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  • Quatre roues pour un enfant : le quad

    Quatre roues pour un enfant : le quad

    Fin d’année, les cérémonies de remise des prix s’enchainent et le sport automobile se résume désormais à des courses sur la glace du Trophée Andros ou des épreuves exotiques en Océanie… Vivement les vacances de Noël !

    Car les vacances de Noël sont synonymes de cadeaux et d’approche du départ du Dakar. Si cette édition 2020 promet de créer de belles polémiques pour sa première incursion en Asie (après l’Europe et l’Afrique entre 1978 et 2007 et l’Amérique du Sud entre 2009 et 2019). Car cette année, c’est bien entre Djeddah et Qiddiyah, en Arabie Saoudite, que les concurrents vont trouver du sable et de la chaleur.

    Pour les enfants qui, comme moi, ont rêvé du Dakar, il y a une belle opportunité de commencer une carrière de pilote : les mini-quads. C’est un bon moyen de débuter une carrière de pilote de jardin.

    Ces quads électriques pour enfants, vous les avez déjà vus dans tous les bons catalogues de Noël. L’approche du Dakar est l’occasion de franchir le pas, et de le faire avec classe en choisissant un peu mieux qu’un modèle pour bébé qui n’irait qu’à 2 km/h !

    Oubliez donc les grandes surfaces et les habituels magasins de jouets. On va commencer à parler sérieusement… Alors, moteur électrique ou moteur essence, quelle puissance ? Pour les enfants de 3 à 6 ans, de 7 à 10 ans ou de 11 à 15 ans ?

    Côté électrique, les moteurs présentent une puissance de 800 à 1 000 W et avec un moteur essence, la cylindrée est de 50 cm3 à 100 cm3. Vous trouverez toute la gamme sur Lebonquad.

    Auto Plus a même écrit cet article sur le sujet.

    Et lorsque votre enfant aura suffisamment appris sur le maniement des quads, qu’il aura fait ses classes dans les premières catégories et qu’il sera enfant prêt à se lancer sur les routes du Dakar, on citera peut-être son nom ! Cette année, ils seront 23 pilotes à participer au Dakar sur un quad.

    Parmi eux, deux légendes sont au départ : le Chilien Ignacio Casale (Yamaha Raptor 700), vainqueur en 2014 et 2018, et le Polonais Rafal Sonik (Yamaha Raptor 700), vainqueur en 2015.

    Côté Français, ils sont cinq : Alexandre Giroud (Yamaha YFZ 700), Axel Dutrie (Yamaha Raptor 700), Sébastien Souday (Yamaha 700YFMR), Simon Vitse (Yamaha 700 Raptor) et Romain Dutu (Yamaha 700 Raptor) qui sera un rookie sur le Dakar.

    L’an passé, l’Argentin Nicolas Cavigliasso s’était imposé après dix étapes, avec près de deux heures d’avance sur son compatriote Jeremias Gonzalez Ferioli et 2 heures 11 d’avance sur un autre Argentin Gustavo Gallego. Le premier Français, Alexandre Giroud avait pris la quatrième place à plus de quatre heures du vainqueur. Le premier rookie avait été le Chilien Luis Barahona, au septième rang, à plus de douze heures de la première place.

  • Un break des familles aussi fast que furious, Audi RS 6 Avant 2020

    Un break des familles aussi fast que furious, Audi RS 6 Avant 2020

    Un break des familles aussi fast que furious, Audi RS 6 Avant 2020

    « Tu prends l’A6 et tu la gonfles bien bien » était sans doute le brief lancé par le chef de produit. « Et tu la tailles à la serpe aussi« , avait-il ajouté.

    Après 6 ans d’attente voici donc la nouvelle Audi RS 6 Avant. Tout est neuf et spécifique, avec l’apparition de la nouvelle signature Audi, vue depuis quelques temps déjà. Mais cette RS 6 Avant a tout de spécifique. Face avant spécifique, capot spécifique, pour l’avant, avec l’ajout de feux Matrix. Les ailes avant ont été modifiées, élargies de 8 cm, tout comme les ailes arrières, ainsi que les portes arrières. Si la précédente RS 6 était plus ronde, cette version est plus agressive. C’est ainsi une RS 6 massive qu’on trouve ici, dans sa version 2020, disponible dès l’automne 2019, suite à sa présentation à Francfort.

    L’arrière n’est pas en reste. Becquet arrière en plus gros, plus fort, étiré vers l’arrière, dans le prolongement du toit. Plus bas, c’est le diffuseur qui en impose, avec du mat et du brillant, du nid d’abeille, du noir, du gris, avec deux sorties d’échappement, une à chaque extrémité. Assise sur ses jantes de 12000 pouces, la RS 6 est comme un fort des halles.

    Pour sa 4ème génération, RS 6 ne fait pas dans la dentelle, nous l’avons vu ici pour l’extérieur. Si l’intérieur ne change pas vraiment entre une A6 et une RS 6, c’est sous le capot que la cavalerie se déchaine. Notez bien : V8, 4L essence, Biturbo, boîte Tiptronic à 8 rapports, transmission intégrale quattro avec différentiel arrière actif. Depuis sa précédente génération, RS 6 Avant a gagné plus de 40 poneys, pour passer à 600 chevaux et 800NM de couple. Fascinant.

    D’un point de vue techno, Ingolstadt a fait appel à la micro hybridation ou la désactivation de cylindre quand les 8 ne sont pas nécessaires. Tout cela nous amène tout de même un 250 km/h de vitesse max, avec même les 305 km/h ( ! ) atteignable avec l’option Pack Dynamique Plus. Sur le volant, on notera un mode RS. On imagine le programme, comme si la robe ne suffisait pas… :)

    Belle journée à vous,
    Jean-Charles

  • Antoine Massé : 208 WRX & livrée militaire

    Antoine Massé : 208 WRX & livrée militaire

    Il y a quelques années, l’Italien Lorenzo Bertelli nous proposait une livrée militaire sur sa Ford Fiesta WRC. Cette fois, c’est au Français Antoine Massé de répondre par la pareille, avec une livrée très Army. S’en retrouve une 208 WRX de toute beauté, entre kaki mat et jaune fluo. Bravo !

    L’an dernier, le Sarthois remportait le Championnat de France de Rallycross, avec panache, style et une réelle côte d’amour auprès du public. Cette année, il aura fallu admettre que le budget fut difficile à boucler, malgré quelques piges. Il semblerait qu’en ce mois d’août, le soleil brille à nouveau pour Antoine, qui revient sur le devant de la scène. Ainsi, il revient début septembre, à l’occasion de la manche français du World RX : Lohéac ! Là où j’avais d’ailleurs découvert le rallycross. Engagé en EuroRX, il aura fort à faire sur le tracé breton et même si la cocarde présente sur la 208 WRX est une cocarde britannique et non française, Banzai Antoine, on sait ce que tu sais faire ! God saves the Queen et vive la France, on aura un oeil sur toi !

    Belle journée,
    Jean-Charles

     

     

  • Essai CULT : Renault Estafette Norauto 1976

    Essai CULT : Renault Estafette Norauto 1976

    Lorsque Norauto m’a proposé d’essayer son Estafette, j’avoue avoir été un peu surpris. Et vous me connaissez, je ne pouvais refuser l’essai : une telle invitation ne se refuse pas. Le contrat était simple : rendez-vous chez Norauto Pro Lille, leur structure spécialisée pour les professionnels. Sur place, j’embarquais la belle quarantenaire Renault pour la journée.

    Au milieu des utilitaires et camionnettes, la belle Estafette m’attend, brillante et briquée, blanche et bleue. Je suis comme un enfant à Noël devant les cadeaux bien emballés. Le responsable Norauto Pro m’accueille avec le sourire, devinant certainement pourquoi je suis là : « vous venez pour l’Estafette ? » Il semblerait que mon sourire me trahisse. Les quelques échanges de rigueur se font, et nous voilà dans le vif du sujet « Vous savez comment ça marche ? »

    Et oui, je savais comment il fonctionnait cet engin de la Régie ! La chance d’avoir un papa qui traine toujours ses guêtres dans le monde de l’automobile ancienne, avec un fiston toujours volontaire pour essayer les véhicules les plus fous. J’en ai testé des trucs bizarres. Sauf un char Panzer, c’est pas ma marque préférée.

    Je répondais alors à mon contact « Oui oui je sais, avec la boîte introuvable et la première en bas ? » « oui c’est ça ! » Et c’était parti. Car oui, s’il y a un truc fou sur l’Estafette, c’est sa boîte de vitesses, complètement inversée : la première est en bas. Voyez le schéma ci dessous.

    Il faut franchement un peu de temps pour s’y faire. Et quand vous êtes en 4, vous vous pensez en 3, alors vous passez la 4 mais en fait vous passez la 3 et le moteur hurle ! Holaaaaa c’est quoi ce truc ? Qui a validé un truc pareil chez Renault ? Je veux un nom ! Même en étant au courant de l’affaire, il faut bien 2 ou 3 erreurs pour prendre l’habitude. On repère même à l’oreille le petit bruit caractéristique de la boîte qui va rentrer un rapport. Et je ne vous parle pas de la marche arrière. A nouveau, appréciez l’illustration ci dessous. J’ai rarement vu un truc aussi compliqué. Et encore, je ne vous ai pas tout dit : le levier de vitesse est situé à la verticale, à votre droite et très bas. Vous voilà donc à cherchez vos rapports, limite à vous retourner le bras. Cela donne des situations cocasses, avec une boîte 4 entre les mains et un volant de camion. Pas classique !

    Allez, en route ! Une chose est sure : on monte à bord d’une Estafette. La porte conducteur est coulissante, elle se glisse à l’intérieur de la carrosserie, quand la porte passager est elle classique. Une porte coulissante afin de faciliter l’accès à bord, accélérer la montée-descente du chauffeur livreur. Une idée simple mais diablement intelligente. Ceci étant, on se rend compte que les personnes de l’époque étaient plutôt petites et j’ai bien du mal à faire entrer mon mètre quatre-vingt à bord.

    La vue à bord est chouette, bien que le plafond soit un peu bas. On est assis au niveau de l’ensemble moteur/boîte, sur les roues avant, avec le moteur à nos pieds, enfermé sous une cloche que j’ai oublié de photographier, mais qu’on voit un peu sur la photo ci dessus. Une chose est sure, avec un moteur aussi proche de nous, il fait bon à bord de notre utilitaire du jour, et on sent bien que le moteur est en forme ! C’est un poil bruyant dirions-nous, mais quel charme…

    C’est parti. Les premiers kilomètres sont prudents, calmes. Je fais attention au freinage, à la tenue de route de l’engin, savoir où il va, comment il va, le comprendre. J’avoue trouver là une tenue de route d’une autre époque, avec une direction floue, mais son freinage est plutôt bon pour des freins à tambours. Tout cela rentre vite dans l’ordre et je commence à vraiment à prendre du plaisir au volant de mon Estafette. Oui, je la possède déjà, nous ne faisons qu’un ! Quelle histoire… Le petit 4 cylindres essence pousse ce qu’il peut, on sent que ce n’est pas un foudre de guerre, mais à l’époque, aucun véhicule n’avait de puissance débordante. On revit une époque avec ces petits moulins là. Ici, ce sont 45 chevaux qui animent la belle, imaginez la folle poussée… Et puis ça clique, ça claque, ça ratatine, ça grince, ça sent le vieux, l’essence et l’huile, c’est le pied.

    Son intérieur est spartiate, il n’y a quasi rien à bord, juste de quoi régler le chauffage, un interrupteur marche/arrêt pour les essuie-glaces et les commodos de clignotant et de feux. C’est tout ! Les sièges d’époque ont été remplacés par des sièges plus modernes, crime de lèse-majesté et j’avoue que cela est bénéfique. Il ne faut pas oublier que cette Estafette est une des mascottes de Norauto, elle est donc prévue pour faire un peu de route. Norauto prend soin de ses salariés et de son invité du jour dirait-on :)

    Au feu, les gens me sourient, font un signe. Au moment de faire le plein, le pompiste me lance un « sacrée gueule, elle est belle votre Estafette ! » Ca fait toujours plaisir. Dans sa robe bleue et blanche, ma belle Estafette a fière allure et se montre toujours être l’un des véhicules utilitaire populaires par excellence, tout comme un HY Citroën. L’Estafette, c’est le genre de véhicule pour qui on a tous une sympathie. Belle bouille, belle gueule, souvenir d’une époque révolue, des trente glorieuses, elle est aujourd’hui le symbole d’une nostalgie omniprésente, tout le monde la connait, merci entre autres aux Gendarmes de Saint-Tropez. Tout le monde en a vu une dans un film, tout le monde en a vu une en ville ou à la campagne. Un ami, Jean, me disait : « L’été, mon père était directeur de centre aéré. Tous les transports de matos étaient faits à l’Estafette. Je me souviens du bruits caractéristique à la décélération et de la chainette qui pouvait remplacer la porte du conducteur ! » On a tous des histoires de bagnoles…

    D’ailleurs, savez-vous ce qu’est une estafette ? L’estafette est une fonction militaire, une personne chargée de faire passer les messages écrits entre les lignes d’une bataille, entre les camps militaires. Voilà donc son nom bien expliqué : la fonction de la chose est utilitaire ! Lancée en 1969, la Renault Estafette a été l’une des véhicules utilitaires phares de l’après-guerre, avec le Citroën HY. Les Gendarmes en furent équipés, tout comme bien des corps et administrations publiques, comme EDF, France Telecom mais aussi et surtout des poignées d’artisans en tous genres. L’Estafette eut une carrière assez longue, puisque produite par Renault d’octobre 1959 à 1980. 533 209 exemplaires sortent alors de l’usine au losange. Pour l’histoire, l’Estafette est la première traction avant de la marque. Un choix innovant.

    Il est l’heure de rendre la belle à ses propriétaires. Je me suis régalé à son volant, quel plaisir de retrouver des sensations d’une autre époque, de redécouvrir ce qu’est l’automobile d’antan, et qui plus est l’automobile utilitaire d’autrefois, un morceau d’histoire populaire. Je souhaitais remercier ici Jérôme, Caroline et l’équipe de Norauto Pro Lille. Merci pour leur confiance, la proposition de l’essai et leur aide à la réalisation de cet essai.

    Allez, je vais me balader, j’ai bien envie de sortir la Deuche.

    Belle journée chez vous et faites gaffe sur la route,
    Jean-Charles

     

  • Citation : Orson Welles

    Citation : Orson Welles

    Réalisateur de génie, Orson Welles ne manquait jamais une occasion de donner un rôle à des voitures dans ses films : « L’ennui avec les voitures de sport, c’est que quand vous avez les moyens d’en acheter une, vous ne pouvez plus monter dedans. »

  • Nick Veasey : l’automobile au rayon X

    Nick Veasey : l’automobile au rayon X

    Entre photographe et serial-photoshoper, Nick Veasey travaille l’image numérique, presque l’imagerie médicale. Loin de sortir des radios de nos tibias, fémurs et autres cubitus, Nick Veasey passe au rayon X tout ce qu’il a sous la main : de l’avion à la mamie avec son caddie, de l’appareil photo au Caterpillar. L’automobile n’est bien sur pas en reste et notre photographe anglais s’est amusé à illustrer ou photographier les voitures les plus célèbres. Au programme, Mercedes 300 SL, Land Rover, Citroën 2CV, Mini, Porsche 356 et bien d’autres. Un travail mêlant photographie et Photoshop, afin d’aller chercher chaque couche de matière, chaque détail d’un moteur, chaque courbe de chaque bolide. Un sacré boulot, que je vous laisse apprécier, qu’on aime ou non.

    Belle journée,
    Jean-Charles

     

    Mercedes 300SL Gull Wing 1955 au rayon X par Nick Veasey
    Land Rover au rayon X par Nick Veasey
    MINI au rayon X par Nick Veasey
    Porsche 356 au rayon X par Nick Veasey
    Volkswagen Coccinelle Beetle au rayon X par Nick Veasey
    Citroën 2CV au rayon X par Nick Veasey
  • Pourquoi Citroën a-t-elle décidé d’implanter son centre d’essais à la Ferté Vidame ?

    Pourquoi Citroën a-t-elle décidé d’implanter son centre d’essais à la Ferté Vidame ?

    Ce week-end, Citroën fêtera son centenaire à la Ferté Vidame, au coeur de son centre d’essais historique. Mais pourquoi Citroën a-t-elle décidé d’implanter son centre d’essais à la Ferté Vidame ?

    Pour implanter le centre d’essais Citroën, un cahier des charges était bien épais. Entre autres, la surface était grande et le parc était entouré de murs, garantissant l’absence de vue depuis l’extérieure. D’ailleurs, le parc est si grand qu’il semble être la surface privée la plus grande de France qui ne soit pas traversée par une route publique, rien que ça. De quoi garantir une intimité totale. Le centre est d’ailleurs toujours utilisé aujourd’hui, accueillant plus de 200 salariés chaque jour, avec des véhicules du groupe PSA, venant de l’Europe entière.

    Mais la légende raconte que lorsque Pierre-Jules Boulanger, alors patron des chevrons, choisit La Ferté-Vidame, son choix final se fit pour ses salariés. En effet, grâce à sa position à l’ouest de Paris, les essayeurs de la marque aux chevrons n’auraient pas eu le soleil de face à l’aller, quittant Paris, ni au retour, y retournant. Et oui ! Savoir maintenant si cette histoire est vraie ou non, telle est la légende, et Dieu ô combien la marque Citroën est pleine de légendes…

    Belle journée sous les chevrons,
    Jean-Charles

     

     

  • Photographie : The last tango, Alfa Romeo Freccia d’Oro 1948, par Christopher Pillitz

    Photographie : The last tango, Alfa Romeo Freccia d’Oro 1948, par Christopher Pillitz

    Bonjour !

    Aujourd’hui, c’est photo.

    L’idée était là. Loin du Buenos Aires presque guindé des opéras et des ballets, le photographe argentin Christopher Pillitz conviait deux danseurs de tango pour une séance photo un peu spéciale. Au sein des quartiers de La Boca et de Barracas, au coeur du Buenos Aires ouvrier et populaire, la ballerine classique Barbara Bertone et le danseur de tango Oscar Velazquez se sont donc mis à danser, aux côtés d’une sublime Alfa Romeo Freccia d’Oro de 1948.

    Comme le dit le nom de Barracas, on a là un bon nombre de baraques, de maisons de bois. Le temps a passé, a fait son oeuvre et la patine est là, entre peinture craquelée et tôles ondulées rouillées, volets désaxés et balcons branlants.

    Avec tout un travail en noir et blanc assez contrasté, aux noirs bien saturés, entre net et grain, s’en retrouve cette superbe série de clichés. Une sublime ambiance de nostalgie, de finesse mais aussi d’un certain délabrement des habitations, contrastant formidablement avec la beauté de l’Alfa Romeo Freccia d’Oro. Sous le capot de la belle Italienne, c’est un 6 cylindre qu’on retrouve, dont on imagine le fin feulement au ralenti…

    Je suis résolument fan de cette séance photo.

    Belle journée à vous,
    Jean-Charles

     

     

  • Les Alpine A110 Tissot du Tour de France

    Les Alpine A110 Tissot du Tour de France

    Ouép, j’aime bien le vélo et le Tour de France.

    Après la découverte du programme Norauto comme partenaire technique officiel, zoom sur une autre marque partenaire du Tour, et ses bolides un peu spéciaux.

    Cette fois donc, zoom sur un bolide qu’on connaît bien chez AUTOcult, l’Alpine A110. On a suivi sa création, sa genèse, ses nombreux show-car et nous l’avons testé, sur route comme sur piste en décembre 2017. Un essai qui me marque encore aujourd’hui.

    Vous me demanderez alors le lien entre Alpine et le Tour de France. Pour cela, il faut prendre la route de la Suisse et se rendre chez l’horloger Tissot.

    Cette année, c’est Tissot qui est l’horloger officiel de la Grande Boucle. Un partenariat fort avec A.S.O., puisque le Tour de France n’est pas la seule épreuve cycliste dans l’escarcelle suisse. On y retrouve en plus du Tour, Paris-Nice, Paris-Tours, la Flèche Wallonne et le Tour d’Espagne. Ca roule donc.

    Aussi, dans sa politique de partenariat, Tissot n’est pas seulement soutien technique du cyclisme. L’histoire entre horlogerie et automobile étant proche, la marque suisse investit aussi en endurance, avec l’équipe Signatech Alpine.

    Alpine et Tissot, partenaires sur le Tour de France comme aux 24 heures du Mans

    Ainsi, lorsqu’il a fallu choisir une voiture pour représenter Tissot dans la caravane du Tour, les équipes marketing avaient un travail tout fait : l’Alpine A110 leur tendait les bras. Et c’est ainsi qu’on a retrouvé des Alpine dans la Caravane du Tour. Entre Alpine et Tissot, au Mans comme au Tour, l’histoire était écrite, la boucle était bouclée. Enfin La Grande Boucle était bouclée surtout. (Tu l’as ?)

    Je jalouse les chauffeurs de ces Alpine A110, qui parcourront les 3 480 kilomètres de la compétition, entre Bruxelles et Paris, via les Vosges, les Pyrénées et les Alpes. Enfin, ils feront bien plus de 3 480 kilomètres au volant de la belle bleue, puisqu’il faudra bien relier les villes étapes, aller à l’hôtel et enfin relier Val Thorens à Paris. Quand les cyclistes prendront l’avion, les équipes techniques et Caravane prendront la route, au coeur de la Douce France qu’on aime tant.

    Et il faut bien l’avouer : il n’y a rien qui symbolise plus la Douce France qu’une Alpine et le Tour de France, Tissot l’a bien compris. Hormis Johnny, un quille de rouge et un calendos. Enfin plutôt du sifflard Cochonou en ce mois de juillet.

    Belle journée à vous,
    Jean-Charles

     

  • A travers les Etats-Unis en Citroën Méhari

    A travers les Etats-Unis en Citroën Méhari

    Un petit livre pour l’été, voilà ce que je vous propose aujourd’hui. C’est rare, c’est vrai, mais t’inquiète Bibiche, c’est rapide à lire. 

    C’est l’histoire de deux potes, passionnés de Citroën et de 2CV, Fabien de Valroger et Etienne Musslin. L’un a repéré une Citroën Méhari en Californie, l’autre l’aide à aller la chercher. Et histoire de ne rien faire simplement, ils prennent la route de San Francisco à Houston. Un transporteur avec son porte-char aurait été tellement plus simple. MAIS QUE NENNI ! Ainsi, le duo passionné et passionnant nous conte son périple entre belles et mauvaises rencontres, doutes mécaniques et panard complet sur les belles routes nord-américaines, à l’ombre des gros camions rutilants ou au côté de belles américaines chromées. Dans un récit haletant, passionnant, rapide à lire et vraiment plaisant, Étienne Musslin, le rédacteur en chef de Planète 2 CV, nous emmène sur les 2500 Miles, soit 4023,36 kilomètres, au volant d’une Méhari américaine de 1969. Un modèle importé aux Etats-Unis à l’époque, un trésor automobile, sans doute un des derniers modèles du type.

    Histoire de ne pas faire les choses à moitié, les deux compères ont photographié leur voyage. S’en retrouve un bouquin superbement illustré, en témoignent les photos à voir en fin de cet article.

    Belle journée à vous et bon voyage,
    Jean-Charles

     

    2500 Miles à travers les USA en Méhari : la couverture du livre

    96 pages, format 15X23cm.
    Aux éditions 2CVMEDIAS
    En vente ici : https://2cvmedias.fr/produit/2500-miles-a-travers-les-usa-en-mehari/

     

     

  • Goodwood 2019 : Audi présente son R8 LMS GT2

    Goodwood 2019 : Audi présente son R8 LMS GT2

    Goodwood, le Festival of Speed de Goodwood, qu’on ne présente plus, cette ode à l’automobile de sport et de compétition.

    C’est donc dans ce grand cirque organisé au coeur de la forêt du manoir de Goodwood House qu’Audi a donc présenté son nouveau jouet : l’Audi R8 LMS GT2. Un nouveau modèle créé pour la compétition client, classé au sein de la catégorie GT2.

    Ainsi, avec ce produit inédit, la marque aux quatre anneaux rejoint donc le Championnat GT2, créé et organisé par Stéphane Ratel et sa société SRO. Un championnat naissant, dans lequel Porsche est déjà engagé. Avec Audi, le championnat GT2 prend donc un peu d’épaisseur, et devrait être visible dès 2020, en Europe et en Amérique du Nord, avec principalement des gentlemen-drivers au volant. Ca m’irait bien tiens.

    Côté technique, cette R8 qui plus proche de la série qu’une GT3, affichera toujours son V10, fort cette fois de 640 chevaux. Aussi, cette GT2 sera moins « aéro » qu’une GT3.

    L’organisateur SRO, dans son élan de générosité (et sans doute de développement), a donc placé le GT2 entre le GT3 et le GT4. Le grand public appréciera la logique. On attend maintenant de voir cette R8 LMS GT2 en piste. Sa gueule, elle, est déjà phénoménale.

    Belle journée à vous,
    Jean-Charles

     

    Audi R8 LMS GT2, en vue studio
    Audi R8 LMS GT2, en vue studio
    La nouvelle Audi R8 LMS GT2, en vue studio
    La nouvelle Audi R8 LMS GT2, en vue studio
    La nouvelle Audi R8 LMS GT2, en vue studio
    La nouvelle Audi R8 LMS GT2, en vue studio
    La nouvelle Audi R8 LMS GT2, en vue studio & intérieure
    La nouvelle Audi R8 LMS GT2, en vue studio
    La nouvelle Audi R8 LMS GT2, en vue studio
    La nouvelle Audi R8 LMS GT2, en vue studio & intérieur
    La nouvelle Audi R8 LMS GT2, en vue studio
  • Norauto sur le Tour de France

    Norauto sur le Tour de France

    Il est vrai que nous parlons rarement de cyclisme ou de retail chez AUTOcult, mais je tenais tout de même à écrire un petit mot là dessus : Norauto devient partenaire du Tour de France, dont la 106e édition se déroulera du 6 au 28 juillet.

    Pour la première fois, l’enseigne nordiste investit la Grande Boucle. Devenant partenaire technique, elle mettra à disposition du Tour deux dépanneuses, plus une en renfort sur les étapes de montagne. Un pari technique et logistique pour la firme nordiste, qui proposera d’ailleurs un diagnostic anti-pollution aux nombreux véhicules de le caravane du Tour. Ce contrôle technique géant aura lieu les 4 et 5 juillet prochains à Bruxelles, d’où sera donné le Grand départ du Tour de France.

    Car au chapitre des grands évènements sportifs, Norauto n’en est pas à ses balbutiements. On a vu la marque sur les grandes courses à la voile ou encore sur le 4L Trophy. Sur le Tour, Norauto prend la roue d’autres marques techniques, garages et centre autos. Il y eut Bosch Service, Carglass, Euromaster, Profil+. La roue tourne et Norauto a pris le virage. Bravo.

    Parmi la flotte Norauto sur Le Tour, nous trouverons un Citroën C5 Aircross.
    4L Trophy ou Tour de France, Norauto prend la route des grands espaces, des grands évènements.

    Il s’agit là d’un placement qui n’est pas sans logique, puisque se plaçant comme expert de la mobilité, Norauto propose des vélos, des tandems, des vélos électriques et bien d’autres cycles depuis pas mal d’année maintenant. A cet aspect cycliste, prenant la position de partenaire technique, Norauto ainsi montre son expertise automobile et technique tout en se montrant sur la plus grande course cycliste au monde. Car ne l’oublions pas, Norauto est présent en France bien sûr mais aussi au Portugal, en Espagne, en Hongrie, en Pologne, en Roumanie et en Argentine, dépassant de loin les frontières de notre hexagone. Le Tour est donc un choix logique. D’ailleurs, les équipes de Norauto n’auront pas loin à aller pour assister au départ de la course, le siège de la marque étant installé à Sainghin-en-Mélantois, non de loin de Lille, à 100 kilomètres de la capitale belge.

    Un jour je vous raconterai mon Tour de France dans la caravane Cochonou. Allez, bonne route et faites attention à vous,
    Jean-Charles

    PS : je précise que ce billet n’est pas sponsorisé. J’aime autant le cyclisme, le marketing, les boites qui investissent et l’aspect mécanique/technique des choses.

     

    Le parcours du Tour de France :

    Le parcours du Tour de France 2019, dont le départ sera donné samedi 6 juillet à Bruxelles.