Étiquette : Alpine A110

  • Alpine A110 2017 : on a oublié d’vous dire !

    Alpine A110 2017 : on a oublié d’vous dire !

    Et oui. Après mon essai de l’Alpine A110 que vous pourrez lire ici, je me suis rendu compte que j’avais oublié quelques trucs et bidules à vous raconter. Alors inventaire à la Prévert d’une liste non exhaustive de ce que j’ai omis de vous raconter dans mon premier papier.

    L’épaisseur du coffre arrière

    Mais ! Avez-vous vu ça ? La course au poids, acte 12, on supprime la moindre moquette.

    La plaque gravée

    Lors des essais presse Alpine auxquels nous avons participé, nous avions l’Alpine A110 n°13. En effet, chacune d’entre elle avait sa plaque en aluminium gravé de son numéro, à l’instar des Première Edition. Ici, il s’agit de 50 exemplaires de pré-série, fabriqués pour les essais presse.

    A chaque pièce son créateur

    Née de toute pièce en quelques années, le programme Alpine est une petite structure au coeur du groupe Renault. Moins de 40 personnes bossent au coeur de la marque, oeuvrant sous les ordres techniques de David Twohig, ingénieur en chef du projet Alpine A110. Une petite équipe pour une petite marque, si bien que David est capable de citer chaque créateur de chaque élément de son A110 chérie. Pas mal non ?

    La jante féminine

    Les jantes équipant cette Alpine A118 sont fabriquées chez Otto Fuchs, fabriquant allemand de renom. Pour la petite histoire, c’est la marque Fuchs qui équipait les Porsche 911 au coeur des années 70. Et comme l’histoire continue, Gotti, qui équipait les Alpine dans les années 60/70 fabrique toujours, mais il s’agit de jantes identiques à l’époque, des reproductions. Difficile de monter la nouvelle A110 sur du 13 pouces…

    Jantes Otto Fuchs & Freins Brembo

    Ca freine

    Pour équiper son A110, Alpine fait appel à Brembo, spécialiste italien du freinage. Pour la belle Française, Brembo a développé un étrier 100% nouveau, nommé ECS, 1,25 kg plus léger qu’un étrier classique. Techniquement, l’ensemble est novateur est exclusif à l’A110. Nos collègues de chez Alpine Planet ont raconté ça très bien.

    En rallyes

    L’histoire d’Alpine est indissociable du rallye. Rappelons que la belle dieppoise fut la première marque à remporte le Championnat du Monde des Rallyes WRC, en 1973. A ce sujet, j’ai posé la question aux hommes et femmes d’Alpine s’ils prévoyaient un programme rallye, avec leur A110. La réponse fut rapide, c’est non, car Alpine ne pourrait se battre aux avants-postes, en WRC face aux i20 WRC ou Fiesta WRC par exemple. Cela dit, si une écurie prévoit de développer une A110, Alpine pourrait l’aider. A bon entendeur… D’autant que l’A110 Cup est prête, pour le circuit. Un peu de boulot en prévision. Pour avoir essayé cette A110, je suis quasi sur qu’une A110 entre dans le Top Ten du Championnat de France avec un pilote digne de ce nom à son volant.

    Repose pied passager

    Ca fait racing ! Il est joli non ? Si.

    Photo : Mathias Dugenetay / Blog-Moteur, merci à lui !
    Photo : Mathias Dugenetay / Blog-Moteur, merci à lui !

    Au sujet racing, on parle d’une version plus puissante de l’Alpine. C’est un sujet « en attente ». Rien n’est fait et Alpine se consacre au lancement de l’A110 et de son réseau à travers le monde. On patientera donc. Cela dit, deux version arrivent.

    Pure & Legend

    Deux nouvelles finitions arrivent pour l’A110. Une première, nommée PURE, conçue pour les passionnés de la marque. Une seconde, nommée LEGEND, sera elle bien équipée, plus axée luxe.

    Fabriquée à Dieppe

    Le saviez-vous ? Une Alpine A110 finit sa fabrication à Dieppe dans le « tunnel de finishing ». 6 heures de finition, polish, alignement manuel des joints, vérifications des peintures, des assemblages etc.

    Le rétroviseur intérieur

    « Borderless » qu’on m’a dit. J’ai appris un mot ce jour là. Tout ça pour vous dire que le rétroviseur intérieur de l’Alpine A110 n’a pas de bord et que c’est pas mal. On gagne en largeur, en visibilité arrière, d’autant que la custode arrière n’est pas bien grosse.

    Nickel le rétro !

    Tiens, tant qu’on est à l’intérieur de cette A110, précisons un petit truc. Les sièges baquet sont recouverts, de Dinamica. Il s’agit d’un tissu innovant dont les fibres sont tissus de tissus recyclés. Fallait y penser ! Aussi, savez-vous que l’Alpine a été développée dans l’idée que le chauffeur porte un casque. C’est pour cela que le toit est légèrement bombé. Pas con.

    A bientôt,
    Jean-Charles

  • Essai Alpine A110 : conquis ! Renaissance validée

    Essai Alpine A110 : conquis ! Renaissance validée

    Nous y sommes enfin. Voilà des jours, des mois, des années que nous attendions cet instant : l’essai de l’Alpine A110.

    Avant cet essai qui s’est déroulé dans la région d’Aix en Provence, il faut avouer que le groupe Renault nous a baladé par monts et par vaux, tout comme il a baladé son Alpine d’ailleurs. En essais, on a retrouvé cette Alpine A110 en France bien sûr mais aussi en Espagne, au Portugal, dans le grand froid scandinave et sur la Nordschleife du Nurburgring. De la pampa argentine à Berck, sur la côte d’Opale, l’A110 fut aux 4 coins du globe pour ses essais. La liste est non exhaustive bien entendu et le groupe Renault s’est bien gardé de nous fournir la liste de ses bases d’essais.

    Outre le côté technique, il y eut le côté marketing, où plus prestigieusement, lors de reveal bien orchestrés et d’événements bien choisis, on a vu l’Alpine. Au Zoute Grand Prix, au Festival of Speed de Goodwood, au Salon de Turin comme à celui de Genève. Elle y sera d’ailleurs dévoilée dans sa version définitive en mai dernier.

    Digne Française, Paris est l’un des spots favoris de la belle Normande. Elle est vue à l’Elysée lors des journées du patrimoine, dans les rues de Paris, en direction du Showroom, ou encore en l’Université de Paris-Dauphine. Enfin, elle est vue avec Carlos Ghosn en guets-star à Monaco et au Col de Turini pour le grand évènement #Alpineisback. Les 24 heures du Mans, l’Autoworld de Bruxelles et même Tokyo seront aussi les destinations vues. Avant même la Première Edition, l’A110 fut sa plus belle représentante.

    Alors, après bien des attentes et des doutes, bien des questions et des impatiences non dissimulées, la voici enfin. Alpine A110 millésime 2017, bonjour. Montons à bord, contact, l’essai d’une renaissance.

    Coupé deux places only

    D’extérieur, on retrouve l’ambiance de l’A110 première génération, avec sa face avant caractéristique aux 4 feux, la nervure centrale du capot, le monogramme A L P I N E, son A fléché sur les ailes avant, le capot nervuré et larges vagues profondes sur les portes. Elle est d’ailleurs aussi une véritable deux places, comme la Berlinette dont elle en reprend l’architecture, avec le moteur cette fois en position centrale arrière. Cette 2017 est forcément plus grosse, plus forte, plus large, plus longue que son aïeule mais tout cela est le logique : en 40 ans, les standards ont changé. Cette version 2017 est donc 33 cm plus longue que la version 1962, portant sa longueur à 4 180 mm, pour une largeur de 1 798 mm et une hauteur de 1 252 mm. Bien que basse, elle s’en trouve bien proportionnée, avec un empattement de 2 420 mm, montée sur des jantes 18 pouces, avec pneumatiques Michelin Pilot Sport 4, 205/40R18 à l’avant et 235/40R18 à l’arrière.

    A bord

    A bord de l’A110, nous sommes bien installés. Il faut dire qu’on se glisse en son antre plus facilement que l’on se faxait littéralement dans l’antique A110. Cuir, fibre de carbone mate et alu brossé nous accueillent chaleureusement, étant de bonne facture, même si quelques plastiques et commandes donnent à redire. On retiendra par exemple celles de climatisation et de radio, issues de la Clio. Dommage. On ne comprend pas non plus pourquoi le volant n’est pas full alcantara. Le plastique utilisé entre 10h10 et 8h20 n’est vraiment pas agréable. Ceci dit, j’avoue être complètement fan du travail fait sur les cuirs, tissus et surpiqures, qu’on retrouve particulièrement dans les contreportes et sur les baquets. On identifie là directement la filiation avec la Berlinette de 1962, dont les baquets étaient faits de vinyle noir surpiqués. Beau boulot. Les baquets sont d’ailleurs très jolis, matelassés, et fabriqués par la maison Sabelt. Leur maintien est simplement parfait.

    Si une différence est à noter entre la Berlinette et l’A110, c’est le confort. L’antique était à la limite de l’inconfortable, si bien que plus de 40 ans plus tard, les progrès faisant date, cette A110 2017 est un véritable Pullman sportif. En ville, sur route, sur autoroute, l’A110 se montre assez silencieuse. On s’imagine déjà partir en week-end ou en vacances au volant de cette belle bleue… Elle s’en retrouve donc envisageable au quotidien, les sièges baquet matelassés étant vraiment confortables.

    Au centre la console central est belle, bien faite, jolie mais est malheureusement inaccessible. Y glisser quelques choses ou récupérer un téléphone par exemple est une véritable galère. Pour en finir avec cette vie à bord, le petit hic aussi se fera la petitesse des coffres, qui sont au nombre de deux, répartis entre avant et arrière. Ils annoncent un volume total de 196 litres. Mais admettons que nous pardonnons ce détail : l’A110 est un coupé sportif. Y charger valise cabine, petits sacs et casques seront essentiels. Pour la logistique, on préfèrera une Estafette.

    Un des gros bugs de cette Alpine est sa dimension technologique. On sent que tout a été mis sur l’aspect technique, mécanique, omettant la technologie. Cela pèche. Le système interactif, l’ordinateur de bord est déjà dépassé alors que neuf. RLink est parfait, alors pourquoi ne pas l’avoir inséré dans cette Alpine ? C’est là une des grandes questions. Hormis cela, les affichages digitaux sont un poil chargé à mon goût. J’aurais voulu de la simplicité. Enfin, petit détail, l’absence de caméra de recul se montre. La visibilité arrière est nulle, et malgré quelques bips, on retombe là à l’âge de pierre du créneau.

    Mécanique familiale

    Le moteur équipant cette Alpine est le 4 cylindres 1.8 turbo Renault, délivrant 252 chevaux à 6 000 tr/min. La puissance est bien entendu livrée sur les roues arrières, accompagnée d’un couple 320 Nm à 2 000 tr/min. Bien qu’étant turbo, sa sonorité est jolie, avec un doux plop plop plop à la décélération et une oreille changeante selon les modes : Normal, Sport, Track. On aime. Ce moteur en commun de la future Mégane R.S. est souple, avec une puissance disponible à tous les niveaux, en mode cruising comme en attaque sur circuit. Il est accouplé à la boite double embrayage à 7 rapports, fabriquée par Getrag. Les modes de boîte se choisissent sur la console centrale, via trois boutons : D, N, R. Drive, Neutral, Rear. Comme sur une Ferrari. L’A110 a les copines qu’elle veut.

    Les rapports se changent automatiquement ou à souhait, via les palettes au volant. Gros hic, ces palettes sont fixées sur la colonne de direction et non sur le volant. Dommage pour une sportive. Malgré ce souci un peu handicapant, la partie motrice est ici la force de l’Alpine, qui, bien aidée par un poids léger, excelle.

    De tout son coeur, de tout son poids

    Le poids est un des grands chapitres de cette A110. Avec seulement 1100 kilos, l’esprit de la Berlinette est là et vient tutoyer Colin Chapman et son célèbre « Light is right ». Avec son rapport poids/puissance de 4.37kg/cheval, l’A110 en profite pour reléguer loin sa principale concurrente, la Porsche 718 Cayman, plus lourde de 300 kilos. Merci pour cela l’utilisation massive d’aluminium et la recherche du poids parfait, l’A110 revendiquant une répartition avant/arrière des masses de 44%/56%. Un idéal, d’autant que son centre de gravité est parfaitement situé entre les deux sièges. Pour l’anecdote, chaque siège baquet ne pèse que 13 kilos. C’est dans le détail qu’on fait la différence, Alpine l’a bien compris. Beau boulot.

    Ce poids light light light permet à l’A110 d’annoncer un beau 4.5 secondes pour le 0 à 100 km/h, venant ainsi battre la Porsche 718 Cayman. Avec des concurrentes telles les Audi TT, Alfa Romeo 4C et Lotus Elise, de belles batailles sont à prévoir. Pour notre plus grand plaisir.

    Au volant

    Si l’oeil est charmé, le plaisir, c’est au volant qu’il se révèle. Il se montre à tous niveaux et si certains pourraient se plaindre de la faible puissance de l’engin, la Normande ne s’en trouve pas moins performante, bien au contraire. Les relances sont bonnes, heureusement pour une petite-fille d’une Championne du Monde des Rallyes, et sa légèreté lui procure une faible inertie. L’Alpine s’en retrouve fortes en sensations, assumant être vive et agile, avec de beaux passages rapides en courbes, le train arrière se montrant vif sans être dangereux. Le freinage est bon aussi, mordant et endurant. Une vraie Berlinette. Comme vu plus haut, rappelons que l’A110 est chaussée de pneumatiques Michelin Pilot Sport 4. Côté châssis toujours, l’ESP est là aussi, avec entre autres un mode track pour le circuit et pouvant être déconnectable complètement. Joie ! Tout cela est bien aidé par un fond plat et une diffuseur, assurant un appui vertical fort, quand les suspensions à double triangulation font leur job avec admiration. Le pack est complet : poids/châssis/suspensions/pneumatiques. Fantastique. Son comportement est sain, progressif. On sent la route, toute la route, sans que dame A110 ne bouge, sans aucun effet de mouvement de caisse. L’Alpine danse volontiers mais reste courtoise, régal.

    A en voir le comportement cette A110 de série, j’ai hâte de voir l’Alpine en course, que ce soit lors de l’Alpine A110 Cup Europa ou en rallyes. Car je suis certain qu’elle viendra en rallyes. Question d’ADN, d’histoire.

    Made in France

    Pour couronner le tout, cette Alpine est fabriquée en France. Elle revendique d’ailleurs sa nation avec la présence de nombreux drapeaux tricolores, à l’intérieur comme extérieur. Une bonne chose et une symbolique. Toutes les Alpine ont été produites à Dieppe, le berceau de la marque. Il était logique que ce millésime 2017 le soit aussi. Pour cela, Renault n’a pas lésiné sur les moyens, construisant de nouveaux bâtiments à Dieppe, restructurant son « Usine Renault Alpine, Avenue de Bréauté, 76885 Dieppe Cedex, France » (à lire ici). Fabriquée en France, vendue en France dans pas moins de 20 centres Alpine choisis, dans plus de 57 centres à travers l’Europe, cette Alpine A110 2017 devrait se négocier en France entre 50000 et 60000€. Trois livraisons seront d’ailleurs possibles : livraison à domicile, livraison au centre Alpine de votre choix, livraison historique à Dieppe même. Les constructeurs français auraient enfin compris la dimension du retail… Les première livraisons se feront 1er trimestre en Europe, 2ème trimestre au Royaume-Uni et au troisième trimestre pour le Japon et l’Australie.

    Sur cette Alpine, on aime, on aime moins

    On aime

    • la renaissance
    • le charme fou
    • le châssis
    • l’ensemble moteur/boîte
    • la légèreté
    • le plaisir au volant
    • elle est made in France

    On aime moins

    • certains plastiques, boutons et commandes
    • pas de boîte à gants, vides poches
    • le système multimédia, déjà dépassé bien que récent
    • le reflet du tableau de bord dans le pare-brise, une feutrine n’aurait pas été du luxe
    • les palettes fixes à la colonne de direction
    • pas de caméra de recul

    L’Alpine A110 est-elle culte ?

    Comment ne pas tomber amoureux de cette Alpine A110 2017 ? Si on a attendu durant bien des jours, elle est arrivée et est bien née. Charmante, jolie, avec du caractère et plus que performante, elle est la digne héritière de la Berlinette. On sent que les hommes et femmes de la petite marque Alpine, bien que aidée par Renault, ont oeuvré et bien oeuvré, créant une vraie auto, anticonformiste comme a pu l’être son aïeule dans les années 60, à contrepied des Allemandes et Italiennes SuperCar et HyperCar massives et puissantes. Alpine a joué le contre-coup, le contre-temps, et l’a bien fait. l’A110 est simplement extraordinaire. Reste à savoir la suite de l’histoire, les délais de livraison, le service après vente, la fiabilité. Cette A110 est un retour par la grande porte et est attendue au tournant. Je dois le dire, j’en suis tombé amoureux. Moi qui aime les petites sportives et beaux coupés, je suis servi.

    Alors, l’Alpine A110 est-elle culte ? La réponse est dans la question <3

    A bientôt,
    Jean-Charles

    Essai Alpine A110 2017

    Essai Alpine A110 2017

     

  • Premiers clichés de l’Alpine A110 Première Edition

    Premiers clichés de l’Alpine A110 Première Edition

    Ce matin, Michael vanderSande, CEO d’Alpine, a révélée sur Twitter quelques photos de la nouvelle Alpine. La tant attendue s’est montrée en action, dans les Alpes, dans un paysage de neige et glace. Puis d’autres clichés sont apparus, dans une version Studio. Aux côtés de ces photos, son nom a été publié, enfin. L’Alpine 2017 portera le nom de aïeule apparue en 1962 : A110. La Berlinette du 21ème siècle est donc là. Bienvenue à bord petite Dieppoise.

    Petite confidence, c’est Nicolas Lapierre, pilote Signatech-Alpine, qui était au volant de la belle Normande lors de ces clichés :

    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule. Ici avec Nicolas Lapierre, pilote Signatech-Alpine au volant.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.

     

     

    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.

    Edit : photos révélées suite au reveal de Alpine A110 au salon de Genève.

    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.
    Premiers clichés Alpine A110 Première Edition 2017
    La résurrection Alpine est enfin arrivée : voici Alpine A110, comme son aïeule.