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  • Rallye Monte-Carlo : la valse des Porsche

    Rallye Monte-Carlo : la valse des Porsche

    Tel un retour au source, les GT reviennent en rallyes, encouragées par la réglementation R-GT lancée en 2011 et la coupe FIA R-GT spécialement créée pour 2015. Ce FIA R-GT sera l’une des grandes attractions du rallye mondial cette année, établi sur cinq rallyes typés asphalte des FIA WRC et FIA ERC : Rallye Monte-Carlo, Ypres Rally, Rallye Deutschland, Rallye International du Valais et Tour de Corse.

    En tant que grande marque du Grand Tourisme, Porsche est la marque la plus représentée en ce championnat R-GT. Revue des troupes, bien motivées, avant la première manche de cette coupe : le Monte-Carlo, sacré morceau de bravoure à prévoir en Porsche.

    Le pilote français Romain Dumas est là en chef de file, lui représentant officiel de la marque de Stuttgart. On peut l’assimiler ici à un pilote de rallye officiel puisqu’il est soutenu par Porsche France. Il est engagé au volant de sa Porsche 911 GT3 RS 4,0l RGT, suivie par sa propre équipe RD. Mais un rallye enneigé comme le Monte Carl’ n’est pas sa discipline de prédilection, lui plus habitué au tarmac des circuits du monde entier. Ce sera d’ailleurs sa première participation au Monte-Carlo. Sa Porsche portera une livrée hommage à Bjorn Waldegard, vainqueur du Monte-Carlo 1970.

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    Dumas aura donc fort à faire pour contrer François Delecour, engagé avec le spécialiste britannique Richard Tuthill. Le Français, vainqueur du Monte-Carlo en 1994, participera avec « quasi certitude à toutes les manches asphalte du Mondial pour décrocher le titre de la catégorie RGT. » Le ton est donné, FreineTard n’est pas mort et enterré.

    Aux deux Français, s’ajoutera une des légendes belges du rallye : Marc Duez. Ce ne sera pas sa première participation au Monte-Carlo en Porsche. L’an dernier, il le disputait déjà au volant de sa Porsche 996 GT3 RGT. Entre sa connaissance de sa Porsche, son grande expérience et sa connaissance du terrain, il pourrait bien tirer son épingle du jeu à Monaco.

    Pour rappel, ce ne sont pas les débuts de Porsche ici à Monte-Carlo. La marque allemande a écrit de belles pages de son histoire sur cette classique hivernale, où elle a remporté 4 éditions :

    1968 – Vic Elford & David Stone – Porsche 911 T15
    1969 – Björn Waldegård & Lars Helmér – Porsche 911 S
    1970 – Björn Waldegård & Lars Helmér – Porsche 911 S
    1978 – Jean-Pierre Nicolas & Vincent Laverne – Porsche 911 Carrera 3,0

    Les temps ont changé, Porsche ne pourra plus viser la victoire mais si la météo est clémente et que les routes sont sèches, prudence aux stars du WRC : quelques Porschistes pourraient jouer les troubles fêtes !

  • Rallying can be Contagious WRC 2014 : opus 2

    Rallying can be Contagious WRC 2014 : opus 2

    L’an dernier à la même époque, je vous parlais du premier opus de « Rallying can be Contagious« , ouvrage retraçant la saison 2013 du Championnat du Monde des Rallyes. 2014, « Rallying can be Contagious » revient, le travail de Sarah Vessely plus fort d’une année d’expérience et complété des textes de Eric Briquet, exerçant au quotidien pour les magazines Echappement ou AUTOhebdo.

    « Rallying can be Contagious » s’axe sur les 26 lettres de l’alphabet. De A à Z, de Argentina à Zzzzz, nous découvrons dans l’œil de Sarah Vessely les grands thèmes du Championnat du Monde des Rallyes, les grands moments de cette saison : des titres des Sébastien Ogier, Julien Ingrassia et Volkswagen à la victoire de Thierry Neuville en Allemagne.

    Pour tout passionné de photographies, de sport auto et d’aventures humaines, Rallying can be Contagious 2014 se pose à nouveau comme le parfait cadeau de Noël. A ne pas rater, car édité en série très limitée.

    Fiche technique :
    Préface : Sébastien Ogier & Julien Ingrassia
    Photographies : Sarah Vessely
    Textes : Eric Briquet
    Format : 17 x 24 cm, couverture rigide
    Pages : 204
    Photos : env. 250
    Langues : français & anglais
    Disponibilité : Rally & Racing.

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  • La dernière des Mercedes-Benz 500 SL…

    La dernière des Mercedes-Benz 500 SL…

    Début 1979, Mercedes Benz lance la 500 SL sur son programme en Championnat du Monde des rallyes. Un seul objectif : prouver la résistance l’endurance des modèles de la marque à l’étoile. Pour cela, un programme très limité de rallyes endurants, cassants est choisi. On retrouve alors la belle flèche d’argent au Kenya, en Côte d’Ivoire, en Argentine…

    1980, l’usine Mercedes engage les 500 SLC au douzième Rallye du Bandama Côte d’Ivoire, du 9 au 14 décembre. Durant les 6 jours de course ( ! ), la bataille fait rage. Le parcours tracé à travers la Côte d’Ivoire se révèle des plus durs, des plus endurants. Mercedes y prouve toute sa vélocité, son endurance quand les 500 SLC se placent aux deux premières places : victoire de Björn Waldegaard et Hans Thorszelius devant Jorge Recalde et Nestor Straimel.

    Cette édition 1979 du Bandama a beau être un succès, elle n’en sera pas moins la dernière compétition routière de Mercedes. En effet, depuis début décembre, soit quelques jours avant le départ de la classique ivoirienne, le Board de Daimler-Benz a décidé l’arrêt du programme rallye L’étoile d’argent se retire de la scène mondiale.

    Programme stoppé hâtivement, les hommes et femmes de Mercedes n’avaient pour autant pas arrêter de travailler les mois précédant l’arrêt. Un châssis de la Mercedes-Benz 500 SL Rallye (R107) étant toujours en construction. Le voici. Il fut construit fin 1980 pour la saison 1981. Sur la photo ci dessous, on voit Erich Waxenberger, qui fut à l’époque en charge de la construction de cette dernière 500 SL Rallye. Malheureusement, cette 500 SL ne vit jamais la compétition, jamais un morceau de route, ni d’essais d’avant course. C’est donc ici un morceau tout particulier de l’histoire de Mercedes qu’on retrouve, conservé comme à son origine, sorti d’usine, qui ne prit qu’une seule route : celle du conservatoire Daimler-Benz.

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  • C’est aussi ça le rallye !

    C’est aussi ça le rallye !

    La saison 2014 du Championnat du Monde des Rallyes s’est achevée aujourd’hui au nord du Pays de Galles… Alors que toutes les équipes s’apprêtent à célébrer la fin d’un calendrier de treize dates autour du monde, j’ai eu envie de partager cette vidéo réalisée par nos amis de l’Agence Austral réalisée en timelapse lors du Rallye d’Espagne.

    Régalez-vous !

  • Ford + Michelin + Wilson : père et fils, 20 ans plus tard

    Ford + Michelin + Wilson : père et fils, 20 ans plus tard

    Il y a 20 ans (putain 20 ans !), le pilote britannique Malcolm Wilson remportait le Championnat britannique des rallyes MSA. Il disputait alors ce championnat très relevé au volant d’une Ford Escort Cosworth aux couleurs Michelin Pilot.

    2014, à l’occasion du Wales Rally GB, dernière manche du WRC, son fils Matthew reprend le volant d’une Ford, reprenant la livrée de 1994. Toute une histoire, car un patrimoine tout particulier lie ses deux hommes du même sang à Ford : ils sont à la tête de MSport, structure en charge des programmes Ford en rallyes, de la création, la fabrication et l’exploitation des Fiesta de course.

    Cette fois donc, pas d’Escort Cosworth ( <3 ) mais une Fiesta RRC tout aussi efficace. 20 ans plus tard, Wilson père et fils posent pour une séance photo un peu extraordinaire…

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  • Volkswagen Golf CRC par Prodrive : l’autre WRC

    Volkswagen Golf CRC par Prodrive : l’autre WRC

    C’est tout nouveau c’est tout neuf : une nouvelle Golf arrive en rallyes. Non pas une WRC comme celle des Champions du monde Sébastien Ogier et Julien Ingrassia : il s’agit ici d’un développement tout spécial pour la Chine.

    Produite pour la Chine, ou plutôt pour FAW-VW. FAW-VW, c’est la joint-venture chino-allemande qui produit les VW en Chine, soit plus d’un million de modèles par an. Cette Golf CRC, pour Chinese Rally Championship, est développée et réalisée par la structure britannique Prodrive, structure qui était en charge des Subaru et MINI en Championnat du Monde des Rallyes. Leur expérience n’est donc plus à prouver.

    On le sait, une WRC existe déjà chez VW. Alors pourquoi développer cette Golf un peu spéciale ? En Chine, rien n’est comme ailleurs. La fédération chinoise a un règlement un peu différent de celles du reste du monde, d’où cette version un peu spéciale commandée à Prodrive. Mais n’ayez crainte, cette Golf révèle de nombreuses pièces communes à la réglementation WRC.

    De l’extérieur, cette Golf ressemble bien à une Golf 7. Elle est bien retravaillée, agressive, avec sa face avant offrant une gueule béante, des ailes larges et des ouïes d’air taillées à la serpe. Joli. Sous le capot, on retrouve un moteur 4 cylindres 2 litres, gavé par un turbo Garrett de 35 mm et géré par une gestion électronique Cosworth. Le tout offre 300 chevaux. La boîte de vitesses est une Xtrac 6 vitesses séquentielles, avec levier au volant. La transmission se fait aux 4 roues motrices et est commune à celles des Polo WRC, Fiesta WRC, i20 WRC. Pour les suspensions, Prodrive a travaillé avec Ohlins et Macpherson, que ce soit pour la terre ou l’asphalte. Cette teutonne ‘made in UK for China’ est d’une longeur de 4,26m pour une largeur de 1,82m et un poids mini de 1150kg. Le reste de l’équipement de cette Golf est commun à toutes les autres voitures de rallye : caisse à nue, arceau cage, sièges baquet etc.

    Cette Golf fera ses débuts le week-end prochain lors du Longyou rally, avec Chris Atkinson.

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  • Photos : en mémoire de Colin McRae

    Photos : en mémoire de Colin McRae

    Colin McRae fêterait son 46e anniversaire aujourd’hui sans un terrible accident d’hélicoptère. S’il n’est pas le pilote de rallye le plus titré de l’histoire, il est l’un de ceux qui a le plus marqué la discipline et rayonné bien au-delà des épreuves spéciales… Voici quelques souvenirs :

  • Tuthill et Porsche se lancent dans le WRC

    Tuthill et Porsche se lancent dans le WRC

    Tuthill, le préparateur Porsche qu’on ne présente plus. Si l’Anglais s’est fait une spécialité de la préparation et la restauration de Porsche anciennes, il brouille les cartes aujourd’hui avec l’arrivée de la Tuthill Porsche 997 RGT. Spécialement développée pour le rallye, et particulièrement pour la règlementation RGT, cette 997 conservera ses  deux roues motrices habituelles, comme le stipule la règlementation. Techniquement, le Flat Four Porsche annonce 450cv mais une autre donnée est particulièrement intéressante : son rapport poids puissance. La 997 RGT Tuthill annonce un rapport de 3.4 kg/cheval quand une WRC actuelle en annonce 4kg/cheval. Voilà qui devrait être assez spectaculaire, mais qui ne devrait pas suffire à titiller les World Rally Car, leurs 4 roues motrices et leur agilité à toute épreuve. Cette 997 fera ses débuts lors de l’ADAC Deutschland Rallye, 9ème manche du Championnat du Monde des Rallyes WRC. A noter que c’est là que débutera la Toyota CS-86 R3. Pour conclure, une Porsche engagée cette année en WRC RGT n’est pas une nouveauté : Marc Duez était présent au Rallye Monte-Carlo avec une belle de Stuttgart tandis qu’une 997 GT3 est engagée ce weekend par le local Jani Ylipahkala lors du Rallye de Finlande.

    Porsche & Tuthill, à voir ici en action :

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    Photos : JMS Photographic

  • WTCC & WRC : l’aventure continue pour Citroën

    WTCC & WRC : l’aventure continue pour Citroën

    Les croisières jaune, noire et blanche, le Dakar, le WRC… Les aventures sportives de la marque aux chevrons ne s’arrêtent pas depuis la création de la marque aux chevrons en 1919. C’était prévu depuis fin d’année 2012, Citroën Racing quitte le WRC et arrive en 2014 en WTCC. Présentation.

    Après pas moins de treize saisons en WRC, récoltant 8 titres Constructeurs et pas moins 18 titres pilotes et copilotes avec Loeb et Elena, Citroën arrive en WTCC; comprennez World Touring Car Championship. Au revoir poussière de l’Acropole, boue galloise et asphalte alsacien, Citroën entre en piste. AUTOcult.fr était présent à Satory cet après midi pour l’annonce du programme sportif de la marque aux chevrons. Résumé d’une conférence qui fera date dans l’histoire de Citroën.

    En WTCC, discipline dans laquelle Citroën s’engage donc pour la première année, quatre C-Elysée seront engagées, avec pas moins de deux pilotes champions du Monde. J’ai nommé Sébastien Loeb et Yvan Muller. Ils sont rejoints par José María López en tant que troisième pilote. Autant dire qu’avec ces trois pilotes, le niveau risque d’être élevé chez Citroën et les batailles sublimes au sein du peloton du WTCC. Citroën explore donc de nouvelles destinations : Chine, USA, Slovaquie, Maroc et bien d’autres pays, là où le WRC a bien eu du mal à s’implanter. Le programme est parfait pour aller chercher commercialement des nouveaux marchés. D’autant qu’un quatrième pilote rejoindra les chevrons, un pilote chinois qui sera prochainement nommé. A noter tout de même : la Belgique arrive en WTCC sur le circuit de Spa-Francorchamps et la France aussi, avec le circuit du Castellet. Merci Citroën !

    Mais si le WTCC est la nouvelle aventure du constructeur aux chevrons, le rallye reste au programme. Les hommes de Satory seront présents en WRC avec trois DS3 WRC. A leur volant, on retrouvera l’héritier de Colin McRae, le Britannique Kris Meeke, enfant des formules de promotion Citroën. Il sera rejoint par l’ancien pilote Ford (semi-officiel M-Sport) Mads Ostberg et le pilote d’Abu Dhabi Khalid Al Qassimi. Entre WTCC et WRC, les hommes et femmes de Citroën Racing auront donc une double saison bien chargée.

    Nous profitons de cet article pour annoncer l’heureux évènement qu’est l’arrivée du blog de nos cousins de Inside Motorsport, fruit du collectif de 7 photographes/rédacteurs/dessinateur. Ce blog arrive en complément de leur magazine disponible en ligne ou en téléchargement et créé courant 2012. Ce sont leurs photos qui illustrent cet article, d’autres de leurs photos sont d’ailleurs à découvrir ici.

    A bientôt,
    Jean-Charles