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  • Une renaissance pour Motor City ?

    Une renaissance pour Motor City ?

    Il y a Fog City, Rainy City, Space City, Windy City… Et surtout Motor City ! Depuis un peu plus d’un siècle, Detroit a tout connu. Deux ans après avoir touché le fond, un nouveau projet pourrait lui redonner des couleurs.

    L’histoire de la ville est bâtie autour de noms qui appartiennent aujourd’hui à l’histoire automobile. En 1701, Detroit est fondé par le Français Antoine de Lamotte-Cadillac. Et lors de la prise de possession britannique en 1760, le chef amérindien s’appelle Pontiac… Les références sont connues.

    Durant les dernières années du XIXe siècle, Henry Ford fonde sa première entreprise. Williams Crapo Durant (General Motors), John et Horace Dodge, James et William Packard et Walter Chrysler s’installent en quelques km2. Entre 1900 et 1930, la population passe de 265 000 à 1,5 million d’habitants.

    La crise des années 1930 tend la situation. La pollution et les tensions raciales cassent l’élan de Motor City. Les équilibres sont cassés. La population blanche déserte. Nouvelle crise en 1967, les plus graves émeutes du pays éclatent. Elles font 43 morts et plus de 2 000 bâtiments sont détruits.

    La tendance démographique et le déclin économique s’intensifient jusqu’en 2013. La ville devient la plus dangereuse des Etats-Unis et se déclare en faillite. Des quartiers entiers sont abandonnés. Detroit n’est même plus dans les dix plus grands villes du pays et des ruines accompagnent les traversées de la cité.

    Detroit n’est plus un passage obligé, même pour les constructeurs automobiles qui se sont implantés ailleurs, même au Mexique, pour alimenter le deuxième marché mondial.

    Et pourtant, un nouveau « constructeur » arrive. Au lieu de jouer la carte californienne, Google vient de louer des milliers de mètres carrés à Farmington Hills. Et il y a un mois, le groupe avait annoncé l’arrivée de milliers de personnes à Ann Arbor, aussi dans le Michigan.

    Mais que va faire Google à Motor City ? La firme n’a fait aucun commentaire sur ces prises de positions… Mais à l’heure de développer la Google Car, quel meilleur endroit que Detroit ?

  • Les perles des recherches

    Les perles des recherches

    Nouvelle exploration dans l’univers des moteurs de recherche… Que peuvent chercher les internautes pour arriver sur AUTOcult.fr ? C’est parfois surprenant !

    Voici donc quelques mots clés qui ont permis d’arriver sur AUTOcult.fr durant les trente derniers jours ! (Note : ce sont des copier-coller. Tout est laissé en l’état)

    Celui qui ne veut que le meilleur
    « la meilleure voiture du monde »

    Celui qui cherche une voiture à louer pour une visite du Mont Moriah
    « sacrifice opel »

    Celui qui voudrait bien récupérer son sac
    « ouverture coffre dacia sandero ouvrir coffre »

    Celui qui roule aux heures creuses
    « durée tour du peripherique »

    Celui qui ne veut pas en manquer une seule
    « quel est la liste des voitures des annees 80a 2000 qui ont 4 roues motrice »

    Celui qui y croit quand même
    « gagner une huracan »

    Celui qui cherche un synonyme de librairie
    « ou trouver les livres sur senna »

    Celui qui cherche une pile
    « une porte de ma voiture reste fermee avec la telecommande »

    Celui qui finit là par hasard
    « comment refuser un cadeau poliment »

    Celui qui finit là par hasard (2)
    « la gouvernance multipolaire de la planete nouvel ordre mondiale »

  • Les perles des recherches

    Les perles des recherches

    Eloignons-nous légèrement (très légèrement) du monde automobile pour fouiller dans les entrailles d’un site internet. La technologie nous permet de « pister » les requêtes que les visiteurs entrent dans les moteurs de recherche pour atteindre AUTOcult.fr. Rions un peu !

    Voici donc quelques mots clés qui ont permis d’arriver sur AUTOcult.fr durant les trente derniers jours ! (Note : ce sont des copier-coller. Tout est laissé en l’état)

    Celui qui cherche la perle rare
    « 205 gti 1,9 moin de 500e »

    Celui qui a peur d’être en panne
    « indicateur sur le tableau de bord d’une lancia ypsilon »

    Celui qui ne veut pas de rayures
    « avantime couleur unie »

    Celui qui a le compas dans l’œil
    « comment dessiner une skoda »

    Celui qui prépare un mauvais coup
    « dessin voiture en tag »

    Celui qui l’a sur le bout de la langue
    « porte de voiture qui s’ouvre vers le haut »

    Celui qui cherche la confirmation
    « c’est bien alfa romeo »

    Celui qui veut une réponse
    « que va devenir la marque lancia »

    Celui qui est bloqué face au mur
    « comment enclencher la marche arrière sur mercedess »

    Celui qui y croit encore
    « fuego automobile de l’avenir »

  • Est-on prêt pour la voiture sans conducteur ?

    Est-on prêt pour la voiture sans conducteur ?

    Cette semaine, Google a frappé un grand coup à l’aide d’un communiqué particulièrement bien diffusé. Le géant de l’Internet fait (déjà) rouler un véhicule sans conducteur à Mountain View. La technique progresse. Mais sommes-nous prêts ?

    Présentée en août 2002, la Google Car (c’est en fait un parc de Toyota Pruis, Lexus RX450h et Audi TT) ne cesse d’être développée. D’abord expérimentée sur routes fermées, puis dans de grands espaces, ce véhicule sans conducteur se balade désormais sans intervention humaine dans les rues de Mountain View, non loin du siège de l’entreprise.

    Selon Google, des dizaines de milliers de kilomètres ont été parcourus. Le responsable du projet se félicite de cette prouesse. Car rouler en ville n’implique pas les mêmes difficultés que sur autoroute.

    « Nous avons amélioré notre logiciel afin qu’il puisse détecter des centaines d’objets différents en même temps, que ce soit des piétons, des bus, un panneau stop dans les mains d’un agent de la circulation ou un cycliste faisant des gestes pour indiquer qu’il veut tourner. Un véhicule sans conducteur peut prêter attention à toutes ces choses d’une manière qu’un être humain ne pourrait physiquement pas faire, et sans même être fatigué ou distrait », annonce Chris Urmson qui est à la tête de l’équipe qui développe la Google Car.

    Ce véhicule connaît désormais Mountain View et se montre capable de s’y déplacer. Il n’est toutefois pas envisageable de voir la Google Car être lâchée dans une autre ville. Urmson concède qu’il reste des problèmes à résoudre pour qu’elle puisse évoluer hors de ses bases.

    lexus-rx450h-google-car

    De nombreux constructeurs travaillent sur des projets équivalents. Renault nous a fait la démonstration d’une ZOE (Next Two) capable de rouler sans intervention humaine. Mercedes, Nissan, Ford ou Volvo, qui vient de lancer dans Göteborg une centaine de voitures munies d’un système de pilotage automatique, communiquent sur des travaux similaires.

    Mais bien au-delà de la technique, c’est à la société que les véhicules autonomes vont être confrontés. Alors que l’on ne parvient toujours pas à multiplier les trains et les tramways automatiques, comment pourrait-on accepter que des véhicules puissent se mouvoir librement ? Et sans rail ?

    Alors que beaucoup se révoltent contre l’invasion du big data, tentent de créer des mouvements pour la protection des données personnelles, comment imaginer que des automobiles puissent gérer des octets (par giga, téra ou péta) pour nous conduire ?

    Les premières consultations montrent une quasi unanimité contre de tels projets. Pire, dans chaque pays, les envies peuvent être différentes. En France, certains conducteurs pourraient être convaincus par ces systèmes sur autoroute, mais surtout pas en ville. En Allemagne, c’est l’inverse. L’autoroute est un lieu où les conducteurs veulent maîtriser leur voiture. Les Allemands préféreraient des voitures autonomes dans les cités.

    Un casse-tête… Un casse-tête que nos (futurs) dirigeants vont avoir à débattre au cœur de nos plus prestigieuses institutions ces prochaines années. Ça promet une multiplication des commissions sur le sujet !