Catégorie : Sport Automobile

  • J’aurais aimé t’aimer, Polo WRC 2017

    J’aurais aimé t’aimer, Polo WRC 2017

    Déception, cataclysme, tremblement de terre. Voici le résumé de ces derniers jours dans le microcosme du rallye mondial. La rumeur courait depuis début 2016 mais si nous étions au courant, la rumeur s’est amplifiée le 31 octobre dernier.

    Le board de Volkswagen en a décidé ainsi : c’en est fini de VW en championnat du monde des rallyes. Il faut le dire, la Polo WRC 2017 était là une des voitures les plus développées, Volkswagen Motorsport était une des équipes les plus prêtes pour la saison prochaine. Mais non, nous n’aurons rien de cela à se mettre sous la dent. Nous aurons droit à un duel Citroën vs Hyundaï, car, j’espère me tromper, Toyota et Ford ne seront pas dans le coup.

    Je suis tout simplement déçu. Déçu de la marque VW, qui, prenant l’excuse du dieselgate, quitte le WRC par la petite porte. Une drôle de stratégie, tellement financière, dénuée de tout investissement, sans esprit de compétition, sans amour du sport. En odeur de lâcheté des investissements personnels de chacun des salariés, des fournisseurs, des équipiers.

    Le futur, VW le voit dans la compétition client. Au programme, une Polo R5, car la Fabia R5 est déjà développée, du green-washing en rallycross car VW veut se racheter une image. Enfin, Wolfsburg prévoit l’évolution de la Golf GTI TCR, destinée aux championnats Tourisme. Wait and see, attendons de voir.

    Je vous l’accorde, on n’apprend rien en lisant cet article, mais j’avais tellement envie d’en parler. Sans doute suis-je trop passionné. Tu avais quand même une sacrée gueule et j’aurais aimé t’aimer, Polo WRC 2017…

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    Dieter Depping, Erwin Mombaerts Volkswagen Polo R WRC (2017) Test Baumholder 2016

    Dieter Depping, Erwin Mombaerts Volkswagen Polo R WRC (2017) Test Baumholder 2016

    Dieter Depping, Erwin Mombaerts Volkswagen Polo R WRC (2017) Test Baumholder 2016

     

     

     

  • Audi quitte l’endurance : merci pour ce moment

    Audi quitte l’endurance : merci pour ce moment

    Depuis 1999 et le début de son engagement en endurance, Audi aura marqué l’histoire du Mans et de l’endurance. En 17 ans, la marque aux 4 anneaux se sera imposée de la plus belle des façons, ramassant pas moins de 13 victoires dans la Sarthe. A cela, deux titres Le Mans Series (en 2004 et 2008) sont remportés, six titres American Le Mans Series (de 2000 à 2008), tandis que dernièrement, Audi est aussi champion pilote et constructeur du FIA WEC 2012 et 2013. Dans ce programme long de 17 ans, voire presque 20 si on prend en compte le développement, Audi aura été de tous les combats. Techniquement tout d’abord avec les moteurs TFSI, TDI et Hybride, puis sur la piste face à équipes telles que Peugeot, Toyota ou Porsche pour ne citer que les constructeurs.

    Et maintenant ?

    Sur ce programme endurance, la marque aux anneaux aura su lier compétition et série. Avec ses moteurs, ses feux LED, feux lazer, technologies Ultra light, mettant en avant la légèreté de ses produits. Quittant l’endurance et l’hybride, Audi continue sur le créneau de rapprocher au mieux la compétition et la série. Elle se consacrera donc à l’électrique, via un développement de son engagement officiel en Formula E, déjà en cours avec ABT.

    Dans les faits, pas de grande surprise, la rumeur tournait depuis quelques temps sur les paddocks du FIA WEC. Dès demain matin, après cette tremblante nouvelle, il va falloir se tourner vers les deux dernières manches du FIA WEC. Il reste les 6 Heures de Shanghai à disputer le 6 novembre prochain ainsi que les 6 Heures de Bahreïn le 19. Nul doute que quelques larmes couleront là bas… Puis il faudra ranger les R18, qui rejoindront au musée les R8C, R8R, R8, R10 TDI et R15… Enfin, il faudra reclasser les salariés…

    Ce soir, je suis un peu amer. Une sacrée page de l’histoire du sport automobile se tourne, tout comme pour les 24 Heures du Mans. De sacrés souvenirs me reviennent. J’ai vécu de belles aventures au Mans avec les équipes de Audi, Audi Sport, Audi France et ici, je ne peux que les en remercier. Merci pour ces moments.

  • En route pour Barcelona : Finale 2016 des Audi2E !

    En route pour Barcelona : Finale 2016 des Audi2E !

    Après l’asphalte de Magny-Cours et la glace de Luleå, AUTOcult continue ses pérégrinations au sein de l’Audi Endurance Expérience. Du 10 au 12 novembre, nous disputerons la Finale du cru 2016, notre victoire aux Audi2E 2015 nous permettant cette formidable qualification.

    Question format, pour la première fois, l’Audi endurance experience reprendra le format des courses du FIA WEC, soit une endurance longue de 6 heures. Nous y affronterons les clients Audi ainsi que les partenaires de la marque, par équipe de 5 pilotes, chacune étant coachée par un team manager. Avec nos collègues de SpeedGuerilla, GDB.tv, PlaneteGT, MyGT, BlogAutomobile et ContreAppel, nous retrouverons le volant des Audi A3 1.8 TFSI quattro 180 ch.

    A Barcelona-Catalunya, dans ce temple de la F1, deux heures de préparation et essais libres sont prévues, avant un tirage au sort qui établira la grille de départ de la course d’endurance. Au bout des 6 heures de course, les vainqueurs seront les équipages (myAudi et Partenaires) qui auront parcourus le plus de tours au bout des 6 heures de course. Mais la course ne fera pas exclusivement en piste, car dans l’ombre les équipiers devront gérer l’usure des consommables, pneus, plaquettes. Tout changement sera synonyme de pénalités forfaitaires pendant la course.

    A bientôt pour le récit de cette nouvelle aventure, je vous avouerai que j’ai un peu la pression après le podium d’Alex au eRallye Monte-Carlo ! En route !

  • Audi RS 3 LMS, la crédibilité compétition de RS 3 berline

    Audi RS 3 LMS, la crédibilité compétition de RS 3 berline

    L’arrivée d’un nouveau modèle est un évènement. L’arrivée d’une nouvelle voiture de course est un évènement. L’arrivée d’un nouveau constructeur dans une compétition est un évènement.

    Aujourd’hui, Audi a réussi le pari réaliser les trois évènements d’un seul coup. Avec l’arrivée de l’Audi RS 3 berline, la marque d’Ingolstadt revendique une fois de plus le caractère sportif de sa gamme RS. Un caractère sportif de série qui ne serait rien sans un programme sportif développé en parallèle. C’est bien ce qui a été lancé par la même occasion, avec l’officialisation de la participation de la marque au sein de la TCR Series International. Pour participer à ce championnat en plein essor, Audi a donc sorti de ses chaînes sa nouvelle RS 3 berline pour en créer une voiture de course. Avec son moteur cinq cylindres de 400 ch, nul doute que la petite avait de quoi faire sous le capot. Ainsi, les ingénieurs de Audi Sport en ont créé la Audi RS 3 LMS, changeant tout de même le moteur précédemment nommé, pour passer au bloc 4 cylindres développant 330 chevaux, issu de la Audi TT Cup. S’en retrouve là une véritable voiture de course, taillée pour la course, par la course. Un design gonflé d’adrénaline, qui respire la compétition et la bagarre… J’en suis déjà fan. Cette RS 3 LMS Elle fut révélée ce jour au Mondial de l’Automobile de Paris et nul doute qu’avec cette nouvelle venue dans ses rangs, la League of performance promet d’être bien gardée…

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  • La renaissance du Rallye Flandre Hainaut

    La renaissance du Rallye Flandre Hainaut

    Les grands rallyes ont marqué l’histoire automobile. Rallye Monte-Carlo, Tour de Corse, RAC Rally, Rallye de Finlande, Rallye Lyon-Charbonnières-Stuttgart–Solitude devenu Rallye Lyon-Charbonnière, Rallye des Tulipes, et bien d’autres encore, qui sont encore disputés annuellement ou ont disparu.

    Le Rallye Flandre Hainaut fait partie de ceux là, qui, hormis une édition moderne disputée en 2005 remportée par Claudie Tanghe sur BMW M3, n’a pas survécu aux affres du temps. C’était sans compter une poignée d’irréductibles passionnés qui allait faire revivre la manche. En doublure du Hoppeland Rally, le Flandre Hainaut est de retour, dans une dimension « régularité ».

    Au départ de Bavay (59), cette manche originellement organisée entre 1963 et 1976, prendra la route vers Esquelbecq (59) vendredi 21 octobre, pour une première étape longue que 4 secteurs. Une étape organisée de nuit, entre 17h et 23h. Le lendemain, entre 11 et 21h, dans une boucle Esquelbecq/Esquelbecq, 6 secteurs seront au programme, avec un regroupement à Watou en Belgique vers 13h.

    Un évènement dans l’évènement du Hoppeland, un rallye qui se déroule maintenant en trois compétitions distinctes, sur deux jours. Lancia Beta Coupé, Peugeot 405 MI16, BMW 2002, BMW 316 E30, Alpine A310, Mercedes 190 2,3 16s, CG 1200S et Opel Kadett GTE sont déjà engagées…

    Programme
    Lundi 13/9 – 24h00 Clôture des engagements à droits minorés
    Lundi 10/10 – 24h00 Clôture des engagements

    Vendredi 21 octobre
    13h30-15h30 Vérifications techniques à Bavay (59)
    17h00 Départ de la 1ère Etape (4 R.T.) de Bavay (59)
    19h00 Regroupement / Lunch à Gussignies (59)
    23h00 Arrivée de la 1ère Etape à Esquelbecq (59)

    Samedi 22 octobre
    11h00 Départ de la 2ème Etape (6 R.T.) d’Esquelbecq (59)
    13h00 Regroupement / Lunch à Watou (Belgique)
    17h15 Arrivée du Rallye à Esquelbecq (59)
    21h00 Remise des prix

    Affiche Rallye Flandre Hainaut 2016
    Affiche du Rallye Flandre Hainaut 2016
  • Hoppeland Rally n°5

    Hoppeland Rally n°5

    Comme un parfum de nostalgie. Comme un parfum de gommes tendres. Comme un parfum d’essence, de gazoline, d’huile de ricin. C’est bien cela que nous irons chercher le week-end des 21 et 22 octobre prochain dans le village de Esquelbecq, dans les Flandres françaises. Là, pour la cinquième fois, le Hoppeland Rally prendra place. Rallye 100% historique et classique, le Hoppeland est évènement assez « épais » car sous l’évènement Hoppeland, pas moins de 3 rallyes se dérouleront de front :

    Tout d’abord, le 5e Las Vegas Hoppeland Rally (VHC-Historic) sera l’évènement majeur. Créé pour les amateurs de vitesse, il est fait de 9 épreuves spéciales sur routes fermées, pour un parcours de 105 km. Il se déroule samedi 22 octobre au départ d’Esquelbecq. Deuxième évènement, le XIVe Rallye Flandre Hainaut (VHRS) est fait pour les amateurs de régularité. Dix Tests de régularité sur routes ouvertes ou fermées (130km) sont tracés, au départ de Bavay la Romaine pour une arrivée à Esquelbecq. Ce Flandre-Hainaut se déroule vendredi 21 et samedi 22 octobre. Enfin, le 4e Las Vegas Hoppeland Festival (Démo-Slowly Sideways) est fait sur-mesures pour les nostalgiques. Neuf secteurs de démonstration sont créés, pour un total de 105 km. Sur ce parcours, le show sera exceptionnel avec les voitures officielles, répliques et livrées d’époque. Ce show hors du commun se déroule samedi 22 octobre au départ d’Esquelbecq, en doublure du 5e Las Vegas Hoppeland Rally. De quoi nous régaler.

    L’Hoppeland, un rallye auquel j’ai participé lors de sa première édition, en 2012. C’était au volant d’une Triumph Dolomite Sprint essayée ici ensuite, avec le volant à droite, autant vous dire que c’était plutôt fun. Un rallye auquel AUTOcult est attaché puisque nous nous classions avec Alexandre deuxième de son édition cartographique en mars dernier.

    Alors si fin octobre les Ford Escort MK1, VW Golf 1, R8 Gordini vous manquent autant que les BMW M3 et Opel Kadett, rendez-vous au Hoppeland Rally, cinquième du nom !

    INFOS : http://www.hoppelandrally.com

    Affiche du Hoppeland Rally 2017
    Affiche du Hoppeland Rally 2017
  • I am EKS  //  Mattias Ekström, Audi S1

    I am EKS // Mattias Ekström, Audi S1

    Je suis Mattias Ekström. Faisons simple. Double champion de DTM, Mattias Ekström est un épicurien des sports extrêmes. Du haut de ses 38 ans et 20 ans de carrière, il mène, au volant de son Audi S1 EKS RX quattro, le championnat du monde FIA RX, à trois manches de la clôture. Un programme qu’il mène au sein de sa propre structure nommée EKS RX. Une équipe lui prenant tant de temps qu’il a décidé de réaliser une vidéo hommage à son équipe, avec son quotidien, ses liens avec Audi. Cliquez sur Play afin de découvrir ce monde de passionnés, avec deux guest : Walter Rohrl et Stig Blomqvist. Rien que cela.

  • Ocon chez Manor : le deal tous gagnants de la F1

    Ocon chez Manor : le deal tous gagnants de la F1

    Le remplacement de Rio Haryanto par Esteban Ocon à partir de ce Grand Prix de Belgique est l’un de ces deals où tout le monde est réellement gagnant. Alors ne boudons pas notre plaisir !

    Un contrat à 15 millions d’euros

    Rio Haryanto devait apporter 15 millions d’euros pour piloter la seconde Manor durant la saison 2016. Durant la première moitié de l’année, les finances ont suivi. Pertamina – le pétrolier national indonésien – est devenu partenaire de l’écurie avec un premier versement de 5 millions d’euros. Le reste de la première demi-saison était payé par la famille Haryanto.

    Après le onzième Grand Prix de la saison, l’ensemble des parties a fait le point… Il a été décidé de donner une course supplémentaire à l’Indonésien pour financer la seconde moitié de l’année ou permettre à Manor de trouver une meilleure solution.

    La meilleure solution

    La meilleure solution s’appelle Esteban Ocon et Mercedes. Haryanto est mis sur la touche (il reste officiellement pilote de réserve) et le gouvernement indonésien a salué la décision de Manor d’avoir conservé son pilote lors du Grand Prix d’Allemagne, mais reconnaît qu’utiliser de l’argent public pour le maintenir dans le baquet « n’est pas une option ».

    Pour Esteban Ocon, cette opportunité de faire ses débuts en Grand Prix est évidemment immanquable. Comme la plupart des pilotes, il pourra faire ses armes dans une petite écurie, faire ses preuves aussi, avant d’envisager un avenir radieux vers ses premières victoires et la conquête de titres.

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    Un Junior Team sans le nom

    Mercedes va surtout pouvoir faire travailler – ensemble – ses deux pilotes les plus prometteurs à moyen-terme. Lewis Hamilton et Nico Rosberg sous contrat jusqu’à la fin de la saison 2018, il est déjà temps de penser à 2019.

    Pascal Wehrlein – titulaire depuis le Grand Prix d’Australie – a signé quelques coups d’éclats, mais la direction de Mercedes n’est pas encore entièrement convaincue. Son manque de performances en qualifications face à un Rio Haryanto à la cote assez faible ne plaide pas en sa faveur.

    L’arrivée d’Esteban Ocon dans l’autre baquet est une véritable chance pour Pascal Wehrlein. L’Allemand va être confronté à un autre véritable espoir de la discipline. S’il prend le dessus sur le Français, il deviendra incontournable, pour beaucoup.

    Dans le même ordre d’idée, les performances d’Esteban Ocon – encore débutant – vont être directement comparées à un pilote qui a déjà placé une Manor dans les points.

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    Tous les yeux braqués sur eux

    Ces deux espoirs ne feront pas leur carrière chez Manor. L’objectif est de les mener chez Mercedes en 2019. Sauf que le palier est bien trop important. Les baquets des écuries motorisées par Mercedes pourraient leur tendre les bras très rapidement. Chez Force India ou Williams… Pour Esteban Ocon, la piste Renault Sport est également très possible. La marque française – pour laquelle il a roulé en essais libres – pourrait profiter de cette première expérience pour l’enrôler pour de bon dès 2017.

    Enfin, l’arrivée d’Esteban Ocon chez Manor donne directement de l’air à l’écurie britannique qui boucle ainsi son budget jusqu’à la fin de la saison.

    Et Esteban Ocon laisse un baquet libre en DTM. Ce n’est Felix Rosenqvist qui va s’en plaindre !

  • Audi quattro Sport RS 002 Groupe S : l’inconnue d’Ingolstadt

    Audi quattro Sport RS 002 Groupe S : l’inconnue d’Ingolstadt

    Milieu des années 80, les monstres du groupe B sont la vitrine du rallye mondial. Extrêmes, surpuissantes, bodybuildées, les 205 Turbo 16, quattro Sport S1 E2, Delta S4 sont rapides, très rapides, mais dangereuses. La FIA pense déjà demain, au remplacement des groupe B, et crée le groupe S. L’objectif est simple pour la fédération, qui souhaite voir des voitures de course aux designs innovants, avec des règles simples, dont voici les grandes lignes :

    • Homologation : dix exemplaires (1 modèle par an, réservée aux grands constructeurs)
    • Dimensions maximales : 4,5m x 1,9m
    • Masse minimum : 1000 kg
    • Diamètre maximal des jantes : 16″
    • Largeur maximale des jantes : 18″
    • Crash-test obligatoire
    • Cylindrée maximale : 2400 cm3 (moteur atmosphérique) ou 1200 cm3 (moteur suralimenté), avec bride limitant l’admission d’air

    Ainsi, Lancia créé sa Delta ECV Groupe S, Mazda sa RX-7 SA22, Toyota sa 222D-8 et Audi, fort sa technologie quattro crée sa quattro RS 002. Les prototypes sont prêts mais mi-saison 1986, après la mort de Henri Toivonen et Sergio Cresta, l’annonce de la fin du groupe B est annoncé : ce sera pour la fin d’année 86. Le groupe S, prévu pour remplacer le B est aussi annulé. Les études et concept-cars valsent à la poubelle.

    L’Audi Sport Quattro RS 002, prévue pour remplacer la mythique Audi Quattro E2, part directement à la remise de Audi Sport, puis est transférée au musée de la marque, le « Audi museum mobile » jusqu’à ce week-end, quand elle a disputé le Eifel Festival Rallye avec Walter Röhrl à son volant. Elle a donc fait plus de kilomètres ce week-end que durant toute sa vie. En effet, sortie du musée après 30 ans, elle n’avait que 12 kilomètres au compteur…

     

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  • Škoda Kodiaq, des champs aux Champs

    Škoda Kodiaq, des champs aux Champs

    Dimanche dernier, le Tour de France voyait son arrivée sur la plus belle avenue du monde, les Champs-Elysées, après trois semaines de course. Partenaire depuis 2003, SKODA est le fournisseur officiel automobile, nombreuses sur le Tour, qui représente une vitrine extraordinaire pour chacun des partenaires du Tour ou des équipes engagées sur le Tour. Une vitrine si importante que le constructeur tchèque qu’il a décidé de révéler ou presque son Kodiaq, futur SUV, sous une robe camouflage digne des spycar. Une première pour la marque de Mlada Boleslav.

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    Le ŠKODA Kodiaq sera présenté officiellement le 1er septembre prochain à Berlin, tandis que le grand public le découvrira lors du Salon de l’Automobile à Paris du 1er au 16 octobre, pour une commercialisation début d’année 2017.

    Cette opération en quelques chiffres :

    • un wraping
    • 120 heures de travail
    • 21m2 de feuilles autocollantes
    • quatre spécialistes
    • une étape de 113 km

    Plus largement, sur le Tour, ŠKODA c’est :

    • 250 voitures, de la Superb au Yeti
    • 2,8 millions de kilomètres
    • 21 étapes parcourues

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  • Le WRC avec la plus petite auto engagée

    Le WRC avec la plus petite auto engagée

    Si on ne parle que des Latvala, Ogier, Neuville, Meeke et Lefebvre, le WRC et les rallyes en général ont la particularité d’accueillir toutes sortes de voitures. Bien qu’il faille qu’elles soient homologuées, tout est possible : du WRC à la R1, la plus petite voiture peut être engagée.

    A ce petit jeu, une équipe japonaise a choisi de disputer quelques rallyes du WRC avec une originale Toyota Yaris, dont cette année le Rallye de Finlande. Flanquée du numéro 114, cette Yaris, nommée Vitz au Japon, est engagée au sein de la classe RC4. A son volant, nous retrouverons le Nippon Kohei Izuno, secondé par Osamu Yoda.

    Cette semaine donc ils disputeront l’un des plus beaux, si ce n’est le plus des rallyes du Championnat du Monde des Rallyes WRC, le Rallye de Finlande. Une chose bien rare, d’autant que pour des citoyens japonais, ce rallye se révèle être une véritable aventure. Bravo !

    Suivez toute l’actu du team sur leur site, sur leur compte twitter The zero car et leur page facebook.

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  • De #Test1 à #Test5, Citroën teste sa C3 WRC 

    De #Test1 à #Test5, Citroën teste sa C3 WRC 

    A chaque règlementation son lot de développement et d’essais. De retour en WRC dès 2017, Citroën prépare sa future C3 WRC. Chose unique, la C3 WRC est apparue, bien que camouflée, avant la version série de la future citadine aux chevrons. A chacune des sorties du prototype, il était habillé d’une robe camouflage aux différents tons : noir/blanc/rouge, noir/jaune/blanc/rouge, bleu/blanc/rouge/noir, à chaque flanquée d’un gros #TEST blanc, suivi du numéro du test : #TEST1, #TEST2, jusque #TEST5. Bien qu’en le #TEST3 et le #TEST5, ne figure pas le #TEST4, nul ne sait où il est passé, jusqu’à aujourd’hui : la marque aux chevrons sait cultiver ses secrets.

    Notons d’ailleurs qu’à partir du #TEST5, le logo Citroën est apparu sur la voiture, ainsi qu’une face avant plus reconnaissable, avec les optiques et chromes de la C3, ainsi que des parties non masquées. Citroën garde d’ailleurs précieusement le nom de cette C3 WRC, que nous annonçons sans grande exclusivité, la marque utilisant dans ses communications l’appellation « World Rally Car 2017 ».

    Mais si Citroën a officiellement quitté le WRC fin 2015, elle n’en est pas moins restée active. WTCC et compétition client ont occupé le terrain, tandis que la structure privée PHSport a repris le relai de l’équipe officielle cette saison, faisant rouler le récent vainqueur du Rallye de Finlande, premier britannique à réussir cet exploit, Kris Meeke. Il est rejoint par l’Irlandais Craig Breen et le Français Stéphane Lefebvre. Sans doute peut-on y ajouter un second Français : Alexandre Bengué, habituel dévermineur des WRC Citroën et DS : Xsara WRC, C4 WRC, DS3 WRC. Il est pour beaucoup dans le développement des voitures de course des Rouges, dans l’ombre, plutôt.

    Lors du développement de cette « World Rally Car 2017 », diverses surfaces ont été testées : la terre cassante du sud de la France, les chemins boueux du Portugal, la terre roulante de la Finlande puis retour en France sur les routes bosselées de l’Aude… Le lieu d’essais du #TEST4 devrait être connu sous peu et c’est sur la terre que roule la future C3 WRC en ce début du mois d’août.

    #TEST1

    Test1 Test2 Test3 Citroën Racing C3 WRC 2017 - test1

    #TEST2

    Test1 Test2 Test3 Citroën Racing C3 WRC 2017 - test2

    #TEST3

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    #TEST4

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    #TEST5

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    Espérons que ce programme WRC redonne le sourire à Citroën, marque bien mal en point depuis l’apparition de la controversée marque prestige DS.