Étiquette : Subaru

  • L’envie de conduire une Subaru

    L’envie de conduire une Subaru

    Le drame de ce siècle est de passer des heures et des heures à naviguer sur des murs de miniatures créées pour donner envie de lancer un programme. Youtube, Netflix, MyCanal, Spotify… L’unique objectif de ces plateformes est de susciter l’envie pour donner l’impression que chaque abonnement est justifié. Moi, pauvre pêcheur, je passe trop de temps à survoler tout ce contenu en me promettant que je regarderai ce film, que je suivrai ce podcast, que je m’intéresserai à ce réalisateur ou cet auteur bientôt, quand j’aurai le temps et que je pourrai pleinement me concentrer sur cette envie.

    Sur Youtube, j’ai réussi à faire diminuer ma playlist « A regarder plus tard » de plusieurs centaines de vidéos à un moins de cent. Et je continue, encore et encore, à sélectionner ce que je vais regarder pour rattraper mon retard selon le moment de la journée ou mon humeur. Bjorn Nyland, FORMULA 1, L’argus, ARTE, Pog, Vilebrequin, Dans La Boîte à Gants, AutoTrader, Electrifying ou The Grand Tour sont en train de me faire du charme, tantôt pour gagner une vue, tantôt pour arracher un pouce bleu. On veut me parler de voitures électriques, électrifiées ou sans autre batterie qu’une 12 volts. Que des choses que j’ai envie de regarder… Mais pas maintenant.

    J’ai la sensation qu’une partie de ma vie est comme ça. Et ce moment de l’année est propice aux bonnes résolutions. Oui, je vais réduire cette playlist à quelques vidéos enregistrées récemment. Oui, je vais enfin boucler cette visite du Salon de Bangkok. Oui, je vais écouter cette interview de Toto Wolff et oui, je vais regarder ce dixième essai de la Smart #1…

    D’ailleurs, ça me fait penser qu’à force de présenter toujours le même contenu, les Youtubeurs recréent l’engorgement que l’on a connu dans les kiosques. Trop de vidéos présentent des images et des commentaires standardisés. Je le comprends pour les grands acteurs qui se créent une base de données exhaustive afin de traiter la totalité du marché. Mais pour les autres ? La réussite de ceux qui se sont démarqués devrait vous ouvrir les yeux.

    Après la disparition successive de plusieurs blogs pourtant très intéressants, la mort de chaines Youtube va bientôt décevoir quelques centaines (ou milliers) d’abonnés. Il est donc temps de se réformer, de se recréer.

    Et c’est presque pareil dans l’univers automobile. Il y a ces marques que l’on consomme constamment, que l’on voit partout, tout le temps. Elles pourraient sortir une génération de modèles moyens que l’on continuerait à en voir, partout, tout le temps. Et puis il y a celles qui doivent toujours prouver, car trop petites pour exister dans l’esprit du grand public. Et pourtant, elles font envie.

    Prenez les marques des modèles les plus vendus en France. Peugeot, Renault, Dacia, Citroën ou Toyota… Qu’importe que ces voitures ne soient pas les meilleures de leur catégorie, elles auront toujours leur base de clientèle. Mais pour les autres, celles qui ne placent aucun modèle dans le top 100 : les Honda, Mazda ou Subaru…

    Et là, ça me donne envie de conduire une Subaru. J’avoue avoir tourné la page de l’ère WRC. Nous en sommes désormais très loin et la marque des Pléiades est aujourd’hui beaucoup plus proche de l’idée que je me fais de Subaru aux Etats-Unis : la marque des voitures de mères de famille. C’est gros, solide, ça n’a peur de rien et c’est sûr. Qu’importe la météo ou l’insolence des enfants, une Subaru arrivera toujours à bon port.

    Le récent numéro de Consumer Reports (daté de mars 2023 !), qui fait figure de référence pour tester la fiabilité des voitures vendues aux Etats-Unis, ne fait que confirmer cette vision. Petite marque s’il en est (même de l’autre côté de l’Atlantique), Subaru est plusieurs fois citée. L’Ascent est dans les nouvelles recommandations, là où même deux Hyundai, une Toyota et une Volvo passent dans les « no longer recommended ».

    Parmi les modèles sortis et restylés aux Etats-Unis en 2021 et 2022, le Subaru Forester reçoit la meilleure note des SUV compacts. Au niveau inférieur, la Subaru Crosstrek se place en deuxième position derrière la Toyota Corolla Cross.

    De façon plus générale et quelle que soit l’année de production, la Subaru Crosstrek est mise en avant dans les recommandations, tandis que sur le plan des notes, l’Impreza est en tête des petites berlines, le Forester est en tête des petits SUV et l’Outback est en tête des moyens SUV à deux rangées de sièges.

    Alors il est évident que la gamme proposée par Subaru n’est absolument pas pensée pour le marché français. Impreza, XV, Forester et Outback sont toutes frappées par le malus écologique, même les modèles qui reçoivent une simple hybridation (machine électrique de 12,3 kW et batterie d’environ 0,56 kWh). Mais qu’importe, ce sont de bonnes voitures, fiables, sûres, increvables…

  • 25 ans plus tard, Prodrive va faire revive la Subaru Impreza WRC97

    25 ans plus tard, Prodrive va faire revive la Subaru Impreza WRC97

    Il aura fallu un peu plus de dix ans pour que le Championnat du Monde des Rallyes se redonne l’occasion de rêver à un avenir. Depuis la terrible année 1986, des mesures fortes avaient éloignées la majorité des constructeurs du plus haut niveau du rallye. Enfin, en 1997, la nouvelle règlementation World Rally Cars donne un nouvel élan.

    Regroupés au sein de la World Rally Team Association, les acteurs ne se concentrent pas tant sur la technique que sur le marketing. La discipline possède un très fort potentiel, mais le Groupe A – et ses affaires – ont bien failli tout casser.

    Tout le monde se met d’accord pour construire des épreuves de plus en plus en pétales pour créer une unité de lieu et, surtout, on autorise la création de voitures de course qui ne reprennent pas forcément une base de voiture de série 4 roues motrices, 2,0 litres turbo.

    C’est le signal. Ford et Subaru sont les premiers à présenter leurs Escort WRC et Impreza WRC. Dans l’ordre, Toyota, Seat, Skoda, Peugeot suivront, puis Hyundai, Mitsubishi, Citroën, Suzuki, MINI et Volkswagen… Un nouvel âge d’or.

    Le tout premier rallye de l’ère WRC est le Monte-Carlo 1997 avec les Ford Escort WRC et les Subaru Impreza WRC face aux Groupe A Mitsubishi Lancer Evo IV officielles et Toyota Celica GT-Four privées. La neige de la nuit et les pluies de la matinée de la première étape nivellent tout. Après deux jours, Sainz (Ford) compte trois secondes d’avance sur Mäkinen (Mitsubishi) et 24 sur Liatti (Subaru). Mäkinen passe en tête le troisième jour, mais c’est Liatti qui finit par s’imposer grâce à une dernière étape d’exception.

    C’est pour célébrer le 25e anniversaire de cette première saison de l’Impreza WRC que Prodrive – le préparateur britannique derrière tous les succès de Subaru en Championnat du Monde des Rallyes – va lancer une « P25 ».

    Débarrassée de la règlementation, la P25 va recevoir un moteur 4 cylindres boxer 2,5 litres de 400 chevaux, couplé à une boite de vitesses semi-automatique à six rapports avec commande par palettes au volant. Le châssis va être allégée grâce à de la fibre de carbone.

    25 exemplaires de ce modèle seront conçus par les mêmes hommes qu’en 1997, à savoir David Richards à la baguette, David Lapworth à la direction technique et Peter Stevens au style.

    Première apparition programmée à Goodwood pour le Festival of Speed en juin.

  • Tourist Trophy Isle of Man : Higgins, WRX, 600ch : record.

    Tourist Trophy Isle of Man : Higgins, WRX, 600ch : record.

    S’il existe un classement des folies automobiles et mécaniques, le Tourist Trophy entre dans le top 5.

    A la conquête de ce défi d’une autre époque, l’équipe Prodrive s’est remontée les manches avec l’objectif d’établir un nouveau record. Pour cela, une Subaru WRX a été construite sur-mesure par les hommes de Banbury, à mi chemin entre la voiture de rallye et une voiture type Tourisme/SuperTourisme. Arceau, aileron arrière, face avant nouvelle complétaient la partie caisse. Une fois retravaillé, le moteur de 2.5 litres de cylindrée est passé à 600 chevaux, pour environ  542Nm de couple. Le tout allant chercher 290 km/h de vitesse de pointe. Côté transmission, l’ensemble est issu des technologies utilisées en Championnat du Monde des Rallyes WRC, avec palettes au volant.

    Pour établir ce record, Prodrive s’est entiché du triple champion britannique des rallyes Mark Higgins, jeu placé car le record fut battu, passant le record à  17 minutes 35.139s à une moyenne de 207.171 km/h. Oui, à la moyenne de 207.171 km/h. Selon Higgins, il n’avait jamais eu un feeling comme celui du matin du record… Rien que ça. Retour en images brutes, sans montage, sur cet incroyable record.

  • Moi aussi, j’ai mon record !

    Moi aussi, j’ai mon record !

    Vous étiez usés des records de Nürburgring répétés, inutiles car basés sur aucune homologation et aucun règlement ? Hennessey va encore un peu plus loin dans cette envie de faire n’importe quoi en s’adjugeant le record de la voiture découvrable la plus rapide du monde.

    Il y a deux ans, McLaren avait annoncé avoir battu « le » record sur la Nordschleife… Avec une P1, la marque britannique avait bouclé un tour en « moins de sept minutes » sans donner son temps.

    C’est assez dommage de ne pas avoir fait une photo avec le temps sur le chronomètre officiel du circuit, il suffit de demander au personnel d’afficher les chiffres que l’on veut faire apparaître !

    Cette belle publicité sous forme de vidéo a, depuis, été supprimé des comptes McLaren… Comme quoi, tous ces records non officiels et non homologués ne servent vraiment qu’à un coup de pub de deux ou trois jours.

    Henry Ford disait : « La course automobile est née cinq minutes après la construction de la deuxième voiture ». Cette envie de confrontation, de compétition et de performance est toujours bien présente chez les constructeurs.

    Elle existe au cœur des bureaux d’études, à travers les ingénieurs et les techniciens, elle existe dans les départements de communication et de marketing. Dès que deux voitures ont pu se mesurer, il y a eu des courses automobiles.

    Et face à l’escalade, il a fallu créer une fédération capable d’ériger des règles. Quiconque voulait s’engager en sport automobile pouvait alors créer sa propre machine à gagner qui devait passer par une homologation puis des vérifications techniques pour pouvoir se confronter à des adversaires ayant les mêmes contraintes.

    Pour certains, il semble que ces règles soient devenues trop spécifiques. Il fallait un nouveau terrain de jeu avec davantage de liberté. Et voilà que tout le monde se met à jouer à son propre jeu, seul, à battre son propre record, seul.

    Hennessey a donc envoyé une Venom GT sur une piste de l’US Air Force en Californie. Résultat : une vitesse maximale de 427,44 km/h certifié par le directeur technique de Racelogic, Jim Lau.

    hennessy-certificat

    Magnifique… Mais revenons à la réalité. En suivant à la lettre le règlement FIA qui impose de sortir des voitures des chaines de montage, de suivre un protocole ultra-précis et de parcourir un kilomètre dans un sens, puis dans l’autre en moins d’une heure pour faire la moyenne des deux résultats, la « voiture de série » la plus rapide est… une Subaru Impreza 555 Turbo à 251,360 km/h. Et ce record du monde date de 1996 !

    Sur 100 kilomètres départ arrêté, le record de la catégorie B (voiture de production avec carburant homologué) est à mettre à l’actif de la Lamborghini Murcialago, réalisé en 2002 à Nardo, à 320,023 km/h.

    Quant au record toutes catégories, il appartient à la Thrust SSC depuis 1997 à 1 223,657 km/h ! Mais ça, c’est déjà une autre histoire.

  • Les voitures au coeur du Super Bowl

    Les voitures au coeur du Super Bowl

    5 millions de dollars pour une trentaine de secondes ? Pas de problème pour quelques groupes automobiles prêts à dépenser sans compter pour réaliser des spots visibles par plus de 110 millions de téléspectateurs sur CBS (soit 51 % des téléviseurs connus aux Etats-Unis et 73 % des téléviseurs allumés à cette heure).

    Autour des Denver Broncos, des Carolina Panthers, de Coldplay, Beyonce et Bruno Mars, voici ce qu’il ne fallait pas manquer dans le monde de la communication automobile :

    Premier prix à Audi pour son film R8. Jeep ‘Portraits’ et Toyota Prius sur le podium… Hyundai gagne un prix spécial pour l’ensemble de son oeuvre !

    Acura NSX

    Honda Ridgeline

    Subaru

    Hyundai Genesis

    MINI

    Hyundai Elantra

    Audi R8

    Kia Optima

    WeatherTech

    Hyundai

    Toyota Prius

    Jeep

    Jeep

    Buick Cascada

    En France, 348 000 téléspectateurs ont suivi le match sur W9, sans profiter des pauses publicitaires américaines…

  • Il y a 20 ans : Colin McRae Champion du Monde !

    Il y a 20 ans : Colin McRae Champion du Monde !

    Il y a une semaine, j’étais à Chester. Pour quelques passionnés de rallye, c’est là que Colin McRae et Derek Ringer ont célébré leur premier titre mondial, celui qui devait être le premier d’une très longue série…

    Chester, c’est tout ce qui ne ressemble pas au rallye. A quelques kilomètres au sud de Liverpool, à un jet de pierre de la frontière galloise, cette petite cité anglaise est un repère très posh. Un restaurant étoilé, aucun théâtre, mais une multitude de magasins en centre-ville, Chester est le lieu de résidence préféré des femmes de footballeurs de la région, des Reds, des voisins d’Everton, comme des deux clubs de Manchester.

    Pourtant, il y a vingt ans, Chester est devenu la capitale d’un sport de fermiers déjantés. C’est au cœur de l’hippodrome, alors baigné par le soleil qu’une Subaru Impreza bleue et jaune s’est mise à tourner sur elle-même. A bord, Colin McRae et Derek Ringer venaient d’accomplir un rêve : devenir Champions du Monde des Rallyes et le fêter par des donuts.

    Ce jour-là, Colin McRae a cessé d’être un espoir. Ce jour-là, l’Ecossais a créé sa légende, lancé l’ère McRae dans sa discipline, en sport automobile et bien au-delà.

    Avec le titre britannique en poche, il avait intéressé les connaisseurs. Lors du Rallye de Finlande 1992, il avait accroché les spectateurs. L’année suivante, en Nouvelle-Zélande, il était devenu un réel espoir en remportant son premier rallye mondial. Et en quelques mois, en l’espace de quatre rallyes, il est devenu le numéro 1.

    Cette année 1995 est sans doute la plus incroyable de l’histoire du rallye. A mi-saison, avec un calendrier restreint à huit manches, Colin McRae compte 20 points. Il n’est que septième du classement derrière son équipier Carlos Sainz, Juha Kankkunen, Didier Auriol, François Delecour, Tommi Mäkinen et Kenneth Eriksson.

    L’Ecossais, qui avait promis de batailler pour le titre mondial cette année-là, paraît encore bien trop jeune pour briser l’hégémonie de la génération Groupe A.

    Une bombe nucléaire n’aurait pas pu m’empêcher de gagner

    Pourtant, il gagne en Nouvelle-Zélande et termine deuxième en Australie, tandis que Carlos Sainz alignent deux résultats nuls (forfait en Nouvelle-Zélande après une chute de vélo). En Espagne, les Toyota sont mises hors course et David Richards, alors patron du team Subaru, ordonne à ses pilotes de terminer aux deux premiers rangs, Sainz devant McRae. Le jeune ne s’exécute qu’au terme du rallye, après avoir contraint son équipe à lui barrer physiquement la route en pleine spéciale !

    Jimmy McRae, le père de Colin, se souvient encore de cet instant. Le championnat venait de prendre une nouvelle tournure. Toyota out, Sainz et McRae étaient les deux seuls candidats au titre. Mathématiquement, ils étaient à égalité avec un léger avantage pour l’Espagnol qui comptait trois victoires, contre une seule à son équipier. Mais en arrivant sur le Front de Mer de Lloret de Mar, lorsque les deux Impreza se sont garées pour préparer le podium du Rallye d’Espagne, la saison était déjà jouée…

    « C’est à ce moment-là que Colin a gagné le RAC », se remémore papa McRae. Tout ce petit monde s’est retrouvé à Banbury, dans le triangle magique du sport automobile britannique. La discussion fut franche et la promesse directe : la guerre se jouerait simplement sur une dernière bataille, en Grande-Bretagne !

    Carlos Sainz a toujours été très fier, toujours sûr de lui. Il restait convaincu qu’il pouvait s’imposer face à son équipier. Mais rien n’aurait pu lui donner l’avantage. Dans l’hebdomadaire britannique Motorsport News, on retrouve une phrase simple qui permet de cerner le contexte : « Une bombe nucléaire n’aurait pas pu m’empêcher de gagner ce rallye. » Ce sont les mots de Colin McRae à l’arrivée.

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    Durant une semaine, il a pourtant été bien proche de l’enfer. Il crève dans la plus longue spéciale du rallye, il casse un bras de suspension, il est ralenti par un problème hydraulique dans la transmission de sa Subaru. Mais même une bombe nucléaire…

    Il y a vingt ans, Colin McRae était programmé pour gagner son rallye. N’importe lequel de ces problèmes aurait dû l’éliminer de la course à la victoire en temps normal. Pas en cette fin novembre.

    Début de la deuxième étape : dans Hamsterley, il devance Sainz de 29 secondes. A la radio, Luis Moya, le copilote de l’Espagnol, demande confirmation du temps de McRae. Redemande. Redemande de confirmer la minute, persuadé que l’Ecossais a perdu 31 secondes. Non, il leur a collé plus d’une seconde au kilomètre, à la régulière.

    Tommi Mäkinen, précédent leader, casse une suspension et abandonne. Eriksson est surclassé. McRae pointe en tête !

    Dans la forêt de Kielder, on annonce des flocons de neige. C’est à ce moment-là que le rallye doit se jouer. Les équipages entre dans un juge de paix : les 59 kilomètres de Pundershaw. Ce chrono résume l’état de grâce de McRae.

    colin-mcrae-subaru-impreza-rac-rally-1995

    Il crève en heurtant une pierre dès les premiers kilomètres. A haute-vitesse, la mousse anti-crevaison de ses Pirelli se désagrège. L’équipage se gare dans un carrefour. Ni Colin, ni Derek ne sont encore sortis de l’Impreza que la voiture est déjà soulevée par les spectateurs. Ils changent la roue et terminent le chrono à moins de deux minutes de Sainz.

    A l’arrivée, il confie : « Pas de chance, mais je ne m’en fais pas. Le rallye vient juste de commencer. »

    Les spectateurs jouent leur rôle. Ils s’agitent et font le plus de bruit possible à chaque passage de la Subaru Impreza numéro 4. Meilleur temps, meilleur temps… L’écart passe déjà sous la minute.

    Dans Kershope, il reprend entre deux secondes à Carlos Sainz, mais sa suspension est pliée et le pneu frotte. Séance de bricolage pour prendre l’autoroute et rentrer à l’assistance. Encore deux spéciales nocturne et la journée se termine avec un écart de 39 secondes.

    Courte nuit, réveil à 4h30. La nuit, encore, le brouillard et la pluie de Dyfnant. Les Anglais ont l’habitude de dire que deux choses sont immuables dans le monde : on mourra un jour et il pleut au Pays de Galles…

    El Matador n’a plus ses armes. Le taureau qu’est devenu McRae charge !

    Toute la journée, il mange des secondes à l’Espagnol jusqu’à lui planter une banderille définitive dans Hafren Sweet Lamb à la fin de la troisième étape pour récupérer la première place du classement.

    Durant quatre jours, les journaux télévisés remplaçaient le football par le rallye. Alan Shearer et Eric Cantona passaient au second plan face à cet Ecossais volant.

    Ce 22 novembre 1995, la journée commence dans un pub. Nous sommes un mercredi. A l’époque, il était commun d’organiser les rallyes en pleine semaine pour éviter l’afflux trop important de spectateurs. Colin McRae vient de se garer aux abords du départ de la première spéciale de l’ultime étape de la saison. En avance pour pointer, il entre dans un pub et commence à jouer au billard. Les autres travaillent leurs notes. Colin est définitivement dans un autre monde.

    Scratch, scratch, scratch à travers le Pays de Galles… Sainz est résigné. On imagine même qu’il dépose les armes pour s’assurer de conserver son volant chez Subaru en 1996 (après avoir signé chez Toyota). Mais l’Espagnol ne pouvait simplement pas contrer McRae.

    Et encore un pour terminer la 28e et dernière spéciale. 36 secondes d’avance au classement général. Il arrive à Chester : des donuts, le Champagne, les embrassades avec son père. Nous en sommes tous sûrs, le plus jeune Champion du Monde des Rallyes va bientôt avoir plus d’un titre à célébrer. Juha Kankkunen n’a qu’à bien se tenir !

  • Vision Gran Turismo : le meilleur est à venir !

    Vision Gran Turismo : le meilleur est à venir !

    Pour le quinzième anniversaire de Gran Turismo, son gourou créateur a posé une simple question à tous les constructeurs automobiles : accepteriez-vous de concevoir pour nous votre version de Gran Turismo ? Et Kazunori Yamauchi a eu beaucoup de réponses positives !

    Depuis plusieurs semaines, les Vision Gran Turismo sont dévoilés par les plus grandes marques de l’industrie automobile (mais pas que). Au total, elles seront 29 ! Et certaines pourraient même sortir de l’écran pour s’exhiber lors de salon, voire mieux : rouler…

    Mercedes-Benz AMG Vision Gran Turismo

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    BMW Vision Gran Turismo

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    Mitsubishi Concept XR-PHEV Evolution Vision Gran Turismo ‘14

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    Volkswagen GTI Roadster Vision Gran Turismo

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    Nissan Concept 2020 Vision Gran Turismo

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    Aston Martin DP-100 Vision Gran Turismo

    aston-martin-vision-gran-turismo

    Toyota FT-1 Gran Turismo

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    Subaru Viziv GT Vision Gran Turismo

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    Chevrolet Chaparral 2X Vision Gran Turismo

    chevrolet-vision-gran-turismo

    Infiniti Concept Vision Gran Turismo

    infiniti-vision-gran-turismo

    Mazda LM55 Vision Gran Turismo

    mazda-vision-gran-turismo

     

    Et la suite ? Les suivantes de la série Vision Gran Turismo seront signées Alpine, Audi, Bertone, Daihatsu, Ford, GM Design, Honda, Hyundai, Italdesign Giugiaro, Jordan, Lamborghini, Lexus, MINI, Nike, Peugeot, SRT, Tesla et Zagato…

     

  • Photos : en mémoire de Colin McRae

    Photos : en mémoire de Colin McRae

    Colin McRae fêterait son 46e anniversaire aujourd’hui sans un terrible accident d’hélicoptère. S’il n’est pas le pilote de rallye le plus titré de l’histoire, il est l’un de ceux qui a le plus marqué la discipline et rayonné bien au-delà des épreuves spéciales… Voici quelques souvenirs :

  • Rallye Monte-Carlo 1997 : Subaru remporte la première victoire d’une World Rally Car

    Rallye Monte-Carlo 1997 : Subaru remporte la première victoire d’une World Rally Car

    Principauté de Monaco, janvier 1997. Le WRC vit une des pages les plus importantes de son histoire : les World Rally Car disputent leur premier rallye. Autre évènement, c’est la première année sans parcours de concentration au Monte-Carl’: tous les concurrents partent de Monaco du dimanche, pour y retourner mercredi. Exit les villes de départ qui ont fait l’histoire de la classique hivernale. Lors de cette édition 1997, le premier secteur chronométré d’une World Rally Car se fera d’ailleurs sur le port de Monaco.

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    Si Mitsubishi continue en Groupe A et présente la nouvelle Lancer Evolution 4, Subaru et Ford présentent respectivement les Impreza WRC et Escort WRC. Toyota rejoint le WRC en cours de saison, lors du Rallye de Finlande.

    Après les 4 jours de compétition de ce RMC97, Pierro Liatti et Fabrizia Pons rentrent à Monaco en tête du rallye. Les conditions climatiques ont été à hauteur du Monte-Carlo : pluie, glace, neige. La performance est historique : il s’agit de la première victoire d’une World Rally Car.

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    Cette réglementation World Rally Car arrivée en 1997 l’est toujours aujourd’hui. Si techniquement le couple « 4 roues motrices et un turbo » n’a pas changé, ces véritables prototypes n’ont cessé d’évoluer. Le moteur 2000cm3 est utilisé de 1997 à fin 2010 puis en 2011 c’est le 1600 qui arrive, jusqu’à aujourd’hui. Au final, pas moins de 12 marques ont participé à l’aventure des World Rally Car, avec plus ou moins de succès.

    En fin de saison 1997, Tommi Makinen est champion du monde des rallyes, avec la Lancer Evolution 4 groupe A. Subaru est champion des constructeurs avec Colin McRae, classé deuxième du Championnat. Cette saison 1997 aura été des plus importantes de l’histoire du WRC.

    A bientôt,
    Jean-Charles

  • Los Angeles : Ce qu’il faut retenir

    Los Angeles : Ce qu’il faut retenir

    En même temps que le Salon de Tokyo, Los Angeles donne une autre vision du présent et du futur automobile. Bienvenue en Californie, dans un univers qui n’a plus rien de commun ! Ce n’est pas encore Detroit, mais c’est bien parti pour être son alter-ego automnal.

    Par rapport au Japon, et même si les constructeurs américains sont en pleine reconquête, les marques étrangères n’ont pas eu peur de se montrer offensives à Los Angeles. Jaguar F-Type Coupé, Porsche Macan et les Nissan Nismo ont réussi à faire de l’ombre au Big Three.

    La Jaguar F-Type Coupé n’est pas une grande nouveauté à proprement parler (aussi montrée à Tokyo avec moins de tapage). Déclinaison du cabriolet déjà connu, elle aurait pu passer inaperçu si elle n’était pas aussi réussie. Cette ligne de toit a subjugué beaucoup de monde sur le stand.

    Jaguar-FType

    Chez Porsche, le Macan (avec Maria Sharapova) a relancé les débats. Faut-il qu’une telle marque aille chercher de nouveaux marchés ? N’est-ce pas dévaluer une histoire et un positionnement ? Il y a des pour et des contre. C’est néanmoins typiquement dans les gènes du « nouveau » Porsche avec une belle allure pour un SUV compact et des moteurs essence ou Diesel allant jusqu’à 400 chevaux.

    Porsche-Macan

    Nissan continue d’aller chercher un peu plus de puissance et un peu plus d’appui. C’est le cas avec la GT-R, présentée par Usain Bolt, et la Juke Nismo RS.

    Nissan-GTR-Nismo

    Loin de sa base japonaise, Honda présente le FCEV Concept, sorte d’Insight du futur à pile à combustible. Elle est amenée à remplacer la FCX Clarity, modèle fuel-cell dont une vingtaine d’exemplaire sont déjà distribués sous forme de location (600 dollars par mois).

    Honda-FCEV

    Subaru a aussi marqué de gros points avec une WRX qui revient un peu aux origines de ses modèles sportifs qui ont contribué à faire sa réputation. C’est simple, sans fioriture… Il ne manquerait plus qu’un retour en WRC pour retrouver, enfin, le vrai Subaru. Mais on pourra regretter le style du WRX Concept.

    Subaru-WRX

    Kia tente une grande percée sur la voiture haut-de-gamme avec la K900. Il sera particulièrement intéressant de suivre sa courbe de vente de l’autre côté de l’Atlantique.

    Kia-K900

    Mercedes a aussi cherché à s’imposer avec les GLA 45 AMG Concept, S65 AMG, SLS AMG GT Final Edition aux côtés de la maquette de l’AMG Vision Gran Turismo.

    Mercedes-AMG-Vision-Gran-Turismo

    Plus localement, Chevrolet mise sur le Colorado. C’est un nouveau pick-up compact (chez nous, ce serait énorme) dans un segment en voie d’extinction. Une sorte de dernière chance.

    Chevrolet-Colorado

    Ford présente le Edge Concept destiné à remplacer le Edge. Voiture à vocation mondiale, il perd une partie de son dessin américain pour se faire accepter en Europe et en Asie. Plus USA, Lincoln montre le MKC.

    Ford-Edge

    Rien de marquant dans le camp Chrysler… Juste une nouvelle série limitée de Jeep Wrangler.

    Enfin, Los Angeles, c’est aussi la Youabian Puma. Placée à l’entrée du salon, elle agresse avec une architecture démente. Ça fait 6 mètres de long, 2,5 mètres de large, ça coûte plus d’un million de dollars et c’est moche mais c’est aussi ça l’Amérique !

    Youabian-Puma

    Et Tesla ? La marque américaine la plus tendance n’était pas représentée à l’Auto Show… Au cœur d’une actualité difficile, la marque d’Elon Musk (par ailleurs très pris par son nouveau projet SpaceX) restait visible dans sa concession de Santa Barbara aux allures d’Apple Store.

  • Tokyo : Ce qu’il faut retenir

    Tokyo : Ce qu’il faut retenir

    Avant de partir à Los Angeles, passage obligatoire par Tokyo afin de visiter le salon japonais. Les constructeurs locaux jouent à domicile et seuls quelques européens viennent se montrer dans un marché très fermé. Les Américains lui préfèrent la Californie pour terminer ce mois de novembre.

    En passe de reprendre sa place de numéro 1 mondial, Toyota présente le FCV est un concept équipé d’une pile à combustible, capable d’atteindre une autonomie de 500 kilomètres avec un plein qui ne dure que trois minutes.

    Toyota_FCV

    Autres premières, les Voxy et Noah Concept sont des monospaces (diesel pour le premier, hybride essence / électrique pour le second).

    Toyota

    Un concept de taxi japonais et surtout le FV2, un tricycle qui se conduit grâce au mouvement du corps, sont les autres nouveautés du stand. Sur des bases d’Aqua, la structure Toyota Motor East Japan présente les Aqua Air, Cross et G-Sports Concept.

    Toyota_FV2
    Chez Lexus, on présente un coupé RC et une déclinaison à moteur turbo du SUV LF-NX.

    Lexus_RC

    Après la Copen, Daihatsu dévoile une Kopen, un Kei cabriolet tout mignon, tout japonais. Moins séduisant, le Deca Deca (du japonais Dekai qui signifie immense) se veut un Kei plus habitable.

    Daihatsu_Kopen

    Même si Nissan est un peu moins flamboyant en ce moment (économiquement j’entends), son stand est plus attirant. Le BladeGlider donne un sens à l’engagement de la marque dans le projet Deltawing en compétition (qui continue avec ZEOD RC).

    Nissan_BladeGlider

    Gros coup de cœur pour IDx Freeflow et IDx Nismo dont le look est une réussite indéniable. Ces IDx s’inscrivent pleinement dans les concepts que l’on veut voir très vite sur nos routes !

    Nissan_IDx_Freeflow

    Encore plus bestiale, et de série, la Nissan GT-R Nismo fait aussi sa première mondiale… 600 chevaux et 652 Nm !

    Déjà présenté dans nos pages, le Honda S660 Concept est un l’une des stars du salon. Mais c’est surtout avec le SUV Vezel que la marque veut marquer les esprits. Modèle à vocation mondiale – et déjà présenté à Détroit, il sera distribué dès la fin d’année au Japon avant les Etats-Unis. Il faudra attendre 2015 pour la voir en Europe.

    Honda_Vezel

    Mitsubishi annonce ce que sera peut-être le prochain Pajero avec le GC-PHEV Concept, un gros tout-terrain qui sera aussi un vrai franchisseur. L’idée est un peu différente pour le XR-PHEV (photo), un crossover plus coupé que tout-terrain et doté d’un moteur 1,1 litre turbo accompagné d’un moteur électrique et de batteries rechargeables. Enfin, le AR Concept se veut plus proche du monospace.

    Mitsubishi_XR

    Belle réalisation chez Subaru avec la Cross Sport Design Concept qui reprend les traits d’un Coupé BRZ surélevé et plus massif.

    Subaru_Cross_Sport_Design_Concept

    Suzuki a choisi de baptiser « Hustler » sa nouvelle Kei. Voiture étroite, larges portières, banquette coulissante, une vraie voiture à vivre avec un design bien plus affirmé que les autres kei ! Plus européen, le concept Crosshiker est un vrai crossover entre un 4×4 et un coupé. Et, au milieu, un buggy X-Lander plutôt fun.

    Suzuki_Hustler

    Chez Mazda, on met en avant la Mazda 3 avec des versions SKYACTIV-Hybrid (avec moteur électrique) et SKYACTIV-CNG (avec essence et gaz naturel). Une Mazda6 ASV-5 qui parle aux tramways est aussi exposée.

    Dans un pays aussi difficile d’accès, les constructeurs étrangers se disputent des miettes. En 2012, ils devaient se partager 4,5 % d’un marché de plus de cinq millions de véhicules. Pourtant, les Allemands ne manquent pas le rendez-vous tokyoïte. Volkswagen, Audi, Porsche (avec le Macan !) d’un côté, BMW (avec la Série 4) et Mercedes de l’autre, sont bien présents. MINI montre aussi sa nouvelle voiture et Volvo présente son magnifique Concept Coupé.

    Quant aux Français, ils présentent les Lutecia (Clio), Captur et Dezir chez Renault, DS3 Cabriolet, Grand C4 Picasso et C3 pour Citroën et 208 GTI, 2008 et RCZ-R pour Peugeot.

  • Une histoire de gendarmes

    Une histoire de gendarmes

    De la Police Spéciale de la Route à la Brigade Rapide d’Intervention, retour sur les voitures utilisées par la Gendarmerie Nationale à travers les décennies, des Traction Avant aux Mégane R.S..

    A l’origine, la maréchaussée est à cheval… L’arrivée de la bicyclette en tant que « véhicule officiel » en 1903 – alors que les premières automobiles roulent déjà dans toute la France – montre un certain retard. En 1907, c’est toujours à vélo que patrouille la gendarmerie alors que les Brigades du Tigre (de la police) roulent sur quatre roues.

    La gendarmerie pédale jusqu’à la fin de la première guerre mondiale. Le parc automobile est alors constitué avec les véhicules laissés par les Américains. L’aventure motorisée débute en 1928 avec l’invention d’une nouvelle mission : la police de la route. Et dans les années 30, la voiture préférée des gendarmes est forcément la Citroën Traction Avant !

    Après la guerre, une association entre la Gendarmerie Nationale et le Touring Club de France lance des Renault Juvaquatre sur les routes sous l’appellation « Secours Routier ». Brancard, mallette de premiers secours, boîte à outils, tout est fait pour aider les automobilistes, de plus en plus nombreux.

    Renault_Estafette

    Les Peugeot 203 et 403 Break prennent le relais. Elles sont noires avec un gyrophare orange. Puis Citroën présente sa 2CV. Dans sa version Gendarmerie, le coffre arrière est occupé par une immense radio.

    Au début des années 60, Renault répond à Citroën et sort la 4L. Celle qui deviendra la voiture française la plus vendue trouve forcément sa place dans les gendarmeries. Elle répondait parfaitement à un point essentiel du cahier des charges : permettre aux gendarmes de garder leur képi en conduisant… « Un symbole d’autorité vis-à-vis de la population civile ».

    Renault_4

    Selon les sources, la Renault 4 dispute à l’Estafette la place de modèle le plus utilisé par la Gendarmerie Nationale avec 12 à 13 000 unités livrées.

    Le développement du nouveau réseau autoroutier (avant l’apparition des limitations de vitesse) est la cause de la création du « peloton d’autoroute » en 1966. Et, en février 1967, les Brigades Rapides d’Intervention font leurs débuts.

    Les Alpine A110 équipent ces BRI. Les gendarmes sont formés comme des pilotes de course et doivent être casqués lorsqu’ils sont en service. Il n’existe alors que deux catégories de personnes qui parviennent à être payés pour rouler en Berlinette : les pilotes d’usine en rallye et les gendarmes. Et l’A110 n’était pas la seule à constituer le parc. Quelques Matra Jet étaient aussi à leur disposition.

    La révolution « bleue » intervient en 1969 avec l’adoption du « Bleu Moyen », devenu bleu gendarme.

    La Citroën DS fait son entrée dans la Gendarmerie dans les années 70. L’escadron des BRI se renforce à cette époque. Après le triste record de 12 000 morts sur les routes en 1972, l’Etat prend une série de mesures fortes : limitations de vitesse, port de la ceinture obligatoire à l’avant et davantage de contrôles.

    Citroen-SM

    Six Alpine-Renault A310 sont alors commandées pour constituer un parc de 35 véhicules. La dernière sera garée en 1987. A cette époque, et après quelques SM, c’est la Citroën CX 25 GTI qui est la plus utilisée par les Brigades Rapides d’Intervention. Les Renault 21 2 Litres Turbo puis les Peugeot 405 T16 à quatre roues motrices se montrent aussi sur les autoroutes.

    Plus tard, la trop sage Peugeot 306 S16 ne s’avère pas assez ostentatoire pour être dissuasive. Sa remplaçante est donc bien plus extravagante… Et 65 Subaru Impreza WRX sont commandées !

    subaru-impreza

    En 2010, les Subaru doivent être remplacées… Subaru, encore, BMW, Ford et Renault répondent à l’appel d’offres. Et ce sont les Mégane R.S. qui l’emportent grâce à une option et un artifice supplémentaires. Châssis Cup et nouvelle cartographie moteur qui permet de tirer 265 chevaux du 4 cylindres 2 litres turbo. Un coup d’avance pour les gendarmes qui sera rapidement annihilé par la sortie, en série, de cette même évolution.

    Renault-Megane-RS