Lancé il y a plusieurs années aux États-Unis, le Jeep Badge of Honor Program s’adresse à tous ceux qui considèrent les sentiers comme un prolongement naturel de la route. En accomplissant des parcours tout-terrain officiels, les participants peuvent collectionner des badges virtuels dans l’application dédiée — et, pour certains itinéraires emblématiques, recevoir un badge physique à apposer fièrement sur leur véhicule.

    Aamir Ahmed, responsable mondial de la marque Jeep pour le tout-terrain et les véhicules électrifiés, résume l’esprit du projet :

    « Le programme Badge of Honor incarne parfaitement la communauté Jeep et son goût pour l’aventure. Aucune autre marque ne propose d’expérience tout-terrain comparable. En élargissant notre offre et en enrichissant l’application, nous donnons à nos clients encore plus de moyens d’explorer, de se connecter et de célébrer leurs exploits. »


    Six nouveaux défis pour repousser les limites

    Pour cette mise à jour, Jeep introduit six défis thématiques, conçus pour encourager la découverte et la régularité. Chaque mission accomplie donne droit à des points et à un badge spécifique à partager sur les réseaux sociaux :

    • Month Streaker : réaliser au moins un parcours par mois pendant six mois consécutifs.
    • Marathoner : vaincre 26 sentiers différents.
    • Trail Titan : compléter l’ensemble des Core Trails du programme.
    • Explorer Extraordinaire : terminer 10 parcours uniques.
    • Digital Detour : réussir trois Digital Trails.
    • Moab Marvel : parcourir tous les Badge of Honor Trails situés à Moab (Utah), véritable Mecque du tout-terrain.

    Des parcours élargis à travers les États-Unis

    Le programme s’étend désormais à davantage d’États américains grâce à quatre nouveaux Core Trails, dont la validation donne droit à un badge physique :

    • GOAT Trail, Cross Bar Ranch Off Road Park (Oklahoma)
    • Lost Trail, Murphy (Idaho)
    • Amatista Ledges, Doña Ana (Nouveau-Mexique)
    • Trail 8049, Black Hills National Forest (Dakota du Sud)
    • Trail #421, Stony Lonesome OHV Park (Alabama)
    • The Fallen, Hurricane (Utah)

    L’ère des Digital Trails

    Grande nouveauté : les Digital Trails. Ces parcours virtuels sont destinés à rendre l’expérience Jeep plus accessible, aussi bien pour les débutants que pour les conducteurs expérimentés. Une fois validés via l’application, ils octroient badges et points numériques. Parmi les sentiers récemment intégrés :

    • Steel Pass, Death Valley National Park (Californie)
    • Silver Lake ORV Area, Mears (Michigan)
    • Rimrocker Trail, de Montrose (Colorado) à Moab (Utah)
    • Little Widowmaker, Hollerwood Offroad Park (Kentucky)
    • Crazy Woman Canyon Road, Buffalo (Wyoming)

    Un compagnon numérique pour l’aventure

    Autre évolution majeure : les Jeep Adventure Guides. Ces guides de parcours, téléchargeables directement sur le système de navigation Uconnect 5 Nav, permettent de localiser, suivre et valider plus facilement les itinéraires officiels. Ils transforment le combiné multimédia en véritable copilote d’aventure, rendant les Core Trails plus accessibles, même pour les novices.

    L’application Badge of Honor a elle aussi bénéficié d’une refonte complète : carte interactive redessinée, filtres de recherche par difficulté, photos, évaluations, distance et position géographique précise. Les utilisateurs peuvent désormais visualiser les sentiers accomplis, suivre leur progression et partager leurs réussites au sein de la communauté Jeep.

    Un engouement toujours plus fort

    L’intérêt des propriétaires pour le programme ne se dément pas. Lors de l’opération spéciale Jurassic Park organisée plus tôt cette année, Jeep avait dévoilé un badge commémoratif qui a rencontré un succès foudroyant : plus de 10 000 badges réclamés en 24 heures, 40 000 vues sur Instagram, 5 000 nouveaux membres et une centaine de publications générées sur le groupe Facebook officiel.

    Ces chiffres confirment le lien émotionnel fort entre la marque et ses clients, pour qui chaque badge symbolise bien plus qu’un trophée : c’est une reconnaissance de leur engagement et de leur passion pour le franchissement.

    Jeep, la culture de l’aventure

    Avec cette nouvelle évolution du Badge of Honor Program, Jeep renforce son statut de référence absolue du tout-terrain en Amérique du Nord. En conjuguant esprit communautaire, innovation numérique et exploration grandeur nature, la marque américaine entretient la légende de ses 4×4 — ces véhicules nés pour aller là où les autres s’arrêtent.

  • Glickenhaus 007s : une Hypercar de 1 000 ch pour la route, sans compromis

    Glickenhaus 007s : une Hypercar de 1 000 ch pour la route, sans compromis

    Si vous pensez qu’une voiture de route doit nécessairement être civilisée, confortable et discrète, passez votre chemin. Si en revanche, vous avez déjà songé à prendre l’apéro à Francorchamps après un détour par la supérette du coin, la Glickenhaus 007s est faite pour vous. Mi-prototype d’endurance, mi-fantasme d’ingénieur, cette Le Mans Hypercar homologuée pour la route redéfinit les contours de l’automobile extrême.

    Une Le Mans sur plaques minéralogiques

    La Glickenhaus 007s n’est pas née d’un coup marketing ou d’un délire de designer : elle est directement dérivée de la SCG 007 LMH qui s’est illustrée aux 24 Heures du Mans, à Spa et à Monza. Jim Glickenhaus, son créateur, producteur de cinéma et passionné d’endurance, n’en est pas à son coup d’essai. Mais ici, il pousse le curseur encore plus loin : offrir une vraie voiture de course, capable d’aller chercher le pain… à condition que le dépôt soit au bout d’une route sinueuse et bien dégagée.

    Sous sa carrosserie aux proportions extrêmes et au traitement aérodynamique radical, la 007s cache un V8 6,2 litres atmosphérique en position centrale-arrière, délivrant 1 000 ch et 737 lb-ft (environ 1 000 Nm) de couple aux seules roues arrière, via une boîte manuelle robotisée à 7 rapports. Le poids ? 1 550 kg, soit à peine plus qu’une Ferrari SF90, mais avec une aérodynamique de prototype du Mans.

    Pas qu’un show car

    Contrairement à d’autres supercars « route-circuit », la Glickenhaus 007s a été pensée pour fonctionner au quotidien, ou presque. Testée dans le trafic urbain et en conditions estivales, elle conserve pourtant ses attributs de course : suspension avant à double triangulation, suspension arrière pushrod, barres anti-roulis réglables, freins de course, jantes monobloc forgées à fixation centrale, pneus slicks en option… et portes papillon à commande hydraulique, pour une touche de théâtre bien méritée.

    Elle est même capable de franchir les ralentisseurs, grâce à un système de nose lift. Et pour les plus pointilleux, sachez qu’elle dispose aussi d’un vrai système de climatisation, capable de lutter contre la chaleur d’un été texan.

    Un cockpit de course… sans concessions

    L’habitacle, entièrement en fibre de carbone, aligne deux écrans rouges pour la navigation et la télémétrie, un volant digne de la F1, des commodos en alu fraisé, et une position de conduite très « prototype ». Mais l’ergonomie n’a pas été sacrifiée : les commandes essentielles sont à portée de main, et la transformation en mode piste est un jeu d’enfant.

    Grâce aux vérins pneumatiques embarqués, on peut lever la voiture, retirer les roues de route, monter les slicks, ajuster les lois d’amortissement, la hauteur de caisse, la cartographie moteur et l’aéro. En quelques minutes, la 007s passe du bitume au vibreur sans broncher.

    Un nouveau paradigme du track day

    « Ce n’est pas juste une voiture pour arriver sur le circuit et scotcher des croix sur les phares », explique Jim Glickenhaus. « C’est une manière de redéfinir l’expérience du track day : plus accessible, plus exaltante, plus gratifiante. »

    Et il faut bien le reconnaître : dans un monde où les hypercars sont de plus en plus technologiques, numériques, voire électrifiées, la proposition Glickenhaus fait l’effet d’un uppercut. Un gros V8 atmosphérique, une boîte à l’ancienne, une aérodynamique active, et un rapport poids/puissance inférieur à 1,6 kg/ch. Sans assistance, sans simulateur onboard, sans IA de stabilisation.

    Le rêve américain, sauce endurance

    La Glickenhaus 007s n’est ni une Ferrari, ni une Bugatti, ni une Koenigsegg. C’est un OVNI. Un manifeste. La vision d’un passionné convaincu qu’une voiture de route peut être à la fois un monstre de performances et un objet de passion brute. Elle ne cherche pas la polyvalence, mais l’expérience. Et en cela, elle incarne peut-être mieux que toutes les autres ce que signifie vraiment conduire une voiture de course sur route ouverte.

    Quant à son prix ou sa production ? Aucune information officielle n’a encore filtré, mais l’on sait que SCG (Scuderia Cameron Glickenhaus) prévoit une fabrication très limitée. Les candidats devront être aussi fortunés que motivés – et probablement un peu fous.

    À l’heure où la réglementation environnementale, les aides à la conduite et les limites de bruit resserrent la bride autour des voitures sportives, la Glickenhaus 007s arrive comme une déflagration. Homologuée, délirante, authentique. Un baroud d’honneur ? Peut-être. Un chef-d’œuvre ? Sans doute. Une voiture que vous croiserez à la boulangerie ? Jamais.

    Et c’est justement pour ça qu’on l’aime.