Étiquette : Mercedes

  • Mercedes pourrait utiliser des moteurs BMW : une alliance inattendue entre deux rivaux historiques

    Mercedes pourrait utiliser des moteurs BMW : une alliance inattendue entre deux rivaux historiques

    Dans l’univers automobile, rares sont les rivalités aussi marquées que celle qui oppose depuis des décennies Mercedes-Benz et BMW. Les deux constructeurs bavarois, installés à quelques dizaines de kilomètres l’un de l’autre, ont toujours cultivé une compétition acharnée. Berlines, SUV, coupés sportifs : dans presque chaque segment, les deux marques se livrent à un duel permanent, leurs modèles se répondant comme dans un jeu de miroirs. Longtemps, Mercedes incarnait le confort et la distinction quand BMW symbolisait le dynamisme et la sportivité. Mais cette frontière s’estompe depuis des années, et voilà que les deux adversaires s’apprêtent à franchir un cap inédit : Mercedes devrait bientôt équiper certains de ses modèles avec des moteurs BMW.

    Une information qui surprend

    Selon des médias allemands, Mercedes serait en discussions avancées pour adopter le moteur quatre cylindres B48 de BMW. Une nouvelle étonnante, d’autant que la firme à l’étoile vient de lancer un tout nouveau moteur, le M252, présenté notamment sous le capot de la récente CLA. Développé par Horse, la coentreprise formée par Renault et Geely, ce bloc moderne se voulait la base technique des futures Mercedes compactes.

    Alors pourquoi ce soudain virage vers Munich ?

    Le problème du M252

    Si le M252 est parfaitement adapté à des configurations mild hybrid, il révèle vite ses limites dès qu’il s’agit d’électrification plus poussée. Conçu principalement pour des implantations transversales, il ne se prête guère aux architectures plus classiques à moteur longitudinal, typiques de nombreux modèles Mercedes. Or, l’avenir proche du marché européen repose sur les hybrides rechargeables, dans l’attente d’une électrification totale.

    C’est précisément là que le bloc B48 de BMW (qui avait en partie succédé au Prince développé avec PSA) a un atout décisif : il est extrêmement polyvalent.

    La force du B48 : un moteur caméléon

    Apparu en 2014 sur la Mini Cooper S, le quatre-cylindres B48B20 est devenu une pièce maîtresse de la gamme BMW. Utilisé dans d’innombrables variantes, aussi bien transversales que longitudinales, ce moteur a prouvé sa fiabilité, sa sobriété, et sa capacité à évoluer avec les normes. Déjà décliné en version hybride rechargeable, il répond en outre à la future norme Euro 7, véritable casse-tête pour les motoristes.

    De quoi séduire Mercedes, qui pourrait ainsi gagner un temps précieux tout en réduisant le coût de développement d’un moteur maison.

    Quels modèles concernés ?

    D’après les informations disponibles, Mercedes prévoirait d’utiliser le quatre-cylindres BMW dans plusieurs modèles stratégiques :

    • CLA
    • Classe C
    • GLB
    • GLC
    • Classe E
    • La future « baby G », version compacte et plus accessible du légendaire Classe G.

    Autrement dit, une bonne partie de la gamme « cœur de marché » pourrait à terme recevoir une mécanique frappée… de l’hélice bavaroise.

    Un précédent historique

    Il faut le rappeler : jamais auparavant une Mercedes de série n’a utilisé de moteur BMW. Les deux marques ont parfois collaboré sur des projets industriels (comme le développement de la boîte automatique à neuf rapports ZF partagée avec d’autres constructeurs), mais jamais sur un cœur aussi symbolique qu’un moteur.

    Cette décision soulève donc des questions stratégiques :

    • Quel intérêt pour BMW ? Hormis le gain financier, difficile de cerner la motivation. D’autant que BMW travaille déjà sur un projet de concurrent direct du Classe G, dont la base technique pourrait justement être… le Classe G lui-même.
    • Quel message pour Mercedes ? Pour une marque qui revendique une suprématie technologique depuis ses origines, admettre que l’on va puiser chez le rival de toujours peut apparaître comme une concession majeure (mais c’était déjà le cas avec les moteurs Renault).

    Une rivalité qui devient complémentarité

    Dans un contexte où les coûts de développement explosent et où la transition vers l’électrique impose des choix industriels drastiques, Mercedes et BMW démontrent qu’une rivalité n’exclut pas la coopération. Cette alliance partielle illustre le pragmatisme de l’industrie automobile allemande : mieux vaut partager certaines briques techniques que disparaître sous le poids des investissements.

    Reste à voir comment réagiront les clients. Pour les passionnés, l’idée de conduire une Mercedes motorisée par BMW aura sans doute de quoi surprendre, voire déranger. Mais sur le plan rationnel, un moteur performant, efficient et durable reste un argument convaincant, peu importe l’origine.

  • Mercedes-Benz Classe G « Stronger Than The 1980s » : l’hommage pop d’un monument de l’automobile

    Mercedes-Benz Classe G « Stronger Than The 1980s » : l’hommage pop d’un monument de l’automobile

    C’est une légende qui ne vieillit pas. Depuis 1979, le Mercedes-Benz Classe G trace sa route sans jamais vraiment changer. Toujours aussi carrée, toujours aussi inébranlable. En 2025, il s’offre un retour aux sources avec une série spéciale baptisée – non sans une certaine audace – « Stronger Than The 1980s ». Un hommage esthétique aux premières années d’un 4×4 devenu mythe, et une célébration de son incroyable longévité.

    Aux origines du G : un projet austro-allemand aux accents militaires

    La genèse du Classe G remonte au tout début des années 1970, lorsqu’un partenariat est scellé entre Daimler-Benz et l’autrichien Steyr-Daimler-Puch. L’idée est simple : créer un véhicule tout-terrain robuste, modulable, capable de répondre aux besoins militaires comme civils. À l’époque, Mercedes n’a pas encore de 4×4 dans sa gamme. Ce projet est donc une première.

    Le cahier des charges impose une construction simple mais solide, une transmission intégrale permanente, une garde au sol généreuse et un châssis séparé, gage de durabilité. Les premiers prototypes sont testés dès 1974 dans les conditions les plus extrêmes – sable, neige, rochers – et le site de Schöckl, une montagne près de Graz en Autriche, devient rapidement le terrain de jeu officiel de la future Classe G.

    La production débute en février 1979, dans une usine spécialement aménagée à Graz. Les modèles civils – 230 G, 240 GD, 280 GE… – sont spartiates, mais efficaces. Les versions militaires, elles, partent rapidement équiper de nombreuses armées à travers le monde, dont la Bundeswehr allemande, les forces françaises (sous licence Peugeot P4), et même le Vatican, avec une version papamobile.

    Une silhouette inchangée… mais un statut métamorphosé

    Au fil des années, le Classe G reste visuellement fidèle à sa forme originelle. Pourtant, sa carrière prend un virage inattendu dans les années 1990, lorsque des célébrités et chefs d’État commencent à adopter ce véhicule rustique comme symbole de puissance et de statut social. Mercedes embrasse cette évolution, transformant son 4×4 militaire en SUV de luxe, sans jamais renier ses capacités tout-terrain.

    Aujourd’hui encore, chaque Classe G est construite à la main à Graz, sur une ligne dédiée, avec des procédés artisanaux rares dans l’industrie automobile contemporaine. Le modèle a survécu à la rationalisation de l’ère DaimlerChrysler, à la vague des SUV premium plus aseptisés et à l’électrification rampante. Preuve ultime de son ancrage : une version 100 % électrique, baptisée EQG, est désormais en développement.

    Retour vers les 80s : trois couleurs, un slogan et beaucoup de nostalgie

    C’est dans ce contexte qu’apparaît l’édition « Stronger Than The 1980s ». L’idée ? Raviver la mémoire des premières années, sans céder aux sirènes du néo-rétro pur. Ici, Mercedes-Benz ne modifie pas la plateforme ou la mécanique. Elle habille simplement le Classe G 550 (V8 4.0 biturbo de 416 chevaux) d’un costume taillé dans les années 1980.

    Trois teintes, toutes issues du nuancier historique de la marque, sont proposées :

    • Agave Green : un vert militaire discret, presque mat, très proche des premiers G civils et militaires.

    • Cream : une teinte vanille, hommage évident aux taxis allemands de l’époque.

    • Colorado Beige : un beige sable inspiré des zones désertiques, autre terrain de jeu du G.

    Le look est complété par des détails soignés : pare-buffle noir, calandre noire, clignotants oranges sur les ailes avant (très réglementaires à l’époque), bavettes estampillées « Professional », et jantes au style rétro évoquant les berlines Mercedes W123.

    Avec la teinte Agave Green, Mercedes ajoute même une galerie de toit noire, fonctionnelle et parfaitement intégrée dans l’esprit utilitaire originel.

    Un intérieur vintage… mais digitalisé

    Dans l’habitacle, l’ambiance évoque les premiers G, mais avec une nette modernisation. Les sièges sont recouverts d’un tissu écossais gris clair, rappelant les selleries des modèles des années 1980. Mais le contraste est saisissant avec le double écran numérique ultra-moderne qui occupe la planche de bord.

    Mercedes a ajouté plusieurs détails exclusifs pour cette série limitée :

    • Seuils de porte gravés de la topographie du Schöckl, montagne-test du G depuis 45 ans.

    • Logo « Stronger Than The 1980s » gravé sur la poignée passager.

    • Projecteurs de logo sur les portes, qui affichent « G – Stronger Than Time » au sol à l’ouverture.

    Tout un programme.

    Une série très exclusive pour les nostalgiques exigeants

    Seulement 460 exemplaires seront produits dans le monde. Chacun portera une plaque « 1 of 460 », bien qu’ils ne soient pas numérotés individuellement. Mercedes-Benz n’a pas encore précisé la répartition par marché, mais les premières livraisons sont prévues pour l’automne 2025, avec un prix à annoncer ultérieurement.

    À noter : cette série spéciale est basée sur le G 550 américain, toujours animé par le fameux V8 essence. L’Europe, qui a récemment vu disparaître cette motorisation au profit du G 500 six cylindres micro-hybride, pourrait être exclue de cette version spécifique – à moins d’un ajustement marketing ou réglementaire de dernière minute.

    Pourquoi ça fonctionne ?

    Parce que le Classe G est unique. Aucun autre véhicule au monde n’a connu une telle longévité sans réinvention complète. Parce qu’elle cristallise à la fois la robustesse du passé et l’exclusivité du présent. Parce que l’édition « Stronger Than The 1980s » réunit ces deux mondes : celui du G utilitaire, conçu pour la guerre froide, et celui du G statutaire, pensé pour la Croisette.

    C’est une série limitée qui ne cherche pas à plaire à tout le monde. Elle vise les connaisseurs, les collectionneurs, ceux qui savent que derrière la ligne cubique se cache un morceau d’histoire automobile.

    Et surtout, elle rappelle une vérité simple : le Classe G n’a pas seulement survécu aux années 1980. Il les a dominées, traversées… et laissées loin derrière.

  • Renaissance de la Mercedes-Benz 190E Evo II par HWA : une fusion de tradition et d’innovation

    Renaissance de la Mercedes-Benz 190E Evo II par HWA : une fusion de tradition et d’innovation

    « Ce n’est pas un restomod, c’est une toute nouvelle voiture », affirme Gordian von Schöning, ingénieur en chef chez HWA. En voyant la HWA Evo aux côtés du héros d’homologation des années 1990 qui l’a inspirée – la Mercedes-Benz 190E 2.5-16 Evo II – on comprend vite ce qu’il veut dire. La « Evo évoluée » possède un empattement plus long, une voie plus large et une carrosserie entièrement sur mesure. Et ce qui se cache sous cette fibre de carbone est tout aussi exotique.

    Une transformation en profondeur

    Dévoilant le concept démonstrateur Evo, Von Schöning explique que la « profondeur de l’ingénierie est à un autre niveau par rapport à tout concurrent », lançant plus tard une pique à peine voilée à Singer. En partant d’une 190E standard, HWA renforce la section centrale en acier de son châssis et y attache des sous-châssis en aluminium personnalisés à chaque extrémité, allongeant l’empattement de 80 mm. La voiture est ensuite habillée de fibre de carbone structurelle, étendant et exagérant les lignes de l’Evo II originale.

    Design et héritage

    Edgar Chu, le designer de la HWA Evo, compare ce projet à l’un de ses travaux précédents : la Mercedes-Benz Classe G actuelle. « Lorsque vous recréez une icône comme la G-Wagen ou la 190E Evo II, vous ne pouvez pas changer trop de choses », explique-t-il. « Il est important de conserver l’essence de l’original. » Ainsi, bien que chaque panneau de carrosserie soit différent (et que les étoiles à trois branches soient absentes), les racines de l’Evo sont immédiatement reconnaissables. Parmi les détails cools, citons les phares et les clignotants à LED en une seule pièce, la grille sans chrome et l’échappement ovale surdimensionné.

    Performances et technologie

    Le moteur quatre cylindres de 2,5 litres de l’Evo II de 1990 développait 235 ch – proche d’une Porsche 964 Carrera contemporaine – mais la version de HWA double cette puissance, atteignant 450 ch en standard, ou 500 ch avec le pack performance ‘Affalterbach’. Son V6 biturbo de 3,0 litres, utilisé par Mercedes dans des modèles comme l’AMG E53, est ici lourdement modifié, à commencer par un ECU personnalisé. Lorsque Marx accélère à plusieurs reprises dans l’atelier, le son est féroce : le rugissement brutal de l’échappement rappelle celui d’un coureur DTM.

    En fait, la connexion DTM va plus loin, avec une suspension à double triangulation dérivée de la course aux deux extrémités, ainsi que des porte-moyeux usinés à partir de billettes. Les freins en céramique de carbone et la suspension réglable électroniquement sont tous deux sur la liste des options. Ne cherchez pas de palettes derrière le volant, cependant ; l’Evo à propulsion arrière est équipée uniquement d’une boîte manuelle à six vitesses – et elle n’en sera probablement que meilleure.

    Prête pour la route et la piste

    Alors, comment se conduira-t-elle ? Nous le découvrirons plus tard cette année, avant le début de la production – à raison d’une voiture par semaine – en 2025. Néanmoins, un poids à vide de seulement 1 360 kg, réparti uniformément entre les essieux avant et arrière, est de bon augure. Le PDG Marx a déjà testé ce prototype de manière extensive, et le décrit comme une « supercar prête pour la route et la piste ». HWA dévoilera également l’intérieur uniquement en conduite à gauche – pour le moment caché derrière des vitres teintées foncées – dans les mois à venir. Edgar Chu nous dit d’attendre « un tableau de bord classique de 190E avec des cadrans numériques configurables », ainsi que des sièges Recaro au look rétro et des bagages en cuir sur mesure.

    L’innovation continue

    Avec plus de « restomods » (pardon, de nouvelles voitures) en préparation, ce dernier chapitre de l’histoire d’AMG et de HWA ne fait que commencer. La HWA Evo incarne une fusion parfaite de tradition et d’innovation, rendant hommage à l’héritage de la 190E Evo II tout en poussant les limites de la technologie et du design automobile modernes.

    La renaissance de cette légende des années 1990 témoigne du dévouement de HWA à la fois à l’histoire et à l’avenir de l’automobile. En combinant une ingénierie de pointe avec un respect profond pour les icônes du passé, HWA crée non seulement des véhicules performants, mais aussi des œuvres d’art roulantes qui captivent l’imagination et le cœur des passionnés d’automobile du monde entier.

  • Le Mercedes VISION EQXX établit un record d’efficience

    Le Mercedes VISION EQXX établit un record d’efficience

    Le Mercedes-Benz VISION EQXX établit un record d’efficience en conduite réelle avec un nouveau voyage de plus de 1 000 km avec une seule charge de batterie.

    Ce concept a réalisé un voyage de 1 202 km de Stuttgart à Silverstone. Après avoir négocié la fermeture d’une autoroute et une déviation délicate près de Stuttgart, le VISION EQXX a traversé la frontière française près de Strasbourg, puis a traversé le nord de la France à la vitesse autorisée sur autoroute jusqu’à Calais, où il a pris l’Eurotunnel. Poursuivant son voyage au Royaume-Uni, il a emprunté la M25 autour de Londres et s’est arrêté à l’usine Mercedes-Benz de Brackley.

    Le VISION EQXX s’est ensuite rendu à Silverstone où il a été accueilli par Nyck de Vries. Le Néerlandais, qui court pour l’équipe de Formule E de Mercedes-EQ, a choisi de ne pas ménager le véhicule de recherche, l’amenant jusqu’à sa vitesse maximale de 140 km/h sur l’emblématique circuit britannique. Profitant de l’occasion, il a effectué 11 tours. Tout au long du voyage, le VISION EQXX a profité de son système de gestion thermique innovant pour atteindre une consommation moyenne de 8,3 kWh/100 km face à un trafic intense et des températures estivales.

    « Le voyage continue – encore plus loin, encore plus efficace ! Une fois de plus, le VISION EQXX a prouvé qu’il pouvait facilement couvrir plus de 1 000 km avec une seule charge de batterie, cette fois-ci dans des conditions réelles totalement différentes. Alors que Mercedes-Benz évolue vers le tout-électrique d’ici 2030, partout où les conditions du marché le permettent, il est important de montrer au monde ce qui peut être réalisé en termes réels en combinant une technologie de pointe, le travail d’équipe et la détermination », déclare Markus Schäfer, membre du Conseil d’Administration Mercedes-Benz Group AG, Directeur de la Technologie responsable du Développement et de l’Approvisionnement.

  • Sur la route des Mille Miglia : Mercedes 300 SL Gullwing

    Sur la route des Mille Miglia : Mercedes 300 SL Gullwing

    En février 1954, la Mercedes 300 SL (W 198) se dévoile en première mondiale au Salon International du Sport Automobile de New York. Le coupé était appelé « Gullwing » ou « Papillon » en raison de ses portes distinctives montées sur le toit, qui ressemblent aux ailes d’une mouette.

    Elles n’étaient pas seulement esthétique, mais aussi techniquement nécessaires. L’arceau était placé si haut qu’il était impossible de concevoir des portes conventionnelles.

    Dérivée de la légendaire W 194 de 1952, la W 198 était la première voiture de tourisme de série équipée d’un moteur à quatre temps et d’une injection directe essence. La « nouvelle 300 SL affichait 215 chevaux, soit 25 % de plus que la version de course à carburateur de 1952, et une vitesse de pointe pouvant atteindre 250 km/h.

    Lors des Mille Miglia 1955, deux de ces 300 SL ont terminé aux deux premières places : Stirling Moss devant Juan Manuel Fangio.

    De 1954 à 1957, un total de 1 400 unités du 300 SL Coupé ont été construites, dont 29 avec une carrosserie en aluminium.

  • 135 millions d’euros pour une Mercedes 300 SLR

    135 millions d’euros pour une Mercedes 300 SLR

    L’un des deux exemplaires de la Mercedes 300 SLR Uhlenhaut Coupé a été vendu pour 135 millions d’euros. C’est un record.

    La première place des voitures les plus chères du monde n’appartient plus à une Ferrari 250 GTO, échangée en 2018 contre 41 millions d’euros.

    Les deux Mercedes 300 SLR Uhlenhaut Coupé ont hérité de leur nom par leur ingénieur Rudolf Uhlenhaut qui a transformé la W196 R de Grand Prix en voiture de route avec un huit cylindres 3,0 litres qui permet d’atteindre 290 km/h.

    Vendue par RM Sotheby’s au nom de Mercedes-Benz, cette Mercedes 300 SLR Uhlenhaut Coupé permet de récolter des fonds pour une fondation qui œuvre dans l’éducation et la recherche dans les sciences environnementales et la décarbonation.

  • 8,7 kWh / 100 km pour le Mercedes-Benz VISION EQXX

    8,7 kWh / 100 km pour le Mercedes-Benz VISION EQXX

    Le VISION EQXX de Mercedes-Benz a pris la route de l’Europe et a démontré son autonomie et son efficacité exceptionnelle. Partant de Sindelfingen, traversant les Alpes suisses et le nord de l’Italie, jusqu’à Cassis sur la Côte d’Azur, il a parcouru plus de 1 000 km avec une seule charge de batterie. Le voyage a commencé dans le froid et sous la pluie, et a été effectué à des vitesses normales, y compris sur des voies rapides prolongées à 140 km/h sur l’autoroute allemande et aux limites de vitesse ailleurs. L’état de charge de la batterie à l’arrivée était d’environ 15 %, ce qui correspond à une autonomie restante d’environ 140 kilomètres, et la consommation moyenne a atteint le niveau record de 8,7 kWh aux 100 kilomètres.

    Le VISION EQXX a ainsi porté l’efficacité des véhicules électriques à un tout autre niveau – dans des conditions réelles. Le trajet longue distance a été effectué sous la surveillance d’un expert indépendant de l’organisme de certification TÜV Süd. Ce nouveau modèle d’ingénierie automobile a permis d’établir une nouvelle référence en matière d’efficacité et d’autonomie des véhicules électriques, et la technologie du VISION EQXX sera déployée dans les prochains véhicules Mercedes de série.

    « Nous avons réussi ! Nous avons parcouru plus de 1 000 kilomètres sans problème avec une seule charge de batterie et une consommation de seulement 8,7 kWh/100 km en conditions réelles de circulation. Le VISION EQXX est la Mercedes la plus efficace jamais construite. Ce programme technologique marque une étape importante dans le développement des véhicules électriques. Il étaye notre objectif stratégique de « Lead in Electric », déclare Ola Källenius, président du conseil d’administration de Mercedes-Benz Group AG.

    VISION EQXX : le carnet de voyage en chiffres

    Début Sindelfingen, 5 avril, 7 heures.
    Arrivée Cassis, 5 avril, 19 h 02.
    Itinéraire Sindelfingen, tunnel du Saint-Gothard, Milan, Cassis
    Distance en voiture 1 008 kilomètres
    Temps total de déplacement/mouvement 12 heures et 2 minutes/11 heures et 32 minutes
    Vitesse moyenne 87,4 km/h
    Vitesse maximale sur autoroute 140 km/h
    Consommation moyenne 8,7 kWh par 100 km
    Niveau de charge de la batterie à l’arrivée (SoC) environ 15 %.
    Portée restante à l’arrivée environ 140 km

  • Les Mercedes 300 SL Gullwing du IWC Racing Team

    Les Mercedes 300 SL Gullwing du IWC Racing Team

    Des Mercedes 300 SL Gullwing pour le IWC Racing 

    A Goodwood en mars dernier, l’horloger suisse International Watch Co, plus connu sous le nom IWC, a présenté son nouveau programme de sponsoring et de placement de sa marque.

    Déjà forte d’un lien proche avec Mercedes et AMG, entre autres sur les programmes F1 et GT3 de la marque argentée, IWC a confirmé ici son engagement automobile avec la création d’une équipe à part entière. Une équipe historique, engageant de sublimes Mercedes-Benz SL 300 “Gullwing”, aux jolies livrées écrues ou argent, nous rappelant bien des souvenirs. Elles sont par ailleurs suivies par HK-ENGINEERING, structure spécialiste de la 300 SL.

    Parmi le staff du IWC Racing, on retrouve deux anciens pilotes de F1. Le premier, celui qu’on pourrait prendre comme le porte-drapeau de l’équipe n’est ni plus ni moins que David Coulthard. Le second pilote est lui moins connu du grand public et il faut ressortir les livres d’histoire pour le connaître. Il s’agit de l’ancien pilote autrichien de Formule 1 Karl Wendlinger. On se rappelle que Wendlinger était d’ailleurs un pilote Mercedes lors de ses débuts, repéré par la filière de la marque.

    Comme évènements sur lesquels était présent le IWC Racing Team, on notera bien entendu le 76ème Festival de Goodwood, où a été révélée cette écurie, en grandes pompes avec une installation dédiée à l’évènement, aux couleurs IWC. Implantée dans le parc du domaine de Goodwood, la maisonnette assumait un style très fifties. David Coulthard, mascotte du team, prit alors part à la Salvadori Cup, une course réservée aux « World Championship sports cars and
    production sports » ayant couru entre 1955 et 1960. Le régal! Quelques mois plus tard, il eut aussi une course de côte historique, la nommée Arosa ClassicCar. Organisée en Suisse non loin de Davos (dans l’est suisse), elle est longue de 7,3 kilomètres, tracée entre les villages de Langwies et Arosa. Cette course de côte est appelée « la petite Monaco des Alpes », là où une partie de la course se fait entre les glissières de sécurité, comme sur le tracé du rocher monégasque. Ambiance…

    Je sais, cette info date un peu, mais dieu comme c’est beau une Mercedes-Benz SL 300 Gullwing ! J’ai hâte de voir cette écurie #IWCRacing disputer des courses par chez nous. Une petite pièce sur Le Mans Classic ou le Tour Auto ? On croise les doigts.

    Bonne journée chez vous,
    Jean-Charles

     

    Photos : Alexandra Pauli – Jack Terry – DR.

  • Jurassic Park : la renaissance de la Mercedes Classe G

    Jurassic Park : la renaissance de la Mercedes Classe G

    En 1997, ce fut l’un des accords entre le cinéma et l’industrie automobile les plus commentés. Des Mercedes Classe G apparaissaient dans Le Monde Perdu, deuxième épisode de la série Jurassic Park. Plus récemment, c’est un GLE qui a pu compter sur cette promotion dans Jurassic World. La marque allemande continue de se servir de ce partenariat pour lancer son « nouveau » Classe G.

    Pour ouvrir le salon de Detroit 2018, un Classe G datant de la première année de production – 1979 – a été coulé dans 44,4 tonnes de résine synthétique, à l’image du moustique emprisonné dans l’ambre de la canne de John Hammond dans Jurassic Park.

    Il a fallu 90 jours pour concevoir ce bloc de 5,50 mètres de longueur, 2,55 mètres de largeur et 3,10 mètres de hauteur autour du Mercedes 280 GE.

  • AMG Live : démonstration façon F1

    AMG Live : démonstration façon F1

    Des lunettes de soleil vissées, la quarantaine bien entamée, les mains sur le volant et une voix posée. Celui qui conduit paisiblement le Mercedes Classe V dans les environs du circuit de Chènevières s’appelle Jean-Christophe Boullion. Depuis des années, il a raccroché son casque pour accompagner des clients Mercedes dans leurs découvertes des réelles capacités des modèles sportifs de la marque.

    Chènevières est l’un des points d’arrêt de l’opération AMG Live, conçue pour inviter des clients et des prospects de Mercedes-AMG à rouler sur circuit. Avant de partir vers des tracés plus prestigieux au Mans ou au Castellet, ce sont les conducteurs du Grand Est qui profitent des 3,5 kilomètres et d’une exceptionnelle largeur de 15 mètres du tracé érigé sur une ancienne base de l’OTAN et désormais utilisé par Transalliance pour former ses chauffeurs poids-lourd.

    Après onze Grands Prix de Formule 1 chez Sauber en 1995 et treize participations aux 24 Heures du Mans avec deux podiums chez Pescarolo Sport en 2005 et 2007, Jean-Christophe Boullion fait encore rêver les clients AMG en leur montrant le potentiel des AMG GT R ou AMG GT C Roadster, des SL63, C63, voire des GLE ou GLS.

    mercedes-amg-live-02

    Sur circuit, celui qui garde un souvenir ému de ses courses à Spa-Francorchamps ou Suzuka, place les Mercedes-AMG dans des positions dans lesquels peu de clients s’aventurent. L’expérience est didactique. Lorsque les clients s’installent à leur tour aux commandes de ces monstres de 400 à 600 chevaux, les freinages sont plus sûrs, les placements plus précis et le plaisir est décuplé.

    En configuration strictement de série, avec son V8 biturbo de 585 chevaux et un couple de 700 Nm dès 1 900 tours / minute, l’ultime AMG GT R est un monstre de performances. Le gain de puissance par rapport à une plus traditionnelle AMG GT est accompagné par l’arrivée de roues arrière directrices et d’une baisse de la masse totale pour tomber à 2,66 kg / cheval.

    Mieux, si le pilote se sent prêt à repousser les limites, il peut jouer avec les modes de conduite. Confort, Sport, Sport + et Race (avec une possibilité de mixer le set-up). Rien que du très habituel. Sauf que le mode Race ajoute une touche supplémentaire à l’interaction avec l’électronique. Il devient possible de jouer avec un bouton Traction Control au centre de la planche de bord. 9 crans à choisir afin d’exploiter son propre potentiel selon les conditions d’adhérence et les virages. Les règles aérodynamiques de l’AMG GT sont repoussées avec l’installation de quatorze lamelles verticales situées sous la calandre pour diriger l’air selon les besoins du moteur. À l’arrière, un énorme double diffuseur et l’aileron (réglable) viennent casser l’allure soignée de la version basique.

    À la sortie du deuxième virage, la piste s’ouvre très largement pour laisser l’AMG GT R élargir la trajectoire jusqu’à un freinage long et large. Les céramiques œuvrent pour emmener la voiture en appui sur le train avant jusqu’au bout de l’épingle. 700 Nm arrivent alors pour prendre plus de 210 km/h avant un autre gros freinage… Encore loin des 318 km/h de vitesse de pointe.

    L’AMG GT R se pose sur des Michelin Pilot Sport Cup 2 275/35 ZR 19 à l’avant et 325/30 ZR 20 à l’arrière pour enchainer les épingles. De l’extérieur, elle avale l’asphalte avec sa nouvelle calandre Panamericana inspirée par la Mercedes-Benz 300 SL qui a remporté l’épreuve américaine en 1952. Malgré ces pneus de série, l’AMG emmène une énorme vitesse dans les courbes. Les 1 630 kg à vide et en ordre de marche sont bien plus faciles à prendre en main que ce que j’avais pu connaître au volant de la Mercedes SLS AMG.

    Belle et très performante, la voiture de sécurité des Grands Prix de F1 se laisse apprivoiser par les clients AMG sur ce type d’opérations… Histoire de les convaincre de franchir le pas. Et certains seront forcément prêt à débourser les 174 800 euros demandés pour une AMG GT R !

  • Cloud 9 / Jamiroquai : Mercedes Benz 280 SE Cabriolet & Ferrari 275 GTB

    Cloud 9 / Jamiroquai : Mercedes Benz 280 SE Cabriolet & Ferrari 275 GTB

    Vous rappelez-vous du film Le Mans avec Steve McQueen ? Un scénario plat comme l’encéphalogramme d’un paresseux au repos, avec les 24 heures du Mans en fond et une histoire d’amour insipide et inutile, imposée par la production du film. Ici, nous en sommes proches. Le clip de Cloud 9, single du dernier album de Jamiroquai, c’est l’histoire d’un homme (Jay Kay, leader du groupe) et d’une femme (l’actrice Monica Cruz) qui dansent ensemble dans une pseudo boîte à lumière un peu trop fuchsia. Et ces gens se cherchent, visiblement. Voilà. Et après ça, elle part. Enfin, on pense qu’elle part. Elle roule, au volant de sa voiture. ET C’EST LA QUE CA DEVIENT INTERESSANT. Parce qu’avant, il est vrai qu’on s’en fiche éperdument. Le plus important, c’est les bagnoles. Et deux d’entre elles ont dans ce clip un rôle plus important que Jay Kay et Monica Cruz réunis.

    Voyez-vous la photo qui illustre cet article ? Au dessus là. Voooiilà. Donc, à gauche, mesdames messieurs, voici la superbe Mercedes Benz 280 SE Cabriolet de madame Cruz, suivie à droite par la Ferrari 275 GTB de Jay Kay. Deux autos sublimes, mythiques, aux couleurs anthracites. On retrouve là l’amour de Jay Kay, de son vrai nom Jason Kay Luís Cheetham, pour les belles créatures. Se souvient-on du clip de Cosmic Girl (l’immat de la Merco !), avec Jay au volant d’une rutilante Lamborghini Diablo, suivi par ses potes en Ferrari F355 et Ferrari F40? Bien entendu. Et pour vous mettre une petite claque au sujet du temps qui passe, ce clip date de 1996. Voilà voilà.

    A noter que nos copains de chez Start and stop ont parlé du clip de Cloud 9 fin février. Mais vu que j’ai un mois et demi de retard, je me devais d’en parler. Et parce que j’en avais envie, aussi. Allez, poussez les watt dans les potards. Et j’aime toujours les expressions d’une autre époque. 1996 quand même…

    Cloud 9, Jamiroquai, le clip : 

     

    cloud_9_jamiroquai_jay_kay_video_clip_107 cloud_9_jamiroquai_jay_kay_video_clip_121 cloud_9_jamiroquai_jay_kay_video_clip_104 cloud_9_jamiroquai_jay_kay_video_clip_101 cloud_9_jamiroquai_jay_kay_video_clip_102 cloud_9_jamiroquai_jay_kay_video_clip_103 cloud_9_jamiroquai_jay_kay_video_clip_105 cloud_9_jamiroquai_jay_kay_video_clip_106 cloud_9_jamiroquai_jay_kay_video_clip_108 cloud_9_jamiroquai_jay_kay_video_clip_109 cloud_9_jamiroquai_jay_kay_video_clip_110 cloud_9_jamiroquai_jay_kay_video_clip_111 cloud_9_jamiroquai_jay_kay_video_clip_112 cloud_9_jamiroquai_jay_kay_video_clip_100 cloud_9_jamiroquai_jay_kay_video_clip_113 cloud_9_jamiroquai_jay_kay_video_clip_114 cloud_9_jamiroquai_jay_kay_video_clip_115 cloud_9_jamiroquai_jay_kay_video_clip_116 cloud_9_jamiroquai_jay_kay_video_clip_117 cloud_9_jamiroquai_jay_kay_video_clip_118 cloud_9_jamiroquai_jay_kay_video_clip_119 cloud_9_jamiroquai_jay_kay_video_clip_120

  • L’agence photo DPPI expose Mercedes-Benz à Bruxelles

    L’agence photo DPPI expose Mercedes-Benz à Bruxelles

    J’aime vraiment observer l’actualité outre-quiévrain. Cette fois, c’est à Bruxelles que ça se passe.

    Du 5 novembre au 30 janvier 2017, l’agence parisienne DPPI s’expose à Bruxelles, au sein du prestigieux Fascination Center Mercedes. Une exposition mise en place par Mercedes-Benz Belgique & Luxembourg. Là, pas moins de 17 photos sont exposées, retraçant l’histoire de la marque à l’étoile en compétition, du Dakar aux rallyes en passant par la F1. Entre cette exposition et celle de Quentin Champion, la Belgique est bien servie. Si vous ne pouvez vous déplacer jusqu’à Bruxelles, l’exposition est disponible en ligne ici, où vous pourrez d’ailleurs acheter les tirages. Idéal pour décorer un bureau, un salon avec style… et bien loin des classiques d’Ikea.

    Notons d’ailleurs que l’agence DPPI a dans son port-folio une des plus célèbres photos des 24 heures du Mans, quand Mark Webber et sa Mercedes CLR s’envolaient sur le virage d’Indianapolis en 1999… Une photo de Frédéric Le Floc’h, qui ne sera pas présente sur cette exposition.

    La Mercedes CLR de Mark Webber s'envolant sur Indianapolis, lors des 24 heures du Mans 1999. Photo : Frédéric Le Floc'h / DPPI
    La Mercedes CLR de Mark Webber s’envolant sur Indianapolis, lors des 24 heures du Mans 1999. Photo : Frédéric Le Floc’h / DPPI