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  • Lancia Ypsilon : un souffle d’autonomie pour l’électrique, un sursaut d’honnêteté pour l’hybride

    Lancia Ypsilon : un souffle d’autonomie pour l’électrique, un sursaut d’honnêteté pour l’hybride

    À l’heure où l’électrification transforme la ville en terrain de chasse pour les citadines affûtées, Lancia affine les armes de son emblématique Ypsilon. Avec une autonomie portée à 425 km pour la version électrique et une communication revue sur la puissance réelle de l’hybride, la marque italienne redéfinit les contours de sa renaissance.

    En apparence, ce sont deux mises à jour techniques. En profondeur, c’est un message clair : Lancia ne revient pas simplement pour jouer les nostalgiques, elle entend bien s’imposer à nouveau comme une marque exigeante, à la croisée du style, de la technologie et de la responsabilité. L’évolution récente de la gamme Ypsilon en est le dernier témoignage.

    Une électrique qui ose l’endurance

    Il y a encore quelques mois, la Lancia Ypsilon Elettrica affichait 403 km d’autonomie WLTP. Ce chiffre, déjà plus qu’honorable pour une citadine, gagne aujourd’hui 22 kilomètres supplémentaires, pour culminer à 425 km en cycle mixte WLTP. Une progression d’environ 6 %, qui ne doit rien au hasard.

    La recette tient en deux mots : efficience et optimisation. La batterie lithium-ion NMC de 54 kWh utiles conserve sa chimie de prédilection — nickel-manganèse-cobalt — mais bénéficie de réglages affinés et d’une meilleure gestion thermique. En parallèle, le groupe motopropulseur de 115 kW (156 ch) a été retravaillé pour abaisser la consommation moyenne à 14,3 kWh/100 km, un chiffre remarquable dans le segment B premium.

    Pour ceux qui imaginent encore que l’électrique implique de longues pauses sur autoroute, Lancia rappelle que 80 % de la batterie peut être récupérée en moins de 30 minutes sur une borne rapide DC de 100 kW. De quoi redéfinir le périmètre d’usage de la voiture électrique urbaine, sans tomber dans la surenchère des SUV obèses.

    L’hybride joue carte sur table

    L’autre nouveauté de la gamme ne réside pas sous le capot, mais dans la façon dont Lancia parle de sa version hybride. Jusqu’ici annoncée à 100 chevaux, l’Ypsilon Ibrida revendique désormais 110 chevaux. Un changement sans retouche mécanique, qui anticipe simplement l’évolution réglementaire.

    En effet, à partir de novembre 2027, la norme Euro 7 imposera de communiquer la puissance combinée des véhicules hybrides — c’est-à-dire l’alliance des moteurs thermique et électrique — et non plus celle du seul moteur à combustion. Lancia prend donc de l’avance, alignant son discours sur celui déjà adopté par plusieurs constructeurs japonais et coréens.

    Derrière les chiffres, la mécanique reste inchangée : un bloc trois cylindres 1.2 turbo de 74 kW (100 ch), épaulé par une machine électrique de 21 kW (28 ch) intégrée à la transmission automatique. Le tout pour 81 kW combinés, soit les 110 ch désormais mis en avant. Les performances, la consommation et la technologie hybride demeurent identiques. Ce qui change, c’est l’honnêteté de l’étiquette.

    Reste à savoir si certains autres constructeurs, qui additionnaient simplement les puissances maximales des différentes motorisations, vont savoir s’adapter à ce changement. Car certains modèles affichaient des puissances qui n’existaient simplement pas…

    Transparence, efficience et cohérence

    Ces deux annonces ont un point commun : elles parlent vrai. Dans un marché encore souvent pollué par des valeurs d’autonomie irréalistes et des puissances affichées à géométrie variable, Lancia choisit de jouer la carte de la lisibilité. L’Ypsilon ne promet pas de révolutionner la mobilité, mais elle continue d’incarner un équilibre subtil entre modernité technologique et élégance assumée.

    Dans sa version 100 % électrique, elle devient l’une des citadines les plus efficientes du moment, sans céder aux sirènes du gigantisme. Dans sa version hybride, elle adopte une posture pédagogique, en expliquant clairement ce que le conducteur a sous la pédale.

    Un retour aux racines de Lancia… mais dans le futur

    Lancia l’affirme : l’Ypsilon est la première pierre d’un renouveau ambitieux. Avec cette mise à jour, la citadine chic italienne affirme son positionnement sur le segment B premium : plus sobre qu’une Mini, plus latine qu’une Audi A1, plus statutaire qu’une 208.

    Dans un monde automobile tiraillé entre dogmatisme écologique et nostalgie rétro, la nouvelle Ypsilon avance à pas mesurés, mais sûrs. Elle ne clame pas être l’héroïne d’une révolution, mais elle s’impose comme une alliée fiable, claire et cohérente, que l’on soit électromobiliste convaincu ou simple automobiliste en transition.

  • Lancia fait son grand retour en France : la renaissance tant attendue de la marque

    Lancia fait son grand retour en France : la renaissance tant attendue de la marque

    Après une absence remarquée de plusieurs années, la marque italienne Lancia s’apprête à revenir sur le marché français. Et pour marquer ce retour en beauté, Lancia relance l’un de ses modèles phares, la Ypsilon, dans une version 2024 modernisée et prête à séduire une nouvelle génération de conducteurs. Ce retour attendu suscite de l’enthousiasme non seulement pour les nostalgiques de la marque, mais aussi pour ceux qui découvrent pour la première fois l’esthétique et le caractère unique de Lancia. Alors, qu’est-ce qui fait de cette nouvelle Ypsilon un modèle si spécial ?

    Un héritage automobile prestigieux revisité

    Fondée en 1906, Lancia a traversé plus d’un siècle de succès et d’innovations. Cette marque est ancrée dans l’histoire automobile européenne, symbolisant élégance, performance et audace. À travers des modèles emblématiques comme l’Aurelia ou la Delta Integrale, Lancia a su captiver un public passionné, notamment en France, pays où l’automobile est perçue comme une véritable culture. Bien que l’enseigne ait connu des moments difficiles, notamment un retrait du marché hors de l’Italie, son esprit est resté intact.

    Avec le lancement de l’Ypsilon 2024, Lancia revisite cette histoire glorieuse en y ajoutant des éléments modernes et en intégrant une vision plus durable. C’est un modèle qui, tout en restant fidèle à son ADN, s’adapte aux tendances actuelles et répond aux attentes d’une clientèle en quête de confort, de technologies avancées, et de respect de l’environnement.

    Nouvelle Ypsilon : une citadine au style italien inimitable

    La Lancia Ypsilon 2024 une relecture contemporaine de l’artisanat automobile italien. Son design extérieur s’inspire des lignes traditionnelles de la marque, tout en ajoutant des éléments distinctifs qui lui donnent une touche de sophistication unique. Les finitions sont particulièrement travaillées, avec des matériaux de qualité et un souci du détail qui font de cette Ypsilon une citadine haut de gamme.

    À l’intérieur, le raffinement est tout aussi présent. La Ypsilon 2024 propose un habitacle à la fois moderne et accueillant, où les matériaux choisis rappellent l’élégance propre aux voitures italiennes. Conçue pour offrir un maximum de confort en milieu urbain, cette nouvelle version intègre également des technologies de pointe avec un écran central, une connectivité avancée, et des systèmes d’aide à la conduite. Elle répond ainsi parfaitement aux besoins de ceux qui cherchent une expérience de conduite agréable et intuitive.

    Une transition vers la mobilité durable

    Au-delà du design, la Lancia Ypsilon 2024 marque également un tournant pour la marque vers des solutions de mobilité plus respectueuses de l’environnement. Consciente des enjeux écologiques actuels, Lancia a intégré une motorisation hybride à la Ypsilon pour répondre aux normes européennes et aux attentes des consommateurs en matière de durabilité. Ce choix témoigne de la volonté de Lancia de s’inscrire dans une dynamique de transition énergétique, tout en préservant le plaisir de conduite et la personnalité propre à la marque.

    Cette stratégie s’inscrit dans le plan de relance de Stellantis, le groupe auquel Lancia appartient, visant à faire de ses marques un acteur clé du marché européen des véhicules électriques et hybrides. La Ypsilon 2024 est ainsi la première étape d’un plan ambitieux, qui pourrait voir d’autres modèles électrifiés enrichir la gamme Lancia dans les prochaines années.

    Pourquoi Lancia choisit la France pour son retour ?

    Le retour de Lancia en France, au-delà de son aspect commercial, est hautement symbolique. La France a toujours été un marché sensible au charme des marques italiennes, en particulier Lancia, dont les modèles ont marqué l’histoire de l’automobile de ce côté des Alpes. La Ypsilon 2024 s’insère ainsi dans un contexte favorable, où de nombreux conducteurs se tournent vers des véhicules à la fois élégants, performants et écologiques.

    Par ailleurs, le positionnement de la Ypsilon, orienté vers le segment des citadines premium, répond parfaitement aux attentes des consommateurs français, qui recherchent une voiture pratique pour la ville, sans pour autant faire l’impasse sur le confort et le design. Le modèle entend ainsi séduire non seulement les fidèles de la marque, mais également une clientèle jeune, soucieuse de l’environnement, et attirée par une expérience de conduite distinctive.

    Une stratégie audacieuse pour une nouvelle ère

    Le retour de Lancia avec la Ypsilon 2024 marque le début d’une ère ambitieuse pour cette marque historique. Avec ce modèle, Lancia ne cherche pas simplement à renouer avec son passé, mais à s’imposer comme un acteur innovant du marché automobile européen. En alliant les valeurs traditionnelles de la marque à des innovations modernes et des engagements écologiques, Lancia montre qu’elle est prête à répondre aux défis actuels et à anticiper les tendances de demain.

    En conclusion, le retour de Lancia en France avec la Ypsilon 2024 est bien plus qu’un simple lancement de modèle ; il s’agit d’une véritable renaissance qui suscite enthousiasme et espoir. Avec ce modèle, Lancia réaffirme son identité, celle d’une marque à la fois élégante, avant-gardiste et engagée. Pour les amateurs de voitures de caractère et de design, l’arrivée de la Ypsilon 2024 promet une expérience automobile où l’Italie s’invite dans les rues françaises, pour le plaisir des yeux et le confort de tous.

  • Euro NCAP lâche la rampe

    Euro NCAP lâche la rampe

    Le communiqué du jour (en anglais) d’Euro NCAP vient d’arriver avec un titre un peu spécial : Euro NCAP Star Cars Episode VII.

    Voilà que l’organisme en charge du système de notation de sécurité à 5 étoiles pour aider les consommateurs, leurs familles et les sociétés à comparer les véhicules joue avec l’actualité cinématographique.

    Spécialiste des étoiles, Euro NCAP publie donc son septième communiqué de l’année (Episode 7) sur une quinzaine de véhicules. Onze sont récompensées de cinq étoiles (BMW X1, Lexus RX, Mercedes GLC, Infiniti Q30, Jaguar XF, Jaguar XE, Opel Astra, Kia Sportage, Kia Optima, Renault Mégane, Renault Talisman).

    Quatre étoiles pour le Nissan NP300 et la MINI Clubman, trois pour la BMW Z4 et seulement deux pour la Lancia Ypsilon.

    Le commentaire au sujet de la petite Lancia est sans détour : « Avec seulement deux étoiles, la Lancia Ypsilon déçoit dans des domaines importants, comme la protection des passagers adultes et l’assistance. En termes de sécurité, la nouvelle Ypsilon n’est pas dans la lignée de l’héritage d’une fameuse marque européenne. Les consommateurs attachés à la sécurité pourront très certainement trouver de meilleurs choix dans ce segment ! »

  • Publicité : Renault Clio ou Lancia Ypsilon ?

    Publicité : Renault Clio ou Lancia Ypsilon ?

    Vincent Cassel a fait des apparitions dans deux publicités pour des citadines. Un an avant La Haine, il joue dans un spot pour la Renault Clio de première génération diffusé au Royaume-Uni. Devenu une grande star et mari de Monica Bellucci, il est l’acteur principal d’une publicité pour la Lancia Ypsilon quelques années plus tard.

  • Essai Lancia Ypsilon S by Stade Français : I will survive

    Essai Lancia Ypsilon S by Stade Français : I will survive

    Donner le nom d’un club sportif à une série limitée automobile ? Personne n’avait encore osé le faire en France ! Lancia le tente avec des Ypsilon, Delta et Voyager S by Stade Français.

    Hyundai avec Lyon, Kia avec Bordeaux, Peugeot avec Sochaux (forcément) et surtout Citroën avec le Paris Saint-Germain et l’Olympique de Marseille (même si la marque n’apparaît pas sur les maillots) profitent de l’immense notoriété du football pour agrémenter leur plan de communication. Mais aucun n’a encore sorti de série limitée au nom de son club de football partenaire.

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    En rugby aussi, les marques automobiles se montrent… Sur le maillot de Toulon : Volkswagen, celui de Toulouse : Peugeot, celui de Brive : Mazda. Lancia est aussi partenaire du Stade Français. Et c’est la marque italienne qui innove en montrant le logo de son club préféré sur sa gamme.

    Avec cinq titres entre 1998 et 2007, le Stade Français fut – 90 ans après sa première domination sur l’Ovalie nationale – l’équipe de référence dans l’hexagone. Durant cette période, le Stade Français de Max Guazzini a créé de nouvelles bases de communication… Renaissance de I Will Survive en 1997, création du calendrier des Dieux du Stade en 2001, arrivée d’un maillot rose en 2005. Le Stade Français a professionnalisé la professionnalisation du rugby.

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    Et si le club s’est effondré en 2011 pour être racheté, c’est bien l’icône médiatique d’un sport dont les valeurs sont louées en France qu’est allé chercher Lancia avec ce partenariat.

    Car dans les faits, cette Ypsilon n’est pas dédiée au Stade Français. En Italie, elle s’appelle S Momodesign. Bicolore avec un capot, un toit noir mat et forcément un coffre noir, elle est proposée en cinq teintes dont un beau bleu de la version d’essais (mais pas de rose) avec des jantes noires spécifiques.

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    A l’intérieur, on retrouve les sièges Momo Design (justement). Si le volant mériterait d’être plus petit, le placement des compteurs au centre et en haut de la planche de bord est une belle réalisation. On aurait aimé un équipement plus complet avec un écran devenu nécessaire pour remplacer l’immense auto-radio. Surtout sur un modèle commercialisé à plus de 19 000 euros.

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    Côté mécanique, les 95 chevaux du 1,3 litre Multijet Diesel portent bien cette citadine qui pourra (et devra pour excuser son Diesel) sortir des villes.

    L’AUTO est-elle cult ?
    A 20 900 euros, cette série limitée S by Stade Français de la Lancia Ypsilon ferait payer cher ses quelques grosses qualités. Mais les tarifs catalogues s’avèrent largement négociables (surtout en région toulousaine). L’envie de marier une référence des voitures italiennes et un engouement pour le Stade Français pourra alors faire pencher la balance. Et ce sera peut-être l’une des dernières Lancia en vente en France…

    Sans intérêt / Sans conviction / Dans la moyenne / Mérite le détour / Exceptionnel / AUTOcult !

    lancia-ypsilon-s-by-stade-francais-momo-design

    Quelques données :
    Modèle essayé : Lancia Ypsilon S by Stade Français (options : climatisation automatique 400 euros, radar de recul 300 euros, toit ouvrant panoramique granluce 1000 euros)
    Tarif : 20 900 euros
    Moteur : Diesel, 4 cylindres, turbo, 1 248 cm3
    Puissance : 95 chevaux / 70 kW à 4 000 tours/minute
    Couple : 200 Nm à 1 500 tours/minute
    Transmission : aux roues avant, boîte mécanique à 5 rapports
    L/l/h (mm) : 3 842 / 1 676 / 1 516
    Poids à vide : 1 050 kg
    Capacité du coffre (l.) : 245
    Vitesse maximale : 183 km/h
    Consommations urbain / extra-urbain / mixte / essai (l. / 100 km) : 4,7 / 3,2 / 3,8 / 4,5
    Emissions de CO2 : 99 g/km