Le designer britannique ressuscite l’esprit Wood & Pickett avec une Mini restomod radicale. Un hommage à la culture anglaise de la personnalisation, entre nostalgie et modernité.
Ian Callum n’en finit plus d’explorer les chemins du passé pour mieux réinventer l’automobile. Après avoir signé certaines des plus belles Aston Martin, puis redonné des lettres de noblesse au restomod avec sa propre société de design (CALLUM), le styliste écossais s’attaque à un monument : la Mini. Mais pas n’importe laquelle. En s’associant à Wood & Pickett, carrossier de légende dans l’univers de la personnalisation britannique, Callum propose une relecture ultra-premium et résolument sportive de la citadine iconique.
Une base très « late classic »
Le projet repose sur une carrosserie de Mini Mk5 Sportspack, la version à ailes élargies produite de 1997 à 2001. C’est l’un des derniers avatars de la Mini classique, celle qui gardait l’esprit originel d’Alec Issigonis tout en adoptant quelques atours modernisés à la veille du passage de flambeau à BMW. Mais si la ligne générale reste inchangée, tout le reste est repensé.
Le moteur A-Series, cœur battant de la Mini depuis 1959, passe de 1275 cm³ à 1310 cm³. Il reçoit une nouvelle culasse, une injection électronique bi-point et une ligne d’échappement sur mesure à double sortie. Résultat : la puissance grimpe de 63 à 110 ch. De quoi transformer cette Mini en véritable petite GTI, au sens noble du terme. La boîte de vitesses est renforcée pour encaisser ce regain de couple, et l’ensemble châssis-freinage-suspension est entièrement retravaillé selon des standards proches du rallye.
Une hot hatch à l’anglaise
Les jantes Minilite d’origine cèdent la place à un dessin inédit signé Callum : des roues à quatre branches de 13 pouces qui évoquent l’univers du sport automobile des années 1960, tout en apportant une signature visuelle contemporaine. À l’extérieur, les modifications restent subtiles mais efficaces : élargisseurs d’ailes Wood & Pickett, boucliers avant et arrière au style plus agressif, feux à LED intégrés avec discrétion.
L’intérieur est un hommage à l’âge d’or des Mini personnalisées. Le tableau de bord reçoit une nouvelle planche de bord en bois inspirée de la Mini Margrave des années 1960, avec ses inserts façon noyer, ses interrupteurs métalliques pour les phares et le chauffage, et – clin d’œil à la modernité – un petit écran tactile compatible Apple CarPlay. Le luxe rétro dans toute sa splendeur.
Une exécution artisanale, à prix fort
Chaque exemplaire sera construit à la main selon les spécifications précises de son propriétaire. Le ticket d’entrée ? 75 000 livres sterling (environ 88 000 euros). À ce tarif, le client accède à une personnalisation poussée dans les moindres détails, mais aussi à un pan de l’histoire automobile britannique. Ian Callum insiste : « Ce projet est autant un hommage qu’une réinterprétation. Nous voulons capturer l’esprit des Mini Wood & Pickett des années 1960, tout en les adaptant aux attentes d’aujourd’hui. »
Le tout premier exemplaire de cette Mini Callum x Wood & Pickett a été commandé par le mannequin et créatif britannique David Gandy. Une figure médiatique très attachée à la culture automobile britannique, lui-même collectionneur de Jaguar et ambassadeur de la modernité avec style.
Wood & Pickett, retour aux sources
Fondé en 1947 par Bill Wood et Les Pickett, le carrossier londonien s’est taillé une solide réputation dans les années 1960 avec ses Mini sur-mesure. Véritables objets de luxe roulants, elles séduisaient les célébrités de l’époque : Mick Jagger, Elton John, Paul et Linda McCartney… tout le Swinging London avait sa Mini personnalisée. Dans les années 1980, Wood & Pickett se recentre sur le Range Rover de première génération, alors à la mode dans les quartiers huppés de Chelsea. Puis l’entreprise change plusieurs fois de mains.
Aujourd’hui, elle renaît sous la houlette de Motaclan, un acteur bien connu des amateurs de youngtimers britanniques puisqu’il détient aussi l’ex-division pièces détachées de MG Rover. Motaclan ne compte pas s’arrêter là : un catalogue de pièces Wood & Pickett dessinées par Ian Callum sera bientôt proposé aux propriétaires de Mini classiques, permettant à chacun de recréer, à sa mesure, cette Mini néo-rétro.
L’avenir de la restomod à l’anglaise
Alors que le restomod devient une industrie à part entière, cette Mini incarne une autre voie que celle des surenchères technologiques ou des conversions électriques parfois trop radicales. Ici, on sublime l’existant, on respecte les fondamentaux, tout en insufflant un peu de modernité et beaucoup de style. Ce projet illustre à merveille la philosophie de Callum : « faire du neuf avec du vieux, sans trahir l’esprit d’origine ».
Et dans le cas de la Mini, l’esprit est intact : petite, vive, impertinente et incroyablement britannique.
Imaginez-vous en train de parcourir les paysages pittoresques de l’Europe, des charmantes rues de France aux panoramas époustouflants de Slovénie. La liberté de la route, le frisson de la découverte et le confort d’une voiture fiable vous garantissent un voyage inoubliable. Mais avant de prendre la route, la préparation est essentielle pour garantir un voyage agréable et sans accroc.
La Mini Cooper
La Mini Cooper, une voiture à la fois emblématique et moderne, a une riche histoire qui remonte aux années 1960. Connue pour sa taille compacte, son design distinctif et ses performances agiles, elle est une favorite parmi les passionnés de voitures. Selon 01net.com a parlé des mises à jour de Mini Cooper, la Mini Cooper comprend des fonctionnalités technologiques avancées et une efficacité énergétique améliorée, ce qui en fait un excellent choix pour un long voyage sur la route. Sa petite taille la rend parfaite pour se déplacer dans les rues étroites d’Europe tout en offrant un intérieur étonnamment spacieux et confortable.
Voyager en voiture : le charme des road trips
Les voyages en voiture ont quelque chose de particulièrement charmant. Contrairement à l’avion ou au train, un voyage en voiture offre la liberté d’explorer à son propre rythme, de s’arrêter dès que quelque chose attire votre attention et de vous immerger véritablement dans le voyage. La route ouverte offre de nombreuses possibilités, transformant le trajet en lui-même en une partie mémorable de l’aventure.
Préparation du voyage
La préparation est la base d’un road trip réussi, auto-doc.fr donne des conseils utiles pour préparer sa voiture pour un voyage, en insistant sur l’importance d’un entretien minutieux et de réparations ponctuelles. Ces conseils vous permettent de vous assurer que votre véhicule est dans un état optimal avant de prendre la route, réduisant ainsi le risque de panne et améliorant votre expérience de voyage globale. Leurs conseils d’experts couvrent les contrôles et tâches d’entretien essentiels qui peuvent faire une différence significative dans la sécurité et le confort de votre voyage. Commencez par planifier votre itinéraire, assurez-vous que votre voiture est en parfait état et rassemblez tous les documents nécessaires.
Vérification de la voiture Assurez-vous que votre Mini Cooper est prête à prendre la route
Avant de vous lancer dans votre voyage, il est essentiel de vous assurer que votre Mini Cooper est en excellent état technique. Commencez par une liste de contrôle détaillée :
Huile : Vérifiez le niveau et la qualité de l’huile et changez-la si nécessaire.
Freins : Inspectez les plaquettes et les disques de frein pour détecter toute trace d’usure.
Pneus : Assurez-vous que les pneus sont correctement gonflés et que leur profondeur de bande de roulement est suffisante.
Embrayage : L’embrayage d’une voiture est un dispositif mécanique qui connecte et déconnecte la puissance du moteur de la transmission, vous permettant de changer de vitesse en douceur. C’est un composant essentiel des transmissions manuelles, auto-doc.fr a parlé de l’embrayage de cette voiture, soulignant son importance pour assurer une conduite souple et efficace. Ils fournissent des conseils détaillés sur la façon de vérifier les signes d’usure de l’embrayage et recommandent des inspections régulières pour éviter des problèmes inattendus pendant votre trajet. Maintenir l’embrayage en parfait état améliore non seulement le confort de conduite, mais contribue également à la longévité globale de votre Mini Cooper.
Documents nécessaires
Voyager dans plusieurs pays nécessite plusieurs documents importants :
Passeport et visa : Assurez-vous que votre passeport est valide et vérifiez les conditions de visa pour chaque pays.
Permis de conduire : Un permis de conduire valide est indispensable, et un permis de conduire international (PCI) peut être très utile.
Immatriculation et assurance du véhicule : Munissez-vous des papiers d’immatriculation de votre véhicule et d’une preuve d’assurance.
Plan d’itinéraire
Planifier votre itinéraire est à la fois passionnant et essentiel. Un itinéraire suggéré de la France à la Slovénie pourrait inclure des escales en Suisse et en Italie, offrant un mélange de paysages magnifiques et d’expériences culturelles. La flexibilité est essentielle, vous permettant d’ajuster votre itinéraire selon vos besoins en fonction du temps et des intérêts.
Bagages et équipement
Pour un voyage confortable, il est essentiel de bien préparer ses bagages. Prévoyez des articles essentiels comme des vêtements, des articles de toilette et une trousse de premiers secours. N’oubliez pas une trousse d’urgence avec une roue de secours, un cric et des outils de base. Préparez vos bagages de manière efficace pour tirer le meilleur parti de l’espace de rangement de la Mini Cooper.
Itinéraire et arrêts principaux
Votre voyage de la France vers la Slovénie peut être enrichi de plusieurs étapes clés :
France : Explorez la charmante campagne et les villes historiques.
Suisse : Profitez des paysages alpins à couper le souffle et des villes animées comme Zurich.
Italie : Découvrez la riche histoire et les paysages époustouflants, de Milan à Venise.
Slovénie : Découvrez la beauté de Ljubljana et la tranquillité du lac de Bled.
Chaque étape offre des attractions uniques, des monuments culturels aux merveilles naturelles.
Conseils pour les conducteurs
Conduire en Europe s’accompagne de son lot de défis et de réglementations. Voici quelques conseils à garder à l’esprit :
Pratiques de conduite sécuritaires : portez toujours votre ceinture de sécurité, respectez les limitations de vitesse et évitez les distractions.
Réglementation de la circulation : soyez conscient des différentes lois de conduite dans chaque pays, telles que les péages et les zones à faibles émissions.
Restez vigilant : faites des pauses régulières pour vous reposer et rester hydraté. Conduire sur de longues distances peut être fatigant, donc partager les tâches de conduite peut aider.
Un road trip entre la France et la Slovénie en Mini Cooper vous promet une aventure inoubliable, jalonnée de paysages époustouflants, de cultures diverses et de la liberté de la route. Avec une préparation minutieuse, notamment en vous assurant que votre voiture est en parfait état et que vous disposez de tous les documents nécessaires, vous pourrez profiter d’un voyage sûr et mémorable.
La MINI Cooper version 100 % électrique de nouvelle génération est en route… Mais une autre nouvelle Mini, bien plus mini, arrive via le préparateur David Brown Automotive. Comme de coutume, c’est beau et très cher.
David Brown Automotive, dont vous vous souvenez peut-être pour le curieux mashup Speedback, a dévoilé son premier modèle électrique. Et malgré les conventions familières du genre EV, il pèse en réalité le même poids que l’ancien.
Surnommée Mini eMastered, cette Mini électrique troque son ensemble essence contre une batterie de 18,8 kWh et un moteur électrique de 96 chevaux, tous deux rangés sous le capot. Cela lui donne une autonomie de 180 miles, ainsi qu’un poids à vide de seulement 640 kg, ce qui lui permet de s’en tirer avec une très petite batterie par rapport aux normes modernes des véhicules électriques.
Une vitesse de pointe de 150 km/h lui permet de conserver la convivialité d’une voiture moderne, tandis qu’un sprint de 8,5 secondes de 0 à 100 km/h lui donne suffisamment d’agilité pour suivre le trafic moderne.
Mais l’échange de groupe motopropulseur n’est qu’une partie d’un programme plus vaste. La société basée à Silverstone a transformé l’intérieur de l’Austin Mini, plutôt spartiate, en une expérience rétro, qui conserve encore un certain lien avec le modèle d’antan. Une certaine mesure de retenue a été exercée en transformant une Mini classique en un modèle de luxe, doté d’un écran d’infodivertissement Pioneer de 7 pouces et de la climatisation.
Si vous avez encore le sentiment tenace d’avoir déjà vu quelque part une petite Mini neuve, vous pensez probablement à la Mini Remastered Oselli Edition, dévoilée en 2021 par la même société. Ce modèle, cependant, utilisait un BMC Série A alésé à 1 450 cm3, lui donnant une puissance fringante de 123 ch.
La Mini eMastered, en revanche, ne se préoccupe pas autant des chiffres de puissance que de l’autonomie, qui se situe carrément aux côtés de la MINI Cooper SE électrique sortante avec sa batterie beaucoup plus grosse. Mais c’est une BMW moderne, ne l’oublions pas, avec des éléments comme des zones de déformation et des airbags.
Néanmoins, comme ces véhicules seront destinés aux acheteurs des quartiers les plus chics de Londres, les vitesses routières ne seront probablement pas trop ambitieuses.
La seule chose qui n’est pas petite dans cette voiture, c’est le prix. Avec l’autocollant indiquant 143 000 euros au taux de change actuel, la Mini eMastered donnera aux acheteurs la possibilité d’acheter au moins trois Mini Coopers électriques bien optionnées…
La MINI est une petite voiture emblématique qui a marqué l’histoire de l’automobile. Conçue par Alec Issigonis pour British Motor Corporation (BMC), elle a été produite pour la première fois en 1959. La Mini a connu un succès immédiat, notamment en Grande-Bretagne, où elle est devenue une voiture populaire pour les jeunes et les familles.
La première génération
La première génération de Mini était disponible en deux versions : la Morris Mini Minor et l’Austin Seven. Ces deux voitures étaient équipées d’un moteur quatre cylindres de 850 cm3 qui développait 34 ch. La Mini était une voiture très compacte, avec une longueur de seulement 3,05 mètres. Elle était également très maniable, ce qui en faisait une voiture idéale pour la ville.
La Mini a connu un succès commercial important, avec plus de 5 millions d’exemplaires vendus dans le monde entier. Elle a également été très populaire dans le monde du sport automobile, notamment en rallye. La Mini Cooper S a remporté le Rallye de Monte-Carlo à trois reprises, en 1964, 1965 et 1967.
La deuxième génération
En 2001, la Mini a été relancée par BMW, qui avait racheté Rover Group, la société mère de BMC. La nouvelle MINI était plus grande et plus puissante que la première génération, mais elle conservait le même style et la même maniabilité.
La deuxième génération de MINI a été un succès commercial, avec plus de 3 millions d’exemplaires vendus dans le monde entier. Elle est toujours produite aujourd’hui, et elle est disponible en une variété de versions, notamment la MINI Cooper, la MINI Cooper S et la MINI John Cooper Works.
Le designer britannique Paul Smith s’est penché sur une icône en réinterprétant une MINI Paul Smith Édition de 1998. Ce modèle sur mesure est passé entre les mains expertes des techniciens du programme MINI Recharged qui allie tradition et technologie avant-gardiste grâce à l’installation d’un moteur électrique dans une Mini Classic.
L’esprit créatif de Sir Paul Smith, connu depuis longtemps des fans de la marque britannique, est à l’origine d’un nouveau projet au style inimitable. L’été dernier, Paul Smith a présenté la MINI STRIP au Salon IAA Mobility de Munich : un concept-car radicalement épuré et durable. La MINI Recharged par Paul Smith reprend aujourd’hui cette idée de design durable. « Trois caractéristiques décrivent parfaitement cette voiture : qualité, durabilité et fonctionnalité », explique le designer.
« Ce véhicule est également un hommage au passé » ajoute-t-il. En effet, avec cette pièce unique, Paul Smith reprend un projet encore plus ancien qui le lie à MINI depuis plus de 20 ans : en 1998, il a donné vie à la MINI Paul Smith Edition, série limitée à 1 800 exemplaires. Le prototype de cette édition unique était peint dans un bleu caractéristique, identique à celui de la chemise préférée du créateur. Cette nouvelle pièce unique conserve cette couleur distinctive et historique. Avec le couvercle de protection de la batterie vert citron, le designer ajoute une autre couleur des années 90. Ces éléments de personnalisation se marient parfaitement avec l’essence de la Mini originelle.
En effet, le projet est aussi une question de respect du patrimoine de la marque, de l’œuvre emblématique de Sir Alec Issigonis, le créateur de la première Mini. « Quand tu emménages dans l’appartement de ta vieille tante, tu ne fais pas tout à neuf par respect, mais tu le modernises par petites touches », explique Sir Paul Smith. Sir Alec Issigonis a développé la Mini classic en réponse au choc pétrolier de 1959. Une consommation minimale, une utilisation maximale de l’espace – telle était l’idée qui a convaincu des millions de personnes pendant des décennies et qui explique aujourd’hui le succès de MINI.
Dans l’habitacle de ce nouveau projet, Paul Smith poursuit son concept minimaliste et durable initié avec la MINI STRIP. En renonçant délibérément aux éléments de design intérieur, la carrosserie brute domine dans l’habitacle avec la tôle de plancher nue et non habillée, sur laquelle sont posés des tapis de sol au style authentique en caoutchouc recyclé. Outre les matériaux innovants et respectueux de l’environnement, le design de Paul Smith permet de se passer de quelques équipements : un aimant à côté du volant peut accueillir un smartphone qui, hormis le compteur de vitesse, remplace presque tous les anciens boutons et fonctions du tableau de bord. Le volant de ce modèle exclusif peut être complètement retiré pour faciliter l’entrée et la sortie dans la voiture – une solution innovante et un clin d’œil à l’image de l’esprit de Paul Smith.
« Nous avons rendu une voiture des années 90 totalement pertinente pour aujourd’hui », résume le designer. Et de poursuivre fièrement : « Les idées ne sont jamais un problème, tu en trouves partout. Le défi est de les mettre en œuvre. Ici, ça a fonctionné, un rêve est devenu réalité », déclare Sir Paul Smith. Les ingénieurs de « Recharged Heritage Limited » sont également les artisans de cet accomplissement. En tant que nouveau partenaire de MINI, ils ont transformé la Mini Classic en un véhicule zéro émission en y installant un moteur électrique de 72 kW. La gamme actuelle du constructeur britannique propose déjà la MINI Cooper SE* entièrement électrique et le MINI Countryman Cooper SE ALL4** avec une motorisation hybride rechargeable. Ces deux modèles perpétuent le traditionnel plaisir de conduire responsable et ouvrent la voie à un avenir entièrement électrique.
Sur le papier, tout semble être un programme destiné à dépenser beaucoup d’argent sans jamais faire entrer la moindre recette. Un entrepreneur dont la principale qualité est de partager son nom avec un grand industriel automobile a décidé de produire une nouvelle voiture.
Il s’appelle David Brown. Il n’a jamais produit le moindre tracteur, il n’a jamais sauvé Aston Martin… Cet entrepreneur britannique (homonyme) a rêvé d’un nouveau modèle. Il a décidé de le fabriquer en espérant que ses semblables y trouvent – aussi – la voiture qu’ils recherchent.
Il y a trois ans, David Brown a présenté une Aston Martin DB6 revisitée. Châssis et moteur récupérés d’une Jaguar XKR (5,0 litres V8 de 510 chevaux), dessin réalisé par Alan Mobberley, ancien responsable du design de Land Rover. Le résultat est réellement envoutant. La Speedback GT a été produite à cinq exemplaires deux ans et demi après son apparition.
À Silverstone, l’objectif est de continuer à produire de nouveaux châssis à raison de six à dix nouveaux modèles chaque année au tarif exorbitant de 580 000 euros HT.
Mais il en fallait davantage pour David Brown. Cette année, il lance la Mini Remastered. L’idée est aussi simple que pour la Speedback GT avec la DB6 : faire une nouvelle Mini, une vraie nouvelle Mini, loin des maxis MINI couvées par BMW.
En 3,055 mètres de longueur, 1,470 mètre de largeur et 1,330 mètre de hauteur, avec une masse totale de 740 kilogrammes et un rayon de braquage de 8,7 mètres, cette Mini retrouve un physique Classic.
Côté technique, on reste aussi dans l’esprit Mini originel… Moteur 4 cylindres 1,275 litre de 78 chevaux pour atteindre les 100 km/h en 11,7 secondes avec une vitesse maxi de 145 km/h. Les émissions de CO2 sont annoncées à 184 grammes par kilomètre.
Deux séries de 25 exemplaires ont déjà été révélées : Inspired by Café Racers dans un style très vintage dans le traitement de cuirs et une ambiance motard. Inspired by Monte Carlo est davantage sportif. Les deux reçoivent un système d’infotainment dans un écran de sept pouces avec Apple CarPlay et Android Auto, une climatisation et le démarrage sans clé.
Les premières livraisons sont programmées pour l’hiver prochain pour un peu moins de 90 000 euros HT.
Voici une jolie question d’appellation… Pourquoi le Groupe BMW a choisi d’appeler ce modèle MINI Clubman, du même nom qu’une Mini Clubman sortie en 1969 et si différente.
La Mini aurait dû être l’un des plus grands succès de l’industrie automobile. Pourtant, produite dans le cadre d’une alliance créée via la British Motor Corporation, les Mini ne profitaient en rien de cette idée de concentration.
Dès le début de la commercialisation, les Mini sortaient des ateliers d’une fédération d’entreprises qui avaient, chacune, conservé leurs outils de production. À la fin des années 1960, il se disait que BMC ne gagnait que 15 livres par voiture vendue et les concurrents affirmaient même que le groupe faisait du dumping pour vendre ses petites voitures.
Près de dix ans après la mise sur le marché de la première Mini, il est pourtant question d’imaginer une remplaçante. Face aux coûts d’un tel projet, British Leyland choisit une simple évolution. La troisième génération sort en 1969 sous la forme d’une 1275 GT, avec une version Clubman, allongée de 12,7 cm, qui propose un nouveau tableau de bord, une boîte de vitesses synchronisée, une première ébauche d’insonorisation et une face avant repensée.
La Clubman, destinée à remplacer les versions les plus luxueuses, est produite à 275 000 exemplaires dans sa version berline. 200 000 breaks trois portes, allongés à l’arrière, appelés Clubman Estate sortent également des usines jusqu’à 1980 et l’arrivée de l’Austin Metro. Et pour bien mélanger le tout, la Clubman Estate d’origine remplaçait la Countryman !
40 ans plus tard, le Groupe BMW refait l’histoire. Mini s’écrit désormais exclusivement en majuscule : MINI. Et les appellations de la gamme sont remodelées : MINI, Clubman pour le break et Countryman pour le SUV.
D’abord proposée en trois portes lors de son retour sur les routes en 2008, l’actuel MINI Clubman est basé sur la version 5 portes de la MINI et devient la plus longue MINI jamais proposée avec 4,253 mètres de longueur.
J’ai un petit faible pour les voitures un peu différentes. Celles qui ne font pas toujours l’unanimité. Renault Avantime, Nissan Cube… MINI Clubman. Vous lui trouverez des milliers de défauts, je les excuserai un par un (quasiment tous).
L’insonorisation à haute vitesse, supportable. Un châssis pas assez joueur, ce n’est pas une voiture de course. Des sièges un peu durs, c’est le patrimoine. Un tableau de bord dérangeant, aussi du patrimoine !
J’ai des excuses pour tout ! Et cette longue MINI permet de profiter d’un espace conséquent aux places arrière et la double porte de coffre est un régal pour les yeux et le mouvement.
Le seul argument qui m’empêche de devenir client ? Le tarif. La MINI Cooper Clubman (3 cylindres 1,5 litre 136 chevaux) débute à 24 900 euros. Mais en choisissant quelques options indispensables, comme le système de navigation, le régulateur adaptatif, les radars de stationnement et le toit ouvrant, la facture grimpe à 38 710 euros. Quand à la MINI Cooper S Clubman, le tarif est basé à 29 500 euros. Et là, forcément, c’est un peu cher…
107 engagés pour le 1er Hoppeland Carto – une deuxième place finale pour la MINI John Cooper Works qui nous avait été confiée par MINI France – 170 kilomètres les yeux grands ouverts, autant sur le road book que sur la route – la pluie, la nuit – MERCI !
15h30 – Rendez-vous à l’Estaminet Nouveau St-Eloi. Le parking de la longue bâtisse ressemble à une rencontre de passionnés d’automobiles. Une Trabant attire les regards. Son équipage vient de boucler le Rallye Monte-Carlo historique et le Rallye Neige et Glace à son bord. Notre MINI John Cooper Works côtoie des modèles plus classiques, dont de toutes petites MINI, et les voitures de la catégorie « Rally Look-Alike » attirent. Les Ford Escort, Opel Manta, Audi quattro sont parmi les plus prisées des photographes.
16h00 – Breifing. L’ambiance change en quelques secondes. Bruno Brissart – un copilote d’expérience que l’on a vu évoluer aux côtés de François Chatriot, Yves Loubet ou François Duval – prend la parole. Deux cents personnes s’amassent autour de lui pour écouter. Celui qui porte le projet de ce 1er Hoppeland Carto résume l’épreuve pour les quelques novices, dont je fais partie.
Road Book en main, le copilote doit mener son pilote sur la bonne route. Précision utile, une case de road book se lit du point vers la flèche. (C’est un détail, mais ça va nous coûter une belle séance de jardinage !) Un carnet de bord sera remis à l’équipage au départ. De petits panneaux affichant une lettre ou un chiffre sont disséminés tout au long du parcours. Il suffit de les reporter sur le fameux carnet de bord. Attention, seuls les panneaux placés à droite de la route sont à prendre en compte ! Pour départager les éventuels ex-aequo, quelques cases sont présentées sans les kilométrages. Il faudra simplement les indiquer à 100 mètres près.
Le barème des pénalités est simple : une lettre ou un chiffre manqué, c’est 50 points. Une lettre ou un chiffre inventé, c’est 100 points. Et chaque centaine de mètres d’écart sur les kilométrages coûte 20 points.
16h45 – C’est parti ! Victime de son succès avec une centaine de voitures pour une cinquantaine espérée, le rallye est lancé sans prendre en compte les numéros de course. Avec notre numéro 37, traditionnel pour une MINI en compétition, nous partons parmi les premiers pour profiter d’un maximum de lumière durant la première boucle de 90 kilomètres.
Le départ n’est donné qu’à partir de la case 2… Nous partons donc avec un écart de 110 mètres par rapport à notre compteur. Changement de direction à droite. 200 mètres plus loin, à gauche. 120 mètres après, tout droit. 400 mètres et tout droit… Le premier kilomètre est déjà passé.
Mais qu’est-ce qui peut se passer dans notre petite tête lorsque l’on prend le départ de n’importe quel type d’épreuves pour que ça se termine à chaque fois par un podium ?
107 équipages étaient inscrits, dont une trentaine dans la catégorie Toertimer (moderne). Malgré notre relative inexpérience, l’ambition est de terminer au moins dans le top 10 des voitures de moins de vingt ans. Et comme à chaque fois, ce serait quand même bien de terminer sur le podium !
17h05 – Les dix premiers kilomètres sont avalés. Je partage mon inexpérience avec Jean-Charles. Nous n’avons pas encore vu la moindre lettre ou le moindre chiffre sur le côté droit de la route. Est-ce que l’on aurait déjà raté les premiers ? En bon copilote, il tempère… Ne pas avoir croisé de premier « test » en tout début de course n’a rien d’anormal sur un parcours de 190 km.
17h30 – Tout me semble trop facile. On roule. Jean-Charles lit les cases, j’exécute. Pas de piège, pas d’erreur… J’imagine déjà des pièges supplémentaires pour une prochaine participation ! Nous passons à Saint-Omer, à une quarantaine de kilomètres du départ.
18h00 – La lumière commence à décroître. Nous notons les quelques lettres et chiffres parfois un peu cachées. Ça se joue surtout dans les changements de direction. A quelques centaines de mètres d’un contrôle de passage situé dans un café, les questions se multiplient dans la MINI… Le plus simplement du monde, la route n’est plus vraiment représentative du road book (ou l’inverse !). Il faut s’arrêter, se rappeler des précédents changements de direction, analyser les cases. Admettons… Mais nous avons parcouru un kilomètre de trop, sans comprendre comment. Face à nous, un contrôle secret des organisateurs ne fait qu’accentuer le stress. Sommes-nous dans le bon sens ? Le carnet est tamponné et nous poursuivons notre route vers « Chez Marcel ». Nouveau coup de tampon et un autre exercice débute.
Cette fois, il n’y a plus de cases. Juste une carte. On part et on redescend vers le contrôle secret, à contre-sens des autres concurrents. Stop, demi-tour et retour au café, encore planté ! Il ne fallait pas partir à gauche, mais à droite ! (On ne l’apprendra qu’à la fin, mais c’est là que nous perdons le rallye…). La suite impose une nouvelle gymnastique, le compteur affiche quelques kilomètres de plus que le road book.
100 kilomètres à écouter un copilote, à scruter le bas-côté pour trouver les indices… Je perds toute ma concentration. Jean-Charles annonce, je rate les changements de direction. Durant quelques kilomètres, le copilote s’occupe autant du pilote que de la route. Il me réveille, me remotive pour continuer. Et dire que je trouvais ça trop facile au départ !
Virage à droite, freinage. Je crois apercevoir une lettre cachée dans les herbes. Comme quasiment toujours, j’ai réglé mon siège le plus bas possible. Jean-Charles est reculé au maximum pour bénéficier de suffisamment d’espace pour tous ses outils, dont une tablette, sur laquelle il a son road book, sur lequel il pointe repères, kilométrages et diverses informations. Effectivement, dans le bas côté, il y avait bien un « G » à noter. Je remonte mon siège au maximum. C’est l’expérience qui entre : toujours être le plus haut possible pour mieux voir la route et les alentours.
Un peu plus loin, changement de direction vers la gauche. Puis à gauche dans 700 mètres… On entre dans une ferme, aucune issue. Demi-tour. La prochaine voie à gauche est 300 mètres plus loin. La case suivante indique un changement de direction à 1 kilomètre. Mais 700 mètres plus loin, nous croisons une départementale. Demi-tour, il faut tout reprendre. Ça ne fonctionne pas. Deuxième tentative, mêmes questions, même problème. Jean-Charles décide d’oublier les dernières minutes et de partir à la recherche de la dernière case validée. Juste avant la ferme, le piège est repéré. La flèche du road book part visuellement vers la gauche, mais le point de départ est situé en haut… Il fallait prendre à droite !
Déceler un piège, c’est comme une victoire d’équipe !
La nuit tombe, la pluie aussi… On n’a repéré qu’une unique lettre, ce « G » caché au moment de terminer la boucle. C’est trop peu pour que ce soit effectivement un sans-faute.
19h40 – Carnet rendu, rendez-vous au buffet : carbonnade flamande frites au menu, nous dînons local. Le départ de la seconde boucle est programmé dès 20h00. Discussions avec d’autres équipages : il n’y avait que deux lettres à trouver entre le café et l’estaminet… Le C qui nous manque était juste après le café. Là où nous nous sommes égarés !
20h15 – C’est déjà le moment de repartir. Il ne pleut plus. Un coup d’œil sur la quantité de carburant restante. La consommation est inférieure à 10 litres / 100 km, ça nous permettra de nous perdre durant quelques heures !
21h00 – Le parcours est totalement différent. J’avoue être totalement perdu à suivre les cases dictées par Jean-Charles. Lui connaît cette région pour avoir participé au Hoppeland Rally avec une Triumph Dolomite, ou encore au Rallye des Routes du Nord ou des Flandres. D’une route à l’autre, il cite le nom des spéciales, prévient des pièges très connus.
21h40 – Malheureusement, tout le monde n’a pas la chance d’avoir un copilote aussi expérimenté ! Jean-Charles m’annonce un piège, j’arrive au pas au moment d’apercevoir plusieurs voitures garées. Une Ford Fiesta ST est échouée loin sur un talus et plusieurs autres concurrents essaient de la remettre sur la route. On apprendra plus tard que seule une attache de pare-chocs a cédé… Ouf, car ça paraissait moche.
21h50 – A proximité d’un village, des voitures roulent dans tous les sens. Ça fait demi-tour, ça part à gauche, à droite. Tout le monde jardine. Jean-Charles affirme qu’il faut aller à droite. On s’arrête, on regarde. Dans l’instant, on remarque le piège… Des cases sont inversées sur la page. Il ne faut pas les suivre horizontalement, mais passer d’un numéro de case à un autre. Là encore, c’est une grande joie d’avoir remarqué le piège !
22h00 – Les organisateurs nous ont remis une page supplémentaire au moment du départ. Le road book initial est modifié par cet additif à cause d’une route barrée par des travaux. Ce n’est pas fait exprès, mais ça va compliquer notre tâche. Toute cette portion est présentée sans le moindre kilométrage qu’il faut écrire nous-même, à la centaine de mètres près.
L’exercice demande une attention encore supérieure, mais tout semble parfaitement se passer… Mais au moment de retrouver la première case kilométrée, le différentiel est de trois kilomètres ! En ayant eu l’impression de faire un passage parfait, nous avons « raté » trois kilomètres. La MINI est à nouveau garée. Sur un bloc-notes, on calcule et on recalcule. Pour gommer la différence, nous décidons de réajuster la vingtaine de cases pour gommer ces trois kilomètres… C’est reparti !
22h30 – Un éclair dans la voiture… S’il y avait un différentiel de trois kilomètres, c’est que le parcours avait été modifié par un additif. Il est donc tout à fait possible que le parcours officiel soit 3 km plus court ! Séance de « décalcul » pour revenir aux données initiales !
23h00 – C’est l’arrivée… Un dernier contrôle de passage avant le dernier virage. Une MINI classique est arrêtée à cet endroit, alternateur en panne. Elle finira tractée par un autre concurrent. Au moment de rendre le carnet de route, on nous demande de répondre à une question : quelle était la distance entre deux cases (là où il fallait noter les kilométrages). La soustraction donne 6,08 kilomètres.
Tout le monde se regroupe dans l’Estaminet. La fatigue se lit sur les visages. Les équipages arrivent, jusqu’à la voiture balais. La remise des prix peut débuter…
Les trois premiers de chaque catégorie sont récompensés. Des plus anciennes voitures aux plus récentes… Les Toertimers arrivent et nous sommes deuxièmes avec une unique pénalité de 50 points, le fameux C manqué ! Quant au kilométrage, la réponse était 6,025 km.
Au classement général, seul le vainqueur du Toertimer est réalisé un sans faute. Nous sommes donc aussi deuxième ex-aequo, sur 107 engagés !
Avec la participation de MINI France, AUTOcult.fr sera au départ du 1er Hoppeland Carto, une « randonnée » aux pièges multiples organisée par l’Ecurie du Lion des Flandres le samedi 5 mars.
Le romancier Hector Malot disait : « Nous partons tous sur la bonne route, c’est aux carrefours que nous nous trompons. » Voilà une devise qui doit plaire à tous les organisateurs de rallyes cartographiques.
Le rallye cartographique n’a rien d’une épreuve sportive, ni d’une balade de santé. C’est un véritable défi imposé par des organisateurs fous qui fournissent une carte routière vierge aux concurrents… Et des indices pour leur permettre de « faire » leur chemin. Ces indices sont autant de pièges à déjouer, parfois sortis d’esprits aussi tordus que malfaisants !
A l’arrivée, celui qui aura réussi à trouver la bonne route (ou plus simplement à s’en approcher), en omettant aucun contrôle de passage matérialisé par des lettres ou des chiffres, aura la victoire.
Fidèle à l’Ecurie du Lion des Flandres (Jean-Charles Huvelle avait participé au 1er Hoppeland Rally VHC au volant d’une Triumph Dolomite Sprint), AUTOcult.fr relèvera le défi de cette première édition de ce Rallye Cartographique organisé au départ de Watou, sur la frontière franco-belge, à bord d’une MINI John Cooper Works confiée par MINI France.
Préparateur officiel du constructeur britannique, John Cooper Works a porté la puissance du moteur 4 cylindres Twin Power Turbo de 2,0 litres à 231 chevaux. La MINI passe ainsi de 0 à 100 km/h en 6,3 secondes, en laissant de côté le traditionnel flegme d’Oxford.
Quatre-vingt équipages sont déjà engagés, dont quelques-uns des meilleurs spécialistes de la discipline dans la région. Notre MINI John Cooper Works côtoiera d’autres MINI produites entre 1969 et 1995.
5 millions de dollars pour une trentaine de secondes ? Pas de problème pour quelques groupes automobiles prêts à dépenser sans compter pour réaliser des spots visibles par plus de 110 millions de téléspectateurs sur CBS (soit 51 % des téléviseurs connus aux Etats-Unis et 73 % des téléviseurs allumés à cette heure).
Autour des Denver Broncos, des Carolina Panthers, de Coldplay, Beyonce et Bruno Mars, voici ce qu’il ne fallait pas manquer dans le monde de la communication automobile :
Premier prix à Audi pour son film R8. Jeep ‘Portraits’ et Toyota Prius sur le podium… Hyundai gagne un prix spécial pour l’ensemble de son oeuvre !
Acura NSX
Honda Ridgeline
Subaru
Hyundai Genesis
MINI
Hyundai Elantra
Audi R8
Kia Optima
WeatherTech
Hyundai
Toyota Prius
Jeep
Jeep
Buick Cascada
En France, 348 000 téléspectateurs ont suivi le match sur W9, sans profiter des pauses publicitaires américaines…
Plus de 50 ans après sa victoire au Rallye Monte-Carlo 1964, le pilote britannique Paddy Hopkirk reçoit une des plus prestigieuses décorations de l’empire britannique : la MBE. MBE, pour Most Excellent Order of the British Empire, ou « l’excellentissime ordre de l’Empire britannique ». Il est décoré pour ses victoires en rallyes et pour son investissement auprès des jeunes de la fondation SKIDZ, qui permet l’accès aux véhicules aux personnes à mobilité réduite.
Pour mémoire, en 64, face aux monstrueuses Ford Falcon ou Mercedes-Benz 300 SE, aux rapides Saab 96 Sport et Volvo PV544, Hopkirk a su remporter avec son copilote Henry Liddon un Monte-Carlo difficile, grâce à l’agilité de sa BMC MINI Cooper S. Il ouvrait ainsi le palmarès de la MINI à Monaco, rallye qu’elle allait remporter par deux fois ensuite en 1965 avec Timo Mäkinen et 1967 avec Rauno Aaltonen.
Membre à vie du BRDC, Hopkirk n’est pas seulement décoré de la MBE, il fait aussi partie du Rally Hall of Fame, classement des meilleurs pilotes du rallye mondial. Hopkirk fait partie de la première promotion de ce classement, datant de 2010. Il y siège aux côtés de Rauno Aaltonen, Erik Carlsson, Timo Mäkinen. Ce classement est édité par la Mobilia Foundation, exploitante du musée de l’automobile et de la route Mobilia, installé à Kangasala, en Finlande.
Colin McRae est lui aussi décoré MBE, tout comme David Coulthard. Malcolm Wilson est quant à lui décoré de la OBE, Ordre de l’Empire britannique.
Paddy Hopkirk, Mini Cooper, Rallye Monte Carlo 1964
Paddy Hopkirk & Henry Liddon, Mini Cooper, podium du Rallye Monte Carlo 1964
FIA Middle East Rally Championship, FIA Cross Country World Rally Cup, FIA World Rally Championship 2, en ajoutant le Dakar, tel est le fabuleux palmarès 2015 du Qatari Nasser Al Attiyah.
Accompagné du Français Matthieu Baumel, Al Attiyah a géré cette saison pas moins de trois programmes de face, au volant de trois voitures différentes : MINI ALL4 Racing, Ford Fiesta RRC et Skoda Fabia R5. Au total, neuf victoires toutes disciplines confondues, pas moins de treize rallyes « classique » en MERC et WRC2, un programme tout autant chargé en rally-raid, dont le Dakar, avec cinq victoires d’étapes. Ce qu’on appelle une saison exemplaire.
Son prochain défi ? Prendre le départ de la WTCC Race of Qatar, manche de clôture du WTCC, qui se tiendra les 26 et 27 novembre sur le Losail International Circuit, près de Doha. Une première de nuit, pour le WTCC. Une première aussi pour Nasser, puisque pour la première fois cette saison, il disputera une course sans son fidèle copilote français Matthieu Baumel. Cocorico.
45 ans, ambassadeur sportif et porte drapeau du Qatar, pilote mais aussi tireur au ball-trap. Plutôt hyperactif le Nasser.
Nasser Al Attiyah Matthieu Baumel WRC2 MERC FIA Skoda Ford MINI Dakar
Nasser Al Attiyah Matthieu Baumel WRC2 MERC FIA Skoda Ford MINI Dakar
Nasser Al Attiyah Matthieu Baumel WRC2 MERC FIA Skoda Ford MINI Dakar
Nasser Al Attiyah Matthieu Baumel WRC2 MERC FIA Skoda Ford MINI Dakar
Nasser Al Attiyah Matthieu Baumel WRC2 MERC FIA Skoda Ford MINI Dakar
Nasser Al Attiyah Matthieu Baumel WRC2 MERC FIA Skoda Ford MINI Dakar
Nasser Al Attiyah Matthieu Baumel WRC2 MERC FIA Skoda Ford MINI Dakar
Nasser Al Attiyah Matthieu Baumel WRC2 MERC FIA Skoda Ford MINI Dakar
Nasser Al Attiyah Matthieu Baumel WRC2 MERC FIA Skoda Ford MINI Dakar
Nasser Al Attiyah Matthieu Baumel WRC2 MERC FIA Skoda Ford MINI Dakar