Catégorie : Actualités

  • L’envie : conduire un véhicule autonome !

    L’envie : conduire un véhicule autonome !

    Séance de schizophrénie… J’adore conduire. J’adore conduire à peu près tout d’une Ford Mustang V8 à une Toyota Prius+. Et je sens que je vais adorer ne pas conduire en étant au volant !

    Il y a quelques jours, j’ai lu avec un certain effroi le passage d’un conducteur américain dans une Google Car. Ce petit véhicule, qui a déjà parcouru plus de 2 millions de kilomètres en totale autonomie, réclame à son conducteur de conserver les mains à 9h15 sur le volant, sans être autorisé à se servir d’un téléphone, sans manger, sans regarder une vidéo sur un écran, sans travailler sur un ordinateur… Conducteur d’une Google Car, c’est être prêt à sauver le véhicule à tout moment en cas de défaillance du système !

    Hier, j’étais à la Chambre de Commerce Suédoise en France pour, entre autres, faire le point sur les projets de Volvo en matière de conduite autonome.

    Je vous passe le refrain sur l’extraordinaire pari technologique que représente la capacité d’un véhicule à se déplacer automatiquement dans un environnement qui n’a pas du tout été pensé pour que des ordinateurs gèrent eux-mêmes les déplacements.

    Comme quasiment tous les constructeurs, Volvo développe un système d’autonomie de la conduite. L’an prochain, une centaine de clients pourront tester effectivement leurs propres XC90 en conduite autonome à Göteborg (projet Drive Me).

    Et là, ce fut une révélation. Evidemment, ce n’est qu’un film publicitaire, évidemment, j’ai envie d’être convaincu. Mais évidemment, j’en rêve !

    Car si j’adore conduire, j’avoue que l’amoncellement des dossiers professionnels à traiter me fait parfois regretter de ne pas pouvoir produire du contenu lors de trajets de quatre à six heures sur des autoroutes bien balisées.

    Quelle avancée serait de pouvoir « gagner » une demi-journée de travail lors d’un long trajet autoroutier !

    Peut-être plus encore que l’application réelle de la technologie, dont nous ne pourrons disposer que lorsque les pouvoirs publics donneront leur accord, c’est l’analyse de la conduite proposée par le système électronique qui va vite me passionner.

    Et voilà mon objectif de l’année : conduire une voiture autonome !

  • Disparition de Roland Peugeot

    Disparition de Roland Peugeot

    Ancien Président du Conseil de Surveillance de PSA, Roland Peugeot est décédé à l’âge de 89 ans. Il était le fils de Jean-Pierre Peugeot.

    Directeur d’Automobiles Peugeot et créateur du FC Sochaux Montbéliard, Jean-Pierre Peugeot meurt en 1966. Son fils Roland Peugeot lui succède en tant qu’actionnaire principal de PSA (nouvellement créé), tandis que François Gautier devient le premier Président Directeur Général à ne pas être un membre de la famille.

    Roland Peugeot devient Président du Conseil de Surveillance de 1972 à 1998, puis Censeur au Conseil de Surveillance de 2001 à 2014. Il a été membre du Conseil d’Administration d’Automobiles Peugeot de 1982 à 1996.

    En étant Président du Conseil de Surveillance du Groupe, il a acté la prise de participation de PSA dans Citroën et dans les filiales européennes de Chrysler. Il a également placé Jacques Calvet à la tête du groupe en 1984, puis Jean-Martin Folz en 1997, avant d’être remplacé par son cousin Pierre Peugeot en 1998.

    Il était le père de Jean-Philippe Peugeot, Président d’Etablissements Peugeot Frères (EPF) et Administrateur et Vice-Président de FFP et d’Eric qui mène une carrière en dehors du Groupe PSA Peugeot Citroën.

  • Continuez-ons !

    Continuez-ons !

    2015 s’est achevée que 2016 commence déjà… Le temps des bonnes résolutions, des projets, des promesses. Pour tout vous avouer, AUTOcult.fr n’a imaginé aucune bonne résolution, n’a aucun projet et ne formule aucune promesse. C’est ce qu’on aime !

    Tous les espoirs que nous pouvons avoir ne reposent pas sur nos épaules. Nous laissons ce lourd fardeau à ceux qui influent réellement sur le monde que nous aimons, celui des transports, voire celui de la mobilité pour utiliser un mot à la mode.

    La pression n’est pas sur nous…

    Carlos Ghosn et ses équipes vont devoir nous dévoiler leur Alpine et faire qu’elle devienne notre Alpine. Plus qu’une voiture, une marque, une entité, une vie. Carlos Tavares et ses équipes vont devoir (re)lancer DS, Citroën et poursuivre avec Peugeot. Sergio Marchionne va devoir nous montrer quelque chose après ses déclarations autour d’une nouvelle Dino. Matthias Müller et ses équipes vont devoir nous faire oublier… Et rêver à nouveau. Et Nissan, Mazda, Hyundai, Tesla, Ford : tous nous doivent cette part de rêve qui nous fait avancer.

    AUTOcult.fr n’est là que pour regarder, apprécier, fondre ou passer à autre chose.

    Evidemment, nous pourrions nous taper sur le ventre (après les fêtes, ce ne serait pas bon !) d’avoir publié des centaines d’articles, d’avoir accepté des dizaines d’essais, d’être allés un peu partout en Europe pour rouler et assister à des conférences, d’avoir gagné plusieurs trophées, d’avoir des centaines de milliers de visiteurs sur l’année et quelques milliers de personnes dans notre communauté… Mais soyons réalistes, même en étant une référence en termes de contenus (pour certains), d’influence (pour les marketeux) et de Trust Rank (pour Google), AUTOcult.fr n’est qu’un jeu.

    Alors, continuons à jeu et, surtout, continuez à jouer !

    (Et promis, à trois millions de pages vues en un mois, on fera une fête !)

  • Alpine, nouvelle marque prestige du groupe Renault ?

    Alpine, nouvelle marque prestige du groupe Renault ?

    Branle-bas de combat chez Renault ! Ou plutôt réorganisation.

    Selon certaines indiscrétions, il semblerait qu’il y ait du mouvement chez Renault. Après le retour en F1 du groupe Renault, voici donc que le losange présenterait Alpine comme sa marque de luxe. Tel PSA et DS, oui, Carlos Tavarès doit retrouver un sourire… figé.

    Souvenez-vous, lorsque Renault présentait sa nouvelle vision du luxe, c’était sous le nom Initiale Paris. Dans les faits, c’était déjà le nouvel Espace qui nous était présenté. Si cette finition existe toujours et parait toujours crédible, il semblerait que le projet de voir cette finition Initiale Paris comme une marque à part entière ait disparu du programme. Mais alors, pourquoi s’embêter à créer une marque de toute pièce avec Initiale Paris alors que la belle endormie Alpine n’attend que cela pour revivre ?

    L’Alpine en 2016, puis un SUV ?

    Ça bouge donc du côté de Boulogne-Billancourt : il semblerait que Alpine devienne la marque « luxe » du groupe Renault, comme Dacia en est son pan low cost. Il se dit même chez BFM Business qu’un crossover est déjà dans les tuyaux, une rumeur confirmée par le magazine Auto-moto.com, avec l’illustration de son designer de presse « maison » Julien Jodry (ci dessous). La  nouvelle Alpine arrive en 2016, le SUV serait là pour 2017.

    Renault, via son PDG Carlos Ghosn, prévoit une annonce mi février. Wait and see donc. On reste en embuscade.

    Alpine SUV 2017 auto-moto.com Julien Jodry
    Via auto-moto.com, sous la plume du designer Julien Jodry (@jjodry), le futur SUV Alpine prend forme.

     

  • Porsche change le nom de ses modèles !

    Porsche change le nom de ses modèles !

    Fini les Boxter et Cayman… Porsche a choisi de donner un numéro à trois chiffres à sa série de voitures de sport de « milieu de gamme ». Elles s’appelleront désormais 718, en référence aux exemplaires sortis en 1957.

    La Porsche 718 avait succédé à la légendaire 550 Spyder à la fin des années 1950. Equipée d’un moteur quatre cylindres à plat, elle s’était illustrée aux 12 Heures de Sebring en 1960 ou sur les courses de côte. La 718 s’était imposée en 1959 et en 1960 sur la Targa Florio après une victoire de classe lors des 24 Heures du Mans 1958.

    Cette nouvelle appellation, qui sera déclinée en 718 Cayman pour le coupé et 718 Boxter pour le roadster, sera utilisée dès l’an prochain. Et comme le modèle des années 1950, les nouvelles 718 seront exclusivement à quatre cylindres !

    porsche-718-cayman-boxter

  • Citroën E-Mehari : désolé

    Citroën E-Mehari : désolé

    Ah la Méhari… Encore une icône automobile qui arbore fièrement ses chevrons au sommet de son capot en plastique et dont Citroën veut faire revivre l’expérience. Après la reprise de la ligne de la 2CV par la C3, la reprise du nom DS, voici la reprise de l’idée Méhari.

    Autant l’afficher tout de suite, je n’ai jamais eu la moindre sympathie pour la Méhari. Ça ne s’explique pas. C’est évidemment une voiture culte, un morceau des années yéyé avec Brigitte Bardot au volant…

    citroen-mehari

    Est-ce la raison principale de mon incompréhension de cette version 2015 de la Méhari ? Citroën avait promis des voitures plus funs pour son proche avenir… J’ai été conquis par le concept des Cactus, en particulier par celui du C4 Cactus déjà commercialisé.

    Mais là, je ne trouve pas grand chose d’évocateur.

    En 2002, la C3 avait repris le dessin de la traditionnelle 2CV, jusqu’à proposer un version Pluriel aux multiples défauts et quand même vendue à plus de 100 000 exemplaires !

    citroen-2cv-c3-pluriel

    Cette fois, c’est à la Méhari que Citroën fait clairement référence en proposant une voiture qui n’est pas franchement une Citroën. Car après avoir travaillé sur l’évocation des Méhari depuis des années, notamment avec le séduisant concept Lacoste en 2010, Citroën franchit le pas grâce à Bolloré.

    citroen-lacoste

    Depuis quelques mois, le pseudo-constructeur a localisé la production de sa Bluesummer dans l’usine PSA Peugeot Citroën de Rennes-la-Janais. Et voilà comment récupérer une chaine de montage toute prête dans ses propres locaux pour proposer une nouvelle « Citroën ».

    La carrosserie reprend la découpe de la Bluesummer avec un restylage lui donnant des airs de Cactus. Sous le capot, on retrouve le même moteur électrique que dans la Bluecar avec une batterie lithium métal polymère pour une autonomie annoncée à 200 kilomètres.

    citroen-e-mehari-2015

    Problème avec la batterie, elle réclame d’être branchée à l’arrêt pour ne pas se décharger. PSA a donc développé un mode d’hivernage qui permet de conserver un peu de batterie durant 4 mois (même s’il faut la rebrancher 4 heures pour la réveiller).

    citroen-e-mehari-bollore

    Le prix n’est pas encore annoncé (la Bluesummer coûte 24 000 euros), mais la commercialisation est prévue pour le mois de mars avec une production inférieure à 1 000 exemplaires par an.

    J’ai déjà vu les premiers commentaires depuis la présentation d’hier. Certains aiment, beaucoup détestent. Mais la reprise affichée du nom Méhari semble faire de la peine aux amoureux de l’ancestrale voiture de plage…

  • Nouveauté : Volvo S90

    Nouveauté : Volvo S90

    Volvo ne cesse de grandir ! Après la convaincante XC90, la marque suédoise continue avec une nouvelle berline « premium » S90 présentée aujourd’hui.

    La face avant reprend la nouvelle signature de Volvo avec des phares dessinés en marteau de Thor… L’arrière, tant sur les photos que lors de la présentation cet après-midi à Göteborg, tranche un peu plus.

    volvo-s90-profil

    « Avec le lancement du XC90, nos intentions étaient claires. Nous sommes désormais totalement engagés dans la compétition qui se joue sur le segment des berlines premium. Les onze milliards de dollars investis au cours des cinq dernières années ne nous ont pas simplement permis de repenser ce qu’est Volvo Cars – nous misons dorénavant sur la promesse d’une toute nouvelle Marque, plus pertinente », a déclaré Håkan Samuelsson, Président et CEO de Volvo Car Group.

    Cette Volvo S90 propose un système de conduite semi-autonome et une motorisation hybride rechargeable (la même qui est au catalogne de la XC90 sans être disponible en concession).

    A comparer très rapidement avec les références allemandes… Dès sa présentation au Salon de Detroit !

  • Nouveauté : Volkswagen Coccinelle Dune

    Nouveauté : Volkswagen Coccinelle Dune

    A quelques jours d’accomplir un rêve automobile (on en reparle très prochainement), voici un petit coup de cœur. Depuis des années, j’ai une énorme envie de conduire une Volkswagen Coccinelle. Jusqu’ici, ça n’a jamais pu se faire (mais on ne désespère pas)… Et voir l’arrivée de la « Dune » me redonne une envie irrépressible de me mettre au volant de LA Volkswagen.

    En 2000, Volkswagen avait déjà imaginé un concept Dune… En 2014, l’idée était ressortie à Detroit avec une recette immuable : une garde au sol rehaussée, des protections en plastique noir et un protège-carter en aluminium.

    Au cœur du salon américain, les responsables de Volkswagen (qui ont changé depuis) avaient annoncé que cette version devait voir le jour en 2015… La voici enfin présentée dans sa version finale à Los Angeles.

    Design « off road », position de conduite haute et nouvelle interface d’infodivertissement avec – en option – un système audio Fender de 400 Watts font partie des éléments principaux. En Europe, elle sera disponible avec trois moteurs essence TSI (105, 150 et 220 chevaux) et deux moteurs diesel TDI (110 et 150 chevaux) en Coupé et Cabriolet.

    Premier prix connu en Allemagne : 23 625 euros.

  • Au revoir « Champion » !

    Au revoir « Champion » !

    Directeur de la Marque, du marketing et des ventes de Nismo, Darren Cox vient d’annoncer son départ de l’Alliance Renault-Nissan. Cette décision est une conséquence du fiasco du programme LM P1.

    En mai 2014, Nissan annonce le lancement de son programme LM P1 avec un engagement en Championnat du Monde d’Endurance et aux 24 Heures du Mans dès la saison 2015.

    Andy Palmer, alors vice-président de Nissan, et Darren Cox avaient annoncé une LM P1 très différente, très innovante avec l’ambition de gagner.

    Dès le mois de septembre, le volubile Andy Palmer quittait l’Alliance et Carlos Ghosn. Selon des indiscrétions, le Britannique aurait pris cette décision face au refus de son président d’investir dans Aston Martin, un projet qu’il préparait dès 2012.

    Aujourd’hui, c’est l’autre passionné de ce début de programme un peu fou qui quitte le groupe. Si la réalisation de la Nissan GT-R LM Nismo est une hérésie, ses réussites chez Renault-Nissan sont multiples au cours de ses 18 ans de carrière.

    « Cette décision de quitter Nissan et l’Alliance n’a pas été simple à prendre » a indiqué Darren Cox. « J’ai apprécié toutes ces années passées à travailler sur des projets étonnants avec des gens formidables sur des défis, des succès et même des échecs. J’ai vu grandir la GT Academy qui est partie d’une petite initiative européenne pour représenter maintenant la moitié de la population mondiale. Je suis également fier du succès du lancement du Juke et de la gestion marketing pour Qashqai en Europe. »

    En dehors de Carlos Ghosn, il ne reste plus que Soichi Miyatani, Président de Nismo, parmi les décisionnaires présents au lancement du projet LM P1. L’heure de s’adapter au règlement pour enfin jouer dans la cour des grands ?

    En dehors de cette petite tache qu’est Le Mans, Darren Cox a réalisé un travail extraordinaire au sein de Nissan… ça ne fait que renforcer mon impatience de savoir où nous aurons l’occasion de le voir s’exprimer prochainement (tant qu’il ne prend pas la main sur le département technique d’une équipe sportive) !

  • Petit tour du Salon de Tokyo

    Petit tour du Salon de Tokyo

    J’ai toujours été fasciné par Tokyo… Lors de mon premier voyage au Japon, j’avais la sensation de revivre Lost in Translation. Nos cultures sont si différentes que les interactions sont très rares. Mais quand elles arrivent, les situations sont toujours cocasses.

    Mon second passage dans la capitale japonaise m’avait toutefois remis les pieds sur terre. En plein décalage horaire, je m’étais pris à rêver d’une ville qui vivait 24 heures / 24… En plein Shibuya, dans les rues piétonnes bondées la journée, j’ai vu des magasins fermés à perte de vue dès minuit. Juste bon à terminer dans un McDo qui accueillait des commerçants fatigués et affamés. Même impression à Ginza, dans des rues sans personne à l’heure du déjeuner, pire qu’à La Defense !

    Même depuis la découverte d’une certaine normalité, Tokyo reste une ville fascinante et ça transparaît lors de l’ouverture du salon automobile. Paris, Genève, Francfort ou Detroit ont tous leur style et leurs spécificités. Tokyo encore plus. Aucun autre rendez-vous ne propose autant de concepts autour de la mobilité urbaine sous toutes ses formes.

    mercedes-vision-tokyo-2015

    C’est dans cet esprit que Mercedes a dévoilé le Vision Tokyo (aussi beau qu’un Citroën Tubic), Honda a montré Wander Stand et Wander Walker (en plus de Clarity) et Toyota a sorti son Kikai (et le petit cabriolet S-FR déjà connu depuis plusieurs semaines).

    Mais Tokyo s’est aussi une certaine image de la voiture sportive. Mazda a frappé un grand coup avec le concept RX-Vision à moteur rotatif (la star du jour) et Lexus dévoile son LF-FC…

    La présentation du concept de Subaru Impreza à cinq portes devient quasiment trop normal…

    A suivre : un passage chez Yamaha qui présente une voiture de sport réalisée en collaboration avec Gordon Murray !

  • Affaire Volkswagen : que risque-t-on ?

    Affaire Volkswagen : que risque-t-on ?

    Ce n’est pas ici que vous apprendrez ce que pourraient être les risques pour la santé de la tricherie avouée du Groupe Volkswagen. Les experts s’en chargeront. De mon côté, je ne peux que craindre que l’annonce de la baisse des investissements pourrait nous priver de belles choses ! En voici un top 5.

    Nouveau président du directoire du Groupe Volkswagen, Matthias Müller a été très clair devant les salariés de Wolfsburg : « Nous allons revoir tous les investissements, ce qui n’est pas absolument vital sera repoussé ou annulé. Je vais être très clair : ce ne sera pas sans douleur. »

    Volkswagen Phaeton

    La très grande berline badgée Volkswagen n’avait pas bouleversé le marché lors de son arrivée, mais la marque allemande était sur le point de lancer une nouvelle Phaeton. Reste à savoir si Volkswagen va poursuivre ce projet.

    volkswagen-phaeton-concept

    Bugatti

    Bugatti était l’un des rêves de Ferdinand Piëch… Le grand chambardement à la tête du directoire du groupe redonne la main au petit-fils de Ferdinand Piëch. Mais la remplaçante de la Veyron, attendue depuis des mois, est encore loin d’être commercialisée. Et dans le pire des cas, Bugatti pourrait – avec Scania et MAN – faire partie des marques à vendre pour accumuler un peu de cash.

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    Sports mécaniques

    C’est souvent la décision la plus facile à prendre… Au lieu de remettre en cause les choix industriels du groupe, l’arrêt d’un ou plusieurs programmes de sports mécaniques est malheureusement une option, quitte à mettre encore plus de personnel à la porte. Le premier programme visé devrait être celui d’Audi en Endurance qui repose en partie sur la technologie TDI. Porsche, vainqueur au Mans cette année, devrait être sauvé. Volkswagen est aussi engagé en WRC. L’affaire a également permis d’étouffer les rumeurs d’arrivée du groupe en F1… Et si le groupe en profitait pour faire de la communication en renforçant son implication dans une discipline comme la Formula E ?

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    Les modèles de niche

    Quelques versions un peu spéciales étaient attendues dans les prochains mois : une Volkswagen Golf R400, une petite Bentley V8… A oublier, pour l’instant.

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    Das Dacia

    Depuis des années, le groupe Volkswagen imagine une nouvelle marque pour concurrencer Dacia. Mais à chaque proposition, la direction repousse un projet qui n’a jamais été suffisamment abouti. Il se pourrait donc que la marque low-cost doive encore attendre quelques années pour arriver sur le marché.

  • Des chiffres et des lettres : F12tdf

    Des chiffres et des lettres : F12tdf

    Quoi ? Qu’apprends-je ? Je m’absente quelques jours et Ferrari balance les premières infos de sa nouvelle voiture prévue pour le 8 novembre !

    En dehors du miracle que peut être cette voiture, qu’est-ce que c’est que ce nom ? Qui donc joue à inventer des appellations qui ne seront jamais utilisées ? F12tdf… Tout le monde sait qu’on l’appellera Tour de France. Alors pourquoi jouer sur une série de minuscules attachées à F12 pour sa dénomination officielle ? Ce n’était déjà pas très heureux avec F12berlinetta !

    Car Ferrari rend hommage au Tour de France automobile (encore une partie de notre patrimoine perdu) que les modèles de Maranello ont dominé 1950 et 1960. Les Ferrari 250 GT et 250 GTO s’étaient imposées neuf fois consécutivement avec, entre autres, Lucien Bianchi.

    ferrari-250-gt-tour-de-france-1956

    Cette version « tdf » est donc une évolution de la berlinetta avec le V12 6,3 litres porté de 740 et 780 chevaux et un couple de 705 Nm. Au-delà des travaux sur la boîte de vitesses, le châssis et l’aéro, c’est le nouveau système de rayon de braquage des roues arrière variable qui promet beaucoup.

    Car soyons réalistes : un tel modèle est uniquement conçu pour les gentlemen drivers. Un vrai pilote y trouverait tous les défauts d’un modèle qui n’a pas été pensé pour la compétition et ceux qui n’imaginent même pas en découvrir les limites n’ont que faire des données techniques.

    Donc pour ceux qui voudront se forcer à rouler de plus en plus vite, Ferrari a imaginé un essieu arrière actif. Les roues arrière sont capables de pivoter autour d’un axe vertical. C’est une façon de réinventer un pouvoir directionnel sur le train arrière (et autrement qu’en jetant la voiture !).

    Cette Ferrari F12tdf sera produite à 799 exemplaires. Première apparition officielle programmée pour le 8 novembre lors des finales mondiales Ferrari sur le Mugello.