Catégorie : Sport Automobile

  • La Toyota TS050 Hybrid entre au Musée des 24 Heures du Mans

    La Toyota TS050 Hybrid entre au Musée des 24 Heures du Mans

    En confiant à l’Automobile Club de l’Ouest (ACO) une voiture victorieuse, TOYOTA GAZOO Racing symbolise le lien de la Marque avec Les 24 Heures du Mans et illustre ainsi son histoire sportive avec la légendaire épreuve mancelle.

    La TS050 HYBRID n°8 qui a remporté en septembre 2020 la 88e édition de la course légendaire avec Sébastien Buemi, Kazuki Nakajima et Brendon Hartley comme pilotes, a été officiellement prêtée ce mardi au musée des 24 Heures du Mans.

    Avec 1 000 chevaux et quatre roues motrices, pesant seulement 895 kg, la TS050 HYBRID s’est imposée comme la voiture LMP1 ultime, établissant le tour le plus rapide de tous les temps au Mans en 2017, lorsque Kamui Kobayashi réalise un temps de 3’ 14,791s à une vitesse moyenne de 251,9km/h.

    Ce fut la première de quatre pôle positions consécutives pour une TS050 HYBRID, ouvrant la voie à des victoires en 2018, 2019 et 2020. Mike Conway a établi le record du tour de course le plus rapide, au volant de la TS050 HYBRID n°7 classée deuxième en 2019, avec un tour en 3’ 17,297s, à une vitesse moyenne de 248,6km/h.

    A cette occasion, Hisatake Murata, président de TOYOTA GAZOO Racing et Pierre Fillon président de l’ACO, ont participé à une cérémonie de remise à l’intérieur du musée où la TS050 HYBRID est la pièce maîtresse d’une exposition unique célébrant l’histoire de Toyota au Mans.

    Avec des voitures emblématiques des périodes clés marquant la participation de Toyota aux 24 Heures, qui a débuté en 1985, l’exposition explore la passion et la technologie, mais aussi les déchirements et les triomphes qui ont caractérisé l’engagement de la Marque dans les courses d’endurance.

    Les visiteurs du musée commencent leur visite par la découverte rare d’un premier challenger Toyota au Mans, la voiture 86C Groupe C aux couleurs de Leyton House, qui a couru en 1986 avec Sato Nakajima, Geoff Lees et Masanori Sekiya au volant.

    Face à face et symbolisant le développement rapide qui a vu Toyota émerger comme un véritable candidat à la victoire au début des années 1990, on trouve la dernière voiture du Groupe C, la TS010 n°33 de 1992 dans sa légendaire livrée Casio, et la 94CV n°1, une voiture répondant aux nouvelles règles LMP1 de 1994. Les deux voitures ont terminé à la deuxième place, la TS010 étant pilotée par Masanori Sekiya, Pierre Henri Raphanel et Kenny Acheson, et la 94CV étant pilotée par Eddie Irvine, Mauro Martini et Jeff Krosnoff.

    Une pause dans les courses de prototypes a suivi la deuxième place de 1994 ; les visiteurs du musée peuvent s’approcher de la voiture qui a comblé ce vide pendant deux ans, la Supra LM n°27, pilotée en 1995 par Jeff Krosnoff, Marco Apicella et Mauro Martini.

    La TS020, qui a captivé les fans de course en 1998 et 1999 avec sa vitesse époustouflante sur le circuit de la Sarthe, sera certainement l’une des favorites de l’exposition. Pour une nouvelle génération de passionnés, sa place prépondérante dans le jeu vidéo Gran Turismo a été la première introduction d’une voiture de ce niveau au Mans. La TS020 n°3 de 1999, qui a obtenu la deuxième place avec Ukyo Katayama, Toshio Suzuki et Keiichi Tsuchiya, attend elle aussi les visiteurs du musée.

    Entrant dans une nouvelle ère, la TS030 HYBRID n°7 a gagné sa place dans les livres d’histoire en devenant la première Toyota hybride en tête au 24 Heures du Mans, lors de ses débuts en 2012, quand Alex Wurz, Nicolas Lapierre et Kazuki Nakajima ont entamé un nouveau chapitre qui allait finalement conduire à la gloire au Mans et à trois victoires consécutives pour la TS050 HYBRID.

  • La photo de la semaine

    La photo de la semaine

    TotalEnergies 24 Heures de Spa

  • Un Nissan Juke en hommage à la 240Z du Safari Rally

    Un Nissan Juke en hommage à la 240Z du Safari Rally

    Cinquante ans après la victoire d’une Nissan 240Z sur le Safari Rally, Nissan a dessiné un Juke « hommage ».

    Le retour du Safari Rally au calendrier du Championnat du Monde des Rallyes après 19 saisons d’absence a donné des idées à Nissan. Les équipes du design ont créé des visuels d’un concept de Juke.

    Au programme des dessins : garde au sol surélevéee, passages de roue élargis, pneus tout-terrain spécifiques, phares longue-portée sur le capot et le toit + une teinte qui rappelle la 240Z qui s’était imposée en 1971.

    Le coupé 240Z était piloté par Edgar Herrman et Hans Schüller. Il était équipé d’un moteur six-cylindres en ligne de 2,4 l., offrant une puissance de 210 chevaux transmise aux roues arrière. La voiture victorieuse a été restaurée en 2013 et fait partie de la collection d’héritage de Nissan conservée à Zama, près du siège de Nissan, dans la préfecture japonaise de Kanagawa.

  • Les Opel Corsa-e Rally arrivent !

    Les Opel Corsa-e Rally arrivent !

    L’ADAC Opel e-Rally Cup est prête pour sa première saison. Les dix premières Opel Corsa-e Rally viennent d’être livrées.

    A l’occasion de la livraison du véhicule, les équipes ont reçu un briefing complet sur la nouveauté technique que constitue la motorisation électrique. Des tests fonctionnels approfondis ont ensuite été réalisés avec les voitures électriques de 100 kW (136 ch). En outre, les clients ont pu se convaincre du fort potentiel de la Corsa-e Rallye en montant aux côtés du légendaire pilote Opel, Volker Strycek, sur la spectaculaire piste d’endurance du centre d’essais.

    Après l’annulation de l’ADAC ACTRONICS Rally Sulingen en raison du corona, l’ouverture de la saison de l’ADAC Opel e-Rally Cup aura lieu les 11 et 12 juin au rallye ADAC Stemweder Berg. Pour se préparer, les teams de l’ADAC Opel e-Rally Cup participeront à une épreuve d’essai au préalable afin de se familiariser avec le véhicule et l’infrastructure de recharge. En outre, les équipes recevront une formation sur la haute tension, qui sera conduite et certifiée par le TÜV Thüringen.

    Des teams d’Allemagne, de France, d’Autriche, de Belgique, du Royaume-Uni et des Pays-Bas se sont inscrits pour l’ADAC Opel e-Rally Cup 2021. De plus amples détails sur les participations seront donnés à une date ultérieure.

  • Le Grand Prix Historique de Monaco 2021

    Le Grand Prix Historique de Monaco 2021

    A l’occasion de la diffusion du Grand Prix de Monaco Historique sur l’antenne d’Automoto La Chaine, notre ancien rédacteur Alexandre Stricher faisait partie des consultants.

    Retour sur quelques anecdotes au sujet de la série F Niki Lauda avec trois thèmes particuliers : la McLaren M23, Hesketh et le V8 Ford Cosworth DFV.

    La McLaren M23

    Toutes les monoplaces ont de magnifiques histoires, mais s’il faut parler d’un modèle en particulier, je pencherais sur la McLaren M23 qui est pilotée par l’Autrichien Lukas Halusa et le Britannique Stuart Hall. C’est un bel exemple des Wedge Cars très cunéiforme qui était à la mode à cette époque. Je dis un bel exemple et pas le plus beau, car la M23 a toujours été considéré comme une copie de Lotus. Elle a été pensée aux Etats-Unis sous les traits de la M16 faite par Gordon Coppuck pour gagner sur les ovales.

    Alors je passe un peu les détails, mais McLaren ne fait pas que copier Lotus. Il y a aussi des solutions maison au niveau des freins (disques Lockheed outboard placés dans les roues) et des suspensions (flexibilité variable à l’avant) qui font que cette M23 va marquer l’histoire.

    Le premier à rouler avec cette voiture est Denny Hulme. L’Australien avait un vrai physique et il avait beaucoup de mal à s’installer et à s’extraire. C’est là que McLaren invente le volant amovible. Une autre anecdote, Hulme avait été champion du monde en 1967 avec Brabham… Et bien c’est en 1973 avec la M23 qu’il signe sa première pole position !

    Là, on parle de 1973, mais la M23 a roulé jusqu’en 1978 en évoluant constamment : plus d’empattement, voie arrière élargie, différentes tailles de nez, boite à air en cheminée, puis en V, et première boîte 6 Hewland.

    Et la liste des pilotes est incroyable : Hulme, Hunt, Fittipaldi (Champion 74), Piquet, Scheckter et même Ickx et Villeneuve. On l’a vu sur 83 GP, le plus souvent avec 3 monoplaces au départ.

    Hesketh Racing

    Durant cette période, des écuries se créent chaque année. La plupart reste dans l’anonymat. Mais ce n’était pas la façon de penser de Lord Alexander Hesketh.

    L’histoire commence avec Bubbles Horsley, un pilote de second plan, ami d’un Lord anglais adepte de la jet-set, dont le domaine est à moins de 10 km de Silverstone. Un soir, Horsley lance l’idée de créer un team de Formule Ford. L’idée plait à Hesketh qui la transforme un peu : il s’engage en F3 à Monaco. Avec Horsley, le résultat n’est pas bon. Mais une rencontre entre Hunt et Hesketh ouvre de nouvelles opportunités : aller en F1. Notre Lord n’a que 22 ans, mais son immense fortune et son envie de faire la fête l’emportent.

    Certaines écuries ont été moquées pour mettre autant d’argent dans le marketing que dans la technique. Chez Hesketh, on mettait autant d’argent dans la fête que dans la technique. Et si James Hunt était la tête d’affiche, tout le monde était au diapason pour la fête. Les mécanos aussi, les sponsors, comme Penthouse, aussi !

    Pourtant, Hesketh Racing avait bien deux visages. Le Lord se baladait avec une belle chemise blanche brodée « Le Patron » en français et il s’occupait des soirées. Mais Hesketh Racing était aussi une relation exceptionnelle entre James Hunt, le premier pilote, et Harvey Postlethwaite, le directeur technique. Les deux hommes se sont compris et ils ont énormément travaillé pour passer d’une March client à une Hesketh 308 qu’ils ont fait gagner à Zandvoort en 1975.

    Si Hunt a été champion en 1976 avec McLaren, c’est un résultat du travail appris chez Hesketh. Postletwaite, même chose. Le directeur technique excentrique a eu une magnifique carrière. Il est parti chez Williams où il était accompagné par Patrick Head. Il est passé chez Ferrari où il a fait des 126 championnes du monde, avec John Barnard en bras droit. Ensuite, il a inventé le nez haut chez Tyrrell, qui a aussi été important dans l’histoire de la F1. Là, son assistance s’appelait Mike Gascoyne. Et puis en 1999, il était à la tête du projet Honda qui cherchait à reconstruite une écurie. Il est mort d’une crise cardiaque durant les essais et tout le projet a été arrêté.

    Chez Hesketh, Hunt et Postlethwaite n’ont jamais été remplacé. L’équipe brillait toujours pour la fête, moins par les résultats et notre Lord a compris qu’il ne pouvait plus bousculer la hiérarchie et après avoir dépensé beaucoup l’argent en F1, il est allé faire autre chose. Notamment Ministre !

    V8 Ford Cosworth DFV

    La F1 change en 1966 avec une nouvelle règlement moteur : on passe de 1,5 litre à 3,0 litres. Colin Chapman, qui a gagné deux des trois derniers titres avec Lotus, craint d’être dépassé par d’autres écuries. Il n’a pas les ressources pour faire lui-même un moteur et il ne veut pas qu’un constructeur vienne prendre une place trop importante dans son écurie.

    Chapman tente un coup. Il appelle l’un de ses anciens disciples : Keith Duckworth (le worth de Cosworth). Cosworth, à l’époque, monte des moteurs de F3 et de F2. Le défi est de taille et le problème reste le même : personne n’est en mesure de payer. C’est là que Colin Chapman réussit son coup. Il parvient à convaincre Ford de tout payer. Là, il faut faire des concessions. Chapman se réserve l’exclusivité durant un an. Ensuite, le Ford Cosworth pourra être vendu à d’autres écuries. Et comment Chapman a convaincu Ford ? En proposant un « petit » moteur. Car avec le règlement 3,0 litres, des équipes ont conçu des 12 (Ferrari) et même des 16 cylindres (H16 chez BRM). Pour Chapman, il fallait miser sur des V8. Ce « petit » moteur plait à Ford et Walter Hayes qui mise 100 000 livres (2 millions d’euros) et impose à tarif de vente de 7500 livres (un peu moins de 150 000 euros aujourd’hui)

    Côté Cosworth, on lance le projet du DFV : Double Four Valves. Ce sont deux quatre cylindres de F2 montés en V8. On commence un peu en dessous de 400 chevaux lors des premiers essais et ça se termine à 495 chevaux en 1983.

    Durant certaines saisons, le V8 Cosworth a gagné tous les GP, dans les années 70, il gagne quasiment tous les titres. Il n’y a que le Flat-12 Ferrari qui s’en sort.
    A la fin, en 1983, ce sont 155 victoires !

  • Hannu Mikkola : champion pour l’ensemble de sa carrière

    Hannu Mikkola : champion pour l’ensemble de sa carrière

    Est-ce que le rallye serait ce qu’il est aujourd’hui en Finlande sans Hannu Mikkola ? Le Champion du Monde 1983 fut l’un des pères fondateurs du concept des Flying Finns.

    Étalée sur trois décennies, sa carrière au plus haut niveau avait d’abord eu bien du mal à décoller : la faute à une grave dépendance à l’alcool qu’il confessait bien volontiers. Comme pour montrer la voie à ceux qui ne pensent plus pouvoir s’en sortir, il répétait qu’il n’avait plus bu une goutte d’alcool depuis 1976. Cette décision et celle de suivre Stuart Turner chez Ford furent celles qui ont définitivement lancé sa carrière.

    Hannu Mikkola était l’archétype de ce que l’on verra chez tous les futurs champions finlandais : invincible à domicile, intouchable en Grande-Bretagne et rapide partout ailleurs. Vainqueur de sept Rallyes des 1000 Lakes (4 depuis la création du Championnat du Monde), quatre fois vainqueur du RAC, Mikkola s’est aussi imposé sur des épreuves longues distances comme le Londres-Mexico ou le Safari Rally où il fut le premier résident non-africain à monter sur la plus haute marche du podium.

    Vice-Champion 1979 et 1980, il est le premier pilote de pointe à croire au projet Audi avec sa quatre roues motrices Quattro. Troisième du championnat 1981 alors qu’Ari Vatanen devient le premier Finlandais Champion du Monde, il termine encore troisième en 1982 avec de gros problèmes de fiabilité. En quand, enfin, Lancia décide d’abandonner le titre pilotes pour célébrer celui des constructeurs, Hannu Mikkola se trouve récompensé. En 1983, il n’était plus le plus rapide, mais ce titre vient saluer l’ensemble d’une carrière. Troisième fois vice-champion en 1984 avec un record de victoires mondiales à l’époque (18), il continuera encore de rouler épisodiquement durant une dizaine d’années.

    Vivant entre sa Finlande et la Floride où il passait la moitié de son temps à jouer au golf, il avait été admis au Hall of Fame du rallye en 2011.

  • Le Rallye Antibes Côte d’Azur en version Esport pour soutenir les sinistrés

    Le Rallye Antibes Côte d’Azur en version Esport pour soutenir les sinistrés

    Annulé dans sa forme habituelle compte-tenu de la situation climatique catastrophique de l’arrière-pays niçois et en soutien aux sinistrés ainsi qu’aux personnes actives sur le terrain, le Rallye Antibes Côte d’Azur organise une épreuve Esport, accompagnée d’un appel aux dons.

    Déjà décalé en raison de la crise sanitaire, le Rallye Antibes Côte d’Azur avait trouvé une nouvelle date dans le calendrier. Les efforts des équipes de l’ASA Antibes promettaient une épreuve exceptionnelle. Malheureusement, la tragédie survenue avec la tempête Alex a anéanti les chances de voir se dérouler le traditionnel Rallye Antibes Côte d’Azur, installé depuis plusieurs décennies dans la région.

    En réaction, le comité d’organisation lance le 1er Rallye Antibes Côte d’Azur Esport, disputé du 12 au 18 octobre sur DiRT Rally 2.0, disponible sur PC, PlayStation 4 et Xbox One. Les participants devront choisir une voiture de la catégorie R5 (Citroën C3 R5, Ford Fiesta R5, Mitsubishi Space Star R5, Peugeot 208 R5 T16, Skoda Fabia R5 ou Volkswagen Polo GTI R5) pour affronter les spéciales tracées autour du Col de Turini.

    Cette épreuve s’accompagne d’un appel aux dons, déjà lancé par le Conseil Départemental des Alpes-Maritimes : http://www.bit.ly/AppelAuxDonsPourLe06

    Chaque participant doit s’inscrire grâce à ce formulaire pour pouvoir participer :  https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSeGrUkGD2EWAhGDxphV-fJxlY9vtFoNs_rE7Y0yS0f7X8kP3w/viewform

    Après la demande d’engagement, les participants doivent s’enregistrer dans DiRT Rally 2.0 : https://dirtrally2.dirtgame.com/clubs/club/334297.

    Un classement individuel et un classement par équipe (addition des temps des deux meilleurs représentants d’une équipe) seront établis.

    Règlement à télécharger ici.

  • L’écurie Championne du Monde de F1 2021 existe-t-elle déjà ?

    L’écurie Championne du Monde de F1 2021 existe-t-elle déjà ?

    La Terre est placée en état d’urgence sanitaire. Dans leur plus récent rapport, les Nations Unies déplorent que de nombreux pays ont déjà dépassé la capacité de prise en charge des malades dus à la pandémie de Covid-19. Nous sommes au mois de mars et la situation promet d’empirer.

    Antonio Gutterez, Secrétaire général de l’ONU, fait passer ses messages : « il s’agit avant tout d’une crise humaine qui nécessite de la solidarité. » Selon lui, « les réponses actuelles au niveau national ne répondront pas à l’ampleur et à la complexité mondiales de la crise » et c’est pourquoi il faut « une action politique coordonnée, décisive et innovante de la part des principales économies du monde », alors qu’une « récession mondiale – peut-être de dimensions record – est une quasi-certitude ».

    Une récession mondiale – peut-être de dimensions record – est une quasi-certitude… Voici une phrase que la Formule 1 n’aime pas. La discipline reine des sports mécaniques a traversé de nombreux cycles durant ses sept décennies d’existence. Mais, à chaque fois, en payant un lourd tribut.

    La dernière crise remonte à 2008. À l’époque, cette crise était uniquement financière. La réponse, coordonnée, a été l’injection de capitaux dans le secteur bancaire. Cette fois, il faut faire face à une crise humaine. Le confinement et le ralentissement de l’activité des entreprises pourraient être remplacés par une crise économique majeure doublée d’un changement d’état d’esprit global qui pourrait durement frapper la consommation. À ça, un choc fiscal ne saurait répondre. Pas même porté par les banques centrales.

    Au début de la saison 2008, six constructeurs automobiles étaient sur les grilles de départ du Championnat du Monde de F1 : Ferrari, BMW, Renault, Toyota et Honda, avec Mercedes impliqué en tant que motoriste. Un an plus tard, Honda avait lâché son usine de Brackley. Et Toyota, puis BMW et Renault allaient également débrancher pour laisser la place à une vague de nouveaux artisans britanniques et espagnols, qui ne survivraient pas…

    Ce non-début de saison 2020 est une crise bien plus profonde pour la Formule 1. En plus de la crise économique annoncée chez les constructeurs et les sponsors, les écuries savent d’ores-et-déjà qu’elles ne pourront pas compter sur une partie significative des revenus versés par la FOM. Pas de Grands Prix, pas de TV, pas de droits.

    Les plus grosses écuries vont devoir demander des rallonges à leurs constructeurs… Qui vont, au contraire, viser une réduction drastique de leurs dépenses. Et les petites équipes qui comptaient d’abord sur cette manne vont être à l’agonie en quelques mois.

    Il y a donc des affaires à faire. Peut-être pas chez Williams qui résistera contre vents et marées, quoi qu’il en coûte, ou chez Ferrari… Mais chez d’autres. Même si Daimler a récemment renforcé son actionnariat pour faire face aux défis à venir pour l’industrie automobile, une écurie de F1 coûte cher (autant en termes financiers qu’en termes d’image lorsque la crise se profile). C’est encore plus vrai pour Renault qui était déjà en crise avant le Coronavirus ou Hass dont l’avenir était déjà inscrit en pointillés.

    Il est désormais certain que si des repreneurs bien intentionnés pouvaient se faire connaître pour s’installer à Brackley, Enstone ou Banbury, nul doute qu’ils seraient écoutés avec un vif intérêt.

    Et voici une belle occasion de s’offrir un titre pour l’éternité. Il n’est plus à prouver que la F1 moderne n’est pas un championnat de constructeurs, c’est une compétition d’équipes techniques. Celui qui se portera acquéreur de l’usine de Brackley – et qui aura les ressources pour faire durer l’équipe telle qu’elle existe aujourd’hui – sera le favori pour le titre 2021 et peut-être l’unique favori face à d’autres usines qui ne penseront qu’à 2022. Comme Brawn GP le fut en 2009. Quasiment aucun collaborateur des grandes équipes ne possède de contrat le liant directement au constructeur. Il est salarié de l’équipe (donc une filiale) ou simple personnel externe.

    Depuis 1999, il n’y a que quatre usines Championnes du Monde : Maranello (le bastion Ferrari), Enstone (Benetton, Renault, Lotus, Renault), Brackley (BAR, Honda, Brawn, Mercedes) et Milton Keynes (Stewart, Jaguar, Red Bull). Et au moins l’un de ces propriétaires serait très heureux de rencontrer un repreneur !

  • Des rallycar à colorier, par Final Tenth

    Des rallycar à colorier, par Final Tenth

    Bonjour !

    Une bonne nouvelle nous est arrivée du Royaume-Uni pour l’occupation des bambins durant le confinement. Après deux articles sur les Lego, on passe au coloriage.

    Ainsi, l’agence Final Tenth a réalisé des modalisations 2D de onze voitures de rallye. Au programme, on aura donc Metro 6R4 groupe B, Renault Megane Maxi, Ford Fiesta WRC, Renault 5 Tour de Corse, Subaru Impreza groupe A, Ford Escort groupe A, Audi quattro S1 groupe B, Ford Escort Mk2 groupe 2, Opel Manta groupe B, Peugeot 306 Maxi, Peugeot 205 Turbo 16 groupe B. Beau choix non ? Certains diront qu’il en manque. Je leur répondrais qu’on s’en fout.

    Toutes ces rallycars sont disponible ici même : https://www.dropbox.com/s/6i8zo249az3r4rj/colouring-book.pdf

    Bonne journée chez vous, et bien chez vous,
    Jean-Charles

    Sors tes crayons de couleur, morveux ! Ça va crayonner sévère !

    EDIT : l’illustrateur Matt Reeves Design Ltd ajoute une sublime Aston Martin Vantage GT3 à remplir, entre 2D et 3D.

    Dispo ici : https://www.dropbox.com/sh/2oktc40ei2yynou/AAAM6SoeZqCM2HPJqXbg-tmLa?dl=0

    Ressors tes crayons et assieds toi.

    Edit, 26 mars 2020 : Porsche Motorsport et Goodwood Festival complètent le choix :

  • Antoine Massé : 208 WRX & livrée militaire

    Antoine Massé : 208 WRX & livrée militaire

    Il y a quelques années, l’Italien Lorenzo Bertelli nous proposait une livrée militaire sur sa Ford Fiesta WRC. Cette fois, c’est au Français Antoine Massé de répondre par la pareille, avec une livrée très Army. S’en retrouve une 208 WRX de toute beauté, entre kaki mat et jaune fluo. Bravo !

    L’an dernier, le Sarthois remportait le Championnat de France de Rallycross, avec panache, style et une réelle côte d’amour auprès du public. Cette année, il aura fallu admettre que le budget fut difficile à boucler, malgré quelques piges. Il semblerait qu’en ce mois d’août, le soleil brille à nouveau pour Antoine, qui revient sur le devant de la scène. Ainsi, il revient début septembre, à l’occasion de la manche français du World RX : Lohéac ! Là où j’avais d’ailleurs découvert le rallycross. Engagé en EuroRX, il aura fort à faire sur le tracé breton et même si la cocarde présente sur la 208 WRX est une cocarde britannique et non française, Banzai Antoine, on sait ce que tu sais faire ! God saves the Queen et vive la France, on aura un oeil sur toi !

    Belle journée,
    Jean-Charles

     

     

  • Goodwood 2019 : Audi présente son R8 LMS GT2

    Goodwood 2019 : Audi présente son R8 LMS GT2

    Goodwood, le Festival of Speed de Goodwood, qu’on ne présente plus, cette ode à l’automobile de sport et de compétition.

    C’est donc dans ce grand cirque organisé au coeur de la forêt du manoir de Goodwood House qu’Audi a donc présenté son nouveau jouet : l’Audi R8 LMS GT2. Un nouveau modèle créé pour la compétition client, classé au sein de la catégorie GT2.

    Ainsi, avec ce produit inédit, la marque aux quatre anneaux rejoint donc le Championnat GT2, créé et organisé par Stéphane Ratel et sa société SRO. Un championnat naissant, dans lequel Porsche est déjà engagé. Avec Audi, le championnat GT2 prend donc un peu d’épaisseur, et devrait être visible dès 2020, en Europe et en Amérique du Nord, avec principalement des gentlemen-drivers au volant. Ca m’irait bien tiens.

    Côté technique, cette R8 qui plus proche de la série qu’une GT3, affichera toujours son V10, fort cette fois de 640 chevaux. Aussi, cette GT2 sera moins « aéro » qu’une GT3.

    L’organisateur SRO, dans son élan de générosité (et sans doute de développement), a donc placé le GT2 entre le GT3 et le GT4. Le grand public appréciera la logique. On attend maintenant de voir cette R8 LMS GT2 en piste. Sa gueule, elle, est déjà phénoménale.

    Belle journée à vous,
    Jean-Charles

     

    Audi R8 LMS GT2, en vue studio
    Audi R8 LMS GT2, en vue studio
    La nouvelle Audi R8 LMS GT2, en vue studio
    La nouvelle Audi R8 LMS GT2, en vue studio
    La nouvelle Audi R8 LMS GT2, en vue studio
    La nouvelle Audi R8 LMS GT2, en vue studio
    La nouvelle Audi R8 LMS GT2, en vue studio & intérieure
    La nouvelle Audi R8 LMS GT2, en vue studio
    La nouvelle Audi R8 LMS GT2, en vue studio
    La nouvelle Audi R8 LMS GT2, en vue studio & intérieur
    La nouvelle Audi R8 LMS GT2, en vue studio