Étiquette : Lamborghini

  • Lamborghini et Ducati s’unissent pour célébrer l’art de Paolo Troilo

    Lamborghini et Ducati s’unissent pour célébrer l’art de Paolo Troilo

    Lamborghini et Ducati ont uni leurs forces pour célébrer l’art à travers la vision de l’artiste Paolo Troilo, qui a mis sa créativité au service des deux marques en transformant deux modèles emblématiques en œuvres d’art. Le lieu de l’exposition « Art of creating myths » – un événement organisé dans le cadre d’Arte Fiera Bologna – est la Galleria Cavour au centre de Bologne, où les deux créations de l’artiste ont été dévoilées. D’un côté, une Lamborghini Huracán EVO, devenue la toile pour l’œuvre intitulée « Minotauro », et de l’autre, une Ducati Streetfighter V4 Lamborghini pour l’œuvre « Centauro », les deux véhicules appartenant au même client qui souhaitait associer l’art et la motorisation dans une synthèse parfaite.

    Paolo Troilo (né en 1972 à Taranto) est renommé pour sa technique de fingerpainting hyper-réaliste unique, et c’est précisément ainsi que les deux modèles ont été créés. « Minotauro », peint sur la carrosserie d’une Huracán EVO, symbolise la sublimation entre la vision de l’artiste et la valeur emblématique d’une marque comme Automobili Lamborghini, dont les voitures, prisées par les clients pour leur design, leurs performances et leur qualité, deviennent de véritables pièces uniques, au même titre que des œuvres d’art. À travers les traits vigoureux d’un corps masculin reproduits par la main de Paolo Troilo à l’aide de ses doigts, les peintures expriment le dynamisme, la puissance et les émotions les plus intimes ressenties par l’artiste au volant de la Huracán EVO. Son hommage au véhicule réside dans la fusion de l’homme, du taureau (le symbole d’Automobili Lamborghini) et du concept de « mythe » exprimé dans la force indomptable – surnaturelle et presque animalière – émanant de la figure masculine peinte sur les côtés de la voiture.

    La présentation a eu lieu à la Galleria Cavour, emblème du luxe et de l’exclusivité au cœur de Bologne. Les PDG d’Automobili Lamborghini et Ducati, Stephan Winkelmann et Claudio Domenicali, ont dévoilé les deux modèles peints par Troilo en présence de 200 invités. Pour l’occasion, les deux PDG ont réaffirmé le lien entre leurs marques respectives, qui représentent une excellence mondialement reconnue, chacune dans son propre segment, symbole du cachet Made in Italy et du prestige de la Motor Valley. C’est une excellence qui, associée à la main de Paolo Troilo, connecte l’art au monde automobile, prouvant que les deux peuvent coexister dans une union parfaite.

    « Minotauro » et « Centauro » seront exposés dans le cadre d’ART CITY Bologna jusqu’au 5 février à la Galleria Cavour, avec une entrée gratuite, offrant aux amateurs d’art et de moteurs l’occasion d’apprécier deux mondes qui n’ont jamais été aussi proches auparavant.

  • Opera Unica, la Lamborghini Huracan Sterrato du 60e anniversaire

    Opera Unica, la Lamborghini Huracan Sterrato du 60e anniversaire

    Inspiré par les bleus vibrants des mers et des cieux de la Sardaigne, Lamborghini présente un « Opera Unica » Huracán Sterrato : une œuvre d’art unique dans un processus de peinture à effet cristal unique créé par le département Ad Personam de Lamborghini.

    Dévoilée aux invités Lamborghini lors d’un dîner VIP du 60e anniversaire dans l’exclusif Porto Cervo, où le salon Lamborghini revient pour les mois d’été, la Huracan Sterrato unique célèbre également l’année anniversaire de Lamborghini ; les couleurs emblématiques et vibrantes de la marque ; et l’expertise exceptionnelle de l’entreprise dans la création de teintes et de processus de peinture uniques au fil des décennies.

    La Huracan Sterrato Opera Unica respire le caractère inimitable et courageux de la super voiture de sport qui s’attaque parfaitement aux routes pavées et non pavées de la Costa Smeralda, tandis que son extérieur unique peint à la main s’inspire des paysages bleu marine et des couleurs riches de la Sardaigne. Le processus de peinture à la main en trois couleurs crée l’effet cristal d’un liquide gelé : Blu Amnis est utilisé comme première couleur de peinture solide, puis gravé à la main avec une deuxième peinture Blu Grifo et une troisième couleur Blu Fedra, dans un processus prenant plus de 370 heures.

    « Le Huracan Sterrato est né d’un défi à l’attendu, offrant une super voiture de sport qui va au-delà des conventions. L’unique Huracan Sterrato Opera Unica porte cela à un autre niveau et, dans la tradition Lamborghini, attire l’attention et pose des questions sur elle en tant que forme d’art », a déclaré Stephan Winkelmann, président-directeur général d’Automobili Lamborghini. « Lamborghini est toujours touché par la beauté et les couleurs de la Sardaigne, et c’est l’occasion idéale d’expérimenter un nouveau procédé de peinture, d’explorer les possibilités de notre personnalisation Ad Personam, puis de présenter ce Sterrato spécial à nos clients et invités dans l’environnement qui a inspiré l’effet de cristal bleu. »

    L’extérieur de l’ »Opera Unica » est fini en peinture noire mate, jusqu’au toit, aux seuils et aux boîtiers de phares avant, aux séparateurs avant et arrière et aux ailes. Sa protection de passage de roue musclée et renforcée est également peinte en noir mat, mettant en valeur les jantes Morus 19″ noir mat. À l’intérieur, l’Opera Unica one-off est aussi unique que l’extérieur : en fibre de carbone apparente, les sièges sport, les panneaux de porte et la console sont recouverts de cuir Blu Delphinus ; le tableau de bord en Alcantara spécialement teinté de la même couleur ; et le volant combinant les deux matériaux. La teinte plus claire du cuir Celeste Phoebe est utilisée dans des empiècements complémentaires, des passepoils et des broderies, y compris le logo #lamborghini, rappelant le bleu de l’extérieur et l’ambiance d’un style de vie maritime. Un graphisme du panneau de siège est gravé au laser en argent, et même le couvercle du bouton marche-arrêt de la console centrale est fini dans l’effet cristal de la peinture extérieure. Comme toutes les voitures #huracanterrato à produire, l’intérieur porte une plaque spéciale la désignant comme l’une des 1499 d’une série limitée, ainsi que des plaques spéciales célébrant ‘Opera Unica Porto Cervo 2023’, finies dans la peinture à effet cristal, et le 60e de Lamborghini anniversaire.

    Après ses débuts, la Huracan Sterrato Opera Unica sera présenté au Lamborghini Lounge à Porto Cervo. Le salon Lamborghini avec son propre espace de personnalisation Ad Personam est ouvert jusqu’au 10 septembre, avec des visites sur rendez-vous et une flotte de voitures dont Huracán Tecnica et le Super-SUV lifestyle Urus S pour des essais sur la Costa Smeralda.

  • Lamborghini Urus : le Super SUV

    Lamborghini Urus : le Super SUV

    Face à ce nouveau SUV signé Lamborghini, le constat est simple. Jamais un véhicule de ce segment n’avait présenté une telle fiche technique. Si l’Urus ne nie pas l’héritage de l’historique LM002, il est davantage une supercar d’un nouveau type…

    Quinze ans après Porsche

    2002, le Cayenne arrive sur le marché. Porsche lance ce qui s’appelle alors un 4×4. Lors de la présentation à Leipzig, le scepticisme emporte de nombreux experts. Un Australien lance « this thing is uglier than a hatful of busted arse’oles ». Traduction non autorisée.

    Et pourtant, le Cayenne s’est installé dans les concessions pour porter les ventes d’une marque sportive qui ne peut pas uniquement vivre de 911 et de 918. De quoi devenir une référence en termes de profitabilité.

    Un nouveau concept

    Lamborghini ne vient pas chasser sur les routes de Porsche. Si, comme les Allemands, les Italiens cherchent à doubler la taille du carnet de commande (record de 3 800 immatriculations en 2017), Lamborghini ne veut rien vendre en dessous des 180 000 euros de la plus accessible des Huracán. Le nouveau SUV se place donc au-delà des 200 000 euros, dans une fourchette assez semblable à celle du Bentley Bentayga.

    Le Super SUV de Lamborghini

    Ce Super SUV s’est longuement fait attendre… Mais les différences entre l’Urus et le concept car dont il dérive sont minimes. C’est un nouveau fer de lance pour Sant’Agata Bolognese.

    Deux configurations sont possibles : quatre ou cinq places. Mais les quatre roues motrices et la ligne angulaire tirée d’un Huracan qui aurait avalé une pilule bleue sont bien de série. L’Urus est la première Lamborghini dotée d’un moteur turbocompressé, un V8 Twin-turbo 4 litres capable de libérer 650 chevaux pour un couple de 650Nm, pour une masse de près de 2 200 kg.

    Couplé à la boîte de vitesses automatique à 8 rapports, le moteur de l’Urus promet des accélérations de 0 à 100 km/h en seulement 3,6 secondes… Et une vitesse de pointe de 305 km/h.

    Un vecteur de couple gérera au mieux la puissance sur toutes les roues simples, pour assurer une adhérence maximale lorsque vous êtes confrontés à des terrains glissants. Comme pour l’Aventador S, ce Rambo-Lambo est également équipé de roues arrière directrices.

    La suspension propose une garde au sol variable (ressorts pneumatiques et barres antiroulis actives). Mais les pneus Pirelli PZero spécifiques ne vont pas forcément inviter aux manœuvres de franchissement avec des tailles jusqu’au 23 pouces !

    Un nouveau lieu en région parisienne

    Lamborghini s’est associé avec le Groupe Schumacher pour ouvrir un site 100 % Lamborghini au pied des tours de La Défense. Le site a été inauguré hier en présence du patron de la marque, Stefano Domenicali.

  • Moi aussi, j’ai mon record !

    Moi aussi, j’ai mon record !

    Vous étiez usés des records de Nürburgring répétés, inutiles car basés sur aucune homologation et aucun règlement ? Hennessey va encore un peu plus loin dans cette envie de faire n’importe quoi en s’adjugeant le record de la voiture découvrable la plus rapide du monde.

    Il y a deux ans, McLaren avait annoncé avoir battu « le » record sur la Nordschleife… Avec une P1, la marque britannique avait bouclé un tour en « moins de sept minutes » sans donner son temps.

    C’est assez dommage de ne pas avoir fait une photo avec le temps sur le chronomètre officiel du circuit, il suffit de demander au personnel d’afficher les chiffres que l’on veut faire apparaître !

    Cette belle publicité sous forme de vidéo a, depuis, été supprimé des comptes McLaren… Comme quoi, tous ces records non officiels et non homologués ne servent vraiment qu’à un coup de pub de deux ou trois jours.

    Henry Ford disait : « La course automobile est née cinq minutes après la construction de la deuxième voiture ». Cette envie de confrontation, de compétition et de performance est toujours bien présente chez les constructeurs.

    Elle existe au cœur des bureaux d’études, à travers les ingénieurs et les techniciens, elle existe dans les départements de communication et de marketing. Dès que deux voitures ont pu se mesurer, il y a eu des courses automobiles.

    Et face à l’escalade, il a fallu créer une fédération capable d’ériger des règles. Quiconque voulait s’engager en sport automobile pouvait alors créer sa propre machine à gagner qui devait passer par une homologation puis des vérifications techniques pour pouvoir se confronter à des adversaires ayant les mêmes contraintes.

    Pour certains, il semble que ces règles soient devenues trop spécifiques. Il fallait un nouveau terrain de jeu avec davantage de liberté. Et voilà que tout le monde se met à jouer à son propre jeu, seul, à battre son propre record, seul.

    Hennessey a donc envoyé une Venom GT sur une piste de l’US Air Force en Californie. Résultat : une vitesse maximale de 427,44 km/h certifié par le directeur technique de Racelogic, Jim Lau.

    hennessy-certificat

    Magnifique… Mais revenons à la réalité. En suivant à la lettre le règlement FIA qui impose de sortir des voitures des chaines de montage, de suivre un protocole ultra-précis et de parcourir un kilomètre dans un sens, puis dans l’autre en moins d’une heure pour faire la moyenne des deux résultats, la « voiture de série » la plus rapide est… une Subaru Impreza 555 Turbo à 251,360 km/h. Et ce record du monde date de 1996 !

    Sur 100 kilomètres départ arrêté, le record de la catégorie B (voiture de production avec carburant homologué) est à mettre à l’actif de la Lamborghini Murcialago, réalisé en 2002 à Nardo, à 320,023 km/h.

    Quant au record toutes catégories, il appartient à la Thrust SSC depuis 1997 à 1 223,657 km/h ! Mais ça, c’est déjà une autre histoire.

  • Une folle spéculation

    Une folle spéculation

    Le week-end dernier, j’ai diné avec un concessionnaire qui avouait avoir vendu une Ferrari Testarossa à moins de 40 000 euros. Evidemment, on peut le voir de deux façons… S’il l’a vendue à ce prix, c’est qu’il l’avait achetée encore moins chère et qu’il s’est évité du stock. Mais quel manque de vision du marché lorsque l’on voit qu’une même Testarossa peut aujourd’hui s’échanger contre 110 000 ou 130 000 euros.

    Cet été, j’ai le souvenir de discussions autour de cette spéculation. Nous cherchions quel modèle acheter pour gagner – beaucoup – à moyen terme. Les Aston Martin DB9 V12 avaient notre préférence. J’avais aussi pointer les Honda S2000, des Porsche haut de gamme à surveiller. Et toujours : les Ferrari de trente ans qui sont généralement au plus bas de leur cote. Pour le fun, je crois beaucoup au prochain culte des toutes premières Twingo (même si je sais que leur valeur ne grimpera pas).

    Ce matin, je vois qu’Hagerty a publié les principales fluctuations des voitures de « collection ». Sans surprise, le plus gros gain sur un an (oui, une seule année) est à mettre à l’actif de la Porsche 911 Classic (+ 154 %), devant l’Aston Martin DB9 (+ 141 % argghhhhh), la Ferrari Testarossa (+ 98 %), les Ferrari 308 GTS/GTB (+69 % argghhhhh) et la Lamborghini Diablo (+ 65 %).

    Ce qu’il y a d’amusant, c’est qu’Hagerty pointe également les plus grosses pertes en douze mois. On y retrouve l’Hudson Commodore de 1946 (- 36 %), la BMW 2002 de 1968 (- 33 %) et la Jeep CJ-7 de 1976 (- 32 %).

    Il va peut-être falloir chercher quelques BMW… Avec un œil sur les échanges de Ferrari 360, voire la Porsche 997 dont la valeur a sans doute touché un point bas.

  • Une nuit au musée

    Une nuit au musée

    Envie d’aller voir de belles voitures, mais avec une incroyable flemme d’organiser un tour du monde ? AUTOcult.fr ressort quelques trouvailles de ses archives pour re-visiter quelques jolis musées ouverts au public par l’intermédiaire de Google Street View.

    C’est parti… Et ne vous perdez pas dans les couloirs !

    Lamborghini à Sant’Agata Bolognese

    McLaren à Woking

    Mazda à Hiroshima

    Honda à Motegi

    Pagani à San Cesario sul Panaro

    Toyota à Nagoya

    Skoda à Mlada Boleslav

    Corvette à Bowling Green

  • Pour 100 000, t’as plus rien !

    Pour 100 000, t’as plus rien !

    Il y a bien des années – je crois même que ça doit remontrer à la fac – j’avais eu l’idée d’écrire un roman, un vrai ! C’était l’histoire d’un individu très lambda qui joue de temps en temps au loto. Et un jour (ça permettait de lancer l’action), il gagne.

    Notre joueur n’était pas un grand fan de loto, pas du genre à regarder les boules tourner devant sa télé. Mais à force d’entendre parler de gains mirobolants, il s’obligeait à tenter sa chance le plus régulièrement possible.

    Loin d’être accroc, il laissait le plus souvent trainer ses tickets en espérant les retrouver avant l’échéance fatidique des soixante jours. Au milieu d’un déjeuner, seul face à son écran dans un long open-space (les longs sont les pires), il s’ennuie à regarder des commentaires inutiles sur Facebook. Et le souvenir d’avoir un ticket de loto dans son portefeuille lui offre un espoir.

    Cet espoir qu’il aime, qu’il désire par dessus tout… L’espoir de pouvoir potentiellement tout envoyer bouler. Direction le site fdjeux.com. Une minute à pester contre la fantastique ergonomie et voici que les numéros défilent. Le premier ok, le deuxième ok, le troisième ok… Sourire. Le quatrième ok, le cinquième ok… Reprendre son souffle. Le numéro chance ok !

    Là, ça part en drame. Dans son open-space, il pense que tout le monde l’a vu. Il se cache, cache son état de choc. Il pensait devenir le plus heureux des hommes, il se sent traqué.

    Les chapitres suivants montrent que sa nouvelle fortune lui permet de péter les plombs, de s’acheter tout ce qu’il veut. Mais il se rend compte qu’il peut acheter, sans réussir à vivre, qu’il devient un client avant d’être un homme. Vive le thème de « L’argent ne fait pas le bonheur » pour faire plaisir à un public en manque de réussite. Rassurez-vous, happy end, ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants. En fait, j’aurais dû bosser avec Marc Levy !

    Pour ceux qui auront gagné au Loto, à l’EuroMillion ou qui auront joué au loto en ligne sur theLotter, il faut quand même que je partage un chapitre sur l’achat des voitures. Car j’aurais évidemment abordé le sujet. D’abord, il veut une Ferrari (rouge, aussi) neuve. Impossible avec les délais demandés. Il commence avec un V8 d’occasion. Histoire d’être un gagnant du loto qui a sa Ferrari.

    Mais le même problème revient à chaque fois qu’il veut s’acheter l’une des voitures les plus chères du monde. Lamborghini Veneno à 3,3 millions d’euros (hors taxe !), toutes vendues, Bugatti Veyron, la dernière a été achetée, Pagani Huayra, indisponible, Aston-Martin One-77, terminée, Koenigsegg Agera R, trop de délais… Quel ennui, lorsque l’on croule sous les millions, il faut quand même acheter une supercar d’occas… En attendant d’entrer dans le cercle de ceux qui pourront précommander la nouvelle voiture la plus chère du monde.

  • Bertone (re)meurt

    Bertone (re)meurt

    Après des mois de spéculations, les 79 dernières voitures détenues par Bertone sont actuellement en vente… Les enchères sont ouvertes jusqu’au 28 septembre avec deux règles principales : qu’un unique acheteur s’empare du lot complet et que les voitures demeurent en Italie.

    Cette vente est la conséquence de la disparition du Gruppo Bertone l’an passé. L’entreprise n’a pas survécu à une crise familiale qui avait débuté dès le décès de Nuccio Bertone en 1997. L’usine de Grugliasco avait été vendue à FIAT en 2009, quelques bijoux de la collection avaient été dispersée (Lancia Stratos HF Zero et Lamborghini Marzal) pour payer des créanciers et le département Bertone Design avait cessé d’exercer en mars 2014.

    L’administrateur de la vente a affirmé son ambition de récupérer trois millions d’euros de cette vente pour payer une partie des dettes. Le prix de réserve est fixé à 1,5 million d’euros.

    La collection est composée de voitures de série telles que des Lamborghini Miura, Countach et Espada, mais aussi de concepts comme l’Autobianchi Runabout, précurseur de la Fiat X1/9, ou une Fiat-Lancia X1-20 basée sur une Fiat Ritmo.

    Autobianchi Runabout
    Autobianchi Runabout

    Les tarifs annoncés sont très clairement sous-évalués. En Italie, l’objectif de rassembler trois millions d’euros fait craindre un pillage de Bertone. Ruoteclassiche estime l’ensemble à une dizaine de millions d’euros.

    Si les 79 voitures doivent rester en Italie, une autorisation est donnée pour que chaque modèle puisse passer les frontières lors d’exhibitions spéciales.

    L’utilisation du nom Bertone est également en vente dans un second lot. Giorgetto Giugiaro pourrait acquérir les droits sur le nom pour 3 millions d’euros.

  • La course club very, very VIP

    La course club very, very VIP

    Il y a quelques semaines, je partageais ce sentiment de voir les voitures « track-only » doucement remplacer les modèles compétition-clients conçus pour les pilotes bronze. SRO pousse le concept un peu plus loin en donnant du temps de piste à des conducteurs « d’ultracars ».

    Bugatti Veyron, Koenigsegg One:1, Pagani Huayra, Ferrari LaFerrari ou série XX, Lamborghini Veneno, McLaren P1, Porsche 918, les équipes de Stéphane Ratel ne visent que l’excellence. Deux rendez-vous sont organisés cette année dans le cadre des Blancpain GT Series, en France sur le Circuit Paul Ricard et en Italie à Misano.

    Au cœur du programme des GT3 du Blancpain GT Series, la piste est réservée aux ultracars pour quatre sessions de trente minutes. Aucun chronométrage ne permet aux conducteurs de s’étalonner.

    Pour lancer l’événement dans le Var, les constructeurs se sont largement impliqués… McLaren a dépêché une P1 GTR – pour une première en public – avec son pilote d’essais Chris Goodwin. Lamborghini a amené deux des neuf Veneno produites, un Coupé et un Roadster. Bugatti a confié une Veyron 16.4 Grand Sport Vitesse / World Record à Pierre-Henri Raphanel et Aston Martin aligne une One-77…

    Les vrais clients étaient aussi présents avec une Ferrari 599XX, une LaFerrari, une Pagani Huayra, une Gumpert Apollo et une McLaren P1.

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    Au-delà des tours de circuit, les propriétaires (car les conducteurs doivent être propriétaires de leur voiture) sont invités en Relais & Chateaux… Du très, très VIP qui permet de voir rouler quelques-unes des plus belles réalisations de l’industrie automobile de cette dernière décennie.

  • L’auto-artistique

    L’auto-artistique

    Oscar Wilson s’amuse à écrire sur des voitures… Pour quelques clients renommés, il exerce son talent d’artiste sous des formes diverses. Côté auto, pour Influx en particulier, il s’est amusé sur une Peugeot 205 T16 et une Lamborghini Bora.

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    oscar-wilson-bus

    oscar-wilson-taxi-londres

  • Lamborghini : Nous sommes plus exclusifs que Ferrari

    Lamborghini : Nous sommes plus exclusifs que Ferrari

    A New-York, Lamborghini avait préféré s’installer dans l’une de ses concessions plutôt que de payer un stand au cœur du salon. Stephan Winkelmann a pu faire son show devant des clients et quelques journalistes américains.

    Dans Car and Driver, une intéressante interview du patron permet de rappeler les ambitions de la marque italienne.

    Morceaux choisis :

    « Nous sommes bien plus exclusifs qu’eux (Ferrari). L’an passé, nous avons vendu 2 500 voitures, ils en ont vendu 7 000. Nous sommes donc bien plus exclusifs que tous les autres. Notre stratégie est de proposer un V10 et un V12. Nous n’essayons pas d’atteindre la limite. »

    lamborghini-huracan

    « Il y a un marché dans lequel on mélange premium et luxe, c’est une première erreur. Le premium est une chose, le luxe en est une autre. Et dans le luxe, il faut séparer les voitures super sportives, les limousines et les GT. Pour ce qui est des voitures super sportives, les ventes sont stables depuis une dizaine d’années. En 2007-2008, nous avons eu un pic. En 2009, le marché est tombé d’un tiers. »

    « Le segment des SUV progresse rapidement. C’est vrai pour les marques généralistes et premium. Mais il n’y a aucun SUV luxueux. Nous pensons qu’il y a un marché global et c’est quelque chose de très intéressant. Mais aucune décision n’a encore été prise. »

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    « Le segment inférieur (à moins de 200 000 euros) est très compétitif. Ce qui veut dire que ça se passe comme si l’on essayait de vendre des centaines de milliers de voitures, il y a une guerre des prix. Nous ne travaillons pas sur quelque chose comme ça. Peut-être qu’en faisant des développements sur nos modèles actuels, nous pourrions avoir des opportunités. Mais il n’y aura pas de nouvelle voiture dans cette gamme. »

    lamborghini-asterion

    « Nous avons créé l’Asterion comme un démonstrateur technologique. Il y avait une idée derrière. Il fallait montrer notre savoir-faire si nous devions nous adapter à de nouvelles lois. Ce n’était donc qu’un démonstrateur, on ne cherche pas à créer un nouveau modèle. Nous avions besoin de retours, par la presse, nos fans et nos clients. L’innovation est importante, mais pas si elle ne sert que l’innovation (…). Nous voulons maintenir nos V12 atmosphériques, car rien ne les égale. Peut-être que nous trouverons quelque chose de différent qui sera meilleur. Nous serons alors prêt à changer. Mais il faut que ce soit une réelle innovation, pas une décision d’un gouvernement au sujet du CO2. Le kilométrage moyen de nos voitures est très faible. Nos clients achètent l’un de nos modèles pour le rêve. Ils veulent quelque chose qui va plus loin que leurs attentes. Ils roulent une fois de temps en temps pour sortir le soir ou rouler le week-end. Leur utilisation n’impacte pas les émissions de CO2 dans le monde. »