Étiquette : Fisker Karma

  • Henrik Fisker, l’homme qui a eu raison trop tôt

    Henrik Fisker, l’homme qui a eu raison trop tôt

    Crédité du dessin de la BMW Z8 et des Aston Martin DB9 et V8 Vantage, le Danois Henrik Fisker a eu la folle idée de créer sa propre marque en 2005. Sa Fisker Karma avait le potentiel de bouleverser l’industrie automobile… Mais un choix de partenaire à fait capoter tout le projet. Quand GM et Tesla choisissaient de travailler avec des géants asiatiques pour leurs batteries (respectivement LG et Panasonic), Fisker faisait le pari d’une startup américaine A123 Systems. Problème, elle s’est effondrée au moment du lancement de la Karma.

    Et pourtant, la Fisker Karma était un bijou visuel, technologique et conceptuel.

    « C’était trop tôt », reconnaît Henrik Fisker. « Je pensais qu’il y avait une place, un besoin pour une voiture cool, sexy et environnementalement consciencieuse. Nous avions du bois de récupération provenant des grands incendies californiens et un intérieur végane qu’on appelait EcoChic. C’est passé au-dessus de la tête de tout le monde. Nous avions vraiment des gens qui achetaient la voiture en demandant pourquoi il y avait une prise sur le côté. Nous avions conçu une voiture électrique avec un prolongateur d’autonomie, mais ça n’intéressait pas les gens. Ils mettaient du carburant, sans la brancher, sans comprendre pourquoi on avait utilisé ce bois de récupération à l’intérieur. C’était plus d’un an avant le lancement de la Tesla Model S. »

    Photographies : Fisker.
    Propos de Henrik Fisker rapportés par Car & Driver, février/mars 2022.

  • Leonardo di Caprio lâche Fisker pour Venturi

    Leonardo di Caprio lâche Fisker pour Venturi

    De jeune star hollywoodienne à influenceur global, Leonardo di Caprio a délaissé sa première voiture, une Ford Mustang des années 60 et son gros V8 5,8 litres, pour l’électricité. D’abord vu au volant d’une Toyota Prius, il a inspiré Henrik Fisker lors de la création de la Karma. Aujourd’hui, le beau Leo investit dans la Formula E avec Venturi.

    Hypnotisé par Al Gore lors d’une visite à la Maison Blanche à la fin des années 90, Leonardo di Caprio a abandonné sa belle Mustang pour se consacrer à la cause environnementale. Il a créé une fondation et s’est acheté une Toyota Prius.

    « Les paparazzi sont tout le temps en train de me photographier lorsque je sors de chez moi »,  expliquait-il à l’époque. « C’est donc normal d’avoir une attitude écolo. »

    Acteur maintes fois récompensé, il s’est affiché au volant de sa Prius en arrivant à la cérémonie des Oscars. En voyant la scène, Henrik Fisker s’est décidé à devenir constructeur automobile pour proposer « une voiture qui irait au-delà de la Prius ». « Il fut ma première inspiration », affirmait le Danois.

    Fisker-Karma

    Quelques années plus tard, Leonardo di Caprio investit dans Fisker et se trouve conquis par la Karma (en passant, c’est l’une des voitures dont la ligne m’a le plus impressionné). Une idylle de courte durée jusqu’à la mise en faillite du constructeur et son rachat récent par Hybrid Technology.

    Mais Leonardo di Caprio garde ses convictions. Il a donc décidé d’investir dans l’équipe Venturi Grand Prix qui sera alignée dans le nouveau Championnat Formula E organisé par la FIA dès septembre prochain. Et il n’est pas le seul « riche et célèbre » à croire en cette formule monoplace électrique : Lord Paul Drayson, Michael Andretti, Jay Penske, Alain Prost, Aguri Suzuki, Anand Mahindra et Sir Richard Branson sont tous impliqués dans des équipes.

    En plus de cet engagement en compétition, Venturi – désormais basé à Monaco et dirigé par Gildo Pallanca Pastor – multiplie les concepts de voitures électriques et se lance des défis comme celui de battre le record de vitesse en véhicule électrique.