L’emblématique pilote Saab des années 1960, Erik Carlsson, s’en est allé. Surnommé « Carlsson on the roof » ou « Mr Saab », il fut l’un des premiers pilotes officiels de l’histoire du WRC, à une époque où celui ci n’existait pas encore, dans les années 50. Cela ne l’empêcha pas de remporter le Rallye de Grande-Bretagne en 1960, 1961 et 1962 et le Rallye Monte-Carlo en 1962 et 1963. Il marque l’histoire du rallye par son pilotage franc, au volant de frêles Saab. RIP.
Étiquette : Saab
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Commissaire-priseur : Saab 96L
Bonhams prépare une vente exceptionnelle au Grand Palais le 6 février prochain. Au cœur d’un catalogue regorgeant de modèles aussi rares que hors de prix, j’ai fondu face à cette « simple » Saab 96L berline, estimée entre 8 et 12 000 euros.
La Saab 96 est la dernière évolution de la « 92 », toute première automobile produite par la marque à partir de 1947. Assemblée en 1976, cette « 96 » était largement dépassée mais conservait son style suédois incomparable.
Cette Saab 96L Berline, équipée d’un moteur Ford V4 de 1,5 litre, a connu trois propriétaires. 10 000 kilomètres ont été parcourus ces douze dernières années. Une restauration a été entreprise en 2011.
Estimation : 8 000 à 12 000 euros.
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L’arrivée des Easter Eggs dans les voitures ?
Le déploiement de vrais systèmes d’infotainment dans toutes nos voitures va permettre de jouer un peu… Au-delà des informations et des différentes applications que nous aurons à porter de la main, il faut espérer que l’on puisse découvrir des easter eggs (oeufs de Pâques), ces petits jeux cachés derrière des menus introuvables.
Chez Saab, on avait déjà pensé à cette mode des easter eggs. Mais il était réservé aux techniciens de la marque. Lorsque l’on branchait l’outil de diagnostic « GM Tech II » sur une Saab 9-3 de seconde génération, il suffisait d’aller dans le sous-menu Airbag/SRS pour découvrir le jeu Pong.
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London : I Can See for Miles
Londres a bien changé. Carnaby Street ressemble à n’importe quelle rue commerçante et les derniers Jeux Olympiques ont donné un élan de modernité à la ville. The Who et le mouvement punk ont été remplacés par Lily Allen et Vodafone.
Depuis longtemps, l’industrie automobile britannique est en décomposition. De nombreuses marques ont disparu, quasiment toutes les autres ont été vendues à des groupes étrangers. Passer quelques jours à Londres était l’occasion de voir ce qu’il se passait vraiment dans les rues de la capitale anglaise.
La plupart des photos ont été prises entre Kensington et Chelsea… On ne fait pas mieux en termes de quartier résidentiel pour les riches londoniens.
Malgré l’environnement forcément très citadin, il n’y a quasiment aucune citadine. Seules les MINI, de dernières générations et sous toutes les formes, se montrent.
Et, à ma grande surprise, le parc garde une immense empreinte britannique. En plus de toutes les MINI, on trouve beaucoup de Land Rover, avec des Evoque partout, de Jaguar de tous âges, un nombre invraisemblable de Bentley (une par rue autour de Pont Street !), quelques Rolls-Royce et Aston Martin. En revanche, les Rover et MG ont disparu.
Et pour les marques étrangères ? BMW et Mercedes très représentés, FIAT avec sa 500, quelques Maserati pour accompagner les Ferrari. Et très peu de voitures de plus de dix ans hormis des Saab increvables.
Et côté français ? Très peu de modèles à part une ZOE garée face à une borne de recharge. Même chose pour Nissan, premier producteur automobile de l’île…
Dans Londres, on n’a croisé qu’une GTR, une Figaro et une Leaf ! Et pour rester dans l’électrique, petit coup de cœur pour une Tesla Roadster. Rare chez nous !