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#JesuisPorsche et #JesuisCitroën

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#JesuisPorsche et #JesuisCitroën

Nous partageons cet amour de l’objet automobile autant que cette liberté de mobilité. J’aime rouler, j’aime l’idée de déplacement, j’aime voler aussi. J’éprouve le même plaisir à regarder les objets du transport. Un Concorde, un Twizy, un tram, une voiture qui teste mes sensations. L’ouïe, la vue, parfois l’odorat, le toucher, j’aime y goûter. J’aime marcher dans une rue et voir des modèles évocateurs se montrer avec ou sans ostentation.

Mon œil peut être attiré par une Skoda Superb toute neuve, un Toyota Previa, une Porsche 996 Carrera 4S. Je ne dois pas être le seul à être attiré par la vue d’une 996 Carrera 4S. Dans son édito du mois de mai pour Evo, Patrick Garcia rappelle les forces de la marque allemande. Mais il n’y a pas que les amoureux de l’automobile et de la liberté qui sont attirés par les Porsche…

Le 25 avril, un tweet m’avait déjà… Difficile de trouver un qualificatif. Je dirais simplement déçu.

Je me doute bien qu’il faut s’attaquer à des symboles lorsque l’on entame une révolution, mais il va falloir me prouver que la France cherche à faire une révolution…

Ce 28 avril, la menace a été mise à exécution. Cette exécution, c’est l’exécution d’une Porsche 996 Carrera 4S dans les rues de Nantes, au milieu de tentatives d’exécution de forces de l’ordre.

Dans le toujours très intéressant Making-of de l’AFP, l’un des photographes de la scène explique :

Ce jeudi 28 avril, la manifestation a commencé depuis un petit moment quand des incidents éclatent du côté de la préfecture de Nantes. Des gendarmes mobiles repoussent les protestataires à l’aide de canons à eau. Tout à coup, de la fumée noire s’élève dans le ciel. C’est la Porsche qui commence à brûler. Je n’ai pas vu le moment où le ou les assaillants mettaient le feu à la voiture. Avec mon collègue Jean-Sébastien Evrard, qui ce jour-là travaille comme reporter vidéo pour l’AFP, nous nous précipitons  pour la photographier et la filmer. Rapidement, car la situation est très tendue, des pierres volent et il s’agit de ne pas rester exposé trop longtemps.

Je me suis bien sûr aperçu de la marque du bolide mais pour moi, au départ, c’est juste une voiture qui brûle. Ce n’est qu’après-coup que le côté symbolique de la scène me saute aux yeux.

Le photographe Roland de Courson explique un peu plus loin qu’il a également transmis ses clichés de l’incendie d’une Citroën Saxo, qui a eu beaucoup moins de succès auprès des rédactions.

Je me faisais une montagne de la bêtise de ces anarchistes qui se sont attaqués à une voiture de près de 20 ans qui ne coûte plus vraiment plus cher que le Scenic Diesel de leurs parents… Mais ils sont tellement idiots qu’ils brûlent aussi des Citroën Saxo. Je me suis dit (qu’en plus) elle pouvait leur appartenir. Elle n’était qu’à un interne de l’hôpital de Nantes, occupé à soigner les blessés de cette fameuse manifestation. La vie est décidément injuste. Fasciste, comme le dit le fils de Lino dans L’Aventure, c’est l’Aventure…

Author: Rédaction

Rédaction AUTOcult.fr



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