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  • Skoda Octavia Restomod : l’électrification au service du style

    Skoda Octavia Restomod : l’électrification au service du style

    L’innovation et le rétro se rencontrent dans un projet unique en France : le Retrofit Challenge Skoda, qui met à l’honneur l’iconique Octavia, produite entre 1959 et 1971. À l’initiative de l’importateur français de la marque tchèque, ce défi audacieux invite les participants à restaurer une Octavia d’époque et à lui offrir une seconde jeunesse grâce à un moteur 100 % électrique.

    Un projet, deux visions

    Deux équipes médiatiques françaises, associées à des experts de la motorisation et du design, ont relevé le défi en créant deux restomods spectaculaires. Le premier, nommé Voltavia, incarne une vision élégante et réaliste d’un véhicule électrique classique, tandis que le second, Project X, explore une approche radicalement sportive.

    Voltavia : l’élégance discrète

    Imaginée par l’équipe d’Automobile Propre, Voltavia est une Skoda Octavia Combi entièrement réimaginée pour répondre aux normes de la mobilité urbaine moderne. Fidèle à son époque, la carrosserie conserve un design épuré, avec quelques ajustements aérodynamiques. Sa peinture Explorer Green, issue du concept Skoda Vision 7S présenté en 2022, lui confère une allure contemporaine.

    À l’intérieur, le contraste est saisissant avec un habillage orange vif, qui apporte une touche de dynamisme. Une innovation notable : le coffre intègre une trottinette électrique, soulignant une orientation urbaine et pratique.

    Côté performances, Voltavia est équipée d’un moteur de 102 chevaux, délivrant un couple de 220 Nm. Avec une autonomie de 180 kilomètres, ce restomod est conçu pour être pleinement fonctionnel sur les routes françaises, tout en respectant la législation en vigueur.

    Project X : la performance extrême

    Aux antipodes de Voltavia, Project X, né de la collaboration entre l’émission Turbo, le préparateur W-Autosport et la Strate School of Design, propose une vision futuriste et radicale. Difficile de reconnaître l’Octavia d’origine tant les transformations sont extrêmes.

    Avec une largeur augmentée de 40 centimètres, une puissance de 450 chevaux et un couple impressionnant de 1 000 Nm, Project X se rapproche davantage d’une voiture de course que d’un modèle classique. Son châssis et ses suspensions ont été entièrement repensés pour gérer cette puissance, et sa peinture Mamba Green, issue des modèles Skoda RS, renforce son allure agressive.

    Conçu en plus de 1 000 heures, ce modèle témoigne de la capacité de l’électrification à s’allier à des performances extrêmes, tout en respectant l’ADN de la marque.

    L’électrification rétro : une tendance en plein essor

    Le Retrofit Challenge Skoda met en lumière une tendance croissante dans l’automobile : combiner design vintage et technologies modernes. Ces restomods incarnent parfaitement l’équilibre entre nostalgie et innovation, tout en soulignant l’engagement de Skoda pour une mobilité durable.

    Avec Voltavia et Project X, Skoda ne se contente pas de revisiter son passé ; elle ouvre la voie à une nouvelle ère où tradition et électrification coexistent harmonieusement. Une démarche qui, espérons-le, inspirera d’autres initiatives dans le monde de l’automobile.

    Ces deux projets sont bien plus que de simples voitures : ils sont le reflet d’une vision audacieuse et créative, où le passé rencontre l’avenir pour écrire une nouvelle page de l’histoire automobile.

  • Essai : Skoda Octavia RS 245 DSG 7 : la bohemian rhapsody

    Essai : Skoda Octavia RS 245 DSG 7 : la bohemian rhapsody

    Je vous avouerais que j’attendais cet essai avec impatience. Depuis ma tendre enfance je suis les rallyes mondiaux avec haleine et passion, là où Skoda a écrit une belle page de l’Histoire du rallye mondial, un chapitre de son histoire du sportive. Ce n’est pas là un récit de victoires, de titres et de trophées mais une alchimie de passion, de folie et de symbole. Tout ce que j’aime.

    En 2001 est apparue l’Octavia RS, première du nom, à partir de laquelle a été construite l’Octavia RS WRC, à la suite de l’improbable Octavia Kit-Car. La WRC est alors une voiture lourde, une berline solide. L’image est presque soviétique quand elle est comparée à un véritable char de guerre, emmené sur les spéciales du championnat du monde WRC par des pilotes vaillants et généreux. A ce petit jeu, l’Octavia WRC réalise sa plus belle prestation sur le difficile Rallye de Grande-Bretagne, se classant 4ème de l’édition 1999, avec le Belge Bruno Thiry à son volant. Si elle ne fut une auto capable de remporter titres et victoires en WRC, elle fut l’un des caps majeurs de l’expérience rallystique de Skoda Motorsport. La Fabia WRC allait suivre puis la Fabia S2000 pour arriver à la dernière Fabia R5, vainqueur de bien des victoires et titres mondiaux. La boucle était bouclée.

    A ce petit jeu, Skoda a toujours su faire : emmagasiner l’expérience, comme un outsider, comme petit constructeur, à l’ancienne et presque à l’économie, prenant presque son temps. Mais si Skoda est encore et toujours la petite marque du groupe Volkswagen, elle ne joue aujourd’hui plus dans la cour où on a pu la voir ces dernières décennies. Exit le low-cost, les sous-motorisations et les finitions taillées à la serpe soviétique. Skoda, avec ici sa nouvelle Octavia RS 245, pose aujourd’hui fièrement son style, quand le caractère de sa gamme n’en demeure pas moins à la hauteur des espérances.

    Découverte de cette Skoda Octavia RS 245, la plus puissante de Octavia jamais produite. Et maintenant la plus attachante ?

    LE TOUR DU PROPRIETAIRE

    Pour être propriétaire d’une Octavia Combi, je dois avouer que je suis presque mal placé pour témoigner sur ce modèle. Si j’ai fait le choix de cette voiture, c’est qu’elle me plaisait déjà. Cela étant, je me trouve tout de même à ma place lorsqu’il s’agit de juger cette Octavia RS Combi 245, pesant le pour et le contre, sachant bien ce qu’est une Octavia classique face à cette version dynamique.

    Nous avons là face à nous la troisième génération d’Octavia, dans sa phase 2. De l’extérieur, il faut de suite oublier les Octavia classique. Les versions RS s’en retrouvent métamorphosées par les sorciers de Mlada Boleslav, siège historique de la marque. A l’avant, on retrouve les phares coupés verticalement, comme depuis le début d’année et l’arrivée de la phase 2. Si le choix est discutable sur la version normale de l’Octavia, sur la RS, ce choix est va-li-dé. D’autant qu’ils sont Full LED. Cette découpe donne un regard plus perçant à la belle Tchèque, tandis que le nez s’en retrouve affiné, avec une calandre plus large et proéminente, aux sculptures verticales, peintes d’un joli noir brillant. Plus bas, les ouïes d’air sont elles en nid d’abeille allongé, rehaussés par les feux antibrouillard à LED très allongés eux aussi. Bel ensemble que cette face avant.

    A l’arrière, du moins sur la berline, on retrouve un bel aileron, plutôt fin et discret, apposé sur la malle. La version break, dite Combi, est elle plus classique du coup, retrouvant le style d’une Octavia classique. Plus bas, on retrouve une imitation de diffuseur d’air noir, d’où, à chaque extrémité, sort l’échappement. L’ensemble n’est pas moche mais pas fou non plus :  « sobriété et dynamique ».

    Le châssis est rabaissé de 15mm par rapport aux modèles non RS, alors que son train arrière est élargi de +38mm par rapport à l’ancienne génération RS. Poseeeey ! Cette Octavia s’en retrouve plus basse, plus assise, plus trapue, avec un train arrière bien à sa place. J’aime bien.

    L’ANTRE DE LA BELLE

    A l’intérieur, le style est sobre chez Skoda, la proximité du groupe VW n’en est pas étrangère. Mais au fur et à mesure des années, Skoda a trouvé son style propre et digne, entre plastiques moussés et gloss noir, avec cuir et Alcantara. Joli. Le passage à une nouvelle génération aura permis de limiter le nombre de boutons en tous genres. On passe cette fois sur du tout digital, avec une nouvelle dalle de 9,2 pouces, pour un écran final de 1280 x 640 pixels. La partie ventilation/clim reste en boutons classiques. Efficace. Les assises sont belles, semi-baquets et nous tiennent bien en place, tandis que leur habillage est de belle facture, fort d’un alliage cuir/Alcantra avec surpiqures rouges. Sportif vous disiez ? Plutôt ! Mais façon Skoda, aucune ringardise à prévoir, avec quelques chromes tout de même, un pédalier alu et le  volant sport à méplat et le logo VRS bien à sa place.

    Côté équipements, que ceux qui se plaindraient de Skoda se taisent, la marque tchèque équipe ses modèles comme pourraient le faire ses cousines Audi ou VW. L’Octavia RS s’en retrouve équipée de l’aide au freinage d’urgence (Front Assist), de l’aide au maintien dans la voie (Lane Assist), du régulateur de vitesse adaptatif (ACC) et du système de détection des angles morts (Blind Spot Detection). A ce pack, les divers systèmes de smartphone sont acceptés à bord, avec le Mirrorlink, Apple Carplay© et AndroidAuto®. Pour en finir avec les options de vie et de confort à bord, je retiendrais particulièrement la recharge smartphone sans fil et le volant chauffant. Les dix doigts au chaud, je regrette amèrement l’absence d’affichage tête haute…

    EN ROUTE !

    Sous le capot, c’est une grande nouveauté qu’on trouve là, le 4 cylindres 2.0 TSI de 245ch, pour un couple maximum de 370 Nm atteint entre 1 600 et 4 300 tours/minute. Le 4 cylindres est accouplé au choix avec la boite manuelle à 6 rapports ou la transmission à double embrayage DSG 7, avec les palettes au volant, comme j’aime. Le 0 à 100 km/h est ainsi permis en seulement 6,6 secondes (6,7 secondes sur la version Combi), pour une vitesse maxi limitée à 250 km/h.

    Au fur et à mesure des kilomètres, on se rend compte que le moteur se révèle largement suffisant, souple et bien coupleux, avec la boîte en mode automatique pour le quotidien quotidien, ou avec les palettes quand on veut jouer un peu. Le jeu est autorisé avec cette 245, l’ensemble châssis ayant été développée avec labeur et talent. Nommée « RS » (inventif!), elle est pilotée par le Dynamique Châssis Control (DCC) intégrant 3 réglages : Auto, Sport et Confort. A cette suspension inédite pour la marque tchèque, on ajoute le correcteur électronique de trajectoire ESC et le différentiel électromécanique à embrayage multi-disques piloté électroniquement, XDS+.

    Que ce soit sur routes, autoroutes ou en ville, la Skoda Octavia RS 245 fait le boulot. Elle est à son aise peu importe l’endroit, malgré un volume qui peut se montrer impressionnant, surtout en version break Combi. Elle se faufile bien en ville, merci les radars, est « bien confort » sur autoroutes et son châssis fait des merveilles sur routes. Lorsqu’on titille la pédale de droite, la motorisation de 245 chevaux répond bien, et si certains pourraient dire « pas assez de puissance », je leur répondrais que sans maitrise, la puissance n’est rien (c’est de moi ça). Je n’ai jamais été pour une course à la puissance et je dois dire que l’augmentation de 15 chevaux ne fait pas tout pour cette RS version 245, quand la version originale en propose 230. Si le moteur est important, c’est ici le châssis qui fait des merveilles vu les dimensions de cette berline. Il se montre plus doux, plus facile et plus progressif que celui de la précédente génération de RS, avec un train avant fort d’un autobloquant, travaillant sans cesse, on le sent dans la direction, et un train arrière qui suit, bien rivé sans être bloqué. Pour pouvoir comparer cette RS à un modèle classique d’Octavia Combi, je dirais que c’est le jour et la nuit. Quand la classique vous rappelle à l’ordre très rapidement, pompant de tout son poids, la RS ne rechigne pas à la tâche et admet nos contraintes. Notre chère Tchèque pourrait en surprendre plus d’un mais attention tout de même, Dame Octavia n’est pas une sportive. C’est une très belle dynamique, bien suspendue et bien motorisée. Ne comptons pas allez chercher une Mégane R.S. ou une Focus RS, une Audi RS3 avec cette Octavia RS… L’objectif est ailleurs, et Skoda n’est pas une marque sportive, mais belle et bien familiale.

    ON PASSE A LA CAISSE

    Question tarif, les 4 modèles ont leur propre tarif. A savoir :

    2.0 TSI 245 Ch BVM 6
    – Berline : 34790€
    – Combi : 35890€

    2.0 TSI 245 Ch DSG 7
    – Berline : 36290€
    – Combi : 37390€

    Vous aurez deviné que ma favorite Octavia RS 245 DSG7 Combi est la plus chère, c’est toujours pareil… On veut toujours la fringue qui n’est pas en solde. Disponible depuis juillet 2017 en concession, l’Octavia RS 245 a tout de même, et j’en suis très surpris, l’équilibre juste : chaque carrosserie affiche 50% des ventes, berline vs Combi. Alors que mon coeur tombe du côté Combi de la force. Côté mécanique, c’est la DSG qui est en tête, avec 80% des ventes, face à 20% de boîtes mécaniques, logique.

     

    OCTAVIA RS 245 EST-ELLE CULT?

    Cult, peut être pas, mais elle vaut le détour. La Skoda Octavia a la chance, le devoir aussi, de porter plusieurs missions. Elle est la plus puissante des Skoda Octavia jamais produites, la plus exclusive donc. Elle est le porte-drapeaux de Skoda, modèle le plus vendu de la marque, se targuant d’être le troisième modèle compact le plus vendu en Europe (!), neuvième véhicule tous segments compris. Issue du segment C, elle se hisse, avec sa variante RS 245, au niveau de la Superb. Sacré programme pour un modèle né en 1959 !

    Alors, on imagine l’image que donne cette RS 245, modèle le plus puissant jamais fabriqué par la marque de Mlada Boleslav. Elle pourrait bien se placer en tête des achats chez les papas pressés, ne souhaitant pas céder au chant des sirènes des belles Allemandes, voulant se faire plaisir au bon prix, tout en se démarquant des marques françaises. Le cocktail parfait design/prix/performances. En d’autres mots, cette Bohémienne me plait bien.

     

  • Essai Skoda Octavia RS : cuisine tchèque

    Essai Skoda Octavia RS : cuisine tchèque

    Vous rêvez d’une Golf GTI mais votre raison vous incite à préférer un modèle plus habitable ? Skoda vous apporte la solution rêvée ! Cette nouvelle génération d’Octavia RS Combi reprend la motorisation et les équipements de la star des compactes pour les installer dans un très spacieux break.

    Afin de suivre son engagement en Championnat du Monde des Rallyes, Skoda se dote d’une gamme RS en 2002. L’Octavia RS de première génération est équipée d’un 1,8 litre turbo de 180 chevaux. Son succès encourage la marque tchèque à continuer. Les deuxièmes Octavia RS berline et Combi arrivent en 2005 avec un 2,0 litres essence TSI de 200 chevaux, un 2,0 litres Diesel TDI de 170 chevaux et la boîte DSG en option. L’an passé, l’Octavia RS de troisième génération est passée au TSI de 220 chevaux et au TDI de 184 chevaux, toujours disponibles en DSG.

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    Pourquoi cette Octavia RS fonctionne-t-elle ? La berline s’affiche à 29 900 euros, le break est disponible à partir de 31 000 euros… Alors qu’une Golf GTI – même si elle s’avère plus performante – débute à 32 500 euros. Dans la galaxie Volkswagen, Skoda parvient à proposer des modèles reprenant les composants du groupe à des tarifs très attractifs.

    Cette Octavia de troisième génération dévoile la nouvelle identité de la marque, plus angulaire. La version RS se distingue par des boucliers spécifiques avec des prises d’air en nid d’abeille, des antibrouillards positionnés plus hauts et des phares au Xénon. A l’arrière, un bandeau réfléchissant rouge accompagne les deux sorties d’échappement et un spoiler prolonge le toit.

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    L’habitacle est également travaillé pour offrir une touche un peu plus sportive. Le volant est spécifique à la RS, comme le pédalier et les sièges en cuir et tissu. Sans être aussi beau que des vrais, les inserts de « type carbone » ajoutent une touche originale.

    En dehors de la conduite, le vrai point fort de l’Octavia RS reste son extraordinaire habitabilité. A l’avant et à l’arrière, l’espace est équivalent à un modèle de la catégorie supérieure tout en proposant un coffre immense de 610 litres (590 litres pour la berline) et plus 1740 litres avec les sièges rabattus.

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    Un système de double plancher particulièrement bien pensé permet de compartimenter l’immense coffre selon les besoins.

    Au volant, les lettres RS prennent le dessus. On oublie l’incroyable espace pour s’amuser. Le 2,0 litres TSI profite avantageusement de son turbo pour répondre à la moindre sollicitation avec 350 Nm de couple. Et un petit artifice, un « générateur de bruit solidien », permet d’amplifier les sensations acoustiques à l’intérieur de l’habitacle. Les 220 chevaux font le reste pour atteindre 100 km/h en 7,1 secondes avec la boîte DSG et une vitesse maximale de 244 km/h.

    Et si vous n’avez pas envie de ‘rouler’, cette Octavia RS propose une large série d’équipements dédiés à l’aide à la conduite. A tel point que l’on peut jouer à se laisser guider par une voiture partiellement autonome. Une petite aventure entre Paris et Auvers-sur-Oise à relire sur AUTOcult.fr.

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    L’AUTO est-elle cult ?
    Une Skoda Octavia Combi en version RS est un mélange un peu étrange, mais peut-être aussi le meilleur de deux mondes. Un immense break proposé à 32 500 euros capable de procurer un vrai plaisir de conduite avec un moteur essence turbocompressé de 220 chevaux et une boîte de vitesses DSG fidèle à sa réputation. L’ajout de nombreux équipements d’aide à la conduite en fait un choix particulièrement sûr.

    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnel / AUTOcult !

    Quelques données :
    Moteur : Essence 4 cylindres en ligne, turbocompressé
    Cylindrée : 1 984 cm3
    Puissance : 220 chevaux / 162 kW à 4 500 tours/min.
    Couple : 350 Nm à 1 500 tours/min.
    Transmission : roues avant motrices, boîte automatique séquentielle à six rapports
    L/l/h (mm) : 4 685 / 1 814 / 1 452
    Poids à vide : 1 462 kg
    Capacité du coffre (l.) : 610 / 1 740
    Vitesse maximale : 244 km/h
    0-100 km/h : 7,1 secondes
    Consommations urbain / extra-urbain / mixte (l. / 100 km) : 7,7 / 5,3 / 6,2
    Emissions de CO2 : 149 g/km

  • Essai : J’ai testé la voiture autonome (presque)

    Essai : J’ai testé la voiture autonome (presque)

    Non, ce n’était pas un prototype. Non, ce n’était pas sur un circuit ultra-sécurisé. J’étais au volant d’une voiture de série, vraiment commercialisée à 32 500 euros, entre Paris et Auvers-sur-Oise.

    Ce modèle exceptionnel n’est autre qu’une « simple » Skoda Octavia Combi RS…

    Sortie de Paris par la Porte Maillot. J’enclenche le régulateur de vitesse adaptatif en mettant la limite à 50 km/h. Jusqu’ici, rien d’extraordinaire. Le régulateur régule à 50 km/h.

    Un panneau annonçant un radar se profile, la circulation devient moins fluide (grrrr !). Sans toucher les pédales, la Skoda ralentit. Elle s’aligne sur la vitesse du véhicule qui la précède. Puis ré-accélération. Là encore, on ne touche à rien pour se caler à 50 km/h. La boîte DSG gère le reste.

    Chaque mouvement sur la commande permet d’ajuster la limite de vitesse aux panneaux indicateurs, vus sur le long de la route ou sur le tableau de bord. Là, je le concède, il y a une intervention humaine pour passer de 50 à 70 puis 50 km/h.

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    Feu tricolore au rouge. Tout le monde s’arrête. Copiant la voiture située devant elle, la Skoda freine doucement (moins confortablement qu’un beau freinage pied droit mais c’est tout à fait supportable) et s’arrête à une distance normale (c’est paramétrable) du pare-chocs arrière. Il faut encore une intervention humaine pour « confirmer » l’arrêt. Au tableau de bord, on nous donne l’ordre de mettre le pied sur le frein. Le moteur est coupé au feu (Start-Stop).

    On continue sur l’A86, l’A14 et la N184… Mise en fonction de la correction de direction. Lorsque les conditions sont optimales (donc que le marquage au sol est bien net), la Skoda Octavia fait tourner automatiquement son volant.

    En conduite normale, on sent que la direction tire légèrement. Lorsqu’on lâche totalement le cerceau, on le voit bouger comme un petit robot avec de minimes à-coups à gauche et à droite pour suivre les traces.

    Là encore, l’autonomie est strictement contrôlée. Si le conducteur n’a pas les mains sur le volant, une sirène retentit après le premier virage avec un affichage sur l’écran.

    On est encore très loin d’être un passager sans conducteur à bord d’une voiture. Mais la technologie progresse rapidement et commence à être disponible de série sur un modèle tout à fait normal. Il est aujourd’hui possible de traverser la France à 130 km/h en effleurant le volant, sans jamais toucher les pédales et en ne s’occupant que des changements de direction. Et c’est déjà une prouesse !

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