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  • Skoda Favorit : une renaissance et un hommage à l’école de style tchécoslovaque

    Skoda Favorit : une renaissance et un hommage à l’école de style tchécoslovaque

    Skoda ne prévoit pas de relancer la Favorit. Pourtant, la marque de Mlada Boleslav vient de dévoiler une interprétation moderne de sa citadine des années 1980. Une étude de style 100 % électrique qui rend un hommage vibrant à l’originale signée Bertone, tout en exposant la vision contemporaine du design automobile selon Skoda.


    La Skoda Favorit n’a jamais été une voiture ordinaire. Présentée en 1987, elle fut à la fois la première Skoda à architecture moderne — traction avant et moteur transversal — et la dernière grande œuvre de l’ère pré-VW. Son style, signé Bertone, tranchait avec les canons de l’Est, en plein renouveau sous influence italienne. À elle seule, la Favorit représentait une passerelle entre deux mondes : celui de l’automobile socialiste et celui du marché globalisé.

    Près de quarante ans plus tard, Skoda fait revivre cet esprit pionnier en dévoilant un concept-car d’hommage, sans aucun objectif industriel affiché. Baptisée sobrement « Favorit design study », cette création n’est ni un prototype roulant ni une maquette exposée au public, mais une pure réflexion stylistique sur ce que pourrait être une Favorit en 2025. Et surtout, une démonstration de respect pour l’héritage de la marque.

    L’héritage de Bertone, la main de Slavov

    Pour mener à bien cet exercice d’interprétation contemporaine, Skoda a confié les crayons à Ljudmil Slavov, designer maison. Dès les premiers coups de stylet — car tout a été esquissé en 3D sur tablette — Slavov a choisi d’écarter les éléments trop connotés du langage visuel actuel de Skoda. Exit le Tech-Deck Face, cette fine bande noire qui symbolise aujourd’hui la face avant des modèles électriques de la marque. « Je ne voulais pas appliquer des éléments de design actuels, explique Slavov. C’est un hommage à la Favorit, alors j’ai étudié ses détails d’origine pour les faire évoluer et les sublimer. »

    Et il y a là un certain courage, tant la tentation du néo-rétro simpliste est grande dans ce genre d’exercice. Au contraire, Slavov a tenté une synthèse entre les lignes épurées de l’époque et la philosophie « Modern Solid » récemment adoptée par Skoda. L’un des défis fut de simplifier davantage un design déjà minimaliste — une gageure dans un monde automobile de plus en plus surdessiné.

    Une Favorit d’aujourd’hui, sans griffe ni nostalgie factice

    Ce concept affiche une silhouette immédiatement reconnaissable : hayon vertical, proportions ramassées, surfaces pleines. Mais tout a été retravaillé : la calandre a disparu, révélant sans détour la motorisation électrique. Les poignées ont été remplacées par un unique élément intégré à la carrosserie pour l’avant et l’arrière, les jantes se résument à quatre branches d’une extrême simplicité, et le logo arrière est désormais illuminé.

    Autre clin d’œil, le logo avant est asymétrique. Non plus un badge rond ou ailé, mais l’inscription Škoda en toutes lettres, placée légèrement de biais, en rupture avec la symétrie rigide des années 1980.

    Si l’exercice se veut purement stylistique, il révèle une volonté : prouver que Skoda est capable de réinterpréter son patrimoine sans tomber dans la caricature. La nouvelle Favorit ne cherche pas à émouvoir les nostalgiques. Elle dialogue avec son ancêtre avec pudeur et intelligence.

    Une version de rallye, hommage aux exploits méconnus

    Comme un clin d’œil supplémentaire à l’histoire oubliée de la Favorit, Slavov a également dessiné une variante orientée compétition. En hommage à la carrière sportive étonnamment riche du modèle d’origine — notamment sa participation au Championnat du Monde des Rallyes au début des années 1990 — une racing concept a vu le jour. Elle se distingue par un imposant becquet arrière, un diffuseur avec feu de pluie intégré, une cage de sécurité, et une décoration qui reprend les motifs de la voiture de rallye de 1994.

    Cette version plus agressive ne manque pas d’évoquer les années où la Favorit, alors pilotée par des équipages tchèques, allait chercher des victoires de classe en Groupe A face à des concurrentes mieux motorisées mais pas forcément plus robustes.

    Une renaissance sans suite ? Pas si sûr

    Officiellement, Skoda précise qu’aucune production n’est prévue. Ce one-off digital est avant tout un laboratoire d’idées, un hommage à un jalon important de l’histoire de la marque. Mais dans un contexte où l’électrification pousse les constructeurs à redéfinir leurs identités, il n’est pas interdit d’y voir un manifeste discret. La Favorit n’a pas besoin d’un retour en série. Elle a trouvé ici un nouveau souffle : une célébration de la créativité d’hier et d’aujourd’hui, à la frontière de l’histoire et du design prospectif.

  • Skoda Octavia Restomod : l’électrification au service du style

    Skoda Octavia Restomod : l’électrification au service du style

    L’innovation et le rétro se rencontrent dans un projet unique en France : le Retrofit Challenge Skoda, qui met à l’honneur l’iconique Octavia, produite entre 1959 et 1971. À l’initiative de l’importateur français de la marque tchèque, ce défi audacieux invite les participants à restaurer une Octavia d’époque et à lui offrir une seconde jeunesse grâce à un moteur 100 % électrique.

    Un projet, deux visions

    Deux équipes médiatiques françaises, associées à des experts de la motorisation et du design, ont relevé le défi en créant deux restomods spectaculaires. Le premier, nommé Voltavia, incarne une vision élégante et réaliste d’un véhicule électrique classique, tandis que le second, Project X, explore une approche radicalement sportive.

    Voltavia : l’élégance discrète

    Imaginée par l’équipe d’Automobile Propre, Voltavia est une Skoda Octavia Combi entièrement réimaginée pour répondre aux normes de la mobilité urbaine moderne. Fidèle à son époque, la carrosserie conserve un design épuré, avec quelques ajustements aérodynamiques. Sa peinture Explorer Green, issue du concept Skoda Vision 7S présenté en 2022, lui confère une allure contemporaine.

    À l’intérieur, le contraste est saisissant avec un habillage orange vif, qui apporte une touche de dynamisme. Une innovation notable : le coffre intègre une trottinette électrique, soulignant une orientation urbaine et pratique.

    Côté performances, Voltavia est équipée d’un moteur de 102 chevaux, délivrant un couple de 220 Nm. Avec une autonomie de 180 kilomètres, ce restomod est conçu pour être pleinement fonctionnel sur les routes françaises, tout en respectant la législation en vigueur.

    Project X : la performance extrême

    Aux antipodes de Voltavia, Project X, né de la collaboration entre l’émission Turbo, le préparateur W-Autosport et la Strate School of Design, propose une vision futuriste et radicale. Difficile de reconnaître l’Octavia d’origine tant les transformations sont extrêmes.

    Avec une largeur augmentée de 40 centimètres, une puissance de 450 chevaux et un couple impressionnant de 1 000 Nm, Project X se rapproche davantage d’une voiture de course que d’un modèle classique. Son châssis et ses suspensions ont été entièrement repensés pour gérer cette puissance, et sa peinture Mamba Green, issue des modèles Skoda RS, renforce son allure agressive.

    Conçu en plus de 1 000 heures, ce modèle témoigne de la capacité de l’électrification à s’allier à des performances extrêmes, tout en respectant l’ADN de la marque.

    L’électrification rétro : une tendance en plein essor

    Le Retrofit Challenge Skoda met en lumière une tendance croissante dans l’automobile : combiner design vintage et technologies modernes. Ces restomods incarnent parfaitement l’équilibre entre nostalgie et innovation, tout en soulignant l’engagement de Skoda pour une mobilité durable.

    Avec Voltavia et Project X, Skoda ne se contente pas de revisiter son passé ; elle ouvre la voie à une nouvelle ère où tradition et électrification coexistent harmonieusement. Une démarche qui, espérons-le, inspirera d’autres initiatives dans le monde de l’automobile.

    Ces deux projets sont bien plus que de simples voitures : ils sont le reflet d’une vision audacieuse et créative, où le passé rencontre l’avenir pour écrire une nouvelle page de l’histoire automobile.

  • Škoda 130 RS 1981 : au commencement

    Škoda 130 RS 1981 : au commencement

    « Au commencement de Skoda Motorsport » ou « J’ai essayé la Skoda 130 RS ! »

    Dans nos essais et pérégrinations automobiles, nous avons parfois la chance d’essayer des voitures les plus en vogue du moment, les plus sportives, les plus tendance. Cette fois, en plus de l’Octavia RS 245 qui m’a fait envie, Skoda France m’a permis d’essayer une voiture hors normes, j’ai nommé la Skoda 130 RS, ici dans sa version Circuit. Son nom ne vous dit peut être rien, mais elle fut l’une des armes de Skoda Motorsport dans les années 70/80, qui en était ses grands débuts, son commencement.

    Cette Skoda 130 RS fut produite entre 1975 et 1980 à près de 200 exemplaires, première véritable « voiture de course » créée par Skoda. Elle remporte de nombreuses courses en Tchèquie et en Europe de l’Est, si bien que son surnom de « La Porsche de l’Est » ne se fait pas attendre. Son plus grand fait d’arme arrive en 1981, lorsqu’elle remporte du Championnat d’Europe de Super Tourisme (European Touring Car Championship, ETCC), le premier titre international de la marque tchèque, rien que ça ! A l’époque, de nombreux teams et pilotes tchèques optent pour cette Skoda 130 RS. Enge, Šenkýř, Vojtěch, Bervid, Fešárek, Sivík, des pilotes aux noms tous aussi inconnus que les teams qui les engageaient : ÚAMK ČSSR Praha, AMK Stavby silnic a zeleznic (SSZ) Praha, Skoda GB Ltd., Barum ou encore Bohemian Crystal. Ca nous en bouche un coin.

    Engagée en groupe 2, la 130 RS est imaginée pour la compétition. Sa force c’est son poids plume de 720 kilos ainsi que son moteur en porte à faux arrière, façon Porsche. Le tout lui fournissant une aisance et une facilité de pilotage.

    Joli coupé 2 portes et deux places, la 130 RS est longue de 4020 mm, large de 1720 mm, haute de 1340mm, pour un empattement : 2400 mm. Mécaniquement, le moteur en porte à faux est un 4 cylindres de 1289 cm3, fort de 140 chevaux à 8000 tours/minute et gavé par un double carburateur Weber. Bien entendu propulsion, cette 130 RS a une boîte 4, avec embrayage sec simple disque et différentiel bloqué. L’ensemble s’avère très simple, mais diablement efficace. La magie d’une voiture de course…

    Une fois à bord de la 130 RS, on ne retrouve qu’un seul siège baquet, l’arceau et la batterie, située en lieu et place de la banquette arrière, à même la caisse, dans le but d’abaisser au maximum le centre de gravité. Cette caisse est dépouillée, déshabillée de toute fioriture, de toute moquette, de tout chrome. L’intérieur est noir mat et comme toute voiture de course qui se respecte ou presque. Tout est sommaire, avec quelques boutons sur le tableau de bord, des manomètres en tous genres. Un détail nous fait tiquer et sourire : les tubes de l’arceau sont épais comme des tuyaux de chauffage ! Les normes de sécurité ont bien évolué depuis 1975…

    Une fois à bord, on se fait vite à notre environnement presque soviétique par sa dureté. Le baquet est d’une autre époque, les harnais ne sont pas mieux et le levier de vitesse est aussi fin que la taille d’une danseuse étoile du Bolchoï.

    Dès les premiers mètres, il faut monter assez haut dans les tours pour avoir un peu de puissance. Les 140 chevaux sont « hauts », à 8000 trs/minute, il ne faut donc pas hésiter à avoir un peu le pied délicat pour lancer la bête. La boîte est un peu spéciale, avec un long levier fin, se montrant pas très précise mais il faut dire qu’il y a plus de 30 ans, la technique était différente. L’ensemble est très atypique, mêlant voiture ancienne et voiture de course. Je m’amuse vraiment à son volant, jouant du pédalier qui est un peu décalé par rapport à l’assise, du train arrière un peu joueur et de la direction plutôt précise, alors que la pédale de frein est bien dur, grâce à l’assistance du Mastervac. Les kilomètres s’enchainent vite, et sans entrer dans des glisses incommensurables, le train arrière de la belle Tchèque dodeline avec plaisir ! L’effet sac à dos se montre bien mais nous nous arrêterons là, la 130 RS est une vieille dame qui mérite qu’on prenne soin d’elle. Il est temps de la rendre à l’équipe du Musée Skoda, venue pour l’occasion de Mlada Boleslav. Je garderai un souvenir particulier de cette 130 RS. Elle marque une belle page de l’histoire de Skoda, et elle est pour moi une des voitures inédites qui m’a le plus intrigué.

    Après cette 130 RS, Skoda lancera en compétition le 130 LR, qui assurera une belle page de l’histoire. En 1991, arrive Volkswagen dans le giron tchèque, qui propulsera Skoda et son département Motorsport sur la scène mondiale, avec les Felicia 1600 puis Kit-Car; les Octavia Kit-Car et WRC, avant les Fabia WRC, Fabia S2000 et Fabia R5. S’en suivront de nombreux titres nationaux, continentaux et mondiaux, les héritières prenant fièrement la suite de la 130 RS, celle du commencement de Skoda Motorsport…

    Fiche technique Skoda 130 RS :

    Cylindrée : 1289 cm3
    Alésage x course :  75.5 x 72 mm
    140 chevaux à 8000 tours/minute
    4 cylindres refroidi par eau, avec double carbu Weber 40 DCOE
    Embrayage sec simple disque
    Boîte 4 vitesses
    Différentiel bloqué
    Propulsion
    Pneumatiques : 165-13 à 215/50-13
    Longueur : 4020 mm
    Largeur : 1720 mm
    Hauteur : 1340 mm
    Empattement : 2400 mm
    Largeur trains avant/arrière : 1410/1366 mm
    Vitesse maxi : 220 km/h
    720 kilos

    Prochain essai ? La Škoda 130 RS version Rallye 1977 me plairait bien !

    Skoda Fabia R5 - Skoda 130RS - Rallye Monte Carlo 1977 2017

     

    Škoda 130 RS « ETCC 1981 » :

  • Essai : Skoda Octavia RS 245 DSG 7 : la bohemian rhapsody

    Essai : Skoda Octavia RS 245 DSG 7 : la bohemian rhapsody

    Je vous avouerais que j’attendais cet essai avec impatience. Depuis ma tendre enfance je suis les rallyes mondiaux avec haleine et passion, là où Skoda a écrit une belle page de l’Histoire du rallye mondial, un chapitre de son histoire du sportive. Ce n’est pas là un récit de victoires, de titres et de trophées mais une alchimie de passion, de folie et de symbole. Tout ce que j’aime.

    En 2001 est apparue l’Octavia RS, première du nom, à partir de laquelle a été construite l’Octavia RS WRC, à la suite de l’improbable Octavia Kit-Car. La WRC est alors une voiture lourde, une berline solide. L’image est presque soviétique quand elle est comparée à un véritable char de guerre, emmené sur les spéciales du championnat du monde WRC par des pilotes vaillants et généreux. A ce petit jeu, l’Octavia WRC réalise sa plus belle prestation sur le difficile Rallye de Grande-Bretagne, se classant 4ème de l’édition 1999, avec le Belge Bruno Thiry à son volant. Si elle ne fut une auto capable de remporter titres et victoires en WRC, elle fut l’un des caps majeurs de l’expérience rallystique de Skoda Motorsport. La Fabia WRC allait suivre puis la Fabia S2000 pour arriver à la dernière Fabia R5, vainqueur de bien des victoires et titres mondiaux. La boucle était bouclée.

    A ce petit jeu, Skoda a toujours su faire : emmagasiner l’expérience, comme un outsider, comme petit constructeur, à l’ancienne et presque à l’économie, prenant presque son temps. Mais si Skoda est encore et toujours la petite marque du groupe Volkswagen, elle ne joue aujourd’hui plus dans la cour où on a pu la voir ces dernières décennies. Exit le low-cost, les sous-motorisations et les finitions taillées à la serpe soviétique. Skoda, avec ici sa nouvelle Octavia RS 245, pose aujourd’hui fièrement son style, quand le caractère de sa gamme n’en demeure pas moins à la hauteur des espérances.

    Découverte de cette Skoda Octavia RS 245, la plus puissante de Octavia jamais produite. Et maintenant la plus attachante ?

    LE TOUR DU PROPRIETAIRE

    Pour être propriétaire d’une Octavia Combi, je dois avouer que je suis presque mal placé pour témoigner sur ce modèle. Si j’ai fait le choix de cette voiture, c’est qu’elle me plaisait déjà. Cela étant, je me trouve tout de même à ma place lorsqu’il s’agit de juger cette Octavia RS Combi 245, pesant le pour et le contre, sachant bien ce qu’est une Octavia classique face à cette version dynamique.

    Nous avons là face à nous la troisième génération d’Octavia, dans sa phase 2. De l’extérieur, il faut de suite oublier les Octavia classique. Les versions RS s’en retrouvent métamorphosées par les sorciers de Mlada Boleslav, siège historique de la marque. A l’avant, on retrouve les phares coupés verticalement, comme depuis le début d’année et l’arrivée de la phase 2. Si le choix est discutable sur la version normale de l’Octavia, sur la RS, ce choix est va-li-dé. D’autant qu’ils sont Full LED. Cette découpe donne un regard plus perçant à la belle Tchèque, tandis que le nez s’en retrouve affiné, avec une calandre plus large et proéminente, aux sculptures verticales, peintes d’un joli noir brillant. Plus bas, les ouïes d’air sont elles en nid d’abeille allongé, rehaussés par les feux antibrouillard à LED très allongés eux aussi. Bel ensemble que cette face avant.

    A l’arrière, du moins sur la berline, on retrouve un bel aileron, plutôt fin et discret, apposé sur la malle. La version break, dite Combi, est elle plus classique du coup, retrouvant le style d’une Octavia classique. Plus bas, on retrouve une imitation de diffuseur d’air noir, d’où, à chaque extrémité, sort l’échappement. L’ensemble n’est pas moche mais pas fou non plus :  « sobriété et dynamique ».

    Le châssis est rabaissé de 15mm par rapport aux modèles non RS, alors que son train arrière est élargi de +38mm par rapport à l’ancienne génération RS. Poseeeey ! Cette Octavia s’en retrouve plus basse, plus assise, plus trapue, avec un train arrière bien à sa place. J’aime bien.

    L’ANTRE DE LA BELLE

    A l’intérieur, le style est sobre chez Skoda, la proximité du groupe VW n’en est pas étrangère. Mais au fur et à mesure des années, Skoda a trouvé son style propre et digne, entre plastiques moussés et gloss noir, avec cuir et Alcantara. Joli. Le passage à une nouvelle génération aura permis de limiter le nombre de boutons en tous genres. On passe cette fois sur du tout digital, avec une nouvelle dalle de 9,2 pouces, pour un écran final de 1280 x 640 pixels. La partie ventilation/clim reste en boutons classiques. Efficace. Les assises sont belles, semi-baquets et nous tiennent bien en place, tandis que leur habillage est de belle facture, fort d’un alliage cuir/Alcantra avec surpiqures rouges. Sportif vous disiez ? Plutôt ! Mais façon Skoda, aucune ringardise à prévoir, avec quelques chromes tout de même, un pédalier alu et le  volant sport à méplat et le logo VRS bien à sa place.

    Côté équipements, que ceux qui se plaindraient de Skoda se taisent, la marque tchèque équipe ses modèles comme pourraient le faire ses cousines Audi ou VW. L’Octavia RS s’en retrouve équipée de l’aide au freinage d’urgence (Front Assist), de l’aide au maintien dans la voie (Lane Assist), du régulateur de vitesse adaptatif (ACC) et du système de détection des angles morts (Blind Spot Detection). A ce pack, les divers systèmes de smartphone sont acceptés à bord, avec le Mirrorlink, Apple Carplay© et AndroidAuto®. Pour en finir avec les options de vie et de confort à bord, je retiendrais particulièrement la recharge smartphone sans fil et le volant chauffant. Les dix doigts au chaud, je regrette amèrement l’absence d’affichage tête haute…

    EN ROUTE !

    Sous le capot, c’est une grande nouveauté qu’on trouve là, le 4 cylindres 2.0 TSI de 245ch, pour un couple maximum de 370 Nm atteint entre 1 600 et 4 300 tours/minute. Le 4 cylindres est accouplé au choix avec la boite manuelle à 6 rapports ou la transmission à double embrayage DSG 7, avec les palettes au volant, comme j’aime. Le 0 à 100 km/h est ainsi permis en seulement 6,6 secondes (6,7 secondes sur la version Combi), pour une vitesse maxi limitée à 250 km/h.

    Au fur et à mesure des kilomètres, on se rend compte que le moteur se révèle largement suffisant, souple et bien coupleux, avec la boîte en mode automatique pour le quotidien quotidien, ou avec les palettes quand on veut jouer un peu. Le jeu est autorisé avec cette 245, l’ensemble châssis ayant été développée avec labeur et talent. Nommée « RS » (inventif!), elle est pilotée par le Dynamique Châssis Control (DCC) intégrant 3 réglages : Auto, Sport et Confort. A cette suspension inédite pour la marque tchèque, on ajoute le correcteur électronique de trajectoire ESC et le différentiel électromécanique à embrayage multi-disques piloté électroniquement, XDS+.

    Que ce soit sur routes, autoroutes ou en ville, la Skoda Octavia RS 245 fait le boulot. Elle est à son aise peu importe l’endroit, malgré un volume qui peut se montrer impressionnant, surtout en version break Combi. Elle se faufile bien en ville, merci les radars, est « bien confort » sur autoroutes et son châssis fait des merveilles sur routes. Lorsqu’on titille la pédale de droite, la motorisation de 245 chevaux répond bien, et si certains pourraient dire « pas assez de puissance », je leur répondrais que sans maitrise, la puissance n’est rien (c’est de moi ça). Je n’ai jamais été pour une course à la puissance et je dois dire que l’augmentation de 15 chevaux ne fait pas tout pour cette RS version 245, quand la version originale en propose 230. Si le moteur est important, c’est ici le châssis qui fait des merveilles vu les dimensions de cette berline. Il se montre plus doux, plus facile et plus progressif que celui de la précédente génération de RS, avec un train avant fort d’un autobloquant, travaillant sans cesse, on le sent dans la direction, et un train arrière qui suit, bien rivé sans être bloqué. Pour pouvoir comparer cette RS à un modèle classique d’Octavia Combi, je dirais que c’est le jour et la nuit. Quand la classique vous rappelle à l’ordre très rapidement, pompant de tout son poids, la RS ne rechigne pas à la tâche et admet nos contraintes. Notre chère Tchèque pourrait en surprendre plus d’un mais attention tout de même, Dame Octavia n’est pas une sportive. C’est une très belle dynamique, bien suspendue et bien motorisée. Ne comptons pas allez chercher une Mégane R.S. ou une Focus RS, une Audi RS3 avec cette Octavia RS… L’objectif est ailleurs, et Skoda n’est pas une marque sportive, mais belle et bien familiale.

    ON PASSE A LA CAISSE

    Question tarif, les 4 modèles ont leur propre tarif. A savoir :

    2.0 TSI 245 Ch BVM 6
    – Berline : 34790€
    – Combi : 35890€

    2.0 TSI 245 Ch DSG 7
    – Berline : 36290€
    – Combi : 37390€

    Vous aurez deviné que ma favorite Octavia RS 245 DSG7 Combi est la plus chère, c’est toujours pareil… On veut toujours la fringue qui n’est pas en solde. Disponible depuis juillet 2017 en concession, l’Octavia RS 245 a tout de même, et j’en suis très surpris, l’équilibre juste : chaque carrosserie affiche 50% des ventes, berline vs Combi. Alors que mon coeur tombe du côté Combi de la force. Côté mécanique, c’est la DSG qui est en tête, avec 80% des ventes, face à 20% de boîtes mécaniques, logique.

     

    OCTAVIA RS 245 EST-ELLE CULT?

    Cult, peut être pas, mais elle vaut le détour. La Skoda Octavia a la chance, le devoir aussi, de porter plusieurs missions. Elle est la plus puissante des Skoda Octavia jamais produites, la plus exclusive donc. Elle est le porte-drapeaux de Skoda, modèle le plus vendu de la marque, se targuant d’être le troisième modèle compact le plus vendu en Europe (!), neuvième véhicule tous segments compris. Issue du segment C, elle se hisse, avec sa variante RS 245, au niveau de la Superb. Sacré programme pour un modèle né en 1959 !

    Alors, on imagine l’image que donne cette RS 245, modèle le plus puissant jamais fabriqué par la marque de Mlada Boleslav. Elle pourrait bien se placer en tête des achats chez les papas pressés, ne souhaitant pas céder au chant des sirènes des belles Allemandes, voulant se faire plaisir au bon prix, tout en se démarquant des marques françaises. Le cocktail parfait design/prix/performances. En d’autres mots, cette Bohémienne me plait bien.

     

  • On fait le Tour de la Caravane

    On fait le Tour de la Caravane

    Non, je ne viens pas d’acheter une magnifique caravane Adria. Et non, Brad Pitt ne vient pas de me vendre une caravane bleue pervenche.

    Pour la 14ème fois cette année, Skoda est partenaire du Tour de France, la plus grande des courses cyclistes au monde. Sur cet évènement, la marque tchèque et sa filiale française mettent les petits plats dans les grands, en mettant près de 250 voitures de la marque à disposition de l’organisation du Tour. La marque, en plus d’être soutien logistique, est un des partenaires principaux, avec aussi le maillot vert en partenaire titre, celui du meilleur sprinteur du Tour.

    Dans cette flotte tchèque, on retrouve les véhicules de l’organisation, les voitures d’assistance neutre de la Mavic (qui est jaune et qui attend) la presse mais aussi et surtout les voitures fournies pour les équipes soutenues par la marque, ou que la marque fournit sans soutenir. Exhaustivement, cela donne : Team Katusha Alpecin , Team Fortuneo – Oscaro , Cannondale Drapac Professional Cycling Team , Bmc Racing Team , Trek – Segafredo , Cofidis, Solutions Credits,  – Jumbo, Bora – Hansgrohe, Team Dimension Data, FDJ, Team Lotto NL et Lotto Soudal.

    A noter que ces deux dernières équipes ont fait rouler Skoda Karoq au sein de leurs équipes, une première, lors de la première étape du Tour ’17.

    One-two ! One-two ! Tu m'entends ?
    One-two ! One-two ! Tu m’entends ?

    Qu'est ce qui est jaune et qui attend ?
    Qu’est ce qui est jaune et qui attend ?

     

    Pour en revenir aux chiffres de cette incroyable organisation, l’an dernier, le tableau était ainsi :

    https://cdn.skoda-storyboard.com/2016/07/skoda-tdf-infographic.jpg

    Un dernier chiffre : lors de l’édition 2016 du Tour, les Škoda ont couvert 2,8 millions de kilomètres. Depuis 14 ans, ce sont près de 35 millions de kilomètres qui ont été parcourus depuis 14 ans. Pas mal non ? Skoda est une des seuls marques automobiles ayant une telle présence sur un évènement sportif non automobile. Pas mal la coiffe d’indien. Mais ce ballet de voitures colorées ne serait pas une fête si une organisation au cordeau n’existait pas. Pour cela, A.S.O., organisateur du Tour, a mis en place une logique précise d’organisation des véhicules. Chaque véhicule est à sa place dans la caravane, selon son groupe, son utilité au moment de la course, son rôle. A voir ci dessous.

    Je vous laisse, y’a le Tour à la télé :)

    Organisation de la caravane du Tour de France : c'est un peu comme le jeu de l'oie mais en plus gros.
    Organisation de la caravane du Tour de France : c’est un peu comme le jeu de l’oie mais en plus gros.

     

  • Essai Skoda Kodiaq : en bon père de famille

    Essai Skoda Kodiaq : en bon père de famille

    Je prenais cette semaine le volant du nouveau Skoda Kodiaq. Une première suite au lancement du nouvel SUV Skoda en septembre dernier. Découverte du premier grand SUV de la marque tchèque.

    Le plus grand, le plus beau, le plus fort, Kodiaq se pose en bon père de famille, qui n’attendait que lui. A ses côtés, Octavia est la maman, Superb la grande fille de la famille et Fabia la petite dernière, Yeti et Roomster le duo jumeaux  sales gosses grands frères. Rapid et Citigo ont été reniés. La famille est au complet.

    Côté design, Kodiaq est à sa place, haut sur pattes, avec des designs extérieur et intérieur fidèles à la marque, sans excentricité. Sa face avant au regard full-LED nous permet d’identifier rapidement sa généalogie, malgré la nouvelle calandre, avec un bloc un peu trop massif à mon goût en son centre. Les lignes sont bien proportionnées, Kodiaq est équilibré. J’aime d’ailleurs assez ses feux anti-brouillards avants, qui se révèlent ici bien plus hauts qu’à l’accoutumée. On le retrouve de chaque côté des feux avants, bien joué.

    Lors de cet essai, je prenais le volant du Kodiaq équipé de la motorisation TDI 150, accouplée à la boîte DSG7, sans palettes au volant, bien qu’elles soient disponibles en option. Encore une fois, l’ensemble mécanique est de bonne facture et est laaaaargement suffisant pour une utilisation quotidienne, pour partir en vacances ou si cela vous prend, sortir des sentiers battus. Mais je me dois tout de même de vous prévenir, j’ai eu l’impression d’un gap important dans le ressenti de la mécanique. Je m’explique. Pour être propriétaire d’une Octavia 150 DSG6, j’ai trouvé Kodiaq plus poussif, moins péchu. Je ne sais pas si le poids de la bête est en question comparé à une Octavia Combi ou si c’est la partie mécanique qui peine, mais peut être la mécanique 190 chevaux serait plus adaptée au Kodiaq. Je ne l’ai pas essayée. Cela dit, si pour vous le plaisir de conduite comme je le vois n’est pas nécessaire, que vous êtes à la recherche d’une SUV familial à très bon prix et très bien équipé : Kodiaq est fait pour vous, car il faut le dire, Kodiaq fait le job et le fait bien.h

    Il fait le job et les équipements à bord y sont pour beaucoup. En vrac : baguettes de protection des arêtes de portes, appuies-tête type aviation, supports de tablettes, système InCarCommunication (quand papa et maman parlent aux enfants, Kodiaq amplifie le son vers l’arrière), système de verrouillage enfant, tablettes comme dans les avions, parapluie dans la porte, lampe de coffre amovible et roulement de tambour, mon gadget préféré : le gratte-givre rangé dans la trappe à essence. J’adore ! On ajoute un gadget ? Allez, l’application Skoda Connect pour le paramétrage et la planification d’itinéraire depuis le smartphone, en lien avec une Apple Watch aussi. J’aime bien. J’aime aussi son écran d’ordinateur de bord, devenu intégralement digital. Il se gère facilement, avec des touches rapidement mémorisables, chose bien assez rare pour le souligner.

     

    A noter que s’il s’agit du premier gros SUV Skoda, ce n’est pas le premier 4×4 de la marque tchèque. En 2002, est apparue l’Octavia Berline, 2008 la Superb l’a rejointe, puis Yeti arrivait en 4RM. Aussi, mais nous sommes là plus proches de l’anecdote que d’un lien direct avec Kodiaq : de 1966 à 1972, un 4×4 Skoda fut construit en Nouvelle-Zélande : le Trekka, qui ressemblait d’ailleurs beaucoup au Land-Rover de l’époque. Quelques exemplaires subsistent encore à travers le monde. Un monde que Kodiaq ne tardera pas à conquérir. Il est en vente depuis le mois dernier dans le réseau Skoda France et nul doute qu’entre qualité de production, équipements à bord et agrément de conduite, son succès devrait être au rendez-vous.

     

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    Essai auto Skoda Kodiaq 150 TDI DSG7

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  • Škoda au Rallye Monte-Carlo : la livrée hommage 1977-2017

    Škoda au Rallye Monte-Carlo : la livrée hommage 1977-2017

    Du 16 derniers 22 janvier 2017, Monaco ainsi que toutes les Alpes, de Gap à Sisteron seront le théâtre du Monte-Carlo, manche d’ouverture du Championnat du Monde des Rallyes FIA WRC. Là, les ténors du WRC ouvriront une nouvelle page de la réglementation WRC 2017, avec des voitures plus grosses, plus larges, plus puissantes.

    A l’échelon en dessous, en WRC2, Skoda confirme à nouveau son engagement, avec une Fabia de la catégorie R5. Se calant sur le calendrier du WRC classique, la WRC2, avec la R5, permet d’engager des autos performantes mais moins chères que les reines WRC, chose qu’a choisi de faire Skoda, avec un programme officiel.

    2017, Skoda s’engage au Monte-Carl’ avec trois Fabia R5 et une livrée atypique, reprenant celle de la 130RS, qui remportait il y a 40 ans tout juste sa catégorie. Au volant de ces Fabia, nous retrouverons le Norvégien Mikkelsen Andreas (& Jæger Anders), tout droit venu de Volkswagen, le héros tchèque Kopecký Jan (& Dresler Pavel) et l’espoir suédois Tidemand Pontus (& Andersson Jonas).

    Un joli clin d’oeil à l’histoire, pour une fois qu’un service marketing se montre compétent avec un programme sportif… D’ailleurs, toujours en lien avec la Principauté, on se rappelle aussi que la marque tchèque propose une Fabia série limitée Monte-Carlo. La Principauté parait être une constante du côté de Mlada Boleslav… :-)

    Skoda Fabia R5 - Skoda 130RS - Rallye Monte Carlo 1977 2017

    EDIT, 23 janvier 2017 : un Rallye Monte-Carlo qui s’est soldé par une victoire WRC2 pour Škoda et l’équipage Mikkelsen Andreas / Jæger Anders. Gratuluji!

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  • Skoda Kodiaq, l’ours suréquipé, enfin révélé

    Skoda Kodiaq, l’ours suréquipé, enfin révélé

    Semaine dernière, Skoda conviait la terre entière au reveal mondial de son nouveau modèle, le Kodiaq. Un nouveau modèle pour la marque tchèque mais aussi un nouveau segment, car ce Kodiaq est un SUV, premier du genre.

    Le grand thème de la soirée était l’ours, si ce n’est le Kodiaq. Tout d’abord car le Kodiak (avec deux K !) est un ours, d’Alaska. Que l’ours est un des emblèmes de l’Alaska, que l’ours est le symbole de la ville de Berlin, aussi. Avec ses grosses pattes, le nouveau venu Skoda Kodiaq a l’objectif de se faire une place sous le soleil des SUV, marché en plein développement et sur lequel Skoda était absente. Un marché dans lequel on retrouve les Renault Captur et Kadjar, Peugeot 2008 et 3008 , Dacia Duster, Nissan Qashqai, Citroën C4 Cactus. C’est dire si la concurrence est présente, et depuis de nombreuses années. A ce jeu, Skoda a mis les petits plats dans les grands, n’hésitant pas à utiliser dans son SUV des technologies vues sur des modèles de gammes supérieures.

    Dans ses 4,697 m de long, 1,882 m de large et 1,676 m de haut, le Kodiaq révèle de nombreuses fonctions et options fidèles au slogan de la marque « Simply Clever », simplement intelligent. Nous avons vu plus modeste, il est vrai, mais Skoda a toujours fait différemment des autres marques. Ainsi, Kodiaq offre le coffre le plus volumineux de sa catégorie, avec un volume allant jusqu’à 2 065 litres (sièges arrière rabattus). Ces sièges arrière qui sont coulissants de série, avec une troisième rangée optionnelle. 7 personnes peuvent alors s’installer à son bord = 2 + 3 + 2. Kodiaq semble alors être un monospace.

    Les équipements à bord de Kodiaq ne sont pas en reste, avec pas moins de trente solutions et aides à la conduite disponibles à son bord. On notera par exemple le système d’assistance au remorquage Towing Assist, City Emergency Brake (freinage d’urgence en ville), Predictive Pedestrian Protection (Protection prédictive des piétons), et l’aide à la conduite dans les embouteillages nommée Traffic Jam Assist.

    Côté moteur, cinq motorisations sont disponibles, avec boîte manuelle 6 rapports ou boîtes DSG à 6 ou 7 rapports. De série, Kodiaq est proposé en traction, tandis que la transmission intégrale est disponible. A cela, le système DCC de suspensions pilotées est ajouté, avec mode de conduite sélectionnable au volant.

    D’extérieur, il faut avouer que Skoda n’a pas fait de folie sur ce Kodiaq. Il s’agit peut-être là d’une stratégie, car si au final on reconnait rapidement les traits d’une Skoda dans la rue, le design des belles de Mlada Boleslav n’est jamais fou, mais reste toujours efficace. Ceci étant, on retrouve là les codes fidèles aux Octavia et Superb, fer de lance de la marque. Le résultat tient la route, certaines couleurs mettant véritablement le SUV en valeur. Je pense au blanc, rouge ou noir. Sans en avoir pris le volant, il semblerait que Skoda ait fait les bons choix pour ce Kodiak. Il ne nous reste qu’à le tester sur route et hors des sentiers battus pour nous en faire une idée. Nous vous en reparlerons bientôt.

     

    Skoda Kodias reveal world premiere premiere mondiale Berlin

    Skoda Kodias reveal world premiere premiere mondiale Berlin

    Skoda Kodias reveal world premiere premiere mondiale Berlin

    Skoda Kodias reveal world premiere premiere mondiale Berlin

    Skoda Kodias reveal world premiere premiere mondiale Berlin

     

     

     

  • Škoda Kodiaq, des champs aux Champs

    Škoda Kodiaq, des champs aux Champs

    Dimanche dernier, le Tour de France voyait son arrivée sur la plus belle avenue du monde, les Champs-Elysées, après trois semaines de course. Partenaire depuis 2003, SKODA est le fournisseur officiel automobile, nombreuses sur le Tour, qui représente une vitrine extraordinaire pour chacun des partenaires du Tour ou des équipes engagées sur le Tour. Une vitrine si importante que le constructeur tchèque qu’il a décidé de révéler ou presque son Kodiaq, futur SUV, sous une robe camouflage digne des spycar. Une première pour la marque de Mlada Boleslav.

    Skoda Kodiaq Tour de France 2016 Paris Champs Elysees - 5

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    Le ŠKODA Kodiaq sera présenté officiellement le 1er septembre prochain à Berlin, tandis que le grand public le découvrira lors du Salon de l’Automobile à Paris du 1er au 16 octobre, pour une commercialisation début d’année 2017.

    Cette opération en quelques chiffres :

    • un wraping
    • 120 heures de travail
    • 21m2 de feuilles autocollantes
    • quatre spécialistes
    • une étape de 113 km

    Plus largement, sur le Tour, ŠKODA c’est :

    • 250 voitures, de la Superb au Yeti
    • 2,8 millions de kilomètres
    • 21 étapes parcourues

    Skoda Kodiaq Tour de France 2016 Paris Champs Elysees - 1

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  • Une Skoda 130R sur base d’Audi R8

    Une Skoda 130R sur base d’Audi R8

    « Volkswagen, Audi, Skoda, Seat, c’est toujours la même chose… » Alors pourquoi ne pas changer une Audi R8 en Skoda ? Un designer tchèque est allé au bout de cette idée en donnant une nouvelle forme à la sportive allemande pour lui donner des faux airs de Skoda 130R.

    C’est l’une des folies de l’année 2015. Petr Novague s’est approprié le style d’une Skoda 130R sur une plateforme d’Audi R8… Et pour ne pas rester au stade de la planche à dessin, il a demandé à Metal Hoffmann de lui construire pour la présenter dans un centre d’art contemporain à Prague.

    Tout ce qui ne se voit pas provient d’une Audi R8 de première génération. Le châssis, les trains roulants, le V8 4,2 litres et une transmission manuelle accompagnent cette réalisation tchèque.

    Vingt exemplaires devraient être mis sur le marché en début d’année prochaine… A plus de 250 000 euros le morceau !

    skoda-130rs

  • Nasser Al Attiyah & Matthieu Baumel : le coup de trois

    Nasser Al Attiyah & Matthieu Baumel : le coup de trois

    FIA Middle East Rally Championship, FIA Cross Country World Rally Cup, FIA World Rally Championship 2, en ajoutant le Dakar, tel est le fabuleux palmarès 2015 du Qatari Nasser Al Attiyah.

    Accompagné du Français Matthieu Baumel, Al Attiyah a géré cette saison pas moins de trois programmes de face, au volant de trois voitures différentes : MINI ALL4 Racing, Ford Fiesta RRC et Skoda Fabia R5. Au total, neuf victoires toutes disciplines confondues, pas moins de treize rallyes « classique » en MERC et WRC2, un programme tout autant chargé en rally-raid, dont le Dakar, avec cinq victoires d’étapes. Ce qu’on appelle une saison exemplaire.

    Son prochain défi ? Prendre le départ de la WTCC Race of Qatar, manche de clôture du WTCC, qui se tiendra les 26 et 27 novembre sur le Losail International Circuit, près de Doha. Une première de nuit, pour le WTCC. Une première aussi pour Nasser, puisque pour la première fois cette saison, il disputera une course sans son fidèle copilote français Matthieu Baumel. Cocorico.

    45 ans, ambassadeur sportif et porte drapeau du Qatar, pilote mais aussi tireur au ball-trap. Plutôt hyperactif le Nasser.

     

  • Une nuit au musée

    Une nuit au musée

    Envie d’aller voir de belles voitures, mais avec une incroyable flemme d’organiser un tour du monde ? AUTOcult.fr ressort quelques trouvailles de ses archives pour re-visiter quelques jolis musées ouverts au public par l’intermédiaire de Google Street View.

    C’est parti… Et ne vous perdez pas dans les couloirs !

    Lamborghini à Sant’Agata Bolognese

    McLaren à Woking

    Mazda à Hiroshima

    Honda à Motegi

    Pagani à San Cesario sul Panaro

    Toyota à Nagoya

    Skoda à Mlada Boleslav

    Corvette à Bowling Green