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  • Alfa Romeo embrase Charade et signe un record historique

    Alfa Romeo embrase Charade et signe un record historique

    Le circuit de Charade, lové dans les reliefs du Massif du Sancy, a vibré les 13 et 14 septembre derniers au rythme d’un événement inédit : la première édition du Rosso Festival. Deux jours entièrement consacrés à Alfa Romeo, deux jours d’émotions, de moteur et de passion italienne pure.

    Et pour une première, le succès est total : 280 Alfa Romeo réunies et plus de 600 participants venus de toute la France, un record absolu pour un rassemblement 100 % dédié à la marque au Biscione.

    Charade, théâtre d’une communion Alfiste

    Organisé par l’Alfa Club des Volcans et le Club Alfa Romeo Côte d’Azur, avec le soutien officiel d’Alfa Romeo France, le Rosso Festival a su trouver le ton juste : celui d’un événement à la fois exclusif et authentique, accessible uniquement sur invitation.
    Sur le tracé mythique de Charade, considéré comme l’un des plus beaux circuits d’Europe, la passion Alfa s’est exprimée dans toute sa diversité, entre roulages, rallyes touristiques, expositions et moments de partage.

    Pour Alain Descat, Directeur d’Alfa Romeo France, le symbole est fort :

    « Voir 280 Alfa Romeo réunies sur le circuit de Charade, entourées de plus de 600 passionnés, c’est un moment d’histoire. Le Rosso Festival illustre la force d’une communauté soudée et passionnée. Ce succès nous pousse à continuer à écrire, avec nos clients et nos clubs, les plus belles pages de l’aventure Alfa Romeo en France. »

    Un plateau d’exception, de la Giulia GTAm à la mythique 75

    La diversité du plateau a impressionné même les Alfistes les plus aguerris. Des modèles récents comme la Giulia GTAm, rare et spectaculaire, aux icônes historiques des années 60 et 70, chaque génération d’Alfa Romeo était représentée.

    Les 40 ans de l’Alfa Romeo 75 — la dernière propulsion conçue avant l’ère Fiat — ont été célébrés en grande pompe, avec une forte présence du modèle, véritable symbole d’une époque où la marque affirmait encore son caractère sportif sans compromis.

    Les Alfa Romeo de compétition n’étaient pas en reste : plusieurs voitures de course issues de championnats historiques ont rappelé les racines profondes du Biscione dans la performance et la vitesse. Enfin, de nombreuses 4C, Giulia et Giulietta, sans oublier les Spider de toutes générations, ont offert un panorama vivant de l’histoire d’Alfa Romeo, du chrome au carbone.

    Un programme calibré pour les passionnés

    Le succès du Rosso Festival ne tient pas qu’à la qualité du plateau, mais aussi à la richesse du programme.
    Sur place, les participants pouvaient :

    • Prendre la piste sur le circuit de Charade, encadrés par des instructeurs,
    • Participer à des rallyes au roadbook à travers les routes du Sancy,
    • Suivre des cours de pilotage,
    • Tester des simulateurs de conduite,
    • Et surtout échanger autour de leur passion commune, dans une ambiance à la fois conviviale et élégante.

    Chaque instant a été pensé pour faire vivre l’émotion Alfa, entre adrénaline et partage. Le festival a su séduire aussi bien les puristes que les nouveaux venus, confirmant la vitalité d’une passion transgénérationnelle.

    Une communauté plus forte que jamais

    Le Rosso Festival a été avant tout une déclaration d’amour collective à une marque qui a toujours privilégié l’émotion à la raison. Les clubs Alfa Romeo, de la Côte d’Azur à la Bretagne, ont répondu présent. Et la diversité des participants — familles, collectionneurs, jeunes passionnés — prouve que le flambeau de la passion italienne continue de se transmettre.

    Sur les réseaux sociaux, les images du week-end ont rapidement circulé : un ruban rouge d’Alfa Romeo serpentant sur le tracé vallonné de Charade, un public émerveillé, et cette atmosphère unique que seule la marque milanaise sait inspirer.

    Une première édition déjà historique

    Avec 280 voitures réunies, le Rosso Festival établit un record absolu en France pour un rassemblement entièrement consacré à Alfa Romeo. Jamais autant de modèles du Biscione n’avaient été rassemblés pour un seul événement — une prouesse logistique et symbolique qui confirme la puissance de la communauté Alfiste.

    Ce succès place désormais le Rosso Festival comme un rendez-vous incontournable dans le calendrier automobile français.
    Tout indique qu’une deuxième édition pourrait voir le jour, peut-être avec une ouverture à d’autres circuits emblématiques.


    Charade comme une promesse

    Le Rosso Festival n’a pas seulement célébré Alfa Romeo. Il a révélé l’attachement viscéral d’une communauté à une marque qui, plus que jamais, cultive son héritage.

    Dans un monde automobile de plus en plus normé, cet événement a rappelé ce qui fait la singularité d’Alfa Romeo : une passion sincère, un ADN de course, et une esthétique intemporelle.

    À Charade, l’histoire d’Alfa Romeo en France a écrit un nouveau chapitre.

    Et à en juger par l’énergie des participants, ce n’est que le début d’une longue série de festivals placés sous le signe du cuore sportivo.

  • Nick Mason, la batterie dans le sang, l’huile dans les veines

    Nick Mason, la batterie dans le sang, l’huile dans les veines

    On le connaît comme le discret batteur de Pink Floyd. Mais Nick Mason est bien plus qu’un simple musicien de l’ombre. Depuis plus d’un demi-siècle, il conjugue deux passions avec une intensité rare : la musique psychédélique et la mécanique de compétition. À 80 ans passés, l’homme possède sans doute l’un des plus beaux garages privés d’Angleterre, où les Ferrari d’avant-guerre croisent des prototypes du Mans. Une collection à son image : exigeante, élégante et pétrie d’histoire.

    Un gentleman driver né à Birmingham

    Fils d’un réalisateur de documentaires automobiles — Bill Mason, caméraman régulier du RAC Tourist Trophy et du Grand Prix de Monaco dans les années 50 — Nick Mason baigne très jeune dans l’univers des circuits. Son père filme des épreuves, fréquente l’Auto Union de Neubauer et collectionne déjà des images de Type 35 ou de Bentley Blower à une époque où ces voitures ne sont pas encore considérées comme des trésors.

    Cette influence paternelle le marque à vie. Lorsque Mason fonde Pink Floyd avec Roger Waters et Syd Barrett à Londres au milieu des sixties, l’automobile n’est jamais bien loin. L’argent du succès ne tarde pas à tomber, et c’est vers Maranello que se tourne le premier gros achat du jeune batteur : une Ferrari 275 GTB. Elle deviendra la première d’une longue série.

    Une Ferrari 250 GTO dans le garage

    Nick Mason n’est pas un spéculateur, ni un conservateur de musée. C’est un pilote amateur au sens noble du terme. Il aime rouler. Fort. Il aime comprendre les mécaniques, sentir le mouvement des fluides, dompter les caprices des carburateurs. Il aime aussi partager.

    Au cœur de sa collection — qui regroupe une trentaine d’autos de compétition, toutes en état de marche — trône un joyau absolu : une Ferrari 250 GTO. Châssis n°3757GT. L’un des 36 exemplaires produits entre 1962 et 1964. Mason l’a achetée en 1977 pour 37 000 livres sterling, une somme déjà rondelette à l’époque mais qui ferait sourire aujourd’hui, tant la cote des GTO s’est envolée. Celle de Mason est estimée à plus de 50 millions d’euros. Elle est rouge, d’origine. Il l’a engagée à Goodwood, au Tour Auto, et même dans des courses historiques au Japon.

    Mais l’homme n’est pas dogmatique. Dans son garage, on trouve aussi une Bugatti Type 35B, une Maserati 250F, une McLaren F1 GTR à la livrée Gulf, ou encore une BRM V16, monstre sonore qu’il aime faire hurler devant des foules médusées.

    L’essence d’un style

    Ce qui distingue Nick Mason des autres collectionneurs, c’est sa fidélité à une certaine idée du style. Pas seulement esthétique, mais philosophique. Il entretient ses voitures, les fait rouler, les prête parfois. Il a monté sa propre structure, Ten Tenths (en référence à l’expression anglaise « to drive at ten-tenths », soit à 100 % de ses capacités), pour gérer et préparer ses autos. Il a aussi été fidèle pendant longtemps au même mécanicien, Neil Twyman, artisan londonien de la restauration haut de gamme.

    Sa passion ne s’est jamais limitée à l’Italie. Lorsqu’il parle de la Bentley Speed Six ou de l’Aston Martin Ulster, ses yeux brillent autant que lorsqu’il évoque sa Porsche 962. Il admire le génie des ingénieurs d’avant-guerre comme la brutalité raffinée des prototypes des années 80.

    Et surtout, Mason ne sépare jamais totalement sa passion automobile de son univers musical. Sa Ferrari 512 S a même servi dans le film Le Mans avec Steve McQueen. Le lien est organique.

    Le Mans, Silverstone et autres plaisirs

    Nick Mason n’a jamais visé la gloire en compétition, mais il a couru. Beaucoup. En endurance, essentiellement. Il a participé cinq fois aux 24 Heures du Mans entre 1979 et 1984, avec des Lola ou des Rondeau, toujours dans des équipes privées. Son meilleur résultat reste une 18e place au général, mais là n’était pas l’essentiel. Il voulait vivre l’expérience de l’intérieur, sentir le circuit au cœur de la nuit, dans les Hunaudières à fond, avec un V8 derrière l’épaule.

    Outre Le Mans, Mason s’est aligné à Silverstone, Brands Hatch, Spa, ou Daytona. Il est aussi l’un des fidèles du Goodwood Revival et du Festival of Speed, où il se plaît à monter dans ses autos pour des démonstrations plus ou moins sages, toujours élégantes.

    Un ambassadeur bienveillant

    En 2018, Nick Mason a franchi un nouveau pas dans le partage de sa passion en créant un groupe de rock revisitant les classiques de Pink Floyd, intitulé « Nick Mason’s Saucerful of Secrets ». Ce projet parallèle lui a permis de remonter sur scène tout en poursuivant ses activités automobiles.

    Il reste très présent dans la communauté des collectionneurs et pilotes historiques, intervenant dans des documentaires (notamment pour la BBC ou Channel 4), écrivant la préface de nombreux ouvrages ou apparaissant dans les paddocks avec un sourire franc et discret.

    Son livre Into the Red, publié en 1998 et réédité plusieurs fois depuis, est une déclaration d’amour aux voitures anciennes, coécrit avec Mark Hales. On y découvre l’histoire de chaque voiture de sa collection, mais aussi des impressions de conduite sincères, personnelles, sans fioritures.

    Un art de vivre britannique

    Nick Mason incarne une forme d’aristocratie informelle et bienveillante de l’automobile ancienne. Il n’est ni exubérant, ni austère. Juste passionné. Loin des clichés du collectionneur bling-bling ou du nostalgique crispé, il représente un art de vivre à l’anglaise, fait de tweed, de cuir patiné et de moteurs libérés.

    Et dans ce monde qui change, où la voiture ancienne est parfois perçue comme un anachronisme, il prouve que la passion automobile peut être intelligente, responsable et généreuse. Il ne roule pas pour épater, mais pour comprendre, pour ressentir, pour transmettre.

    Alors oui, entre deux reprises de Echoes, il peut bien démarrer une GTO à l’aube dans un paddock encore vide. Et ce son, profond et métallique, répond parfaitement à celui de sa caisse claire. Un écho. Une vibration. Une autre forme de rythme.

  • Préserver sa voiture ancienne : entre passion et obligations

    Préserver sa voiture ancienne : entre passion et obligations

    Posséder une voiture ancienne est bien plus qu’un simple loisir : c’est souvent une affaire de cœur, un attachement émotionnel à une époque, un design ou un moteur. Mais cet amour de la belle mécanique ne doit jamais faire oublier les impératifs d’entretien et de réglementation. Les démarches à suivre pour le contrôle des véhicules classés collection font partie intégrante de cette responsabilité de propriétaire, et méritent toute votre attention dès l’acquisition du véhicule.

    Pourquoi entretenir une voiture ancienne ne s’improvise pas ?

    Contrairement à une voiture moderne bardée d’électronique et conçue pour minimiser l’intervention humaine, une voiture ancienne demande un soin constant, presque artisanal. L’entretien est une science à part entière, exigeant une connaissance précise du modèle, de ses spécificités techniques et des matériaux employés à l’époque.

    Quels sont les risques d’un mauvais suivi mécanique sur une auto ancienne ?

    Un simple joint usé, une durite fissurée ou une pompe à essence capricieuse peuvent rapidement se transformer en pannes majeures. Les conséquences d’un entretien négligé vont au-delà de la fiabilité : elles peuvent aussi compromettre l’authenticité du véhicule si des réparations inadaptées sont effectuées. Une mauvaise gestion de la corrosion, des freins ou du circuit de refroidissement peut également menacer la sécurité.

    Quels gestes adopter pour prolonger la vie d’un véhicule de collection ?

    • Vidanges régulières, même si le kilométrage reste faible : les huiles vieillissent aussi avec le temps.
    • Contrôle fréquent des joints, durites et caoutchoucs, particulièrement sensibles au vieillissement.
    • Utilisation d’additifs pour compenser l’absence de plomb dans le carburant (si le moteur n’est pas adapté).
    • Stockage dans un environnement sain, sec et tempéré, à l’abri de l’humidité et des UV.
    • Mise en route régulière pour éviter l’encrassement des circuits et le grippage des organes mécaniques.

    Quelles obligations administratives pour les véhicules de collection ?

    La passion ne dispense pas du cadre légal. Connaître les obligations administratives liées à une voiture de collection est essentiel, ne serait-ce que pour rouler en toute tranquillité.

    Quelle est la différence entre un véhicule ancien et un véhicule de collection ?

    La notion de « véhicule de collection » ne se résume pas à l’âge du véhicule. En France, un véhicule peut être immatriculé en « carte grise de collection » s’il a plus de 30 ans, s’il est dans un état proche de l’origine, et que le propriétaire en fait la demande. Cette immatriculation entraîne des règles particulières : restrictions de circulation allégées dans les ZFE, obligations d’assurance spécifiques, et surtout une réglementation propre au contrôle technique.

    À quelle fréquence doit-on présenter une voiture de collection au contrôle ?

    Là encore, le statut de collection change la donne. Une voiture de collection n’est soumise au contrôle technique que tous les cinq ans, contre deux ans pour les véhicules classiques. Toutefois, certaines exceptions existent (utilisation professionnelle, poids supérieur à 3,5 t, etc.). Pour tout savoir, consultez les démarches à suivre pour le contrôle des véhicules classés collection.

    Comment allier passion de l’automobile et respect de la réglementation ?

    S’occuper d’une voiture ancienne, c’est souvent jongler entre fidélité à l’origine, fiabilisation mécanique et conformité légale. Un équilibre parfois délicat à atteindre.

    Quelles sont les erreurs les plus fréquentes des collectionneurs débutants ?

    • Trop moderniser : remplacer les carburateurs par une injection moderne ou installer un système audio Bluetooth peut dénaturer le véhicule et le faire sortir du statut « collection ».
    • Négliger l’historique : acheter sans carnet d’entretien ou sans dossier de restauration peut réserver de mauvaises surprises.
    • Sous-estimer les coûts : une restauration complète peut rapidement dépasser le prix d’achat initial.

    Comment rester en règle tout en préservant l’authenticité du véhicule ?

    • Favoriser les pièces d’origine ou refabrications fidèles.
    • Respecter le schéma de couleur, sellerie et accessoires d’époque.
    • Travailler avec des spécialistes reconnus du modèle ou de la marque.
    • Conserver une documentation complète : factures, photos de restauration, fiches techniques, etc.

    Conclusion

    Préserver une voiture ancienne, c’est embrasser à la fois une passion et une responsabilité. Le plaisir de conduire un véhicule de collection repose autant sur la nostalgie qu’il procure que sur la rigueur avec laquelle on en prend soin. Respecter les délais de contrôle, choisir les bons produits, s’entourer des bons professionnels, tout cela participe à la pérennité d’un patrimoine roulant unique. Et pour éviter toute erreur, n’oubliez pas de consulter les démarches à suivre pour le contrôle des véhicules classés collection. Une formalité essentielle pour continuer à vivre sa passion en toute légalité.