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  • Trofeo Lancia : le retour en force de la marque en rallye

    Trofeo Lancia : le retour en force de la marque en rallye

    Lancia, symbole de l’élégance et de la performance italiennes, signe un retour très attendu en rallye avec sa nouvelle Lancia Ypsilon Rally4 HF et le lancement du Trofeo Lancia. Cette compétition, qui débutera en 2025 dans le cadre du Championnat d’Italie des Rallyes (CIAR), promet de conjuguer tradition et innovation, tout en ouvrant la voie à une nouvelle génération de talents.

    Une compétition ambitieuse et accessible

    Le Trofeo Lancia proposera six épreuves réparties sur cinq rallyes emblématiques, avec une première à l’iconique Rallye Targa Florio, prévue en mai 2025. Les pilotes se disputeront une cagnotte totale de 360 000 €, avec un premier prix exceptionnel : un volant dans l’équipe officielle Lancia en Championnat d’Europe des Rallyes (ERC) 2026.

    Le Trophée s’adresse à un large éventail de pilotes grâce à ses trois catégories :

    • Junior : moins de 25 ans.
    • Master : entre 25 et 35 ans.
    • Expert : plus de 35 ans.

    Avec des frais d’inscription fixés à seulement 2 500 € pour toute la saison, incluant des combinaisons officielles et des vêtements de course signés Sparco, Lancia souhaite rendre le rallye plus accessible. Chaque épreuve récompensera les trois premiers de chaque catégorie, avec des prix allant jusqu’à 5 000 € pour les vainqueurs.

    La Lancia Ypsilon Rally4 HF : un succès avant même la compétition

    Avant même son homologation, prévue le 1er mars 2025, la Lancia Ypsilon Rally4 HF s’impose comme un succès commercial avec plus de 80 précommandes à travers l’Europe. Conçue pour allier performances sportives et technologies modernes, cette voiture incarne le renouveau de Lancia en compétition.

    Chaque épreuve du Trofeo sera accompagnée du « Lancia Corse HF Village », un espace dédié aux pilotes, à leurs équipes, aux partenaires et aux fans. Ce village itinérant sera l’occasion de célébrer l’héritage de Lancia, tout en renforçant les liens entre la marque et la communauté rallye.

    Un calendrier étendu pour une compétition relevée

    Le Trofeo Lancia se déroulera sur les épreuves suivantes :

    1. 8-11 mai 2025 : Rallye Targa Florio
    2. 30-31 mai 2025 : Rallye Due Valli
    3. 4-5 juillet 2025 : Rallye de Rome Capitale – Étape 1
    4. 6 juillet 2025 : Rallye de Rome Capitale – Étape 2
    5. 13-14 septembre 2025 : Rallye del Lazio
    6. 17-18 octobre 2025 : Rallye Sanremo

    Pour optimiser les coûts, certaines manches, comme le Rallye de Rome Capitale, seront divisées en deux étapes comptant chacune comme une épreuve distincte.

    Des innovations pour dynamiser la compétition

    Afin de valoriser les performances, des points bonus seront attribués via plusieurs initiatives :

    • Best Performer : cinq points pour le pilote réalisant le plus de temps scratch.
    • Miki Stage : trois points pour le meilleur temps dans la dernière spéciale, en hommage à Miki Biasion.
    • Rally+ : une carte joker permettant de doubler les points sur une épreuve choisie.

    Ces innovations visent à encourager l’audace tout en renforçant l’attrait du Trofeo.

    Luca Napolitano : « Une vision pour l’avenir »

    « Avec la Lancia Ypsilon Rally4 HF et le Trofeo Lancia, nous célébrons notre passé légendaire tout en nous tournant vers l’avenir. Ce projet est un véritable laboratoire technologique pour développer des solutions innovantes qui enrichiront nos modèles de série. »

    Luca Napolitano, PDG de Lancia, résume ainsi l’ambition de la marque : redéfinir son ADN sportif tout en offrant une opportunité unique aux jeunes talents de briller sur la scène internationale.

    Avec le Trofeo Lancia, la marque italienne entend non seulement renouer avec son illustre héritage, mais aussi jeter les bases d’une nouvelle ère pour le rallye et l’automobile de compétition.

  • Grand Prix d’Italie 1988 : révolution à Monza

    Grand Prix d’Italie 1988 : révolution à Monza

    Le 11 septembre 1988, Monza a été le théâtre d’une course de Formule 1 empreinte de symbolisme, de drame et de triomphe pour la Scuderia Ferrari. Ce jour-là, les tifosi, fidèles supporters de la marque au cheval cabré, ont envahi le circuit avec l’espoir de voir une victoire qui transcenderait la simple compétition sportive. Et ils n’ont pas été déçus.

    Ambiance chargée de nostalgie

    Monza, avec son histoire et son ambiance unique, était baignée ce jour-là d’un soleil voilé, tandis que la brume matinale se dissipait lentement pour révéler un ciel pâle. Mais un vide palpable régnait dans l’air : Enzo Ferrari, le fondateur emblématique de la Scuderia, n’était plus. Il s’était éteint un mois plus tôt, à l’âge de 90 ans, laissant derrière lui un héritage colossal et une équipe qui courait désormais sans son guide. La présence spirituelle du « Commendatore » planait sur Monza, d’autant plus que même le Pape Jean-Paul II avait rendu hommage à ce titan du sport automobile quelques mois auparavant.

    Une course sous haute tension et un record en vue pour McLaren

    Les attentes étaient énormes, mais la pression reposait principalement sur les épaules des pilotes Ferrari, Gerhard Berger et Michele Alboreto. Face à eux, les McLaren-Honda d’Ayrton Senna et Alain Prost, invincibles jusqu’alors cette saison, semblaient imbattables. Senna, auteur de la pole position avec un temps époustouflant de 1min 25.974sec, menait la course dès le départ, tandis que Prost, malgré un problème mécanique persistant, tentait de rester dans le sillage de son coéquipier.

    Mais la mécanique est parfois capricieuse, et le destin peut changer en un instant. Alors que Prost était contraint à l’abandon en raison d’une panne survenue au 35e tour, Senna se retrouvait sous la menace croissante des Ferrari, propulsées par l’énergie des tifosi et par une envie palpable de victoire.

    Le début d’une légende pour Schlesser

    Cependant, le véritable tournant de la course survint au 49e tour. Jean-Louis Schlesser, remplaçant de Nigel Mansell chez Williams, était sur le point de boucler sa première course en F1 à l’aube de ses 40 ans. Ayant du mal à trouver ses marques dans ce nouvel environnement, Schlesser se retrouva à la merci du sort. Lorsque Senna tenta de le dépasser au premier virage, une série d’événements dramatiques s’enchaîna. Le pilote français, déstabilisé, rata son freinage, et la collision qui s’ensuivit envoya la McLaren du Brésilien dans le décor. Senna, pris au piège sur le vibreur, vit sa course se terminer prématurément, anéantissant la série de victoires historiques de McLaren.

    Le triomphe Ferrari

    Dans un coup du sort digne des plus grands scénarios, Gerhard Berger prit alors la tête de la course, suivi de près par son coéquipier Michele Alboreto. Les deux pilotes Ferrari franchirent la ligne d’arrivée sous les acclamations frénétiques d’une foule en délire. Berger, qui avait surmonté des essais tumultueux marqués par des problèmes techniques, réalisa une performance remarquable. Ce doublé Ferrari, le premier de la saison, résonnait comme un hommage ultime à Enzo Ferrari.

    Cette victoire à Monza ne fut pas seulement une victoire sportive, mais aussi une victoire émotionnelle et symbolique. Ce fut un moment où l’esprit du Commendatore sembla guider ses voitures vers la victoire, comme un dernier adieu à son équipe, à ses pilotes, et à tous les tifosi. Un triomphe qui restera gravé dans l’histoire de Ferrari et de la Formule 1.

  • Via Polizzi 2, Collesano, Sicilia. La bonne adresse de la Targa Florio

    Via Polizzi 2, Collesano, Sicilia. La bonne adresse de la Targa Florio

    Mulsanne, Indianapolis, Ascari, les Combes, la Source, Copse, les circuits du monde entier recèlent de virages les plus célèbres les uns que les autres, où des courses se sont gagnées, d’autres perdues, participant à la création d’un mythe, ou de l’histoire, tout simplement.

    Les courses sur route ont elles aussi leurs endroits phares, leurs hauts lieux. En rallye, pensons à Sweet Lamb ou Margham Park au Rallye de Grande Bretagne, Bannister Bunnings au Rallye d’Australie, Saint-Bonnet le Froid au Rallye Monte-Carlo, Ouninpohja au Rallye de Finlande ou encore Whaanga Coast en Nouvelle-Zélande. Cette fois, direction la Sicile pour une autre grande compétition sur route qui n’était pas un rallye : la Targa Florio.

    Créée en 1906, la Targa Florio, qui n’était ni plus ni moins qu’un tour de la Sicile, devient au début des années cinquante une course tracée sur un incroyable circuit, long de 72 kilomètres. Il est alors appelé « Piccolo circuit », en opposition au « Gran circuit » de 146 kilomètres ou au « Island Tour » long lui de 1080 kilomètres (!).

    Parcourant les villes et villages, paisibles campagnes et montagnes des Madonies, ce circuit, chargé d’histoire et de lieux mythiques, reliait les villes de Cerda –plaque tournante du circuit-, Caltavuturo, Collesani et Compofelice, sur la Méditerranée. Avant de repartir dans les terres vers Cerda, les concurrents avaient alors une ligne droite longue de 6 kilomètres à parcourir le long de la mer, une distance alors plus longue que les Hunaudières.

    Des lieux mythiques, le Via Polizzi 2, est l’un d’eux, situé, à l’entrée du village de Collesano. Un virage en épingle gauche, en double gauche, contournant un pâté de maison, faisant entrer la course au coeur de la ville, entre les hautes batisses, dans les ruelles, rasant trottoirs et pignons des maisons. Un lieu fou, ni plus, ni moins.

    On imagine le son envoutant, d’une Ferrari 330P3, d’une Porsche 906 ou une Alfa Romeo 33TT3 frôlant les murs, faisant vibrer portes et fenêtres, verres et tasses à café. Ristretto sans sucre, bien entendu, nous sommes en Sicile.

     

    Via Polizzi 2, Collesano, Sicilia. La bonne adresse de la Targa Florio - 1

    Piers Courage (GB) and Andrea de Adamich (I) in the Alfa Romeo T33/3 entered by Autodelta SpA
    Piers Courage (GB) and Andrea de Adamich (I) in the Alfa Romeo T33/3 entered by Autodelta SpA

    Via Polizzi 2, Collesano, Sicilia. La bonne adresse de la Targa Florio - 3

    55. Targa Florio, Piccolo Circuito delle Madonie, Sicilia

    Via Polizzi 2, Collesano, Sicilia. La bonne adresse de la Targa Florio - 5

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  • Rally Legend : glorieux retour vers le passé

    Rally Legend : glorieux retour vers le passé

    Dans une époque où les sports mécaniques, au sens large, sont stigmatisés, décriés pour leur décalage avec les préoccupations écologiques actuelles (on oublie très facilement tout ce que cela a pu apporter en termes de sécurité et de technologies propres ou non), il subsiste des épreuves qui font fi du temps et des règles. Que ce soit à Goodwood de l’autre côté de la Manche pour le « Festival of Speed », à Pikes Peak pour la plus célèbre course de côte du monde ou bien dans la petite principauté de Saint Marin avec le Rally Legend, ces lieux de résistance vivent durant quelques jours dans leur bulle que rien ne semble perturber.

    Le pari un peu fou, tenté il y a maintenant 13 ans, de réunir d’anciennes gloires du rallye avec leurs machines d’époques est largement atteint aujourd’hui. Le lieu choisit est déjà une curiosité en soit : la principauté de Saint Marin, au sud de Bologne sur la côte Adriatique, n’a jamais été une place forte du sport automobile. Pourtant, elle offre une grande latitude aux facéties des organisateurs. Événement majeur de ce pays de 31 000 habitants grand comme deux fois Macao, le Rally Legend est devenu incontournable, presque indispensable à l’économie locale. Chaque année au début du mois d’Octobre, la planète rallye fait donc un arrêt sur image et se remémore son histoire. Les restaurants, terrasses et hôtels sont pleins. Tout le monde est content.

    La plus grande prouesse des organisateurs reste sans conteste de surprendre année après année. D’à peine 30 engagés lors de la première édition, celle de 2015 atteint quasiment les 200 voitures et pas seulement des 208 R2 ou autre DS3 R3. Pour les 30 ans de la mythique Lancia Delta S4 Groupe B, les organisateurs ont réussi l’exploit de rassembler presque l’intégralité des 24 voitures construites à l’époque ! Et dans un état irréprochable. Un rêve pour de nombreux passionnés qui pour la plupart, n’étaient même pas nés à cette période. Pour marquer le coup et appuyer ces initiatives, le musée de la marque a tenu à faire un geste en présentant ses pièces uniques que sont les Lancia ECV1 et ECV2, des prototypes mort-nés après l’arrêt du Groupe B. Exposées sur la piste d’athlétisme du stade olympique, on peut littéralement toucher et admirer ces pièces de l’histoire de notre sport. Lancia S4 donc mais aussi Audi S1, Lancia 037, Stratos, MG Métro, 205 T16, Fabia WRC, Focus WRC, 306 Maxi, Clio Gr.A, Celica ST205, BMW M3 ou encore récente Hyundai i20 WRC. Toutes les catégories de toutes les époques se retrouvent sur une même épreuve et pas seulement pour faire de la figuration.

    Car ce qui fait aussi la renommée de cette épreuve sont bien son spectacle et son atmosphère à nulle autre pareille. Contempler une Lancia 037 dans un musée ou lors d’une exposition n’est pas rare, mais la voir prendre vie sur une vraie spéciale au milieu d’une foule dense de passionnés en transe est quelque chose d’unique. Dès le jeudi, jour des vérifications, les spectateurs sont déjà si nombreux qu’il est difficile de monter les structures d’assistance dans le parc olympique. Le soir, les concours de drift autour des ronds-points avec les triporteurs Vespa aux couleurs Martini ou Alitalia sont devenus des institutions, d’autant que ce drôle d’évènement marque le point de départ de 3 jours de pure folie. Sur l’ensemble de la course on atteint les 150 000 spectateurs amassés sur des courtes spéciales (de 4 à 9km pour la plus longue), étroites, avec de la terre, beaucoup de verticale, peu de dégagements, du rapide. On est loin du confort de l‘Autodromo de Monza.

    L’ambiance y est extraordinaire, indescriptible avec ces fumigènes, ces cornes de brume, ces applaudissements, ces cris et tous ces flashs une fois la nuit tombée. Certes, les conditions de sécurité sont un peu plus laxistes qu’en rallye moderne (même si beaucoup d’efforts sont faits) mais vivre ça de l’intérieur lorsqu’on a le rallye dans les tripes est un sentiment très fort. La majorité des engagés jouent le jeu à fond et utilisent vraiment les capacités de leur bolide, comme si un championnat en dépendait. Ils oublient qu’ils pilotent des voitures de collection qui dépasse allégrement le million d’euros pour certains exemplaires uniques.  Les dérapages sont exagérés, amplifiés pour le plus grand bonheur des spectateurs plantés sous la pluie depuis des heures.

    On vient à Saint Marin pour les voitures mais aussi les figures emblématiques qui ont marqué la discipline. On peut apercevoir une discussion entre le vétéran finlandais Alen et l’espoir néo-zélandais Paddon, marcher à côté de Miki Biasion, discuter avec François Duval, prendre en photo Juha Kankkunen et j’en passe. Chaque spectateur est un ancien pilote ou un ancien ingénieur farfelu potentiel. Et tout cela se passe dans un esprit bon enfant, sans barrière, sans pression, sans attaché de presse. Certains spectateurs avisés connaissent presque mieux que vous l’histoire de la voiture que vous pilotez, en l’occurrence pour moi la mythique Lancia 037 engagée par l’écurie Grifone pour Tabaton, un privilège.

    Alors si vous en avez marre des zones spectateurs asphyxiantes, des spectateurs poussette-chien, des DS3 R1 fades, des pilotes facebook, que vous fouillez les archives du siècle dernier pour frissonner, allez donc faire un tour du côté de Saint Marin en Octobre prochain, votre passion pour le rallye pourrait reprendre un sacré coup de fouet.

  • Fiat 1500 Cabriolet et Marea rallongée : les taxis de Capri

    Fiat 1500 Cabriolet et Marea rallongée : les taxis de Capri

    Acte 2 des vacances de papa JC en Italie : à Capri toujours, voici une rare Fiat 1500 Cabriolet et une insolite Marea rallongée : les taxis de Capri.

    Si tôt débarqués sur l’île de Capri qu’une chose nous surprend : les voitures y sont interdites. Ou plutôt, celles des touristes, car il n’est pas rare de croiser des voitures, riverains et locaux au volant. Le voyage se fait donc en taxis ou en bus. Les taxis y sont légion et sont quasiment tous des Marea rallongées et recarrossées façon cabrio. Cela donne une style tout particulier, qui permet au taxi driver d’emmener pas moins de 6 clients… et leurs bagages ! (voir photo)

    A Capri, on voit aussi quelques Citroën C4 Picasso ou Nissan Serena recarrossés de la même façon que les Marea : elles sont décapotables. Je n’ai malheureusement pas de photo. Bonus, la découverte au coin d’une rue d’une Fiat 1500 recarrossée : elle est rallongée et cabriolet. Deux génération de taxis capresi.

    Fiat 1500 Cabriolet Taxi

    Fiat 1500 Cabrio Taxi Capri

    Fiat 1500 Cabrio Taxi Capri

    Fiat 1500 Cabrio Taxi Capri

    Fiat 1500 Cabrio Taxi Capri

     Fiat Marea Cabriolet : le bus de Capri

    Fiat Bravo Taxi Cabriolet Capri

    Fiat Bravo Taxi Cabriolet Capri

    Fiat Bravo Taxi Cabriolet Capri

    Fiat Bravo Taxi Cabriolet Capri

    Fiat Bravo Taxi Cabriolet Capri

  • Les plaques d’immatriculation italiennes

    Les plaques d’immatriculation italiennes

    Lors de la rédaction de l’article consacré à la Fiat 500 Giardiniera, je me suis posé la question de savoir à quoi correspondaient les lettres présentes sur la plaque d’immatriculation de cette belle Italienne. Il s’agit là d’un système commun à nos départements, sauf qu’en Italie, ces lettres sont les diminutifs de villes.

    Ces lettres sont apparues le 28 février 1927, lors de la création du « nouveau » code de la route italien. Elles disparaissent en 1994, pour revenir en 1999. Sur les plaques d’immatriculation les plus récentes, ces lettres -qui sont aujourd’hui facultatives- sont situées dans un bandeau bleu, sur la droite de la plaque. Une exception réside tout de même : Rome, diminutif RM, peut être écrite en toute lettre : ROMA.

    Sur la photo illustrant cet article, on voit PZ en début de plaque. Cette Fiat 500 est donc immatriculée à Potenza, en Italie du sud.

    Liste des villes et diminutifs :

    Agrigente – AG
    Alexandrie – AL
    Ancône – AN
    Aoste – AO
    Apuania – AU
    L’Aquila – AQ
    Arezzo – AR
    Ascoli – Piceno – AP
    Asti – AT
    Avellino – AV
    Bari – BA
    Belluno – BL
    Bénévent – BN
    Bergame – BG
    Bielle – BI
    Bologne – BO
    Bolzano – BZ
    Brescia – BS
    Brindisi – BR
    Cagliari – CA
    Caltanissetta – CL
    Campobasso – CB
    Caserte – CE
    Catane – CT
    Catanzaro – CZ
    Chieti – CH
    Côme – CO
    Cosenza – CS
    Crémone – CR
    Crotone – KR
    Coni – CN
    Enna – EN
    Ferrare – FE
    Florence – FI
    Foggia – FG
    Forlì-Cesena – FC
    Frosinone – FR
    Gênes – GE
    Gorizia – GO
    Grosseto – GR
    Imperia – IM
    Isernia – IS
    Latina – LT
    Lecce – LE
    Lecco – LC
    Littoria – LT
    Livourne – LI
    Lodi – LO –
    Lucques – LU
    Macerata – MC
    Mantoue – MN
    Massa Carrara – MS
    Matera – MT
    Messina – ME
    Milan – MI
    Modène – MO
    Naples – NA
    Novare – NO
    Nuoro – NU
    Oristano – OR
    Padoue – PD
    Palerme – PA
    Parme – PR
    Pavie – PV
    Pérouse – PG
    Pesaro-Urbino
    Pescara – PE
    Plaisance – PC
    Pise – PI
    Pistoia – PT
    Pordenone – PN
    Potenza – PZ
    Prato – PO
    Ragusa – RG
    Ravenne – RA
    Reggio de Calabre – RC
    Reggio d’Émilie – RE
    Rieti – RI
    Rimini – RN
    Rome – ROMA ou RM
    Rovigo – RO
    Salerne – SA
    Sassari – SS
    Savone – SV
    Sienne – SI
    Syracuse – SR
    Sondrio – SO
    La Spezia – SP
    Tarente – TA
    Teramo – TE
    Terni – TR
    Turin – TO
    Trapani – TP
    Trente – TN
    Trévise – TV
    Trieste – TS
    Udine – UD
    Varèse – VA
    Venise – VE
    Verbano-Cusio-Ossola – VB
    Verceil – VC
    Vérone – VR
    Vibo Valentia – VV
    Vicence – VI
    Viterbe – VT

  • Découverte : Fiat 500 Giardiniera

    Découverte : Fiat 500 Giardiniera

    C’est toujours pratique d’avoir un papa ayant la même passion que soi. Cette fois, il m’a ramené quelques clichés de Capri, où il a photographié trois Fiat un peu spéciales, que nous découvrirons en trois articles.

    Le premier des articles concerne la Fiat 500 Giardiniera, elle est ici photographiée sur le port de Capri.

    Cette Giardiniera n’est ni plus ni moins que la version break de la célébrissime Fiat 500. Elle est produite de 1960 à 1977, à la fois par Fiat et Autobianchi. 327 000 exemplaires voient le jour dans les usines de Mirafiori et Desio (Italie).

    Avec sa carrosserie break, elle est facilement reconnaissable des autres 500. Son moteur ne change pas de place : il reste au niveaux des roues arrières, auxquelles il fournit la motricité. Bien que petit, ce moulin à essence, d’une cylindrée de 499,5 cm³ suffit à mouvoir les 555 kg de la belle Italienne, à une vitesse maximale de 95 km/h.

    Originalité, ce break est un trois portes. On imagine les talents de contorsionniste nécessaire pour monter dans cette 500 un peu spéciale. Mais cela illustre tout à fait le charme de nos anciennes…
    Fiat 500 Giardiniera

    Fiat 500 Giardiniera

    Fiat 500 Giardiniera

    Fiat 500 Giardiniera

    Fiat 500 Giardiniera

    Fiat 500 Giardiniera

    Fiat 500 Giardiniera

  • Peugeot affronte l’Etna : côté backstage !

    Peugeot affronte l’Etna : côté backstage !

    Début mars dernier, Alexandre nous présentait un clip sensationnel, quand Peugeot mettait sa 208 R5 sur le volcan sicilien de l’Etna. Cette fois, retour en images sur le tournage de ce clip hors du commun. La vidéo ci dessous est certes en italien mais les images suffisent à passer un bon moment. Suite à cette vidéo, vous trouverez les plus belles photos de cet évènement.

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  • Les premières photos des Mille Miglia 2015

    Les premières photos des Mille Miglia 2015

    Le Punzonatura… Le rituel du plombage des Mille Miglia a eu lieu hier devant des centaines de fans à Brescia. L’épreuve a pu commencer avec un premier trajet vers Rome, via Rimini, puis un retour à Brescia.

    Plusieurs grands constructeurs ont sorti des pièces maîtresses de leur musée… En particulier Mercedes-Benz, BMW et Alfa Romeo.

     

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  • vintagecaritaly : l’Italie et ses anciennes sur Instagram

    vintagecaritaly : l’Italie et ses anciennes sur Instagram

    Il y a quelques semaines j’ai découvert le compte Instagram vintagecaritaly. Un compte perso mettant en valeur les anciennes, les vintage, les youngtimers que croise ce « photographe » dans les rues de Rome, selon ses pérégrinations quotidiennes. On trouve toutes sortes de voitures. Des Italiennes bien sûr, les Fiat, Alfa et Lancia sont à la fête mais cet Instagramer se revendiquant de « Car spotter in Rome, Italy » n’est pas sélectif. Son oeil de tigre saute d’une marque à l’autre. On notera de nombreuses populaires bien actives sous le soleil romain. Bonne visite ! >>> http://instagram.com/vintagecaritaly

     

     

     

     

     

     

  • Vu : Fiat 500 dans les rues de Rome

    Vu : Fiat 500 dans les rues de Rome

    Elles ont toutes plus de quarante ans… Elles sont toutes dans des états assez moyens… Voici quelques exemples rencontrés cette semaine dans les rues de Rome où l’on trouve encore beaucoup de Fiat 500, dont une belle Abarth !