Auteur/autrice : Jean-Charles Huvelle

  • I am EKS  //  Mattias Ekström, Audi S1

    I am EKS // Mattias Ekström, Audi S1

    Je suis Mattias Ekström. Faisons simple. Double champion de DTM, Mattias Ekström est un épicurien des sports extrêmes. Du haut de ses 38 ans et 20 ans de carrière, il mène, au volant de son Audi S1 EKS RX quattro, le championnat du monde FIA RX, à trois manches de la clôture. Un programme qu’il mène au sein de sa propre structure nommée EKS RX. Une équipe lui prenant tant de temps qu’il a décidé de réaliser une vidéo hommage à son équipe, avec son quotidien, ses liens avec Audi. Cliquez sur Play afin de découvrir ce monde de passionnés, avec deux guest : Walter Rohrl et Stig Blomqvist. Rien que cela.

  • Citroën Origins, sans DS ni SM.

    Citroën Origins, sans DS ni SM.

    C’est triste en fait. Citroën lance un site historique de ses modèles phares. Sans DS, ni SM. C’est triste. On me dit, on nous dit, qu’un hommage, un clin d’oeil aux DS est en préparation sur le site mais c’est une bêtise, on ne réécrit pas l’histoire à sa sauce.

    Pour en revenir à ce site, si vous voulez entrer dans l’histoire de Citroën, celle que j’aime, celle des 2CV, des Traction Avant, des HY, celle des innovations et des technologies marquées du chevron, ce site est fait pour vous. 54 modèles emblématiques ou sportifs ou méconnus sont ici repris. Chaque modèle est pris en photo sous toutes les coutures, avec fiche technique, bande son et infos globales. Et même s’ils ont zappé ma DS et mon SM, je dois l’avouer, ce site est super bien foutu.

    Citroën Origins, à découvrir ici

  • Automoji for Porsche : tout Stuttgart en émoticônes

    Automoji for Porsche : tout Stuttgart en émoticônes

    Il y a 10 jours, Apple lançait en grandes pompes son nouvel iPhone 7 et si son iOS 10 nous permet d’avoir, avec nos antiques iPhone 4, 5 ou 6 un soft plus moderne, il nous permet aussi de mettre des Porsche dans notre téléphone. Oui, des Porsche. Grâce à Kevin McCauley, designer de son état, il nous est maintenant possible d’utiliser des Porsche dans nos iMessage, système des SMS de Apple. Un petit soft à télécharger sur l’Appstore, au tarif de 99 centimes et le tour est joué. Vous pourrez alors envoyer 911, 919 ou 356 à vos amis.

    Au cœur de cette application, on retrouve les Porsche les plus classiques. Toutes les 911 déjà, telles 911G, 964, 993, 996, 997 et 991, les supercars de la marque, avec les 959, Carrera GT et 918 Spyder mais aussi toutes les Porsche à moteur avant, 924, 944, 928 et 968. La compétition n’est pas en reste, car toutes les Porsche ayant remporté Le Mans sont disponibles dans cette application nommée Automoji. On aime déjà !

    Vous pourrez télécharger cette application ici : http://automoji.xyz/

    D’autres créations à découvrir sur les comptes de Kevin McCauley : Capturingthemachine et emojifier.

    emoticone porsche ios

    emoticone porsche ios Kevin McCauley

     

     

     

  • Skoda Kodiaq, l’ours suréquipé, enfin révélé

    Skoda Kodiaq, l’ours suréquipé, enfin révélé

    Semaine dernière, Skoda conviait la terre entière au reveal mondial de son nouveau modèle, le Kodiaq. Un nouveau modèle pour la marque tchèque mais aussi un nouveau segment, car ce Kodiaq est un SUV, premier du genre.

    Le grand thème de la soirée était l’ours, si ce n’est le Kodiaq. Tout d’abord car le Kodiak (avec deux K !) est un ours, d’Alaska. Que l’ours est un des emblèmes de l’Alaska, que l’ours est le symbole de la ville de Berlin, aussi. Avec ses grosses pattes, le nouveau venu Skoda Kodiaq a l’objectif de se faire une place sous le soleil des SUV, marché en plein développement et sur lequel Skoda était absente. Un marché dans lequel on retrouve les Renault Captur et Kadjar, Peugeot 2008 et 3008 , Dacia Duster, Nissan Qashqai, Citroën C4 Cactus. C’est dire si la concurrence est présente, et depuis de nombreuses années. A ce jeu, Skoda a mis les petits plats dans les grands, n’hésitant pas à utiliser dans son SUV des technologies vues sur des modèles de gammes supérieures.

    Dans ses 4,697 m de long, 1,882 m de large et 1,676 m de haut, le Kodiaq révèle de nombreuses fonctions et options fidèles au slogan de la marque « Simply Clever », simplement intelligent. Nous avons vu plus modeste, il est vrai, mais Skoda a toujours fait différemment des autres marques. Ainsi, Kodiaq offre le coffre le plus volumineux de sa catégorie, avec un volume allant jusqu’à 2 065 litres (sièges arrière rabattus). Ces sièges arrière qui sont coulissants de série, avec une troisième rangée optionnelle. 7 personnes peuvent alors s’installer à son bord = 2 + 3 + 2. Kodiaq semble alors être un monospace.

    Les équipements à bord de Kodiaq ne sont pas en reste, avec pas moins de trente solutions et aides à la conduite disponibles à son bord. On notera par exemple le système d’assistance au remorquage Towing Assist, City Emergency Brake (freinage d’urgence en ville), Predictive Pedestrian Protection (Protection prédictive des piétons), et l’aide à la conduite dans les embouteillages nommée Traffic Jam Assist.

    Côté moteur, cinq motorisations sont disponibles, avec boîte manuelle 6 rapports ou boîtes DSG à 6 ou 7 rapports. De série, Kodiaq est proposé en traction, tandis que la transmission intégrale est disponible. A cela, le système DCC de suspensions pilotées est ajouté, avec mode de conduite sélectionnable au volant.

    D’extérieur, il faut avouer que Skoda n’a pas fait de folie sur ce Kodiaq. Il s’agit peut-être là d’une stratégie, car si au final on reconnait rapidement les traits d’une Skoda dans la rue, le design des belles de Mlada Boleslav n’est jamais fou, mais reste toujours efficace. Ceci étant, on retrouve là les codes fidèles aux Octavia et Superb, fer de lance de la marque. Le résultat tient la route, certaines couleurs mettant véritablement le SUV en valeur. Je pense au blanc, rouge ou noir. Sans en avoir pris le volant, il semblerait que Skoda ait fait les bons choix pour ce Kodiak. Il ne nous reste qu’à le tester sur route et hors des sentiers battus pour nous en faire une idée. Nous vous en reparlerons bientôt.

     

    Skoda Kodias reveal world premiere premiere mondiale Berlin

    Skoda Kodias reveal world premiere premiere mondiale Berlin

    Skoda Kodias reveal world premiere premiere mondiale Berlin

    Skoda Kodias reveal world premiere premiere mondiale Berlin

    Skoda Kodias reveal world premiere premiere mondiale Berlin

     

     

     

  • Audi quattro Sport RS 002 Groupe S : l’inconnue d’Ingolstadt

    Audi quattro Sport RS 002 Groupe S : l’inconnue d’Ingolstadt

    Milieu des années 80, les monstres du groupe B sont la vitrine du rallye mondial. Extrêmes, surpuissantes, bodybuildées, les 205 Turbo 16, quattro Sport S1 E2, Delta S4 sont rapides, très rapides, mais dangereuses. La FIA pense déjà demain, au remplacement des groupe B, et crée le groupe S. L’objectif est simple pour la fédération, qui souhaite voir des voitures de course aux designs innovants, avec des règles simples, dont voici les grandes lignes :

    • Homologation : dix exemplaires (1 modèle par an, réservée aux grands constructeurs)
    • Dimensions maximales : 4,5m x 1,9m
    • Masse minimum : 1000 kg
    • Diamètre maximal des jantes : 16″
    • Largeur maximale des jantes : 18″
    • Crash-test obligatoire
    • Cylindrée maximale : 2400 cm3 (moteur atmosphérique) ou 1200 cm3 (moteur suralimenté), avec bride limitant l’admission d’air

    Ainsi, Lancia créé sa Delta ECV Groupe S, Mazda sa RX-7 SA22, Toyota sa 222D-8 et Audi, fort sa technologie quattro crée sa quattro RS 002. Les prototypes sont prêts mais mi-saison 1986, après la mort de Henri Toivonen et Sergio Cresta, l’annonce de la fin du groupe B est annoncé : ce sera pour la fin d’année 86. Le groupe S, prévu pour remplacer le B est aussi annulé. Les études et concept-cars valsent à la poubelle.

    L’Audi Sport Quattro RS 002, prévue pour remplacer la mythique Audi Quattro E2, part directement à la remise de Audi Sport, puis est transférée au musée de la marque, le « Audi museum mobile » jusqu’à ce week-end, quand elle a disputé le Eifel Festival Rallye avec Walter Röhrl à son volant. Elle a donc fait plus de kilomètres ce week-end que durant toute sa vie. En effet, sortie du musée après 30 ans, elle n’avait que 12 kilomètres au compteur…

     

    Audi Quattro Sport RS 002 groupe S FIA - 2

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  • Škoda Kodiaq, des champs aux Champs

    Škoda Kodiaq, des champs aux Champs

    Dimanche dernier, le Tour de France voyait son arrivée sur la plus belle avenue du monde, les Champs-Elysées, après trois semaines de course. Partenaire depuis 2003, SKODA est le fournisseur officiel automobile, nombreuses sur le Tour, qui représente une vitrine extraordinaire pour chacun des partenaires du Tour ou des équipes engagées sur le Tour. Une vitrine si importante que le constructeur tchèque qu’il a décidé de révéler ou presque son Kodiaq, futur SUV, sous une robe camouflage digne des spycar. Une première pour la marque de Mlada Boleslav.

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    Le ŠKODA Kodiaq sera présenté officiellement le 1er septembre prochain à Berlin, tandis que le grand public le découvrira lors du Salon de l’Automobile à Paris du 1er au 16 octobre, pour une commercialisation début d’année 2017.

    Cette opération en quelques chiffres :

    • un wraping
    • 120 heures de travail
    • 21m2 de feuilles autocollantes
    • quatre spécialistes
    • une étape de 113 km

    Plus largement, sur le Tour, ŠKODA c’est :

    • 250 voitures, de la Superb au Yeti
    • 2,8 millions de kilomètres
    • 21 étapes parcourues

    Skoda Kodiaq Tour de France 2016 Paris Champs Elysees - 1

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  • Le WRC avec la plus petite auto engagée

    Le WRC avec la plus petite auto engagée

    Si on ne parle que des Latvala, Ogier, Neuville, Meeke et Lefebvre, le WRC et les rallyes en général ont la particularité d’accueillir toutes sortes de voitures. Bien qu’il faille qu’elles soient homologuées, tout est possible : du WRC à la R1, la plus petite voiture peut être engagée.

    A ce petit jeu, une équipe japonaise a choisi de disputer quelques rallyes du WRC avec une originale Toyota Yaris, dont cette année le Rallye de Finlande. Flanquée du numéro 114, cette Yaris, nommée Vitz au Japon, est engagée au sein de la classe RC4. A son volant, nous retrouverons le Nippon Kohei Izuno, secondé par Osamu Yoda.

    Cette semaine donc ils disputeront l’un des plus beaux, si ce n’est le plus des rallyes du Championnat du Monde des Rallyes WRC, le Rallye de Finlande. Une chose bien rare, d’autant que pour des citoyens japonais, ce rallye se révèle être une véritable aventure. Bravo !

    Suivez toute l’actu du team sur leur site, sur leur compte twitter The zero car et leur page facebook.

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  • De #Test1 à #Test5, Citroën teste sa C3 WRC 

    De #Test1 à #Test5, Citroën teste sa C3 WRC 

    A chaque règlementation son lot de développement et d’essais. De retour en WRC dès 2017, Citroën prépare sa future C3 WRC. Chose unique, la C3 WRC est apparue, bien que camouflée, avant la version série de la future citadine aux chevrons. A chacune des sorties du prototype, il était habillé d’une robe camouflage aux différents tons : noir/blanc/rouge, noir/jaune/blanc/rouge, bleu/blanc/rouge/noir, à chaque flanquée d’un gros #TEST blanc, suivi du numéro du test : #TEST1, #TEST2, jusque #TEST5. Bien qu’en le #TEST3 et le #TEST5, ne figure pas le #TEST4, nul ne sait où il est passé, jusqu’à aujourd’hui : la marque aux chevrons sait cultiver ses secrets.

    Notons d’ailleurs qu’à partir du #TEST5, le logo Citroën est apparu sur la voiture, ainsi qu’une face avant plus reconnaissable, avec les optiques et chromes de la C3, ainsi que des parties non masquées. Citroën garde d’ailleurs précieusement le nom de cette C3 WRC, que nous annonçons sans grande exclusivité, la marque utilisant dans ses communications l’appellation « World Rally Car 2017 ».

    Mais si Citroën a officiellement quitté le WRC fin 2015, elle n’en est pas moins restée active. WTCC et compétition client ont occupé le terrain, tandis que la structure privée PHSport a repris le relai de l’équipe officielle cette saison, faisant rouler le récent vainqueur du Rallye de Finlande, premier britannique à réussir cet exploit, Kris Meeke. Il est rejoint par l’Irlandais Craig Breen et le Français Stéphane Lefebvre. Sans doute peut-on y ajouter un second Français : Alexandre Bengué, habituel dévermineur des WRC Citroën et DS : Xsara WRC, C4 WRC, DS3 WRC. Il est pour beaucoup dans le développement des voitures de course des Rouges, dans l’ombre, plutôt.

    Lors du développement de cette « World Rally Car 2017 », diverses surfaces ont été testées : la terre cassante du sud de la France, les chemins boueux du Portugal, la terre roulante de la Finlande puis retour en France sur les routes bosselées de l’Aude… Le lieu d’essais du #TEST4 devrait être connu sous peu et c’est sur la terre que roule la future C3 WRC en ce début du mois d’août.

    #TEST1

    Test1 Test2 Test3 Citroën Racing C3 WRC 2017 - test1

    #TEST2

    Test1 Test2 Test3 Citroën Racing C3 WRC 2017 - test2

    #TEST3

    Test1 Test2 Test3 Citroën Racing C3 WRC 2017 - test3

    #TEST4

    Test1 Test2 Test3 Citroën Racing C3 WRC 2017 - test4

    #TEST5

    Test1 Test2 Test3 Citroën Racing C3 WRC 2017 - test5

    Espérons que ce programme WRC redonne le sourire à Citroën, marque bien mal en point depuis l’apparition de la controversée marque prestige DS.

  • Route Transfăgărăşan, road trip sur carte postale

    Route Transfăgărăşan, road trip sur carte postale

    Imaginez un lacet de tarmac d’une centaine de kilomètres. Une route si longue qu’elle en devient plaisante. Si longue qu’elle alterne des paysages aussi différents qu’une forêt dense, un col d’altitude et une plaine aussi plate que le plat pays de Jacques Brel. Une route si surprenante qu’elle passe du château de Dracula à un paysage de carte postale d’une des plus belles routes du monde. Car oui, cette route fait partie des plus belles routes du monde. Cette route, c’est la Transfăgărăşan.

    Techniquement, cette route se situe en Roumanie. Elle est longue de 100km et traverse les Carpates entre la ville Curtea de Argeș et celle de Făgăraș, d’où son nom, selon un axe sud > nord, tout en étant l’une des routes les plus hautes du pays. Son réel nom est la « DN7c – Drumul Național 7C » et se situe au milieu du pays.

    Transfagarasan Seat Cupra - Juillet 2016 - 00007

    Mais pourquoi la Transfăgărăşan?
    La Transfăgărăşan a été construite dans un but simple : créer un axe stratégique à travers les Carpates. Dictateur roumain, Nicolae Ceaușescu redoute une attaque soviétique sur la Roumanie. Pour parer à cette attaque, il fait construire cette route entre les villes de Curtea de Argeș et Făgăraș, au travers des monts du même nom. Les travaux durent quatre ans, entre 1970 et 1974, complétant un premier réseau routier créé sous l’ère pré-communiste et communiste des premières années. Les travaux demandent alors des moyens gigantesques, à la façon XXL des dictatures communistes dignes des Staline et Mussolini. Comme tout dictateur qui se respecte, Ceaușescu ne se mêle guère des vies humaines. Officiellement, il y eut 40 morts durant sa construction, mais dans les faits, il semblerait que les pertes humaines se comptaient plutôt par centaines sur l’ensemble de la route, dont 400 sur le barrage (source : romanialibera.ro).

    Si difficile à écrire qu’à appréhender.
    100 kilomètres de route de montagne n’est pas une chose évidente à appréhender. Tout d’abord, son sens principal va du sud au nord. On part de Curtea de Argeș vers le nord. Trouver sa route n’est pas une chose compliquée : il s’agit de l’une des seules de la région, rares sont les autres axes intervenant sur notre chemin. Partant du lac de Vidraru, la première partie de la route serpente à travers une forêt assez dense et très verte, aux nombreuses parties ombragées, avec des parties en aveugle, sur une route très bosselée, où, il faut l’avouer, notre Seat Leon ST a fait des merveilles avec sa caisse un peu plus longue qu’une berline ou coupé.

    Transfagarasan Seat Cupra - Juillet 2016 - 00016

    Transfagarasan Seat Cupra - Juillet 2016 - 00033

    On passe alors le barrage du lac Vidraru, barrage du même nom… Puis, sortant de la forêt, au détour d’un virage sur cette DN7c, la montagne, verte, très verte, se dresse face à nous. La découpe entre forêt et champs herbeux est nette. Au creux du vallon, les lacets y sont dessinés à perte de vue, se perdant entre les monts. Si la pente était peu abrupte jusqu’ici, tout change là. Les épingles à cheveux sont légion et le rythme de conduite change. La visibilité est bien meilleure et la route monte monte monte durant de nombreux kilomètres. Puis vient un tunnel, dont les épaisses portes ouvertes nous laissent deviner qu’il est fermé l’hiver.

    750 mètres sans lumière jusqu’au bout du tunnel, qui donne sur le col et ses échoppes de souvenirs locaux, de saucissons, des bretzels. Une dizaine de cahutes en bois bien alignées et quelques bâtiments en pierre, un restaurant d’altitude, tout comme l’arrivée du téléphérique. Téléphérique car oui, nous sommes en haut du col, au point culminant de la Transfăgărăşan. Encore quelques centaines de mètres et la carte postale s’offre à nous. Celle pour qui nous sommes venus là.

    Transfagarasan Seat Cupra - Juillet 2016 - 00004

    Bonjour à toi Transfăgărăşan… Son tracé mythique se dessine au creux de la vallée, épousant chaque monticule de la montagne, chaque vague du relief. Elle a l’air infinie ainsi, telle la carte postale. Sublime, le cadre est sublime, très vert, le soleil rayonnant. En bas de ces kilomètres de descente d’épingles en épingles, la Transfăgărăşan repasse par une zone très boisée pour finir sur une vingtaine de kilomètres dans la vallée, plat comme une limande, et chiante aussi. Surtout au cul d’un bus qui n’avance pas. Moment de vie.

    Transfagarasan Seat Cupra - Juillet 2016 - 00015

    Par chance, nous sommes resté trois jours sur la Transfăgărăşan. Trois jours durant lesquels nous avons pu nous apercevoir qu’elle était aussi une cruising place to be. Amateur automobile et de belles routes, nous aimons bien sûr la conduite sportive, prendre du plaisir au volant mais aussi prendre notre temps. Il s’est avéré ici que la Transfăgărăşan est l’endroit parfait pour un périple en douceur. Nous vous conseillons d’ailleurs de faire plusieurs fois cette Transfăgărăşan, dans les deux sens, sud>nord, nord>sud, en plusieurs fois. Cette route vaut le détour roumain.

    Transfagarasan Seat Cupra - Juillet 2016 - 00027

    Transfăgărăşan, la difficile.
    Oui, la Transfăgărăşan n’est pas évidente. Elle est longue déjà,  elle grimpe sacrément ensuite. Il n’est pas rare de voir de nombreuses voitures sur les bas côtés de la route, capots ouverts pour faire refroidir le moteur en mal de fraîcheur. Aussi, elle n’est ouverte que de mi-juin à mi-octobre car bloquée par la neige le reste de l’année. Nous avons d’ailleurs pu voir des neiges éternelles ou presque au niveau du col, à un peu moins de 2 000 m d’altitude. Cette route, surtout sa face nord est aussi très prisée des cyclistes et cyclotouristes. Aussi, bon courage si vous faites une montée au cul d’un bus. Vous serez forcément bloqués par ce pachyderme. Conseil, arrêtez vous, prenez l’air et le temps d’observer cette route, les différents points de vue sont magnifiques.

    Transfăgărăşan au volant de la Seat Leon ST 290
    Cet assaut de la Transfăgărăşan a été rendu possible grâce à Seat, qui a mis à notre disposition l’ensemble de la gamme Leon Cupra, à l’occasion des 20 ans de la gamme la plus sportive de la marque espagnole. D’un point de vue globale, la gamme Cupra vaut le détour. Avec sa motorisation 290 chevaux et sa boîte DSG 6, l’harmonie est parfaite, d’autant que le châssis est des plus efficaces. Je préfère vraiment la version ST à la version Coupé par exemple, qui s’en retrouve plus facile à exploiter à mes yeux, plus stable, même si moins exclusive en terme de ressenti pur du moteur, et plus lourde, plus encombrante et donc parfois plus fine à emmener à haute vitesse. Le plaisir s’en retrouve différent mais sur un périple aussi long que trois jours sur la Transfăgărăşan, je suis certain d’avoir opté pour le bon modèle en choisissant ce break sportif, vraiment sportif.

    Transfăgărăşan ? Et maintenant ? Ces grands périples et road trip font envie. Après avoir vu le Turini en février et la Transfăgărăşan le week-end dernier, reprendre la route me ferait bien envie. Il faut que je vous parle du Col de Braus d’ailleurs. Une idée ? Mon prochain essai se fera fin du mois.

    A bientôt,
    Jean-Charles

    Transfagarasan Seat Cupra - Juillet 2016 - 00082

     

  • 24 Heures du Mans 2016, nos plus belles photos. #LeMans24

    24 Heures du Mans 2016, nos plus belles photos. #LeMans24

    De retour du Mans vécu de l’intérieur avec Alpine et Audi, voici une sélection de nos plus belles photos de cette 84ème édition.

    24 Heures du Mans 2016 - LeMans24 - 01 Alpine A460 LMP2

    24 Heures du Mans 2016 - LeMans24 - 02 Alpine A460 LMP2

    24 Heures du Mans 2016 - LeMans24 - 03 Alpine A460 LMP2

    24 Heures du Mans 2016 - LeMans24 - 04 Alpine A460 LMP2

    24 Heures du Mans 2016 - LeMans24 - 05 Ambiance

    24 Heures du Mans 2016 - LeMans24 - 06 Ambiance

    24 Heures du Mans 2016 - LeMans24 - 07 Aston Martin

    24 Heures du Mans 2016 - LeMans24 - 08 Aston Martin

    24 Heures du Mans 2016 - LeMans24 - 09 Audi R18 LMP1

    24 Heures du Mans 2016 - LeMans24 - 10 Ferrari GT

    24 Heures du Mans 2016 - LeMans24 - 11 Ford GTE LM

    24 Heures du Mans 2016 - LeMans24 - 12 Ford GTE LM

    24 Heures du Mans 2016 - LeMans24 - 13 Rebellion LMP1

    24 Heures du Mans 2016 - LeMans24 - 14 So24 LMP2

    24 Heures du Mans 2016 - LeMans24 - 15 Alpine A460 LMP2

    24 Heures du Mans 2016 - LeMans24 - 16 Alpine A460 LMP2

    24 Heures du Mans 2016 - LeMans24 - 17 Corvette GT

    24 Heures du Mans 2016 - LeMans24 - 19 Ford GTE LM

    24 Heures du Mans 2016 - LeMans24 - 20 Ligier JSP2 ESM LMP2

    24 Heures du Mans 2016 - LeMans24 - 21 Porsche GT

    24 Heures du Mans 2016 - LeMans24 - 22 SMP LMP2

    24 Heures du Mans 2016 - LeMans24 - 23 Corvette GT

  • Alpine peut-elle remporter #LeMans24 ?

    Alpine peut-elle remporter #LeMans24 ?

    Alpine peut-elle remporter les 24 heures du Mans ? Oui. Mais il y aura du travail. Bien sûr, nous parlons ici d’une victoire de catégorie et non de victoire au classement général. La première place de la 84e édition des 24 Heures du Mans sera bien entendu occupée par une LMP1, qu’elle soit Audi, Porsche, Toyota ou encore, si berezina il y a chez ces trois top-team, une LMP1 dite « essence » sera là : Rebellion et ByKolles.

    Ceci étant, avec la présence de seulement deux voitures par top-team LMP1, voir une LMP2 sur le podium de la classique mancelle ne serait pas impossible. Une Alpine ? Possible, car il faut le dire, Alpine est mieux armée que jamais pour aller chercher une victoire dans la Sarthe. Elle est même la seule marque automobile officiellement engagée en LMP2. Équipée de deux A460 dérivées de l’efficace Oreca05, Alpine est prête. L’équipe vue en 2015 a été remaniée.

    Paul-Loup Chatin a été remercié, parti chez Panis-Barthez. De même pour Vincent Capillaire, parti chez So24!. Il reste là Nelson Panciatici, pilote principal du team. Au volant de l’Alpine numéro 35, il est l’homme de confiance de Philippe Sinault. Nelson y est rejoint par les Chinois David Cheng et Ho-Pin Tung. Ensemble, ils forment l’un des deux seuls équipages engagés sous pavillon chinois.

    Aux côtés de la 35, vient la 36, battant pavillon français. Ici, une vieille connaissance de l’équipe Signature est de retour en la personne de Nicolas Lapierre, vainqueur des 24 Heures du Mans 2015 LMP2. Nul doute que le pilote soutenu par la firme Plus sera l’homme fort du trio. Il sera rejoint par l’Américain Gustavo Menezes et le Monégasque Stéphane Richelmi. Ils sont tous deux débutants au Mans mais le trio sort d’une victoire lors des dernières 6 Heures de Spa (FIAWEC). Nul doute que cette victoire leur sera importante dans leur campagne mancelle.

    Mais au Mans, la concurrence sera là. Le team Extreme Speed Motorsport est bien équipée avec ses deux Ligier JS P2, le constructeur Oak Racing étant présent en soutien. L’équipe sort de deux victoires au symbole fort : les 24 Heures Rolex de Daytona et les 12 Heures de Sebring. KCMG a remporté les 24 heures LMP2 l’an dernier et G-Drive n’arrive pas à concrétiser dans la Sarthe, malgré de jolies places d’honneur et une victoire cette saison aux 4 Heures de Silverstone (ELMS). RGR by Morand et Thiriet by TDS comptent bien tirer leurs épingle du jeu : chacune de ses équipes peut se targuer d’une victoire cette saison (RGR/FIAWEC/Silverstone)(Thiriet/ELMS/Imola). Comme Alpine (FIAWEC/Spa). Enfin, il ne faudrait tout de même pas oublier les équipes Manor, SMP, Panis-Barthez, Strakka et Greaves. Ils seront là pour jouer les troubles fêtes.

    Alors entre une équipe très expérimentée, les Français Panciatici et Lapierre comme porte-drapeau, deux A460 performantes et fiables, Alpine peut gagner le Mans LMP2. Oui. Malgré des pilotes de second plan ou débutants au Mans.

    Team Signatech Alpine LMP2 2016 / © Andy Blackmore Design
    Team Signatech Alpine LMP2 2016 / © Andy Blackmore Design

     

  • Les Audi Endurance Expérience de retour pour la 6ème année ! #Audi2E

    Les Audi Endurance Expérience de retour pour la 6ème année ! #Audi2E

    Pour la sixième année consécutive, les Audi Endurance Expérience sont de retour. Dès demain, sur le circuit du Castellet, les premières qualifications ont lieu, avant un second round qualificatif à Magny-Cours le 23 septembre.

    Deux grandes nouveautés font cette saison 2016. Tout d’abord, la Grande Finale se déroulera en novembre sur le circuit de Catalunya à Barcelone, puis le format de ces courses change : l’endurance est le maître mot, avec des compétitions de 6h, inspirées du FIA WEC. On se rappelle que ces dernières années, la Grande Finale avait lieu sur la glace, à Lulea, en Laponie. AUTOcult y avait remporté la catégorie Extra des Audi2E 2014/2015, en se plaçant à la troisième place du classement général, à 4 points de la victoire.

    Techniquement, les pilotes disputeront les courses de 6 heures au volant de Audi A3 1.8 TFSI 180 ch quattro. Par équipe de 5, ils auront à gérer l’attaque, l’endurance, la performance mais aussi leur monture, qui aura subi 6 heures de compétition à plein régime. Outre l’aspect sportif, ces courses sont de véritable tests de fiabilité pour les A3. Bien peu de constructeurs osent lancer leurs voitures de série dans une telle bataille.

    On retiendra :

     

    • Audi A3 1.8 TFSI 180 ch quattro de série, juste préparée pour la sécurité, avec arceau cage, extincteur, sièges baquet
    • deux manches de qualifications, une Grande Finale
    • 25 équipes de 5 pilotes
    • 3 grands circuits européens : Le Castellet, Magny-Cours, Catalunya Barcelona
    • 6 heures de course, format FIA WEC