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  • Une Journée Passion Renault Sport presque sans voiture

    Une Journée Passion Renault Sport presque sans voiture

    Pour la première fois, les Journées Passion Renault Sport se sont passées de l’objet principal d’une passion qui rassemble un grand nombre d’amateurs, une journée presque sans voiture. Pour la première fois, la famille Renault Sport s’est retrouvée sur une piste de karting pour une belle course d’endurance !

    Depuis dix ans, les Journées Passion Renault Sport réunissent les clients des gammes R.S. sur des circuits privatisés pour participer à des « journées circuit » tout en bénéficiant du savoir-faire Renault Sport, des conseils des pilotes du Losange et un accès à quelques modèles spécifiques.

    La semaine dernière, l’une de ces Journées Passion a permis à ces clients de rouler avec leur propre voiture sur le Circuit Paul Ricard avec les conseils de Manu Guigou, pilote de rallye qui fait briller le jaune Renault depuis de nombreuses saisons.

    Dans la foulée, Renault Sport organisait une autre journée un peu spéciale. À la veille de la Journée Test des 24 Heures du Mans, leurs équipes étaient sur le Circuit Alain Prost à quelques mètres du Circuit des 24 Heures. Au menu : une Journée 100 % Karting, où seules des Mégane GT (berline et break) se sont montrées sans entrer en piste.

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    Soixante-dix pilotes étaient au rendez-vous, répartis en quinze équipes sur des Sodi GT 390CC. A priori, une collection d’inconnus juste venus au Mans pour s’amuser. Sauf que certaines têtes sont vraiment connues. À bord du kart 83, on retrouvera Pierre Gasly – pilote de la Filière Red Bull deuxième de GP2 Series en 2015 –, Arnaud Tsamère – régulièrement engagé en compétition – et Laurent Hurgon – essayeur Renault Sport a qui avait été confiées les campagnes marketing autour des « records ». Et à voir le gros de la troupe avec des combinaisons, les casques et les gants personnels, il ne fallait pas afficher de trop grandes ambitions !

    Notre petit groupe de dix apprentis-pilotes, blogueurs auto ou pas, animateurs de forums ou gagnants de jeu-concours, devait se répartir en deux équipes. Afin de s’assurer d’une ambiance positive, la division s’est faite selon les espoirs de bien figurer au classement. Une équipe « perf’ », baptisée Team GT, et l’autre, avec le nom GT Line.

    Premiers essais libres à 9h30, premier tour, premier arrêt dans un bac à sable. Notre premier relayeur est surpris par deux fois par des blocages de roues arrière. Même si on n’imaginait pas avoir une réelle ambition au classement – même pour le Team GT -, les premières minutes se transforment en sérieux rappel à l’ordre. Je passe en deuxième position avec l’objectif simple de passer ce premier quart d’heure sans erreur pour remettre tout le monde en confiance. Quand les meilleurs tournent en 1:04, je suis en 1:07 avec la certitude de pouvoir gagner une seconde sans forcer. Chacun prend ses marques avec plus ou moins de bonheur, jusqu’à ce que notre cinquième pilote entre en piste. Vrai kartman dans sa jeunesse, Côme bat mon meilleur temps dès son premier tour. Alors que nous nous battions pour entrer dans le top 10, il nous place au septième rang en 1:04, à moins d’une seconde du meilleur temps !

    Juste avant midi, la séance qualificative est confiée à notre petite perle. Il améliore encore son temps de référence en prenant la sixième place à seulement 0,855 seconde de la pole. À titre indicatif, Pierre Gasly se contente du 3e temps à 0,3 seconde du temps de référence. Du niveau !

    Côme prend évidemment le départ de la course. En le laissant un peu plus longtemps en piste (11 arrêts obligatoires dont deux ravitaillement en essence en quatre heures), il passe même rapidement au deuxième rang.

    Au fil des relais, parce que nous n’étions pas tous capables de rouler parmi les meilleurs et à cause d’une petite sortie de piste, notre équipe est vite tombée au dixième rang avant d’entamer une folle remontée au classement. En décalant notre second ravitaillement et en restant à chaque fois plus longtemps en piste, nous avons pu revenir sur des pilotes plus aguerris. Avec mes marques et sur une piste un peu plus rapide, j’ai aussi pu rouler en 1:04, à moins de deux secondes du meilleur tour en course. C’est évidemment un monde en sport automobile, mais ça a permis de faire des relais solides pour remonter au classement.

     

    A l’arrivée, nous terminons à la sixième position – la même place qu’en qualifications. Et une grosse envie : revenir l’année prochaine pour une nouvelle Journée 100 % Kart avec Renault Sport !

  • Une session de karting sur glace

    Une session de karting sur glace

    Direction le circuit de Val d’Isère pour une séance de karting un peu spéciale : en extérieur, de nuit, par des températures négatives et, surtout, sur une piste recouverte d’une belle couche de glace et d’une fine couche de neige !

    Certaines expériences ne se refusent pas. Piloter un kart sur la glace en fait partie. Si vous avez l’occasion de poser les roues sur cette surface durant l’hiver, n’hésitez pas un seul instant.

    Il fait -5°C, l’anorak est bien fermé, les chaussures bien serrées, les gants bien enfilés et le casque bien attaché. L’installation ne diffère pas par rapport à un kart habituel. Il faut juste nettoyer la neige qui s’est déposée sur le baquet, voire sur les pontons (pour la masse !).

    L’engin est un Sodi GT2 à moteur Honda 270 cm3 4 temps, que du très conventionnel pour du kart de location. Gros détail : les pneus sont cloutés.

    L’adhérence est bien plus faible qu’avec des slicks sur piste sèche. L’accélération est moins franche pour démarrer et dès l’approche du premier virage, tout est différent.

    Le moindre lever de pied fait glisser l’arrière. Le kart se révèle très joueur. L’angle du volant est multiplié sur l’équilibre des quatre roues.

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    Le premier tour se fait en reconnaissance, le deuxième permet d’appréhender un peu plus les réactions du kart. Et au fil des minutes, on entre plus tard dans les virages en contrôlant la glisse sur plusieurs mètres.

    En bas d’une descente, il devient de plus en plus facile de maîtriser l’appel / contre appel, tant la légèreté de l’ensemble permet de jouer sur les dérives.

    A la réaccélération, les bosses font plutôt mal. Le kart est balancé et perd de l’adhérence. Il est nécessaire de bien rester dans les traces. Chaque écart fait ramasser de la neige et bloque une bonne proportion de l’effort fourni par le moteur.

    En piste, les relatives basses vitesses autorisent quelques facéties. Les glisses trop recherchées se terminent en tête-à-queue et les dépassements sont plutôt francs. J’ai d’abord cru que ça pouvait être sans danger, jusqu’à voir une bande de furieux rouler sans aucun notion de la glisse et avec l’envie de se mettre des caramels… Tous n’ont pas fini !

    La glisse offre des sensations uniques. Alors je ne peux que conseiller une petite séance de karting sur glace… (mais vraiment sur une piste recouverte de glace, pas une surface dite glissante qui n’a qu’un intérêt limité par rapport à de réelles conditions hivernales).