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  • 2 500 exemplaires d’une Porsche 911 Dakar

    2 500 exemplaires d’une Porsche 911 Dakar

    La Porsche 911 Dakar se distingue au premier coup d’œil par sa garde au sol, rehaussée de 50 mm par rapport à une 911 Carrera avec châssis sport. Le système de levage spécifique de série permet en outre de rehausser l’avant et l’arrière de la voiture de 30 mm supplémentaires, ce qui permet de bénéficier d’une garde au sol et d’un angle ventral équivalents à ceux d’un SUV classique. Ce système ne permet pas seulement de franchir des obstacles à faible vitesse, il fait partie intégrante du châssis optimisé. Ainsi, le réglage « Niveau haut » est disponible jusqu’à une vitesse de 170 km/h, pour des sorties sportives en conditions tout-terrain. Lorsque la voiture dépasse cette vitesse, elle reprend automatiquement son niveau de garde au sol normal.

    La silhouette de sportive tout-terrain du nouveau modèle est soulignée par les pneumatiques Pirelli Scorpion All Terrain Plus, développés spécifiquement pour ce modèle (taille 245/45 ZR 19 à l’avant et 295/40 ZR 20 à l’arrière). Les motifs de la bande de roulement sont conçus pour mordre dans le sol grâce à sa sculpture profonde (9 mm). Les flancs sont renforcés et la structure du pneu comporte une double nappe carcasse. La Porsche 911 Dakar est donc chaussée de pneumatiques qui lui permettent de maîtriser les conditions tout-terrain les plus exigeantes et offrent une résistance élevée aux coupures. Des pneumatiques de type Pirelli P Zero (en version été et hiver), également à double nappe carcasse, sont proposés en option. Le jeu de pneumatiques tout-terrain proposé de série offre la dynamique de conduite d’une authentique sportive, y compris sur l’asphalte.

    Une motricité exceptionnelle sur tous les terrains
    Le moteur 6 cylindres biturbo 3 litres de cylindrée du nouveau modèle développe 480 ch (353 kW) pour un couple maximal de 570 Nm. Il délivre des performances exceptionnelles et offre la signature sonore riche en émotions du moteur Boxer. La nouvelle sportive abat le 0 à 100 km/h en 3,4 secondes et atteint 240 km/h, une vitesse de pointe limitée en raison de ses pneumatiques tout-terrain.

    Ce moteur est associé de série à une boîte PDK 8 rapports et à la transmission intégrale Porsche. La dotation de série comprend également les roues arrière directrices, et le système de stabilisation active des mouvements de roulis PDCC. Tous ces équipements permettent à la 911 Dakar d’offrir la même dynamique de conduite sur sable ou sur gravier que sur la Boucle nord du Nürburgring. Deux nouveaux modes de conduite, activables à l’aide du sélecteur de mode, permettent d’obtenir des performances optimales sur terrain difficile. Avec une transmission intégrale privilégiant la propulsion, le mode Rallye est idéal pour les sols meubles et irréguliers. Le mode Offroad active quant à lui automatiquement le « Niveau haut » et offre une motricité maximale, parfaite pour les terrains lourds et sablonneux. Disponible dans ces deux nouveaux modes, la nouvelle commande Rallye Launch Control assure une accélération exceptionnelle sur sols meubles et autorise près de 20 % de patinage des roues.

    Galerie et tente de toit disponibles en option
    La 911 Dakar se distingue également par son tout nouveau spoiler arrière fixe léger en PRFC ainsi que par son capot avant en PRFC issu de la 911 GT3 avec ses sorties d’air généreuses. D’autres éléments caractéristiques des modèles tout-terrain font aussi partie de la dotation de série, comme les anneaux de remorquage rouges en aluminium à l’avant et à l’arrière, les élargisseurs d’ailes et les jupes latérales élargies ainsi que les éléments de protection en acier spécial situés à l’avant, à l’arrière et sur les flancs. Les prises d’air latérales de la proue redessinée sont également protégées des projections de pierres par des grilles en acier.

    Sur le toit, la Porsche 911 Dakar dispose d’un pré-équipement électrique de série bien visible sur laquelle peuvent être branchés des projecteurs LED additionnels intégrés à une galerie de toit spécifique. Offrant une capacité de charge de 42 kg, la galerie de toit permet d’emporter sans difficulté les équipements de rallye indispensables : jerricanes d’eau ou d’essence, pelle pliante ou encore plaques à sable. Une tente de toit est également disponible en option pour la 911 Dakar.

    L’habitacle de la 911 Dakar affiche lui aussi un style résolument sportif, comme en témoignent les sièges-baquets intégraux fournis de série et l’absence de sièges à l’arrière. Le vitrage en verre allégé et la batterie ultralégère contribuent à réduire le poids du nouveau modèle, permettant à la Porsche 911 Dakar d’afficher 1 605 kg sur la balance, soit juste 10 kg de plus qu’une 911 Carrera 4 GTS avec boîte PDK.

    L’intérieur de la 911 Dakar se distingue aussi par son habillage Race-Tex de série avec coutures décoratives Vert Ombre, une teinte également disponible pour la carrosserie, en exclusivité pour le nouveau modèle.

    Pack Rallye Design en référence au modèle vainqueur du Paris-Dakar 1984
    Le Pack Rallye Design proposé en option comprend d’abord une teinte extérieure bicolore Blanc/Bleu Gentiane métallisé. C’est la première fois que Porsche propose une association carrosserie bicolore et films décoratifs sur un modèle de série. Les clients peuvent en effet choisir d’apposer sur les flancs de leur voiture le numéro de départ de leur choix entre 1 et 999. En référence au modèle qui a remporté le Paris-Dakar 1984, la 911 Dakar avec Pack Rallye Design affiche non seulement des bandes décoratives Rouge et Or, mais aussi le monogramme « Roughroads » sur ses portières. Marque déposée, ce terme symbolise le concept de la 911 Dakar et témoigne de sa capacité à rouler dans des conditions tout-terrain. Les jantes peintes en Blanc et le bandeau lumineux arrière non teinté complètent l’apparence distinctive de cette nouvelle variante. D’autres éléments ajoutent également de la différenciation à l’habitacle comme le Pack Race-Tex étendu ou encore les coutures décoratives et ceintures de sécurité en Bleu Requin.

    Chronographe Porsche Design
    Les clients de la 911 Dakar peuvent en outre s’offrir le Chronographe Porsche Design 1 ‒ 911 Dakar ou le Chronographe 1 ‒ 911 Dakar Rallye Design Edition assorti à leur voiture, dont le boîtier est pour la première fois conçu en carbure de titane léger, particulièrement résistant aux rayures. Les bracelets en cuir Porsche sont également inspirés du véhicule avec leurs perforations et leur doublure en Race-Tex. Le mouvement Porsche Design WERK 01.240 à fonction Flyback et certifié COSC est entrainé par un rotor de remontage reprenant le design de la jante du véhicule. Les options de personnalisations sont visibles sur le configurateur en ligne dédié, accessible via les sites internet de Porsche et Porsche Design.

    La nouvelle Porsche 911 Dakar est d’ores et déjà disponible à la commande au prix de 226 689 euros T.T.C. Le pack design Rallye est proposé au prix de 26 280 euros.

  • Henrik Fisker, l’homme qui a eu raison trop tôt

    Henrik Fisker, l’homme qui a eu raison trop tôt

    Crédité du dessin de la BMW Z8 et des Aston Martin DB9 et V8 Vantage, le Danois Henrik Fisker a eu la folle idée de créer sa propre marque en 2005. Sa Fisker Karma avait le potentiel de bouleverser l’industrie automobile… Mais un choix de partenaire à fait capoter tout le projet. Quand GM et Tesla choisissaient de travailler avec des géants asiatiques pour leurs batteries (respectivement LG et Panasonic), Fisker faisait le pari d’une startup américaine A123 Systems. Problème, elle s’est effondrée au moment du lancement de la Karma.

    Et pourtant, la Fisker Karma était un bijou visuel, technologique et conceptuel.

    « C’était trop tôt », reconnaît Henrik Fisker. « Je pensais qu’il y avait une place, un besoin pour une voiture cool, sexy et environnementalement consciencieuse. Nous avions du bois de récupération provenant des grands incendies californiens et un intérieur végane qu’on appelait EcoChic. C’est passé au-dessus de la tête de tout le monde. Nous avions vraiment des gens qui achetaient la voiture en demandant pourquoi il y avait une prise sur le côté. Nous avions conçu une voiture électrique avec un prolongateur d’autonomie, mais ça n’intéressait pas les gens. Ils mettaient du carburant, sans la brancher, sans comprendre pourquoi on avait utilisé ce bois de récupération à l’intérieur. C’était plus d’un an avant le lancement de la Tesla Model S. »

    Photographies : Fisker.
    Propos de Henrik Fisker rapportés par Car & Driver, février/mars 2022.

  • Citation : Jacques Calvet

    Citation : Jacques Calvet

    « Tout en peinant, nous sommes en train de progresser. En voyant tomber les résultats de tous nos collègues, y compris les Japonais (…), en 91 comme en 90, je crois que nous serons le constructeur mondial qui aura gagné le plus d’argent par rapport au chiffrer d’affaires. »

    Jacques Calvet avait été le patron de Peugeot SA entre 1984 et 1997, bien avant que l’entreprise ne devienne Stellantis qui poste des résultats de tout premier plan.

  • Le rôle de la femme, par Enzo Ferrari

    Le rôle de la femme, par Enzo Ferrari

    Autres temps, autres mœurs… Mais conscients que ses clients n’étaient pas exclusivement des hommes – notamment Anne Soisbault en France – et sans doute marqué par la compétitivité de Gilberte Thirion ou Pat Moss, Enzo Ferrari s’était penché sur le rôle de la femme dans son livre « la course automobile » édité en 1965.

    « J’ai souvent parlé de voitures et d’hommes. Mais les femmes aussi ont leur place dans le monde de l’automobile. Dans l’ensemble, les femmes sont de bonnes conductrices, pour la simple raison qu’elles sont compétentes, habiles et douces : elles ne traitent pas leurs voitures aussi brutalement que les hommes et elles n’ont pas ces complexes d’infériorité qui, chez les conducteurs masculins, se manifestent si souvent sous forme d’agressivité. Une femme est généralement capable de faire un bon pilote de course, comme la démonstration en a été souvent donnée. Sans doute, son seul handicap est qu’elle n’a pas la même énergie qu’un homme. »

    Revenons à 2022 : il n’y a aucune différence de potentiel selon la composition chromosomique. Le sport automobile conserve cette chance – comme le sport hippique – de ne faire aucune différence en termes de genre. Et il ne faut pas que ça change. Quelques récents résultats militent largement pour conserver cette égalité !

  • Yamaha OX99-11 : comme les autres

    Yamaha OX99-11 : comme les autres

    Depuis des décennies, des constructeurs plus ou moins établis annoncent des supercars aux performances ahurissantes et invérifiables… Invérifiables car les annonces restent souvent à l’état de dessins, au mieux de prototypes. Rares sont ceux qui ont prouvé leur capacité à passer les 400 km/h ou à présenter 1 000 chevaux…

    Parmi les grands projets d’exception qui ont capoté, voici la Yamaha OX99-11. En 1992, McLaren annonce la réalisation d’une Supercar et présente sa « F1 » conçue par Gordon Murray. Yamaha, constructeur japonais impliqué en F1 avec un V12 livré à Jordan Grand Prix, décide de mener un programme similaire.

    Dirigée par Takehiko Hasegawa, l’équipe Yamaha crée une Groupe C de route biplace, avec des baquets placés l’un derrière l’autre. Le premier prototype (monté par IAD) est présenté et Ypsilon Technology, filiale de Yamaha basée à Milton Keyne, est mandaté pour s’occuper de la production sous la direction de Michael Bowler, venu des programmes Groupe C et Zagato d’Aston Martin.

    La fiche technique est excitante : châssis en fibre de carbone, carrosserie en aluminium, moteur V12 dérivé du bloc F1 pour ne sortir « que » 400 chevaux pour une masse globale de 1000 kg.

    Les retombées médiatiques sont extraordinaires. Pourtant, au fil des mois, Yamaha ne montre rien. Face à une grave crise financière qui secoue le Japon, le projet est repoussé puis annulé. Trois exemplaires existent, mais les performances de ces trois modèles (un rouge, un noir, un vert) n’ont jamais été certifiées.

    De trop nombreux projets ont existé et existent encore avec un statut qui dépasse très largement les capacités réelles de leurs concepteurs.

     

  • Moteur Bugatti W16 : le dernier du genre

    Moteur Bugatti W16 : le dernier du genre

    Voilà près de 20 ans que le moteur W16 8,0 litres propulse les hypersportives Bugatti. Seul moteur de 16 cylindres au monde à être utilisé pour un véhicule de série, ce chef-d’œuvre d’ingénierie absolument unique est rapidement devenu une véritable icône. Cette rétrospective dédiée à son histoire – de sa création à son évolution – peut être vue comme une déclaration d’amour à l’un des moteurs les plus impressionnants jamais créés.

    16 cylindres, 8 litres, 1001 CV. En annonçant, en 2005, les caractéristiques du moteur de sa Veyron 16.4, la marque Bugatti est entrée dans une nouvelle dimension. Elle a changé la donne de manière sensationnelle en proposant, pour la toute première fois, un véhicule de série doté d’un moteur extrêmement puissant et pourtant très compact, permettant une extraordinaire maniabilité tout en atteignant des records d’accélération. Les performances sont sans commune mesure à l’époque : 2,5 secondes suffisent pour passer de 0 à 100 km/h avec une vitesse de pointe à plus de 400 km/h. En lançant la production de la Veyron 16.4, Bugatti s’inscrit en véritable pionnier et écrit une nouvelle page de l’histoire automobile en créant une toute nouvelle catégorie de voitures. La Veyron devient la première « hypersportive ». Et tout ceci n’aurait pas été possible sans le moteur W16.

    En mars 2016, Bugatti présente la relève de la Veyron : la Chiron. Encore une fois, la marque réussi ce que l’on pensait alors impossible en surpassant les niveaux de puissance de la Veyron – qui semblaient déjà eux-mêmes inatteignables à l’époque – de 50%. Oui, tout comme la Veyron, la Chiron possède le fameux moteur W16 8 litres et quatre compresseurs, mais pour atteindre de tels nouveaux niveaux de performance, la marque a dû repenser chaque composant. Pour compenser l’augmentation de poids due à l’accroissement de la puissance, le constructeur a utilisé des matériaux plus légers – comme le titane et le carbone – mais ce qui a vraiment fait la différence sur ce nouveau modèle ce sont des turbocompresseurs plus puissants et un système d’injection de carburant duplex doté de 32 soupapes. Avec une puissance initiale de 1500 CV, portée ensuite à 1600 CV, et un couple maximal de 1600 Nm, le moteur W16 a une fois de plus changé le cours de l’histoire en ce qui concerne la performance automobile.

    La genèse du moteur W16
    Le chemin fut long. En 1997, le grand ingénieur Ferdinand Karl Piëch, à l’époque Président du Conseil d’Administration de Volkswagen AG, présente à Karl-Heinz Neumann, Responsable du Développement Moteur de VW, sa toute première idée du W16 en la dessinant sur une simple enveloppe lors d’un voyage en Shinkansen entre Tokyo et Osaka. Son idée initiale – un moteur composé de 18 cylindres – sera par la suite modifiée pour donner naissance au W16 que nous connaissons aujourd’hui. Un hommage appuyé au moteur 16 cylindres développé par Ettore Bugatti lui-même.

    Gregor Gries, l’un des premiers collaborateurs à rejoindre Bugatti lors de sa renaissance il y a 20 ans et Directeur du Développement Technique de la marque jusqu’en février 2022, se souvient : « À l’époque, personne ne pensait que l’on pouvait développer une voiture dotée de 1000 CV capable de rouler sur route. Nous voulions prouver que nous étions capables de concevoir un moteur non seulement puissant mais aussi d’une grande maniabilité. » Les ingénieurs sont partis de zéro. « Nous avons dû développer chaque composant du W16. Chaque pièce du véhicule a dû être reconstruite et à nouveau testée, y compris le banc d’essai du moteur. La seule chose qui n’a pas changé, ce sont les crayons que nous utilisions pour dessiner. », plaisante Gregor Gries. « Nous nous sentions comme Ettore Bugatti autrefois. Lui aussi a toujours développé ses propres outils. »

    À partir d’une idée de Ferdinand Piëch esquissée sur une enveloppe, les ingénieurs développent un moteur W16 8,0 litres. Le moteur central de 16 cylindres, pas plus grand qu’un V12 et ne pesant qu’environ 400 kg, doit sa taille à la disposition unique des cylindres en forme de « W ». Deux bloc de huit cylindres forment un angle de 90 degrés l’un par rapport à l’autre et sont ventilés par quatre turbocompresseurs. Les défis que Karl-Heinz Neumann et son équipe ont dû relever pour donner vie à ce moteur W16 étaient immenses.

    « À l’époque, nous n’avions aucuns écrits, aucunes données empiriques sur les moteurs de plus de 12 cylindres et les véhicules de série pouvant atteindre plus de 350 km/h. » explique Neumann. « Le plus compliqué a été de s’assurer que la voiture ne décolle pas et que sa puissance reste sur la route – ce qui n’est pas facile à de telles vitesses. Mais réussir à prouver que nous étions capables de produire un moteur d’une telle puissance a vraiment été quelque chose d’extraordinaire. Nous avons éprouvé un réel sentiment d’accomplissement lorsque le W16 a enfin été opérationnel. »

    Le développement du moteur W16
    Pour donner vie à ce moteur, 3500 pièces ont été assemblées à la main sous la surveillance d’un ordinateur de contrôle. Lors du premier essai en 2001, le double moteur bi-turbo fournit immédiatement les 1001 CV – la théorie et la pratique n’auraient pas pu mieux s’accorder. Le banc d’essai du moteur et le système de ventilation posent toutefois problème : ils ne sont en effet pas conçus pour une telle puissance et devront être retravaillés pour le moteur W16. En outre, de nouvelles exigences – qui ne concernaient jusqu’à présent pas les véhicules de série – viennent s’ajouter, comme notamment la nécessité de canaliser les gaz d’échappement très chauds. L’équipe optera finalement pour un système d’échappement en titane d’une dimension jamais vue dans le secteur automobile.

    Une fois les performances souhaitées obtenues, les ingénieurs ont porté leur attention sur la fiabilité du véhicule. Comme les 16 cylindres assurent un fonctionnement naturellement fluide du moteur, la détection d’un raté d’allumage ou de cliquetis dans le moteur par des méthodes traditionnelles n’aurait pas été fiable. Bugatti a donc développé le système « Bugatti Ion Current Sensing » (BIS) pour surveiller le courant ionique circulant dans chaque bougie d’allumage. Si le système détecte une combustion détonante ou un raté, le temps d’allumage est réduit, le cylindre désactivé ou la pression de suralimentation diminuée. Chaque cylindre peut ainsi être poussé au maximum de ses performances. « Dès le début, notre objectif était de générer des performances moteur maximales, de manière stable et propre. », raconte Gregor Gries.

    Le système de refroidissement lui aussi était absolument crucial pour la fiabilité du moteur W16 et – comme l’on pouvait s’y attendre – il a été conçu à une échelle jamais vue dans l’industrie automobile. Un système complexe de refroidissement doté de deux circuits d’eau maintient le W16 à la température requise, même à pleine charge. Durant le cycle haute température, 40 litres d’eau circulent dans les trois refroidisseurs à l’avant. Le circuit à basse température avec pompe à eau séparée contient lui 15 litres d’eau et refroidit l’air de suralimentation des turbocompresseurs chauffé jusqu’à 130 degrés dans deux échangeurs thermiques placés sur le moteur. Il existe également des refroidisseurs pour l’huile du différentiel, l’huile de la boîte de vitesses, l’huile moteur et l’échangeur thermique pour la climatisation. Le W16 est intégré à la Veyron en tant que moteur central longitudinal avec une boîte de vitesses à double embrayage et sept rapports située à l’avant du moteur.

    Traditionnellement, les turbocompresseurs sont ajoutés pour augmenter la puissance de petits moteurs. Chez Bugatti, le moteur de base dispose déjà d’une très grande puissance mais les quatre turbocompresseurs apportent une propulsion complémentaire extrêmement puissante pour créer quelque chose de vraiment incomparable. « Prendre la route avec le W16, c’est ressentir une sensation de puissance et de performance sans limite, presque infinie. Quelle que soit la vitesse déjà atteinte, quelle que soit la situation, le moteur en a toujours sous le pied pour vous permettre d’accélérer encore. Lorsque l’on passe en quelques secondes d’une vitesse de croisière à une conduite rapide, le W16 reste souple et stable. C’est cette absence de limites qui séduit nos clients. », explique Pierre-Henri Raphanel, Pilote Officiel de Bugatti, qui a parcouru plus de 100 000 km au volant de la Veyron et de la Chiron.

    « Avec le moteur de la Veyron 16.4, Bugatti a montré – avant même la production en série – que seule une équipe exceptionnelle pouvait faire de ce concept une réalité. C’est uniquement grâce à l’incroyable engagement de nos collaborateurs que ce moteur hors norme a pu être amélioré, repensé et perfectionné au cours des dernières années. », s’enthousiasme Christophe Piochon, Président de Bugatti Automobiles, en évoquant la volonté infatigable de la marque de ne pas abandonner. Ce moteur unique est l’incarnation de la devise d’Ettore Bugatti : « Si c’est comparable, ce n’est plus Bugatti ».

    Le son est tout aussi unique que le moteur lui-même. La séquence d’allumage asymétrique totalement indépendante et les intervalles d’allumage de seulement 45 degrés donnent au moteur sa sonorité comparable à aucune autre. Dans les plages de charge inférieures, il est équilibré et confortable. Plus la charge augmente, plus il évoque le rugissement d’une bête. Mais toujours sans bruits mécaniques parasites.

    À mesure que les années passent, les ingénieurs continuent d’optimiser ce moteur mythique. Outre l’agrandissement des turbocompresseurs et de nombreuses autres amélioration, le W16 est capable de fournir, depuis 2010 et la Veyron 16.4 Super Sport, 1200 CV. La même année, la Super Sport établit un record de vitesse à 431,072 km/h, qui fera d’elle la plus rapide des hypersportives de série homologuées pour la route et lui vaudra d’entrer dans le légendaire Livre Guinness des Records.

    L’évolution du W16 pour la Chiron
    La Veyron 16.4 et ses dérivées – la Grand Sport, la Super Sport et la Grand Sport Vitesse – sont aujourd’hui devenues des pièces de collection très recherchées. La marque et ce modèle ont profondément transformé les performances automobiles : ils sont résolument rapides, élégants, fiables, luxueux et exclusifs. Mais à l’époque, alors que leur production bat encore son plein, Bugatti réfléchit déjà à son successeur.

    Avec la Chiron, les ingénieurs doivent à présent développer un nouveau modèle tout aussi ambitieux, mais encore plus luxueux et performant. Ils veulent rendre le W16 plus puissant, plus silencieux et plus raffiné, repoussant à nouveau les limites du réalisable. « Outre l’augmentation de la puissance – à dimensions et poids de moteur équivalents – nous voulions également améliorer l’acoustique, la consommation et les émissions. », se souvient Tilo Fürstenberg à l’époque Responsable du Développement des Moteurs chez Bugatti.

    Les ingénieurs ne conservent que la forme compacte du moteur et son gabarit de 73 mm. Tout le reste sera entièrement redéveloppé. Le résultat : un nouveau moteur silencieux, efficace et puissant de 1500 CV, avec une réponse plus directe et un déploiement de puissance sans précédent. Cela représente une augmentation de puissance de 50 % par rapport au développement de base de la Veyron 16.4 et d’environ 24 % par rapport à la Veyron 16.4 Super Sport.

    Une nouveauté : le turbocompresseur séquentiel
    Une grande partie des nouvelles performances du moteur sont imputables aux turbocompresseurs à gaz d’échappement avec un nouveau turbocompresseur séquentiel. Le passage à 1500 CV dans un premier temps, puis à 1600 CV pour la Chiron Super Sport et la Centodieci, a nécessité quatre turbocompresseurs. Chaque compresseur fournit le volume d’air adéquat pour au moins 380 CV. Cela est rendu possible grâce à la turbocompression à deux étages ou turbocompresseur séquentiel, où deux turbocompresseurs interviennent successivement. Ceux-ci sont 69 % plus grands que ceux de la Veyron.

    Ce n’est que lorsque les quatre turbocompresseurs – deux sur chaque rangée de cylindres – sont utilisés en simultanée que le moteur atteint sa puissance maximale. Sur la Chiron, le turbocompresseur permanent et le turbocompresseur à interrupteur font la même taille, ce qui permet d’assurer une courbe de couple constante. Autre particularité, le clapet de régulation des gaz d’échappement doit pouvoir – lorsqu’il est en mouvement – résister à des températures de gaz d’échappement allant jusqu’à 980°C. C’est pour cette raison que Bugatti utilise un alliage spécial de matériaux résistants aux températures extrêmes pour ses principaux composants.

    En 2019, ce travail de développement porte ses fruits, la Chiron Super Sport 300+ devient la première voiture de série à franchir les 300 miles par heure. Avec exactement 304,773 mph (490,484 km/h), la Chiron Super Sport 300+ est désormais la voiture de sport de série la plus rapide au monde. Bugatti relève en même temps la limitation électronique à 440 km/h, ce qui n’avait jamais été autorisé auparavant. La Chiron Super Sport devient ainsi la Bugatti de série la plus rapide de tous les temps, et la Centodieci une petite série limitée particulièrement puissante. Et tout cela est né d’une brillante idée pour un moteur unique…

    Christophe Piochon avoue : « Qui aurait pu croire que nous continuerions à développer le moteur W16 pendant si longtemps et de manière aussi impressionnante ? Nous avons commencé avec 1001 CV, puis ajouté 200 CV sur la Veyron Super Sport et la Veyron Super Sport Vitesse. Avec la Chiron, nous avons bondi jusqu’à 1500 CV en 2016, avant d’ajouter 100 CV supplémentaires sur la Chiron Super Sport et la Centodieci en 2019. Cela représente une augmentation de la puissance du W16 de 60 % en l’espace de 14 ans. À cela s’ajoutent la variabilité de l’accélération, la superbe accélération longitudinale de la Chiron Super Sport et l’accélération transversale unique de la Chiron Pur Sport. Chacun de nos quatre modèles – la Chiron, la Chiron Sport, la Chiron Pur Sport et la Chiron Super Sport – a son propre comportement sur route. Sans parler des modèles inspirés du Coachbuilding comme la Divo, la Centodieci, La Voiture Noire ou la Bolide, qui n’est pas encore entrée en phase de production. Très honnêtement, plus j’y réfléchis et plus le moteur W16 m’impressionne. »

    16 000 heures de test et 6 jours de travail manuel
    Avant de lancer la production, Bugatti a testé son moteur 16 cylindres à l’aide de simulateurs informatiques mais aussi et surtout sur un banc d’essai entièrement repensé. Durant sa phase de développement, le moteur de la Chiron a tourné pendant plus de 16 000 heures. Se sont ensuite ajoutés plus de 500 000 km de tests sur route afin de répondre aux normes de qualité très strictes de Bugatti. La marque a fait fabriquer le moteur dans l’usine Volkswagen de Salzgitter – dans un espace séparé réservé exclusivement à la construction du moteur W16. Il a fallu six jours à deux contremaîtres pour assembler à la main et avec précision les 3712 pièces du moteur. Le résultat final a ensuite été emballé avec le plus grand soin, puis transporté jusqu’à Molsheim, où le moteur et la boîte de vitesses ont été réunis, marquant ainsi la première étape de l’assemblage final de la Chiron dans l’Atelier Bugatti. Plusieurs semaines de travail sont encore ensuite nécessaires avant que l’exceptionnel hypersportive ne soit prête à prendre la route.

  • Le prochain Grand Prix de France sera organisé à Paris

    Le prochain Grand Prix de France sera organisé à Paris

    Ce qu’il y a de bien avec la France (terme bien générique qui nous regroupe tous), c’est qu’elle ne déçoit jamais. Vous savez : ce petit côté hautain et suffisant qui met à mal notre position dans chaque négociation.

    La France, sans entrer dans des considérations trop politiques, est un grand pays centralisé dans lequel l’État manœuvre au cœur d’une version évoluée (de façon erratique) de la collectivisation.

    Si le Grand Prix de France est installé au Castellet – pour la seconde fois –, c’est grâce à Paul Ricard. Cet industriel de l’alcool a voulu un circuit de très, très haut niveau, pour prouver à ses « amis » politiques qu’il était possible de créer des structures très sûres (entre autres). Il a tout payé de A à Z pour convaincre Bernie Ecclestone de signer un contrat et inviter les camions des Lotus, Ferrari, Brabham, McLaren, Tyrrell, BRM ou Matra à s’installer en Provence. Les pilotes, Jackie Stewart en tête, furent totalement convaincus par la réalisation de Paul Ricard et le Grand Prix a eu lieu d’abord tous les deux ans, avant d’être présent chaque année au calendrier jusqu’en 1990. Une poignée de mains et un chèque et c’était réglé.

    Sans refaire toute l’histoire, le second septennat de François Mitterrand a tué le Circuit Paul Ricard pour promouvoir la Nièvre du futur Premier Ministre Pierre Bérégovoy. Tout le monde a grogné, sauf le financier de la F1 qui recevait le chèque signé au plus haut sommet de l’Etat. Deal. Une poignée de mains et un chèque et c’était réglé. Mais Saint-Parize-le-Châtel, c’est le bout du monde dans les années 1990 ! L’autoroute promise n’arrive pas et l’ambiance de plus en plus glamour de la F1 (même à l’époque) vit assez mal l’absence totale de ville à caractère international et les longues soirées avec les vaches. Ce qui peut être accepté ailleurs ne l’est pas en France.

    La France s’est désintéressée de son Grand Prix et de la F1 et tout s’est effondré. Les promoteurs ont quitté le navire et la FFSA a tenté une perfusion durant quelques années avant de jeter l’éponge.

    Durant des années, des projets plus ou moins farfelus ont tenté de faire revenir la F1 dans l’Hexagone : retour à Magny-Cours, Disneyland Paris, Paris intramuros… Mais c’est finalement sur le Circuit Paul Ricard que les politiques ont porté leur choix pour remettre la France au calendrier. Abandonné, devenu base d’essais, le circuit du Castellet reste presque parfait pour la sécurité, mais critiquable sur bien des points. Comme ailleurs, les accès sont compliqués, comme ailleurs, les attentes sont interminables pour accéder au moindre service dès que l’on s’approche de la jauge, comme ailleurs, il n’y a pas de grande ville adossée au paddock. Le Circuit Paul Ricard étant un circuit européen, il souffre de quasiment tous les mêmes mots que les circuits européens.

    A l’approche du terme du contrat entre le GIP (encore un truc très français qui permet à l’État et aux collectivités de financer des projets avec le soutien d’entreprises privées, mais toujours avec un contrôle politique), le jeu de la critique a atteint un niveau supérieur. Comment peut-on concevoir que la F1 vienne sur un circuit qui porte le nom d’un alcool fort (alors que la F1 s’affiche avec Heineken), comment peut-on accepter de mettre autant de temps à accéder à l’enceinte sportive (vous n’imaginez même pas pour Silverstone), comment peut-on être aussi loin de villes touristiques (les Autrichiens s’en amusent et les Britanniques – encore eux – présentent Marseille comme un coupe gorge et préfèrent la Côte d’Azur et Nice, hein Nice, vous comprenez les dernières sorties !) ?

    Mais le vrai problème est uniquement d’ordre financier. La France étant la France et le GIP étant dirigé par des politiques, il y a une certaine idée de la puissance de notre vieux pays. L’idée est, certes, partagée par la direction de la F1, mais elle n’est pas évaluée de la même manière.

    Que le Groupe Renault, deux pilotes et de nombreux partenaires d’écuries (mais aucun de la F1) soient originaires de France n’est qu’un argument de plus pour la FOM pour que le promoteur d’un Grand Prix paie « son » juste prix.

    Que l’évènement soit redevenu populaire, avec de (petites) tribunes pleines de drapeaux frénétiquement agités, n’est qu’un argument de plus pour la FOM pour que le promoteur d’un Grand Prix paie « son » juste prix.

    Finalement, c’est une négociation. La F1 vend son produit à un tarif exorbitant que beaucoup acceptent de payer. Aujourd’hui, la France ne l’accepte pas. Tout est question de ne pas trop vexer son interlocuteur afin de ne pas rompre les discussions. Car la France peut vivre sans F1, la F1 peut vivre sans la France. Ceux qui perdront le plus sont les spectateurs et les partenaires français directement impliqués en F1. Et comme les spectateurs ne peuvent pas couvrir les dépenses d’un Grand Prix, le GIP a fait venir près de la moitié des dirigeants du CAC40 au Castellet pour surfer sur l’extraordinaire vague mondiale que vit la F1.

    Car la F1 vit un âge d’or et abuse de cette position dominante. Pour avoir le droit à la F1, il faut apporter à la F1. Et ça se compte en dizaines de millions de dollars.

    Et voilà pourquoi le prochain Grand Prix de France sera organisé à Paris : soit dans une salle de réunion avec des dirigeants d’entreprises capables de sortir ces dizaines de millions d’euros, soit avec un circuit dans Paris pour convaincre Domenicali et ses « conseillers » que cette option (dont tout le monde rêve secrètement) serait la plus rentable pour la F1. Au calendrier en 2027, le temps que la Maire prenne sa retraite ?

  • Citation : Juan Manuel Fangio

    Citation : Juan Manuel Fangio

    Longtemps GOAT du sport automobile, Juan Manuel Fangio a dominé la discipline dans les années 1950 avec cinq titres de Champion du Monde de Formule 1 conquis avec quatre écuries différentes (Alfa Romeo, Daimler, Ferrari et Maserati).

    Extrêmement rapide, il était aussi l’un des pilotes les plus réguliers.

    « Mon approche de la course est comme le billard. Si tu frappes la boule trop fort, tu ne vas nulle part. Si tu manies correctement la queue, tu la diriges avec davantage de finesse. »

  • BMW M3 Competition M xDrive Touring : break chasseur

    BMW M3 Competition M xDrive Touring : break chasseur

    Coupé, berline, cabriolet, mais pas le moindre break. Dans son histoire – et malgré une concurrence affichée chez Audi ou Mercedes – BMW n’avait jamais proposé de M3 en version break.

    Comme une célébration pour les 50 ans de la « division M », la M3 se présente enfin en version Touring.

    Il y avait bien eu des projets, des ébauches, des prototypes… Un dessin d’E30, un mulet d’E46 qui sort parfois des ateliers pour des opérations spéciales, mais jamais un break M3 inscrit au catalogue. Le manque était tel que certains préparateurs avaient chassé du like sur Instagram avec des F80 converties.

    Dirk Häcker, responsable du développement de la division M, s’amuse à répéter que le plan produit de la famille M3 / M4 ne comprenait pas pourtant de déclinaison break, comme d’habitude. Et pourtant : « On l’a fait en sous-marin, durant deux ans et demi. La marque ne nous l’avait pas demandée, alors on l’a demandée à la marque. »

    Ce coup de force n’était pourtant pas gagné d’avance, contrairement à ce que beaucoup pouvaient penser. Au moment de la présentation de la « M3 Touring », Dirk et une partie de ses équipes balayaient les réseaux sociaux : « Quand on a vu que les premières réactions étaient positives, on s’est dit que ça confirmait qu’on avait pris la bonne décision. »

    Car pour cette BMW M3 Competition M xDrive Touring, la marque n’a pas cherché à se mesurer à la concurrence, Audi RS4 Avant en tête. BMW a visé clairement un cran au-dessus, en termes de techno, de motorisation (510 chevaux) et de tarif (> 110 000 euros).

    « Notre message est que c’est un Touring qui se conduit comme une M3, pas une M3 qui se conduit comme une Touring », glisse Dirk Häcker.

    Techniquement, l’objectif est que le conducteur ne puisse pas faire la différence entre la conduite de la berline et celle du Touring. Pour tenir la forme différente et la masse supplémentaire (plus d’une centaine de kilogrammes), les ressorts, les amortisseurs et les réglages logiciels de contrôle des amortisseurs ont été modifiés. Les roues et les freins ne changent pas avec du 19 pouces à l’avant et du 20 pouces à l’arrière.

    Que la BMW M3 Competition M xDrive Touring soit exceptionnelle, aucun doute. Mais est-ce que ce sera un succès ? La majorité des clients viendront-ils de conquêtes face à RS4 Avant ou C 43, ou seront-ils convaincus par le Touring face à une M3 semblable ? C’est là tout l’intérêt de l’analyse des ventes des premiers mois chez BMW !

    BMW M3 Competition M xDrive Touring
    4,794 mètres
    6 cylindres, 3,0 litres, 510 chevaux pour 1940 kg
    A partir de 111 950 euros

    Face à elle :

    Audi RS4 Avant
    4,782 mètres
    V6, 2,9 litres, 450 chevaux pour 1820 kg
    A partir de 98 410 euros

    Mercedes-AMG C 43 4MATIC Break
    4,791 mètres
    4 cylindres, 2,0 litres, 408 chevaux pour 1885 kg
    A partir de 75 400 euros

    Photographies : BMW.
    Propos de Dirk Häcker rapportés par Evo UK, août 2022.

  • Les 10 modèles les plus vendus en France durant le premier semestre 2022

    Les 10 modèles les plus vendus en France durant le premier semestre 2022

    Voici le détail des dix modèles les plus vendus en France depuis le début de l’année 2022

    1 – Peugeot 208

    La Peugeot 208 est une voiture de segment B commercialisée depuis 2019. Elle a été élue voiture de l’année 2020 et elle succède à la Peugeot 208 de première génération, produite de 2012 à 2019. Des Peugeot 208 sont assemblées à Trnava (République Tchèque) et Kénitra (Maroc).

    Nombre d’immatriculation : 46 482
    Part de marché : 6,0 %

    2 – Renault Clio

    La Renault Clio est une voiture de segment B commercialisée depuis 2019. Elle succède à la Renault Clio de quatrième génération, produite de 2012 à 2019. Des Renault Clio sont assemblées à Bursa (Turquie), Novo Mestro (Slovénie) et Oran (Tunisie).

    Nombre d’immatriculation : 34 849
    Part de marché : 4,5 %

    3 – Dacia Sandero

    La Dacia Sandero est une voiture de segment B commercialisée depuis 2021. Elle succède à la Dacia Sandero de deuxième génération, produite de 2012 à 2021. Des Dacia Sandero sont assemblées à Pitesti (Roumanie), Tanger et Casablanca (Maroc).

    Nombre d’immatriculation : 31 642
    Part de marché : 4,1 %

    4 – Citroën C3

    La Citroën C3 est une voiture de segment B commercialisée depuis 2016. Elle succède à la Citroën C3 de deuxième génération, produite de 2009 à 2016. Des Citroën C3 sont assemblées à Trnava (République Tchèque) et Oran (Tunisie).

    Nombre d’immatriculation : 29 143
    Part de marché : 3,8 %

    5 – Renault Captur

    La Renault Captur est une voiture de segment B-SUV commercialisée depuis 2019. Elle succède à la Renault Captur de première génération, produite de 2013 à 2019. Des Renault Captur sont assemblées à Valladolid (Espagne) et Wuhan (Chine).

    Nombre d’immatriculation : 26 852
    Part de marché : 3,5 %

    6 – Peugeot 2008

    La Peugeot 2008 est une voiture de segment B-SUV commercialisée depuis 2019. Elle succède à la Peugeot 2008 de première génération, produite de 2013 à 2019. Des Peugeot 2008 sont assemblées à Vigo (Espagne) et Wuhan (Chine).

    Nombre d’immatriculation : 24 988
    Part de marché : 3,2 %

    7 – Peugeot 308

    La Peugeot 308 est une voiture de segment C commercialisée depuis 2021. Elle succède à la Peugeot 308 de deuxième génération, produite de 2013 à 2021. Les Peugeot 308 sont assemblées à Mulhouse (France).

    Nombre d’immatriculation : 23 120
    Part de marché : 3,0 %

    8 – Peugeot 3008

    La Peugeot 3008 est une voiture de segment C-SUV commercialisée depuis 2016. Elle a été élue voiture de l’année 2017 et elle succède à la Peugeot 3008 de première génération, produite de 2009 à 2016. Des Peugeot 3008 sont assemblées à Sochaux (France), Oran (Tunisie), Walvis Bay (Namibie) et Gurun (Malaysie).

    Nombre d’immatriculation : 20 278
    Part de marché : 2,6 %

    9 – Renault Arkana

    La Renault Arkana est une voiture de segment B-SUV Coupé commercialisée depuis 2021. Les Renault Arkana sont assemblées à Gangseo (Corée du Sud). En Corée du Sud, elle est vendue sous le nom Samsung XM3.

    Nombre d’immatriculation : 16 744
    Part de marché : 2,2 %

    10 – Dacia Duster

    Le Dacia Duster est une voiture de segment B-SUV commercialisée depuis 2018. Il succède au Dacia Duster de première génération, produite de 2010 à 2017. Des Dacia Duster sont assemblés à Pitești (Roumanie), Curitiba (Brésil) et Envigado (Colombie).

    Nombre d’immatriculation : 15 564
    Part de marché : 2,0 %