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  • Maserati MC12 Stradale : un record à Monterey pour l’icône du Trident

    Maserati MC12 Stradale : un record à Monterey pour l’icône du Trident

    La Monterey Car Week, temple des collectionneurs et des enchères de prestige, a une nouvelle fois écrit une page d’histoire. Le 13 août dernier, lors de la vente organisée par Broad Arrow (groupe Hagerty) au Monterey Jet Center, une Maserati MC12 Stradale de 2005 a atteint la somme record de 5,2 millions de dollars, établissant ainsi un nouveau sommet pour le modèle et devenant la Maserati moderne la plus chère jamais adjugée.

    Un chef-d’œuvre rare et exclusif

    Produite à seulement 50 exemplaires (25 en 2004 et 25 en 2005), la MC12 Stradale reste l’une des Maserati les plus mythiques de l’ère moderne. Développée en parallèle de la version de course GT1, elle fut conçue pour homologuer la participation de Maserati en compétition. Sous son long capot se cache un V12 atmosphérique de 5 998 cm³, développant 630 ch à 7 500 tr/min, partagé avec la Ferrari Enzo dont elle reprend la base technique mais avec une identité radicalement différente.

    Visuellement, la MC12 se distingue par ses proportions spectaculaires : près de cinq mètres de long, deux mètres de large, et une silhouette sculptée pour dominer l’aérodynamique. Sa livrée blanche rehaussée de touches de bleu rend hommage à la mythique Maserati Tipo 61 “Birdcage” (1959-1961), l’une des voitures de sport les plus légères et innovantes de son époque.

    Une valeur symbolique confirmée

    Le prix atteint en Californie dépasse de 37 % le précédent record enregistré pour ce modèle, confirmant l’intérêt croissant des collectionneurs pour les supercars des années 2000. Si les Ferrari Enzo, Porsche Carrera GT ou Mercedes SLR McLaren apparaissent plus régulièrement au catalogue des enchères, la MC12 se distingue par sa rareté et son lien indéfectible avec la compétition.

    Car c’est bien sur les circuits que la MC12 a bâti sa légende. Sa version GT1 s’est imposée comme la référence du championnat FIA GT entre 2004 et 2010, remportant 14 titres et 22 victoires, dont trois succès aux 24 Heures de Spa. Peu de supercars de route peuvent se targuer d’un palmarès aussi riche et directement lié à leur déclinaison routière.

    Le marché des icônes des années 2000

    La flambée des enchères de cette MC12 reflète un mouvement plus large : les supercars des années 2000 connaissent un véritable âge d’or sur le marché du collectionneur.

    La Ferrari Enzo, produite à 400 exemplaires, s’échange aujourd’hui autour de 4 à 5 millions de dollars, avec des pointes supérieures pour des modèles à faible kilométrage ou à historique particulier. La Porsche Carrera GT, plus “accessible” avec 1 270 unités construites, a vu sa cote passer en quelques années d’un peu plus de 600 000 € à plus de 2 millions aujourd’hui. Quant à la Mercedes SLR McLaren, longtemps boudée, elle bénéficie désormais d’un regain d’intérêt, certaines versions spéciales franchissant le million et demi d’euros.

    Dans ce contexte, la Maserati MC12 apparaît comme un joyau isolé, bien plus rare que ses rivales, et auréolé de son engagement en compétition. Là où l’Enzo incarne la quintessence de Ferrari, la MC12 symbolise une renaissance inattendue de Maserati au sommet du sport automobile. Sa cote s’envole donc logiquement au-dessus de ses contemporaines.

    Le poids du temps… et de l’histoire

    Vingt ans après son lancement, la MC12 apparaît comme une pièce maîtresse de l’histoire moderne de Maserati. À une époque où la marque sortait d’une phase d’incertitude industrielle, elle démontrait avec éclat que le Trident pouvait encore rivaliser au plus haut niveau. Son dessin signé Italdesign Giugiaro et ses performances hors normes en ont fait un modèle charnière, annonçant la renaissance sportive de Maserati au XXIe siècle.

    Le succès de cette enchère illustre aussi un changement de regard des collectionneurs. Après les années 1990 dominées par la McLaren F1, c’est désormais au tour des supercars des années 2000 de devenir les nouvelles références patrimoniales. Leur attrait réside dans une combinaison unique : mécaniques atmosphériques non électrifiées, design audacieux et diffusion ultra-limitée. Une époque révolue, qui nourrit aujourd’hui la nostalgie et la valeur.

    Maserati, entre héritage et futur

    En surfant sur le prestige de la MC12, Maserati soigne aujourd’hui sa continuité. Le lancement récent de la MCXtrema, série limitée de pistarde radicale, rappelle combien la marque cultive toujours ce lien fort entre compétition et route. Le record atteint à Monterey ne fait que renforcer ce positionnement, en montrant que le Trident reste un symbole de passion, de prestige et de performance intemporelle.

  • Nick Mason, la batterie dans le sang, l’huile dans les veines

    Nick Mason, la batterie dans le sang, l’huile dans les veines

    On le connaît comme le discret batteur de Pink Floyd. Mais Nick Mason est bien plus qu’un simple musicien de l’ombre. Depuis plus d’un demi-siècle, il conjugue deux passions avec une intensité rare : la musique psychédélique et la mécanique de compétition. À 80 ans passés, l’homme possède sans doute l’un des plus beaux garages privés d’Angleterre, où les Ferrari d’avant-guerre croisent des prototypes du Mans. Une collection à son image : exigeante, élégante et pétrie d’histoire.

    Un gentleman driver né à Birmingham

    Fils d’un réalisateur de documentaires automobiles — Bill Mason, caméraman régulier du RAC Tourist Trophy et du Grand Prix de Monaco dans les années 50 — Nick Mason baigne très jeune dans l’univers des circuits. Son père filme des épreuves, fréquente l’Auto Union de Neubauer et collectionne déjà des images de Type 35 ou de Bentley Blower à une époque où ces voitures ne sont pas encore considérées comme des trésors.

    Cette influence paternelle le marque à vie. Lorsque Mason fonde Pink Floyd avec Roger Waters et Syd Barrett à Londres au milieu des sixties, l’automobile n’est jamais bien loin. L’argent du succès ne tarde pas à tomber, et c’est vers Maranello que se tourne le premier gros achat du jeune batteur : une Ferrari 275 GTB. Elle deviendra la première d’une longue série.

    Une Ferrari 250 GTO dans le garage

    Nick Mason n’est pas un spéculateur, ni un conservateur de musée. C’est un pilote amateur au sens noble du terme. Il aime rouler. Fort. Il aime comprendre les mécaniques, sentir le mouvement des fluides, dompter les caprices des carburateurs. Il aime aussi partager.

    Au cœur de sa collection — qui regroupe une trentaine d’autos de compétition, toutes en état de marche — trône un joyau absolu : une Ferrari 250 GTO. Châssis n°3757GT. L’un des 36 exemplaires produits entre 1962 et 1964. Mason l’a achetée en 1977 pour 37 000 livres sterling, une somme déjà rondelette à l’époque mais qui ferait sourire aujourd’hui, tant la cote des GTO s’est envolée. Celle de Mason est estimée à plus de 50 millions d’euros. Elle est rouge, d’origine. Il l’a engagée à Goodwood, au Tour Auto, et même dans des courses historiques au Japon.

    Mais l’homme n’est pas dogmatique. Dans son garage, on trouve aussi une Bugatti Type 35B, une Maserati 250F, une McLaren F1 GTR à la livrée Gulf, ou encore une BRM V16, monstre sonore qu’il aime faire hurler devant des foules médusées.

    L’essence d’un style

    Ce qui distingue Nick Mason des autres collectionneurs, c’est sa fidélité à une certaine idée du style. Pas seulement esthétique, mais philosophique. Il entretient ses voitures, les fait rouler, les prête parfois. Il a monté sa propre structure, Ten Tenths (en référence à l’expression anglaise « to drive at ten-tenths », soit à 100 % de ses capacités), pour gérer et préparer ses autos. Il a aussi été fidèle pendant longtemps au même mécanicien, Neil Twyman, artisan londonien de la restauration haut de gamme.

    Sa passion ne s’est jamais limitée à l’Italie. Lorsqu’il parle de la Bentley Speed Six ou de l’Aston Martin Ulster, ses yeux brillent autant que lorsqu’il évoque sa Porsche 962. Il admire le génie des ingénieurs d’avant-guerre comme la brutalité raffinée des prototypes des années 80.

    Et surtout, Mason ne sépare jamais totalement sa passion automobile de son univers musical. Sa Ferrari 512 S a même servi dans le film Le Mans avec Steve McQueen. Le lien est organique.

    Le Mans, Silverstone et autres plaisirs

    Nick Mason n’a jamais visé la gloire en compétition, mais il a couru. Beaucoup. En endurance, essentiellement. Il a participé cinq fois aux 24 Heures du Mans entre 1979 et 1984, avec des Lola ou des Rondeau, toujours dans des équipes privées. Son meilleur résultat reste une 18e place au général, mais là n’était pas l’essentiel. Il voulait vivre l’expérience de l’intérieur, sentir le circuit au cœur de la nuit, dans les Hunaudières à fond, avec un V8 derrière l’épaule.

    Outre Le Mans, Mason s’est aligné à Silverstone, Brands Hatch, Spa, ou Daytona. Il est aussi l’un des fidèles du Goodwood Revival et du Festival of Speed, où il se plaît à monter dans ses autos pour des démonstrations plus ou moins sages, toujours élégantes.

    Un ambassadeur bienveillant

    En 2018, Nick Mason a franchi un nouveau pas dans le partage de sa passion en créant un groupe de rock revisitant les classiques de Pink Floyd, intitulé « Nick Mason’s Saucerful of Secrets ». Ce projet parallèle lui a permis de remonter sur scène tout en poursuivant ses activités automobiles.

    Il reste très présent dans la communauté des collectionneurs et pilotes historiques, intervenant dans des documentaires (notamment pour la BBC ou Channel 4), écrivant la préface de nombreux ouvrages ou apparaissant dans les paddocks avec un sourire franc et discret.

    Son livre Into the Red, publié en 1998 et réédité plusieurs fois depuis, est une déclaration d’amour aux voitures anciennes, coécrit avec Mark Hales. On y découvre l’histoire de chaque voiture de sa collection, mais aussi des impressions de conduite sincères, personnelles, sans fioritures.

    Un art de vivre britannique

    Nick Mason incarne une forme d’aristocratie informelle et bienveillante de l’automobile ancienne. Il n’est ni exubérant, ni austère. Juste passionné. Loin des clichés du collectionneur bling-bling ou du nostalgique crispé, il représente un art de vivre à l’anglaise, fait de tweed, de cuir patiné et de moteurs libérés.

    Et dans ce monde qui change, où la voiture ancienne est parfois perçue comme un anachronisme, il prouve que la passion automobile peut être intelligente, responsable et généreuse. Il ne roule pas pour épater, mais pour comprendre, pour ressentir, pour transmettre.

    Alors oui, entre deux reprises de Echoes, il peut bien démarrer une GTO à l’aube dans un paddock encore vide. Et ce son, profond et métallique, répond parfaitement à celui de sa caisse claire. Un écho. Une vibration. Une autre forme de rythme.

  • Touring Superleggera à Rétromobile 2025 : hommage à la Maserati 3500 GT et présentation de la Superleggera Veloce12

    Touring Superleggera à Rétromobile 2025 : hommage à la Maserati 3500 GT et présentation de la Superleggera Veloce12

    Rétromobile 2025 s’annonce comme un rendez-vous incontournable pour les passionnés d’automobiles d’exception, avec la présence remarquée de Touring Superleggera. Le carrossier milanais y dévoilera un stand dédié à l’excellence artisanale italienne, mêlant patrimoine et modernité. Deux modèles phares y seront présentés : une Maserati 3500 GT de 1959 restaurée, accompagnée d’un exemplaire découverte à l’état d’origine (« barn-find ») de 1961, ainsi que la spectaculaire Superleggera Veloce12, l’une des créations les plus récentes de la marque.

    Maserati 3500 GT : renaissance d’une icône

    Conçue par Touring Superleggera et présentée pour la première fois en 1957, la Maserati 3500 GT a inauguré l’entrée de Maserati dans le monde des Grand Tourers de série. Avec sa structure légère en aluminium, grâce à la technologie « Superleggera », elle incarne l’élégance et la performance, mêlant harmonieusement raffinement esthétique et ADN sportif.

    À Rétromobile, Touring Superleggera présentera une 3500 GT de 1959 entièrement restaurée, exposée aux côtés d’un modèle de 1961 resté dans son jus. Ce contraste saisissant offre aux visiteurs une opportunité unique d’observer le travail de restauration en profondeur, réalisé avec une minutie exceptionnelle dans les ateliers de Milan.

    La restauration de ce modèle de 1959, surnommée la « Dodge » Maserati 3500 GT, est particulièrement emblématique. Après avoir passé des décennies aux États-Unis, dans la famille Dodge en Californie, cette Maserati est revenue en Europe pour retrouver son éclat d’antan. Maserati Classiche a d’ailleurs attribué à ce véhicule le prestigieux Certificat d’Authenticité, attestant de sa valeur historique et de la qualité de la restauration.

    Un voyage transatlantique

    Chaque voiture raconte une histoire, mais celle de cette Maserati 3500 GT de 1959 traverse les continents et les générations. Livrée initialement à Allinger Motors à Palo Alto, en Californie, elle fut acquise par Horace Elgin Dodge III, descendant de la célèbre famille Dodge. Pendant des décennies, elle est restée un trésor familial avant de retraverser l’Atlantique. Aujourd’hui, elle représente un pont entre l’héritage américain et le savoir-faire italien.

    Superleggera Veloce12 : l’esprit de l’Italie contemporaine

    Si la Maserati 3500 GT incarne le passé glorieux, la Superleggera Veloce12 symbolise le présent et l’avenir de Touring. Présentée pour la première fois lors du prestigieux « The Quail, A Motorsports Gathering » en Californie, ce modèle en série limitée à 30 exemplaires impressionne par son design racé et sa motorisation V12 atmosphérique.

    La Veloce12 sera présentée dans une teinte Azzurro Cielo, mettant en valeur des éléments de design actualisés. Ce modèle incarne la « Pure Italianità », concept chère à Touring Superleggera, où la performance s’allie à une esthétique raffinée et un artisanat d’exception.

    Une expérience immersive

    Au-delà des voitures, Touring Superleggera proposera aux visiteurs de son stand (Hall 1, Stand K-068) une véritable immersion dans l’art de vivre à l’italienne. Les amateurs de gastronomie pourront déguster un espresso authentique grâce aux machines emblématiques de la marque Faema, comme la légendaire E61 et la moderne Faemina. L’expérience sensorielle sera complétée par des dégustations de vins raffinés issus du Groupe Ceretto, célèbre pour son héritage et l’élégance de ses crus.

    Rétromobile 2025 s’annonce comme un événement d’exception pour découvrir le savoir-faire de Touring Superleggera, entre héritage et innovation. Que ce soit en admirant la transformation spectaculaire de la Maserati 3500 GT ou en découvrant la modernité saisissante de la Superleggera Veloce12, les visiteurs auront l’occasion unique de plonger dans l’univers fascinant de la grande carrosserie italienne. Un hommage vibrant à l’Italianità dans toute sa splendeur.

  • Maserati déchaîne la MCXtrema : une bête lâchée sur la piste

    Maserati déchaîne la MCXtrema : une bête lâchée sur la piste

    La Maserati MCXtrema, une voiture de course non homologuée pour la route produite en série limitée de seulement 62 unités. S’inspirant de la MC20, elle regroupe le savoir-faire de Maserati

    Premiers tests

    Avant sa première livraison prévue pour la fin de l’été 2024, la MCXtrema subit une série de tests sur piste. Sous la direction du pilote d’essais en chef de Maserati, Andrea Bertolini, la MCXtrema a déjà fait ses preuves sur l’Autodromo Varano.

    Propulsée par un moteur V6 biturbo de 3,0 litres, basé sur le Maserati Nettuno, la MCXtrema délivre une puissance stupéfiante de 730 chevaux.

    Dans les coulisses, l’équipe d’Analyse Virtuelle de Maserati a joué un rôle crucial dans le façonnage des performances de la MCXtrema. Grâce à des simulations avancées, chaque aspect de la voiture a été affiné avant les essais. Plus de 200 heures dans le simulateur dynamique de Maserati et 1000 heures d’analyse ont abouti à ce prototype.

    Pour reprendre les mots d’Andrea Bertolini, pilote d’essai en chef de Maserati, « La MCXtrema est une sensation de conduite comme aucune autre voiture ».

  • Maserati dévoile le MC20 Cielo « Opera d’Arte » : ode à la personnalisation artistique

    Maserati dévoile le MC20 Cielo « Opera d’Arte » : ode à la personnalisation artistique

    Maserati, en s’inspirant du programme Tailor Made de Ferrari, présente son MC20 Cielo, une toile d’exception réalisée par Maserati Fuoriserie pour mettre en valeur ses nombreuses options de personnalisation. L’ »Opera d’Arte » est une création unique, arborant une livrée artistique aux motifs géométriques et une configuration assortie pour l’habitacle. Le traitement multicolore combine des nuances de bleu, blanc, cyan, rouge, noir et jaune, utilisant des graphiques abstraits évoquant « l’Abstraction Géométrique » – un mouvement artistique du début du XXe siècle. L’Opera d’Arte pourrait ainsi être le choix idéal pour le célèbre peintre néerlandais Piet Mondrian s’il était toujours parmi nous.

    Les designers de Maserati ont pris le temps de retravailler l’emblème trident habituellement situé à l’arrière du MC20 Cielo, le transformant en une œuvre d’art abstrait. Même les roues à trois branches de 20 pouces ont été peintes en conséquence, chacune arborant une combinaison de couleurs différente. À l’intérieur, le traitement se poursuit avec une partie inférieure du tableau de bord assortie, un revêtement en Alcantara bleu pour les sièges baquets et le volant, ainsi qu’un badge « Opera d’Arte » funky.

    Sous la carrosserie de ce MC20 spécial, aucun changement n’a été apporté. Il conserve le moteur Nettuno V6 biturbo de 3.0 litres avec carter sec, développant 630 chevaux et un couple de 730 Nm. À noter qu’en 2025, ce modèle pourra également être équipé d’une motorisation entièrement électrique, adoptant le nom de Folgore.

    Le programme Maserati Fuoriserie a été annoncé en 2020 et est devenu disponible pour les clients nord-américains en 2022. Les options de personnalisation vont des finitions sur mesure pour la carrosserie, les roues et les étriers, aux éléments en fibre de carbone en option, aux accents intérieurs uniques, et même à des panneaux de carrosserie sur mesure pour les clients les plus exigeants. Une véritable ode à l’individualité et à l’expression artistique dans le monde de l’automobile.

  • Une Maserati GranTurismo à Wall Street

    Une Maserati GranTurismo à Wall Street

    Pour certains constructeurs automobiles, la passion ne suffit pas. Il est nécessaire de se rapprocher d’une clientèle à la surface financière suffisante pour présenter ses nouveautés. Partant de ce constat, quoi de mieux que Wall Street ?

    Reid Bigland, Directeur Général de Maserati, a été invité à sonner la cloche du New York Stock Exchange pour signaler la fermeture de la bourse située au 11 Wall Street, dans le quartier financier du sud de Manhattan. L’occasion de présenter la version « 2018 » de sa GranTurismo MC.

    Depuis 1995, des invités viennent très régulièrement sonner la cloche, d’abord des responsables d’entreprises cotées, mais aussi des stars comme Joe DiMaggio, Michael Phelps, Snoop Dogg ou Liza Minnelli ; Nelson Mandela, Kofi Annan ou Ban Ki-moon et même Mickey Mouse, la Panthère Rose ou Dark Vador !

    Née du coup de crayon de Pininfarina, la Maserati GranTurismo a été lancée en 2007. Ce coupé 4 places assemblé à Viale Ciro Menotti a été produit à 37 000 exemplaires (GranTurismo et GranCabrio cumulés).

    Maserati-GranTurismo-NewYorkStockExchange

    INTÉRIEUR MASERATI, MOTEUR FERRARI

    La nouvelle GranTurismo laisse apparaître une définition aérodynamique évoluée, un habitacle retravaillé et un système multimédia repensé. Les versions Sport et MC sont équipées du même bloc Ferrari 4,7 litres V8 460 chevaux assemblé à la main à Maranello et couplé à une boîte automatique ZF à six rapports.

    L’équipe du Maserati Design Center de Turin a travaillé sur la nouvelle grille hexagonale « sharknose » qui s’inspire du concept Alfieri avec un effet tridimensionnel. Avec de nouveaux conduits d’air inférieurs, la calandre aide à améliorer le flux d’air et à réduire la traînée aérodynamique de 0,33 à 0,32. Le pare-chocs arrière a également été redessiné.

    Les performances de la version 2018 de la GranTurismo ont été améliorées par rapport à la précédente. La GranTurismo Sport accélère de 0 à 100 km/h en 4,8 secondes et atteint une vitesse maximale de 299 km/h tandis que la version MC, plus légère, fait mieux à 4,7 secondes et 301 km/h.

    À l’intérieur, la GrandTurismo propose quatre sièges individuels en cuir Poltrona Frau avec appuie-tête intégré. Un nouvel écran tactile capacitif haute résolution de 8,4 pouces et un système Harman Kardon Premium Sound s’installent dans l’habitacle. Le système multimédia est compatible avec les fonctions Apple CarPlay et Android Auto.

  • Vidéo : Fangio, c’est vous !

    Vidéo : Fangio, c’est vous !

    Le 17 juillet est désormais le jour du souvenir de Jules Bianchi en plus de celui de Juan Manuel Fangio, disparu il y a vingt ans. L’Argentin était le plus grand, le plus incroyable pilote. Sacré Champion du Monde de F1 à cinq reprises, il a conquis 24 victoires en seulement 51 Grands Prix.

    En 1959, deux jours après la mort du grand, du très grand Jean Behra, l’émission Cinq Colonnes à la Une diffusait quelques tours de piste de Juan Manuel Fangio dans une Maserati 250F truffée de caméras embarquées. L’action avait eu lieu deux ans plus tôt, sur l’Autodrome de Modène.

    Et Fangio arrive en Mercedes, son employeur précédent ;)

  • Les hommes : les frères Maserati

    Les hommes : les frères Maserati

    Tout a commencé avec Rodolfo Maserati, père de sept enfants. Cet ingénieur des chemins de fer, employé par la monarchie italienne, allait – grâce à sa descendance – participer à l’écriture de belles pages de l’industrie automobile.

    Carlo, l’ainé de la fratrie, nait en 1881. A dix-sept ans, alors que son plus jeune frère, Ernesto, voit le jour, il produit son premier moteur monocylindre. Il est immédiatement repéré par FIAT et devient pilote d’essais.

    Mais Carlo voit plus grand. Durant son temps libre, il construit sa première automobile avec un châssis en bois et son monocylindre. Devenu pilote de course, il travaille avec Isotta Fraschini et Bianchi sans jamais perdre sa passion pour l’ingénierie.

    En 1908, il prend la direction de Junior à Milan et fonde sa propre entreprise en 1909 pour concevoir des moteurs d’avion. Il décède l’année suivante d’une maladie des poumons sans avoir pu concrétiser son rêve.

    Alfieri Maserati prend la suite de son frère. Il devient mécanicien pour Isotta Fraschini puis pilote de course. En 1913, il ouvre son premier garage et, en 1914, il fonde la Societa Anonima Officine Alfieri Maserati avec l’aide de ses frères.

    La Première Guerre Mondiale freine leur ascension. Alfieri et Ettore sont appelés. Ernesto, à seulement 17 ans, s’occupe du garage en poursuivant ses études.

    A la fin de la guerre, les frères Maserati s’installent à Pontevecchio, près de Bologne. Alfieri, Ernesto et Ettore travaillent sur le développement de la première Maserati de l’histoire. Mario, l’artiste de la famille, s’occupe des dessins de la carrosserie et des logos.

    maserati-bologne

    En 1920, Alfieri retrouve les circuits. Il pilote pour SCAT et Nesseldorf sans jamais se satisfaire des performances des voitures qui lui sont confiées. Il décide alors de concevoir sa propre machine en montant un moteur Hispano Suiza et une transmission SCAT sur un châssis Isotta Fraschini. Elle débute en 1921 au Mugello avec une deuxième place dans sa classe. Avant la fin de l’année, Alfieri et Ernesto gagnent leurs premières courses et attirent l’attention.

    Alfieri continue de piloter pour des équipes italiennes. On le voit au volant de Diatto et de Turin. Et lorsque Diatto est contraint d’arrêter ses activités sportives, la famille Maserati reçoit le soutien du Marquis Diego de Sterlich pour reprendre une dizaine de Diatto 30 Sport. Ils produisent ainsi le premier modèle au logo Maserati.

    Dans les années 1930, Alfieri gagne ses premières victoires internationales. Il reçoit le titre de Cavaliere del Lavoro du gouvernement italien mais décède en 1932 lors d’une opération du rein.

    La famille se réorganise. Bindo, désormais le plus âgé, quitte Isotta Fraschini pour devenir Président de Maserati.

    Mais en 1937, les frères décident de vendre leurs parts à Odolfo Orsi. L’usine quitte Bologne pour Modène et seuls trois frères continuent l’aventure durant dix ans. De nouvelles victoires s’accumulent dont deux en 1939 et 1940 à l’Indy 500. Au début de la guerre, Maserati est chargé par Benito Mussolini de concevoir une petite voiture, avant que Ferdinand Porsche ne reçoive la même consigne d’Adolf Hitler. Mais le développement est un échec.

    Bindo, Ettore et Ernesto quittent Maserati en 1947 pour fonder O.S.C.A.. Plusieurs belles victoires s’accumulent dont les 12 Heures de Sebring 1954 avec Stirling Moss et quelques participations en F1. Les trois frères vendent la marque au Comte Domenico Agusta et continuent de travailler jusqu’en 1966.

    Ils ne furent plus jamais impliqués dans le développement d’automobiles.

  • Gagnez des cadeaux Made in Italy avec MotorVillage !

    Gagnez des cadeaux Made in Italy avec MotorVillage !

    Gagnez une montre Maserati d’une valeur de 256 euros, une paire de lunettes Italia Independant, un felpa Alfa Romeo, un presse-agrume Alessi Juicy, une écharpe Stade Français, une Cinquino et une FIAT 500 télécommandée !

    Les lots : 

    1er prix : une montre Maserati
    Chronographe de la collection Maserati Velocita, étanche 100 mètres, boitier acier, bracelet cuir et suède, d’une valeur de 256 euros. 

    2e prix : une paire de lunettes Italia Independant
    Paire de lunettes bleue issue de la collection 2014 de la marque de Lapo Elkann qui allie mode, design, tradition et innovation. Un « Made in Italy » qui revisite les grands classiques de l’habillement à la décoration intérieure en passant par les lunettes et les voitures, pour exporter le style italien dans notre quotidien.

    3e prix : un felpa Alfa Romeo 
    Sweat unisexe rouge en coton avec le logo Alfa Romeo brodé sur l’avant, en ton sur ton.Bords côtelés, initiales AR brodées en noir sur le bas de la veste.

    4e prix : un presse agrume Alessi Juicy
    Modèle exceptionnel utile qui s’affirme également comme un objet de décoration imaginé par Philippe Starck pour Alessi.

    5e prix : une écharpe Stade Français
    Le blason et les trois éclairs du club treize fois Champion de France, soutenu par Lancia, se montrent sur cette écharpe

    6e prix : un Cinquino
    Déclinaison un peu spéciale d’une FIAT 500 en résine surmontée d’un ballotin de chocolat Cremino Majani.

    7e prix : une FIAT 500 télécommandée
    Une FIAT 500 en modèle encore plus réduit… Ce modèle télécommandée est à l’échelle 1/24e et fonctionne avec des piles.

    lots-motorvillage

    Le lieu :

    MotorVillage, lieu emblématique du groupe Fiat à Paris, offre un concept original et unique. A la fois village technologique, village fashion, village gastronomique ou encore village design, cette nouvelle adresse séduit d’abord par son architecture exceptionnelle, pensée par Jean-Michel Wilmotte.

    Situé au Rond Point des Champs Elysées, au croisement des avenues Montaigne et Matignon, MotorVillage offre aux Parisiens et aux visiteurs du monde entier, l’expérience d’une nouvelle Italie avec la volonté de présenter des marques inédites en France.

    Ce lieu unique se veut être une vitrine de l’excellence des marques automobiles italiennes du groupe Fiat et du meilleur de l’Italie, en matière de mode, gastronomie, technologie et design.

    Le jeu est ouvert jusqu’au 11 mai.

  • Genève : 5 concepts (ou pas) à retenir

    Genève : 5 concepts (ou pas) à retenir

    A Genève, il y a beaucoup de nouveaux modèles prêts à envahir les concessions, quelques voitures de rêves et des dizaines de concept visant à tester des options… Voici un top 5 de ce qui est pleinement réussi !

    Maserati Alfieri
    Maserati n’a pas vraiment l’habitude de présenter des concept-cars dans les salons. A Genève, la marque italienne dévoile l’Alfieri : un coupé racé imaginé pour dessiner la remplaçante de la Granturismo. Maserati veut doper ses ventes, l’Alfieri est là pour le montrer.

    maserati-alfieri

    Jeep Renegade
    Autre surprise de ce salon de Genève… Jeep présente le Renegade, un SUV compact avec une très grosse empreinte « Jeep ». La taille est parfaitement en adéquation avec la mode européenne. D’accord, ce n’est pas un concept… Il va sortir très bientôt !

    jeep-renegade

    Volvo Concept Estate
    On l’avait déjà vu en photos, on l’admire encore davantage sur le salon de Genève. Encore une fois, Volvo joue très juste dans ses concepts. Quasiment rien à ajouter à part : commercialisez-le !

    volvo-concept-estate

    Hyundai Intrado
    Récemment récompensé pour ses travaux, Peter Schreyer montre son idée de ce que pourrait être la remplaçant de la Hyundai iX35 avec son concept Intrado. C’est très travaillé mais tout à fait simple. Du design pur, à l’extérieur comme à l’intérieur.

    hyundai-intrado

    Mazda Hazumi
    Annoncé comme un vrai concept ne visant qu’à donner une idée de ce que sera la Mazda2, Hazumi semble être très proche d’une réalité commerciale. Et si Mazda décide de s’inspirer pleinement de ce design (surtout à l’intérieur), ça promet !

    mazda-hazumi

  • Pub Super Bowl 2014 : Fiat Chrysler

    Pub Super Bowl 2014 : Fiat Chrysler

    Il restait quelques publicités à découvrir lors de la 48e édition du Super Bowl. Dans un match sans grand duel, ceux qui n’avaient pas usé de teasers ont été très attendus. Le nouveau groupe Fiat Chrysler a montré trois publicités pour Chrysler, Jeep et Maserati !

    Chrysler continue sa série entamée avec Eminem et Clint Esatwood. Cette fois, les rumeurs étaient fondées, c’est Bob Dylan qui est le patriote de service pour America’s Import.

    Autre marque du géant italo-américain, Jeep présente son Cherokee dans Restless.

    Et enfin, personne ne l’avait vue venue, une publicité pour Maserati… Le film en lui-même tente de cacher le plus longtemps possible la marque pour lequel il a été conçu. Avec Jaguar, il montre l’offensive européenne par le haut-de-gamme.