Citation de Sergio Pininfarina, Italien, designer de génie et homme politique : « Trois personnes m’ont apporté l’amour de l’automobile : mon père pour le style, Ferrari pour la technique et Alec Issigonis pour l’innovation. Mon père était plus exceptionnel comme homme que comme designer. Et comme c’était le meilleur designer du monde, faites l’équation ! »
Étiquette : Ferrari
-

Quand Enzo Ferrari roulait en Peugeot
Gros coup de cœur pour le récit de Dino Tagliazuchi, chauffeur d’Enzo Ferrari, publié par Cavallino l’an passé. On y apprend de belles anecdotes dont une au sujet des Peugeot du Commendatore.
L’une des plus grandes personnalités de l’industrie automobile ne roulait pas toujours dans ses propres voitures. Enzo Ferrari préférait les Peugeot.
Le fondateur de la Scuderia conduisait une Peugeot 404 berline dans les années 1960. Il y avait néanmoins apporté quelques modifications personnelles avec l’ajout d’un volant Nardi et de phares tirés d’une Lancia Flaminia.
Une blessure à un genou l’empêcha définitivement de prendre le volant avant la fin de la décennie. Lorsqu’il fit l’acquisition d’une 504 berline, il laissa son chauffeur la conduire.
Au début des années 1970, il a aussi fait l’acquisition d’une Peugeot 504 Coupé avant de devoir se restreindre à n’utiliser que des modèles du Groupe FIAT qui détenait 50 % de son entreprise.
Mais Le Commendatore n’utilisait pas que des Peugeot. Alec Issigonis lui avait offert une MINI Cooper qu’il préférait utiliser l’hiver.
Dans son récit, Dino Tagliazuchi affirme également qu’Enzo Ferrari ne possédait qu’un seul modèle de sa gamme : une 365 GT qu’il n’utilisait que pour les opérations promotionnelles.
-

Nouveauté : Ferrari California T
T pour turbo ! Quelques jours après les premiers tours de circuit de la Ferrari F14T à Jerez, un autre T apparaît dans le nom d’une Ferrari. La California de seconde génération s’appelle California T.
La recette ne change pas. La « petite » Ferrari reste un Coupé Cabriolet avec un toit rigide rétractable. En dehors d’une ligne proche du design d’une F12berlinetta, c’est sous le capot que cette California T innove.
Pour la première fois depuis la F40, Maranello installe un turbo dans un modèle de série. Le V8 de 3,9 litres produit alors 560 chevaux et 755 Nm (+ 100 chevaux et + 270 Nm par rapport à l’ancien V8 de 4,3 litres) pour un poids total de la California T affiché à 1 625 kg.
Ferrari annonce 316 km/h en vitesse de pointe et le 0 à 100 km/h en 3,6 secondes. Et si vous êtes assez endoctrinés pour vouloir connaître les émissions de CO2, elles sont de 250 grammes / km.
-

Commissaire-priseur : Ferrari 166 MM/55
Voici le modèle qui a atteint un sommet lors de la vente Artcurial qui s’est tenue au cœur du Salon Rétromobile 2014 la semaine dernière. Une Ferrari 166 MM/55 a été adjugée pour 2 550 000 euros.
Après la Tipo 125 S, la 166 est le second modèle à porter l’écusson Ferrari. Présenté en 1948, il s’est imposé sur les routes du Mille Miglia puis aux 24 Heures du Mans.
Au total, 70 exemplaires de la 166 ont été construits, carrossés par Touring, Vignale ou Stabilimenti Farina, en barquette, berlinette et cabriolet.
Le châssis vendu à Rétromobile est sorti des ateliers le 1er avril 1953 avec un moteur V12 de 2 litres, puis envoyé à la Carrozzeria Vignale. Un mois plus tard, la voiture est livrée au Garage Francorchamps pour être réceptionnée par son acquéreur Jacques Herzet.
Après une première saison sportive sur des épreuves en Belgique et en Amérique du Sud, Herzet confie sa voiture à Martial Oblin pour en faire une barquette. Durant les trois années suivantes, son propriétaire la pilote sur des courses belges et l’expose au Salon de Bruxelles 1955.
A partir de 1957, cette Ferrari 166 MM change de mains à plusieurs reprises. Une restauration totale est entreprise en 2012 pour la remettre en configuration Salon de Bruxelles. A Rétromobile 2014, elle fut la voiture la plus chère vendue aux enchères.
-

Roberto Rosselini et Ingrid Bergman en Ferrari 212 Inter
C’est l’une des histoires d’amour les plus connues de l’après-guerre. Parmi leurs belles histoires, l’Italien Roberto Rosselini et la Suédoise Ingrid Bergman ont traversé l’Europe à bord d’une Ferrari 212 Inter carrossée par Pinin Farina, dès sa livraison.
Réalisateur à succès avec Rome, Ville Ouverte (1945) et Païsa (1946), Roberto Rosselini a vécu une grande histoire d’amour avec Ingrid Bergman.
En 1948, l’actrice suédoise oscarisée, la mieux rémunérée à l’époque, décide d’écrire au réalisateur italien.
Cher Monsieur Rossellini,
J’ai vu vos films Rome, ville ouverte et Païsa, et les ai beaucoup appréciés. Si vous avez besoin d’une actrice suédoise qui parle très bien anglais, qui n’a pas oublié son allemand, qui n’est pas très compréhensible en français, et qui en italien ne sait dire que « ti amo», alors je suis prête à venir faire un film avec vous.
Ingrid Bergman
Ils travaillent ensemble dès l’année suivante et enchaînent les films. Mais leur relation, alors qu’ils sont tous les deux mariés, fait scandale. Rosselini et Bergman décident alors de changer de vie. Ils se marient en 1950 alors que Bergman est « bannie » d’Hollywood pour cette infidélité.
Pour leur deuxième anniversaire de mariage, Roberto Rosselini offre une Ferrari 250 Inter carrossée par Pininfarina à Ingrid Bergman. Lors d’une conversation avec Enzo Ferrari, l’actrice aurait dit : « Au lieu de nous acheter un nouvel appartement, nous avons commandé une nouvelle Ferrari avec un plus grand coffre. »
A la livraison, Ingrid Bergman comprend que le coffre reste bien trop petit pour toutes ses valises. Le couple quitte Rome avec les bagages fixés sur le toit. Ils traversent l’Europe à travers l’Italie, la Suisse, l’Allemagne et prennent un ferry au Danemark pour rejoindre la Suède. Ils arrivent au Grand Hotel de Stockholm à trois heures du matin. Le lendemain, l’actrice reçoit un prix.
Ce modèle, qu’Ingrid Bergman surnommait le bébé grognon, a également été engagé en compétition. Roberto Rosselini l’a piloté en 1953 lors de la Stella Alpina.
Le châssis 0265 EU (moteur V12 de 2,6 litres et 170 chevaux) a ensuite été vendu aux Etats-Unis. Il a récemment été mis aux enchères. Une offre à 525 000 dollars n’a pas été retenue.
En 1954, Roberto Rosselini avait commandé une autre Ferrari tout à fait spéciale : un exemplaire unique de 375 MM de la Carrozzeria Scaglietti.
-

Ferrari 250 GTO, Mercedes W196 R : l’année des records
Depuis quelques années, une bulle se forme autour des véhicules de collection. Les records tombent. Après la Mercedes W196 R pilotée par Juan Manuel Fangio, nouvelle référence des ventes aux enchères, c’est au tour d’une Ferrari 250 GTO de battre un record lors d’une vente privée.
Il n’existe que trente-six Ferrari 250 GTO dans le monde, trente-trois d’une première série et trois d’une seconde. Références en matière de voiture de collection, elles s’arrachent à prix d’or. Au printemps 2012, l’Américain Craig McCaw – fondateur d’entreprises de télécommunication rachetées par des géants de l’industrie – avait déjà déboursé 36 millions de dollars pour s’offrir l’un de ses 36 modèles, ex-Stirling Moss…
Cette fois, c’est le châssis 5111 GT qui a changé de main. L’Américain Paul Pappalardo l’avait acquis en 1974. Son premier propriétaire fut Jean Guichet qui remporta le Tour de France 1963 et les courses de côte de Chamrousse 1964 et 1965 à son volant. Depuis, Pappalardo n’avait cessé de la faire rouler dans de nombreuses épreuves historiques. Il vient de la vendre pour 52 millions de dollars (38,35 millions d’euros)… à un acheteur pour l’instant inconnu. Un record qui pourrait être prochainement battu.
Un autre de ces trente-six modèles est en effet en vente. Il s’agit du châssis 3851 GT qui appartenait au collectionneur Fabrizio Violati, décédé en 2010. Cet exemplaire avait été détruit dès sa deuxième apparition lors de l’accident fatal à Henri Oreiller sur l’Autodrome de Montlhéry. Reconstruit en 1963, il avait ensuite été piloté par Paolo Colombo et Ernesto Prinoth avant d’arriver dans la collection romaine.
Cet été, c’est le record lors d’une vente aux enchères qui est tombé. A Goodwood, c’est la Mercedes W196 R « Flèche d’Argent » avec laquelle Juan Manuel Fangio avait remporté son deuxième titre mondial en F1 qui avait été adjugée à 19,6 millions de livres sterling (22,7 millions d’euros). Le précédent record datait de 2011 pour une Ferrari 250 Testa Rossa (0666 TR) vendue 16,4 millions de dollars (12,8 millions d’euros).
Quant au record de la voiture neuve la plus chère, il est la propriété de Lamborghini avec sa Veneno proposée à 3,6 millions d’euros.
-

Citation : Mauro Forghieri
Directeur Technique de la Scuderia Ferrari des années 60 à 80, l’Italien Mauro Forghieri venait de dessiner le nouveau V12 Lamborghini alignée en F1 en 1989 lorsqu’il a prononcé ces mots : « Les Japonais n’égaleront jamais les noms de Ferrari ou Lamborghini, même avec la NSX. Un nom comme Honda ne pourra jamais être au même niveau, même s’ils produisent la meilleure voiture du monde. Une Honda restera une Honda. »
-

Instantané : Jean Todt
Copilote de rallye, vainqueur de quatre épreuves mondiales, Jean Todt a été à l’origine de Peugeot Talbot Sport. Après avoir gagné le Championnat du Monde des Rallyes, le Dakar et les 24 Heures du Mans, il fut approché par Luca di Montezemolo pour devenir Directeur de la Scuderia Ferrari. Sur l’antenne d’Europe 1, il racontait un détail qui a failli rendre l’accord impossible…
« Je suis demandé par Luca di Montezemolo. Je vais le voir chez lui, à Bologne, au volant d’une Mercedes. Il a eu du mal à le digérer ! Plus tard, il m’a dit que lorsqu’il m’avait vu arriver en Mercedes, il a pensé que je n’étais pas fait pour Ferrari. Finalement, nous sommes restés quelques années ensemble ! »
Aujourd’hui, Jean Todt est le président de la Fédération Internationale de l’Automobile.
-

Lecture : Belles des années 80
Quel point commun entre une Citroën BX et une Ferrari Testarossa, une Peugeot 205 et une Lada Niva ? Elles ont marqué les années 80. Les 50 modèles qui ont fait cette décennie sont regroupés dans un ouvrage disponible depuis cette semaine chez L’Autodrome Editions.
L’industrie automobile a pris un virage important durant les années 80. Comme dans d’autres domaines, l’époque a permis l’émancipation de certaines marques, de nouveaux modèles et d’une nouvelle énergie. La prise de pouvoir des citadines, la consécration des GTI, la multiplicité des finitions, des carrosseries et des séries spéciales… Cette décennie a façonné le marché tel que nous le connaissons aujourd’hui. Ayant grandi durant les années 80, j’ai eu envie de partager une sélection de modèles qui, à mes yeux, ont compté. Vous aurez certainement, vous aussi, l’occasion de retrouver des voitures qui auront marqué votre vie dans ce livre.
Disponible dès maintenant en librairies et sur le site du Groupe Hommell.
-

Goodwood Festival of Speed 2013
Evènement incontournable de la vie automobile, le Goodwood Festival of Speed est désormais un rendez-vous privilégié des constructeurs automobiles. Au cœur d’un parc privé, ils y mélangent leur histoire, leurs activités sportives, leur vision de l’avenir avec de nombreux concepts et leur production contemporaine… Petit tour sur cet ancien aérodrome de la RAF !
-

Publicité : l’histoire de la Scuderia Ferrari
‘Circuit’ est plus qu’une simple publicité. C’est l’histoire de la Scuderia Ferrari en cinq monoplaces, traversant les rues de Rome, New-York, Rio de Janeiro, Hong-Kong et Monaco. Et c’est l’oeuvre de Shell.

































































































































