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  • Skoda Kodiaq, l’ours suréquipé, enfin révélé

    Skoda Kodiaq, l’ours suréquipé, enfin révélé

    Semaine dernière, Skoda conviait la terre entière au reveal mondial de son nouveau modèle, le Kodiaq. Un nouveau modèle pour la marque tchèque mais aussi un nouveau segment, car ce Kodiaq est un SUV, premier du genre.

    Le grand thème de la soirée était l’ours, si ce n’est le Kodiaq. Tout d’abord car le Kodiak (avec deux K !) est un ours, d’Alaska. Que l’ours est un des emblèmes de l’Alaska, que l’ours est le symbole de la ville de Berlin, aussi. Avec ses grosses pattes, le nouveau venu Skoda Kodiaq a l’objectif de se faire une place sous le soleil des SUV, marché en plein développement et sur lequel Skoda était absente. Un marché dans lequel on retrouve les Renault Captur et Kadjar, Peugeot 2008 et 3008 , Dacia Duster, Nissan Qashqai, Citroën C4 Cactus. C’est dire si la concurrence est présente, et depuis de nombreuses années. A ce jeu, Skoda a mis les petits plats dans les grands, n’hésitant pas à utiliser dans son SUV des technologies vues sur des modèles de gammes supérieures.

    Dans ses 4,697 m de long, 1,882 m de large et 1,676 m de haut, le Kodiaq révèle de nombreuses fonctions et options fidèles au slogan de la marque « Simply Clever », simplement intelligent. Nous avons vu plus modeste, il est vrai, mais Skoda a toujours fait différemment des autres marques. Ainsi, Kodiaq offre le coffre le plus volumineux de sa catégorie, avec un volume allant jusqu’à 2 065 litres (sièges arrière rabattus). Ces sièges arrière qui sont coulissants de série, avec une troisième rangée optionnelle. 7 personnes peuvent alors s’installer à son bord = 2 + 3 + 2. Kodiaq semble alors être un monospace.

    Les équipements à bord de Kodiaq ne sont pas en reste, avec pas moins de trente solutions et aides à la conduite disponibles à son bord. On notera par exemple le système d’assistance au remorquage Towing Assist, City Emergency Brake (freinage d’urgence en ville), Predictive Pedestrian Protection (Protection prédictive des piétons), et l’aide à la conduite dans les embouteillages nommée Traffic Jam Assist.

    Côté moteur, cinq motorisations sont disponibles, avec boîte manuelle 6 rapports ou boîtes DSG à 6 ou 7 rapports. De série, Kodiaq est proposé en traction, tandis que la transmission intégrale est disponible. A cela, le système DCC de suspensions pilotées est ajouté, avec mode de conduite sélectionnable au volant.

    D’extérieur, il faut avouer que Skoda n’a pas fait de folie sur ce Kodiaq. Il s’agit peut-être là d’une stratégie, car si au final on reconnait rapidement les traits d’une Skoda dans la rue, le design des belles de Mlada Boleslav n’est jamais fou, mais reste toujours efficace. Ceci étant, on retrouve là les codes fidèles aux Octavia et Superb, fer de lance de la marque. Le résultat tient la route, certaines couleurs mettant véritablement le SUV en valeur. Je pense au blanc, rouge ou noir. Sans en avoir pris le volant, il semblerait que Skoda ait fait les bons choix pour ce Kodiak. Il ne nous reste qu’à le tester sur route et hors des sentiers battus pour nous en faire une idée. Nous vous en reparlerons bientôt.

     

    Skoda Kodias reveal world premiere premiere mondiale Berlin

    Skoda Kodias reveal world premiere premiere mondiale Berlin

    Skoda Kodias reveal world premiere premiere mondiale Berlin

    Skoda Kodias reveal world premiere premiere mondiale Berlin

    Skoda Kodias reveal world premiere premiere mondiale Berlin

     

     

     

  • Trabant 601 : petite histoire dans la grande Histoire

    Trabant 601 : petite histoire dans la grande Histoire

    Dans l’imaginaire collectif, la Trabant est le modèle phare, l’icône du mur de Berlin. Dans les faits, celle qu’on appelle la Trabant est la Trabant 601, modèle de la marque allemande VEB Sachsenring Automobilwerk Zwickau. C’est sur cette dernière que nous allons nous arrêter, pour la redécouvrir, 25 ans après la chute du mur de Berlin.

    De 1964 à 1990, la Trabant a été produite à 2 818 547 exemplaires dans l’usine de Zwickau en Allemagne. Elle est aujourd’hui une des voitures les plus populaires au monde, au même titre que la Citroën 2CV, la Fiat 500 ou la VW Coccinelle.

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    Chaîne de montage des Trabant, à Zwickau.

    Avec ses faux airs de Peugeot 404 passée au réducteur, la Trabant est une toute petite berline, façon 2 portes et 4 places. Son moteur est situé à l’avant. Il évolue au fur et à mesure des années, passant d’un byclindre 594 cm3 à un 711cm3 puis un 4 cylindres VW 1100cm3 sur la fin.

    Sa carrosserie mérite un petit zoom. Durant cette drôle de période de l’histoire, alors que l’Allemagne est séparée en deux parties, la pénurie de matériaux et métaux fait rage. Le Duroplast est alors inventé. Il s’agit d’un matériau thermodurcissable composé de fibres de coton ( ! ) et de phénol, molécule entrant dans la composition de nombreux plastiques. Le « toc toc toc » sur la carrosserie d’une Trabant donne alors un son inhabituel… Mais dans les années 90, alors que le mur de Berlin est tombé, les Allemands fuient la Trabi. Les casses débordent de cet icône mais un souci se pose : que faire des carrosseries faites de Duroplast ? Il est alors difficile recyclable. Une bactérie génétiquement modifiée est alors créée pour pouvoir détruire ces carrosseries, surnommée « trabicille ».

    Drôle de commercialisation. En RDA et dans tous les autres pays communistes, acheter une Trabant était loin d’être une chose facile, pas question d’aller au concessionnaire du coin. Le délai de livraison était alors de 10 à 15 ans ( ! ) dans les années 80 et il fallait plusieurs circonstances pour être devenir l’heureux propriétaire : il fallait soit avoir un poste à responsabilités, soit avoir fait preuve de bonnes œuvres, ou avoir dénoncer une personne… Ambiance…

    Plus chère d’occasion que neuve. Cette Trabant est vraiment une voiture atypique : elle se vendait alors plus chère d’occasion que neuve, un rêve ! Mais les exemplaires d’occasion étaient bien rares… mais cela n’empêchait pas Trabi d’être la voiture la plus courant en RDA, devant la Wartburg 353.

    Au lendemain de la chute du Mur de Berlin, une file d’innombrables voitures s’était créée pour passer à l’Ouest… La Trabant en tête.

    Au lendemain de la chute du mur de Berlin...
    Au lendemain de la chute du mur de Berlin…

    Aujourd’hui, Trabi est une voiture jalousement conservée par ses propriétaires. Son futur était présenté en 2009 au salon de Francfort (IAA). Annoncée comme électrique, il n’en est toujours rien, 7 ans après la révélation du prototype Trabant NT.

    Électrique, la Trabant du futur ? On l'attend...
    Électrique, la Trabant du futur ? On l’attend…