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  • Fêtons le retour de Porsche au Mans !

    Fêtons le retour de Porsche au Mans !

    Audi domine le palmarès des 24 Heures du Mans avec 12 victoires lors des 14 dernières éditions ? Mais pour les vrais fans de l’épreuve sarthoise, le constructeur réellement emblématique de l’Endurance reste Porsche.

    S’il n’est pas (encore) possible de s’installer au volant d’une 919 Hybrid comme Romain Dumas ou Mark Webber, vous pouvez toujours essayer un stage de pilotage Porsche sur circuit à bord d’une Cayman S ou d’une 997 GT3 RS en vous remémorant les grandes victoires de Porsche dans la Sarthe.

    Entre 1970 et 1998, Porsche a remporté les 24 Heures du Mans à 16 reprises. L’histoire a commencé avec l’extraordinaire 917K et son moteur V12 de 580 chevaux. Elle a permis à la marque allemande de s’imposer pour la première fois en 1970. L’année suivante, avec Helmut Marko (désormais responsable du sport automobile pour Red Bull) et Gijs van Lennep, Porsche a même battu le record de distance sur 24 Heures. Record qui a tenu jusqu’en 2010 !

    porsche-917k

    Dix autres victoires, dont quatre avec Jacky Ickx et Derek Bell, étaient acquises entre 1976 et 1987. Point commun des 936, 935, 956 et 962C qui se sont succédées au palmarès : elles disposaient toutes d’un moteur à six cylindres à plat. Marque de fabrique.

    La même Porsche 962C allait encore s’illustrer en 1994 sous le nom Porsche Dauer 962 Le Mans. En profitant d’une interprétation assez libre du règlement, Jochen Dauer a fait homologuer sa propre Porsche 962 pour pouvoir l’engager sur la classique mancelle en catégorie GT1. De quoi battre les prototypes présentés par Toyota !

    Les deux victoires suivantes de Porsche, jusqu’ici, ont été conquises au détriment de Porsche… Alors que l’équipe officielle engageait des 911 GT1, c’est Joest Racing qui s’imposait en 1996 et 1997 avec des Porsche WSC-95.

    L’équipe de Reinhold Joest avait récupéré un projet abandonné par Porsche. Le constructeur de Stuttgart avait acheté un châssis de Jaguar XJR-14 à Tom Walkinshaw Racing pour préparer un engagement en IMSA. Les promoteurs américains ayant modifié le règlement du championnat pour éviter l’arrivée d’une équipe officielle comme Porsche, la TWR WSC-95 flanquée du moteur Type-935 (conçu vingt ans avant) a été cédée à Joest Racing.

    L’équipe privée s’est alors attelée à modifier la voiture pour se conformer au règlement LM P1 et à en construire une seconde. Porsche a accepté d’apporter son soutien au projet en facturant soigneusement chaque intervention. Ça s’est surtout payé par une défaite en 1996 (une 911 GT1 deuxième derrière la Porsche WSC-95) et des abandons en 1997 alors que Joest s’imposait à nouveau.

    porsche-911-gt1

    En 1998, Porsche prenait enfin sa revanche avec un doublé de ses 911 GT1. Depuis, Zuffenhausen n’a plus jamais envoyé de voiture pour jouer la victoire au classement général. Rendez-vous le 14 juin !

  • Un nouveau permis à points à venir

    Un nouveau permis à points à venir

    Après une quinzaine d’années de gestation, le permis à points a été lancé en France le 1er juillet 1992. Plus de vingt ans plus tard, une nouvelle reforme est envisagée. Que propose le rapport du groupe de travail ?

    Douze, onze, dix, neuf, huit, sept, six… Alors que les unités s’égrènent selon les infractions, il devient nécessaire de faire un stage de récupération de points pour ne pas voir son permis annulé.

    A travers les années, le permis a subi plusieurs mises à jour. Depuis 2004, les jeunes conducteurs ne bénéficient plus que de six points durant trois ans. Et en 2011, le délai de récupération automatique des points a été abaissé.

    Depuis le mois de septembre dernier, et sous l’impulsion de Manuel Valls alors Ministre de l’Intérieur et désormais Premier Ministre, un groupe de travail a imaginé de nouvelles solutions. Pour aller plus loin qu’aujourd’hui avec les règles qui régissent l’affichage du « A », une période probatoire est envisagée.

    Cette période probatoire permettrait de débuter la conduite accompagnée à partir de 15 ans et de passer l’examen pratique dès 17 ans et demi. Durant cette période probatoire, les jeunes conducteurs seraient assujettis à un suivi de formation obligatoire visant à renforcer leur apprentissage lors d’un à trois rendez-vous pédagogiques.

    La période probatoire pourrait être réduite de trois à deux ans en cas d’apprentissage traditionnel et à un an en cas d’apprentissage anticipé de la conduite.

    L’objectif est de renforcer la formation de jeunes conducteurs avec l’idée de réduire encore le nombre d’accidents corporels sur les routes. Le but est de passer sous la barre des 2 000 morts par an dès 2020. Là où il y en avait près de 17 000 en 1972 !

    Pour accompagner cette réforme, il va falloir créer un minimum de 150 postes d’inspecteurs afin de réduire le temps d’attente pour passer l’examen. Car l’une des causes de l’accidentalité des jeunes est le délai entre le code et la pratique.

    Histoire d’éviter les accidents ou de faire trop souvent des stages de sensibilisation à la sécurité routière… (C’est l’autre nom des stages de récupération de points !)