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  • Da Svidaniia Lada Samara !

    Da Svidaniia Lada Samara !

    1984… Les derniers coups d’éclat de la grande Union des Républiques Socialistes Soviétiques. Cette année-là, le plus grand pays de la planète décide de prendre une revanche sur les Etats-Unis en boycottant les Jeux Olympiques de Los Angeles. C’est aussi l’année du lancement de la Lada Samara, la nouvelle berline familiale du citoyen russe.

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    Pour AvtoVAZ, maison-mère de Lada, cette Samara représente l’avenir. Elle est la première traction mise au point en URSS et son moteur est développé en collaboration avec Porsche.

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    D’abord appelée Spoutnik sur son marché national, la Samara s’exporte vers l’ouest et conquiert des parts de marché dès 1986. A l’image de ce que réalise Dacia aujourd’hui, Lada parvient à proposer une berline compacte à des prix très concurrentiels.

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    En 29 ans, plus de 5 millions de véhicules ont été commercialisés sur deux générations.

    D’où vient le nom Samara ?
    Le Samara est un oblast de l’URSS. Un oblast est une unité admistrative, semblable à une région. La capitale de l’oblast de Samara est… Samara. La deuxième ville est Togliatti, où était produite la Samara jusqu’en 2004. La Samara a également été produite en Ukraine, au Kazakhstan, en Finlande et en Uruguay.

  • La Lada by Porsche

    La Lada by Porsche

    En 1984, AvtoVAZ – le premier constructeur d’Europe de l’Est – demande à Porsche Engineering Services de travailler sur la Lada Samara, baptisée alors 2108.

    Les ingénieurs de Weissach ont pour mission de re-développer la berline mise au point en Union Soviétique pour l’adapter aux conditions de route du plus grand pays du monde tout en conservant un prix compétitif.

    A l’exception de la carrosserie, tout y passe : moteur, transmission, châssis, électronique. Tout a été optimisé, voire refait.

    En 1990 et 1991, des Samara à moteur Porsche – dans un esprit bien différent – participent au Paris – Dakar. Cette fois, ce sont de vrais flat-6 allemand qui sont installés dans les T3 et, parmi les pilotes choisis par Jacques Poch, l’importateur français, on retrouve Jacky Ickx, Patrick Tambay et Hubert Auriol.