Catégorie : Bentley

  • La renaissance du tout premier prototype Bentley Speed 8 : une pièce oubliée de l’histoire ressuscitée

    La renaissance du tout premier prototype Bentley Speed 8 : une pièce oubliée de l’histoire ressuscitée

    Dans l’univers feutré des prototypes d’endurance, rares sont les voitures qui portent à elles seules le poids d’une histoire méconnue, presque oubliée. Pourtant, sur la piste de l’aérodrome de Turweston, en Angleterre, un grondement strident a récemment brisé le silence, marquant le retour à la vie d’un fantôme de Crewe : le tout premier prototype Bentley Speed 8.

    Ce n’est ni la voiture victorieuse des 24 Heures du Mans en 2003, ni l’un des neuf autres châssis LMGTP développés par Bentley entre 2001 et 2003. Ce prototype singulier, identifié par la plaque « CHASSIS NO. RTN 001.01 » fixée sur son monocoque en carbone, est en réalité le tout premier jalon posé par Bentley dans son ambitieux retour au Mans, bien avant que le conseil d’administration de Volkswagen ne donne son feu vert officiel au projet.

    Un chant mécanique venu d’une autre époque

    À peine le moteur lancé, les spécialistes présents comprennent immédiatement que quelque chose cloche. Ce n’est pas le feutré V8 biturbo d’origine Audi qui vrombit sous la carrosserie, mais un hurlement aigu, brut, presque sauvage. En s’approchant, la confirmation est immédiate : un Ford-Cosworth DFR de Formule 1, un V8 atmosphérique à vilebrequin plat de 3,8 litres, prend place derrière le pilote. Ce moteur, construit à l’époque par Nicholson McLaren, fut choisi pour les essais initiaux du projet, avant que Bentley n’opte définitivement pour la mécanique Audi plus adaptée aux exigences de l’endurance.

    C’est cette voix rauque et survoltée qui a ressuscité la mémoire de cette voiture oubliée, après deux décennies d’immobilisation dans un entrepôt de Crewe.

    Une restauration minutieuse et un engagement passionné

    Le miracle de cette renaissance porte la signature de Shaun Lynn, gentleman driver averti et père d’Alex Lynn, pilote officiel Cadillac en Hypercar. Collectionneur passionné, Lynn possède aujourd’hui quatre des cinq Bentley Speed 8 construites pour la saison 2003, ne laissant à la marque que l’exemplaire victorieux du Mans.

    En 2018, Bentley accepte de céder ce prototype unique à Lynn, à une condition ferme : le remettre en état de marche. Une mission confiée à Progressive Motorsport, dirigée par Howden Haynes et Dave Ward, tous deux membres de l’équipe Bentley victorieuse du début des années 2000. Il aura fallu plus de 2 000 heures de travail, la reconstitution de plus de 5 500 pièces, et le respect scrupuleux des méthodes de fabrication de l’époque pour redonner vie au châssis RTN 001.01.

    « Ce projet s’est arrêté brutalement à l’époque, sans jamais être finalisé. Notre travail a consisté à tout remettre exactement comme à l’origine », explique David Brown, responsable de l’ingénierie chez Progressive.

    Une genèse complexe sous l’ombrelle Volkswagen

    À l’origine, ce prototype n’était pas destiné à Bentley. En 1999, dans la foulée de l’accident spectaculaire de Peter Dumbreck au volant de la Mercedes CLR, les règlements de l’ACO changent drastiquement. Volkswagen, qui travaille alors sur une voiture de course autour de son moteur W12 pour Le Mans, se voit contraint d’adapter sa stratégie. Le projet initial, baptisé Audi R8C et conçu chez Racing Technology Norfolk (RTN), se mue progressivement en un nouveau concept.

    Sous l’impulsion de Brian Gush, alors directeur des opérations d’ingénierie chez Bentley, et avec le soutien discret de Ferdinand Piëch, ce prototype est habillé aux couleurs de Bentley pour convaincre la direction du groupe Volkswagen. La manœuvre réussit : le projet Bentley Speed 8 est officiellement lancé.

    Conçu par Peter Elleray, le châssis du prototype se démarque par son architecture mêlant des arceaux composites avant et arrière avec une structure tubulaire acier pour le cockpit – un compromis entre les anciennes et nouvelles normes de sécurité imposées aux prototypes fermés après l’épisode des envols spectaculaires au Mans.

    Une histoire méconnue, un destin singulier

    Ce premier prototype n’a jamais couru en compétition. Il a simplement servi aux premiers essais privés, notamment à Silverstone, Monza, et sur la piste du Bugatti au Mans. Recouvert d’une livrée noire lors de ses premiers tours de roues, il sera brièvement présenté au public lors du Salon de Genève 2001 avant d’être relégué au rôle de voiture de présentation statique.

    Par la suite, Bentley met en place une stratégie plus claire : engager de véritables Speed 8 motorisées par le V8 Audi et dotées d’une boîte séquentielle Megaline. Le résultat est connu : podium dès 2001, victoire en 2003, puis retrait officiel après avoir accompli la mission de redorer le blason de la marque.

    Aujourd’hui, grâce à la vision de Shaun Lynn et au savoir-faire de Progressive Motorsport, ce chapitre oublié de l’histoire de Bentley retrouve enfin la place qu’il mérite. Son moteur hurlant a résonné à nouveau sur le circuit du Mugello lors du Mugello Classic, piloté par Max Lynn – sous les yeux attentifs de son père, qui a aligné, lui, une véritable Speed 8 de 2003.

  • Douze nouvelles Speed Six par Mulliner et Bentley

    Douze nouvelles Speed Six par Mulliner et Bentley

    Bentley Mulliner va redonner vie à l’emblématique Speed ​​Six avec une nouvelle et très exclusive série Continuation de 12 voitures, chacune mécaniquement et esthétiquement authentique aux Bentley qui ont remporté Le Mans en 1929 et 1930.

    C’est le deuxième projet de continuation d’avant-guerre au monde après le Blower – déjà créés par Bentley Mulliner.

    La Speed ​​Six est considérée comme l’une des Bentley les plus importantes de l’histoire. La série de 12 voitures a été conçue, et sera développée et construite par la même équipe de spécialistes Mulliner qui a créé la série Blower Continuation. La série Speed ​​Six Continuation a été annoncée au Goodwood Festival of Speed ​​par le président-directeur général de Bentley, Adrian Hallmark : « Grâce à l’acquisition des niveaux de compétence incroyables grâce au développement de la série Blower Continuation, et avec le succès des voitures auprès des clients, la Speed ​​Six est une nouvelle étape. Il est essentiel que nous protégions, préservions et développions non seulement cette partie importante de notre patrimoine, mais aussi les connaissances que nous avons acquises en travaillant avec ces Bentley classiques. La Speed ​​Six est l’une des Bentley les plus importantes de nos 103 ans d’histoire, et les 12 voitures de la série Continuation incarneront les mêmes valeurs. Elles seront fabriquées à la main avec la même attention méticuleuse à la fois à la qualité technique et à l’attention fanatique aux détails. Les heureux propriétaires pourront faire courir leurs voitures dans le monde entier et revivre véritablement les exploits des Bentley Boys d’origine. »

    L’équipe Mulliner sera une fois de plus soutenue par un grand nombre d’artisans parmi un certain nombre de spécialistes du patrimoine automobile à travers le Royaume-Uni, livrant des pièces non seulement physiquement identiques, mais dans de nombreux cas, fabriquées à l’aide des mêmes techniques que celles utilisées dans les années 1920. Ce dévouement à l’authenticité fait partie intégrante de la réussite d’un projet aussi complexe.

    La Speed Six

    Version hautes performances de la 6½ litres, la Speed ​​Six est devenue la Bentley de course la plus titrée, remportant Le Mans en 1929 et 1930 aux mains de Woolf Barnato, Sir Henry « Tim » Birkin et Glen Kidston.

    La Speed ​​Six était une version améliorée de la Bentley 6½ litres de 1926. W.O. Bentley croyait que la meilleure façon d’augmenter la puissance était d’augmenter la cylindrée, contrairement à la foi de Tim Birkin dans la suralimentation. Il a donc développé un nouveau moteur plus gros pour succéder au 4½ litres. Avec un alésage de 100 mm et une course de 140 mm, son nouveau six cylindres en ligne avait une capacité de près de 6,6 litres. Dans sa forme de base, avec un seul carburateur Smiths à cinq jets, deux magnétos et un taux de compression de 4,4:1, la 6½ Litre délivrait 147 ch à 3500 tr/min. 362 exemplaires ont été construits à l’usine Bentley de Cricklewood, au nord de Londres, sur une variété de châssis de différentes longueurs en fonction des exigences de style de carrosserie de chaque client.

    Le châssis Speed ​​Six a été introduit en 1928 comme une version plus sportive du 6½ Litre. Le moteur a été modifié pour libérer plus de puissance, avec deux carburateurs SU, un taux de compression plus élevé et un arbre à cames plus performant, à 180 ch. Le châssis Speed ​​Six était disponible pour les clients avec des empattements de 138 pouces (3 505 mm), 140,5 pouces (3 569 mm) et 152,5 pouces (3 874 mm), le châssis court étant le plus populaire. 182 modèles Speed ​​Six ont été construits entre 1928 et 1930.

    La version de course du Speed ​​​​Six avait un empattement de 11 pieds (132 pouces; 3 353 mm) et un moteur plus développé exécutant un taux de compression de 6,1:1 et développant 200 ch. Conduite par Woolf Barnato et Sir Henry « Tim » Birkin, une Speed ​​Six a mené du premier tour jusqu’au drapeau à damier, suivie de trois autres Bentley. Un nouveau record du tour de 7:21 avait été établi par Birkin, 46 secondes plus rapide que le précédent record et en parcourant 2 844 km, un record de distance était également établi.

  • Bentley : une livrée hommage pour les 24H du Nurburgring

    Bentley : une livrée hommage pour les 24H du Nurburgring

    A l’occasion des 24 Heures du Nurburgring -qui se déroulent ce week-end-, la Bentley Continental GT3 #85 arborera une livrée spéciale. En effet, elle perdra son habituelle robe blanche pour une verte, en clin d’oeil à la Bentley Speed 8 vainqueur des 24 Heures du Mans 2003. Du vert pour l’enfer vert, la boucle (nord!) est bouclée. Une livrée 2003 qui faisait elle même hommage aux Bentley des années 1920, 4 fois vainqueur au Mans, de 1927 à 1930.

    Quand on sait qu’une rumeur court court court depuis des années sur l’arrivée de Audi en F1, choix qui imposerait un abandon du programme Endurance et quand on voit que Bentley ressort sa livrée victorieuse au Mans 2003, nous verrions bien un retour de la marque britannique sur la classique mancelle. Audi et Bentley faisant partie du groupe VW, le transfert de connaissance serait alors rapide, une situation déjà rencontrée au début des années 2000, lorsque la Speed 8 était ni plus ni moins qu’une Audi R8. Supputation…

     

    Bentley Continental GT3 Nurburgring 2015
    Bentley Continental GT3 – 24h Nurburgring 2015 – Photo : @AndyMeyrick
    Bentley Continental GT3 Nurburgring 2015
    Bentley Continental GT3 Nurburgring 2015 – Photo : @TheStevenKane
    Bentley Speed 8 vainqueur des 24 heures du Mans 2003
    Bentley Speed 8 vainqueur des 24 heures du Mans 2003

     

  • Gagnez le livre Bentley L’avenir pour défi

    Gagnez le livre Bentley L’avenir pour défi

    Grâce à E-T-A-I, nous vous offrons la possibilité de gagner le livre « Bentley L’avenir pour défi » écrit parDominique Franque De Luxembourg. Répondez simplement à la question suivante… Vous aurez peut-être la chance d’être l’heureux élu !

    Pour jouer, répondez avant le 12 décembre, 23h59.

  • Livre : Bentley L’avenir pour défi

    Livre : Bentley L’avenir pour défi

    C’est l’histoire d’une marque illustre… Illustre mais qui a vécu dans l’ombre d’une grande sœur bien encombrante. Bentley L’avenir pour défi présente l’histoire de la marque anglaise depuis 1965, ses déboires et sa renaissance.

    Créée en 1919 par Sir Walter Owen Bentley, Bentley est passé sous le contrôle de Rolls-Royce dès 1931. Dès lors, quelques hauts et beaucoup de bas rythment la vie du constructeur de Crewe.

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    Les faillites et les différents propriétaires du groupe ne vont pas toujours réussir à tirer le meilleur de Bentley… Jusqu’à l’arrivée d’une nouvelle équipe en 1984 qui parvient à distribuer autant de Bentley que de Rolls-Royce. Mais c’est en 1998 que tout change. Bentley est mis en vente. BMW (qui prend le contrôle de Rolls-Royce) se fait doubler par Volkswagen.

    Une victoire aux 24 Heures du Mans 2003 (la sixième de Bentley) et de nouveaux records de vitesses permettent de multiplier par vingt le nombre de voitures vendues. Et le meilleur ? Evincer Rolls-Royce, après cinquante ans de domination sans partage, en tant que fournisseur officiel du carrosse automobile de Sa Gracieuse Majesté la Reine Élisabeth II !

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    La saga Bentley, de 1965 à nos jours, est dévoilée dans un livre présenté dans un coffret.

    Et restez connectés, on vous le fait gagner cette semaine !

    Titre : Bentley L’Avenir pour défi
    Auteur : Dominique Franque De Luxembourg
    192 pages, 260 photos
    ISBN : 978-2-7268-9786-7
    Prix public : 59,00 € TTC

  • Skoda produira la prochaine Bentley !

    Skoda produira la prochaine Bentley !

    Dans les mois à venir, Bentley va proposer un modèle d’un genre nouveau dans sa gamme. Un SUV, qui sera vraisemblablement baptisé Falcon, va créer une petite révolution chez les constructeurs anglais… Et pas uniquement par sa forme. Une premier concept, dévoilé au Salon de Genève 2012, avait reçu un accueil plutôt froid.

    Politique de groupe oblige, Volkswagen a annoncé que le SUV Bentley ne sera pas, à proprement parlé produit à Crewe. L’usine créée en 1919 n’est d’ailleurs plus le seul site à sortir des Bentley.

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    Depuis que Volkswagen a acheté Bentley à Rolls-Royce en 1998, certaines anglaises viennent du continent.

    Quelques Continental Flying Spurs ont été assemblées chez Volkswagen à la Gläserne Manufaktur de Dresde et les carrosseries de Continental viennent de l’usine Volkswagen de Zwickau.

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    Les châssis et carrosseries des Falcon viendront directement de Bratislava, depuis l’usine Skoda. 600 millions d’euros seront investis.

    Les Bentley seront ensuite envoyées à Crewe pour que l’aménagement intérieur soit effectivement réalisé en Angleterre. Histoire de respecter une certaine philosophie…

  • L’art de la retouche

    L’art de la retouche

    Un photographe américain a mis en ligne les étapes successives de la création d’une image prête à être publiée… De la pose d’origine au produit fini, voici la différence entre la vision réelle d’une Bentley Continental GT et le rendu virtuel. Merci Photoshop !

    Réalisation : Jordan Shiraki

  • Commissaire-priseur : Bentley 4 ½ Litre

    Commissaire-priseur : Bentley 4 ½ Litre

    Historique ! Ce modèle 4 ½ litre a marqué l’histoire de Bentley. Alors que la marque collectionnait les victoires aux 24 Heures du Mans dans ses premières années, elle fut à l’origine de la célèbre phrase de Walter Owen Bentley : « There’s no remplacement for displacement. »

    Pour vendre des voitures, les plus grands constructeurs se devaient de briller en compétition. Bentley avait choisi les 24 Heures du Mans. Après deux victoires avec la 3 Litre, Bentley optait pour une cylindrée plus importante pour gagner en puissance.

    Et pourtant, une initiative privée allait à l’encontre de l’idéologie Bentley. Henry Birkin, star des pilotes britanniques de l’époque, demande alors à d’anciens mécaniciens de la marque de monter un compresseur à l’image de la technologie déjà utilisée par Mercedes-Benz.

    Cinq modèles doivent être produits pour les 24 Heures du Mans. Finalement 55 des 720 4 ½ litre adoptent un compresseur. Et si Walter Owen Bentley tente de s’opposer au projet, il laisse faire lorsque son principal soutien financier, Woolf Barnato, y participe.

    Véritablement pensée pour Le Mans, les versions compressées Blower ne brillent pas à cause d’une faible fiabilité. W. O. Bentley se régale en voyant son moteur atmosphérique s’imposer en 1928 pour la troisième des six victoires de la marque dans la Sarthe.

    Ce châssis livré en 1930 a été entièrement restauré.

    Estimation entre 700 et 850 000 euros lors de la vente Tecno Classica du 29 avril.

  • Bentley Continental Flying Spur Wagon : le faux parfait

    Bentley Continental Flying Spur Wagon : le faux parfait

    Les petits créatifs ont parfois de bonnes idées. Bien loin des bureaux d’études de Crewe, un ingénieux a réalisé une Bentley Continental Flying Spur Wagon, sur base de Bentley Continental Flying Spur. Bien que cette illustration date un peu, espérons que ça donne quelques idées aux créateurs de Crewe !

    Un jour je partagerai mon Citroën XM break de chasse ;-)
    Jean-Charles

     

  • Juha Kankkunen sur la glace en Bentley Continental

    Juha Kankkunen sur la glace en Bentley Continental

    S’il existe une marque particulière dans le monde de l’automobile, Bentley est cette marque. Le luxe à son paroxysme, la sportivité racée et exacerbée, dans une tradition et une finition typiquement british. Pourtant, cela n’a pas empêché la marque britannique de sortir des sentiers battus. Cette fois, on découvre le célèbre Juha Kankkunen en glisse, sur la glace arctique au volant d’une Bentley Continental GT. J’en suis grand amateur. « Narmol » disent les jeunes et KKK gère grave.

  • Bentley Continental GT3 : elle est prête pour 2014

    Bentley Continental GT3 : elle est prête pour 2014


    Depuis 2012, Bentley a annoncé son retour à la compétition.
    Non pas d’engagement officiel mais un engagement via la Compétition Client. Développée par MSport, structure britannique faisant rouler les Ford Fiesta WRC en Championnat du Monde des Rallyes, la Bentley Continental GT3 a fait ses premiers tours de roues en course en cette fin d’année. Elle disputait les Gulf 12 Hours, sur le circuit de Yas Marina, à Abu Dhabi et s’est classée quatrième. C’est plutôt une belle performance aux vues du niveau demandé en GT3 avec les Ferrari 458 Italia, Mercedes SLS AMG, McLaren MP4-12C, Porsche 997 GT3 R ou encore Audi R8 LMS, pour ne citer qu’elles. Vous retrouverez dans la vidéo suivante le récit de ce week-end à Abu Dhabi, où on trouvait trois nouveaux Bentley Boys : Guy Smith, Andy Meyrick et Steven Kane. L’avenir est assuré.


    L’an prochain, le Bentley Motors M-Sport Team sera présent en Blancpain Series.
    Au programme, cinq circuits de prestige : Monza (13 avril), Silverstone (1 juin), Paul Ricard Le Castellet (29 juin), Spa-Francorchamps (24 Heures de Spa, 27 juillet) et Nürburgring (21 septembre). Mais si ce team « officiel » sera en course, la Continental GT3 sera bien entendu vendue à des équipes privées. Il en va de l’essence même de la compétition clients. Selon Christian Loriaux, chef technique de l’équipe britannique, entre 10 et 15 Continental GT3 sera en course l’an prochain à travers le monde.

    Pour Bentley, c’est donc un retour à la compétition important, dis anx après sa campagne en endurance du début des années 2000, couronnée par une victoire aux 24 Heures du Mans 2003. Dieu que le temps passe… En 2014, nous garderons un œil tout particulier sur la belle Britannique.

    A bientôt,
    Jean-Charles

     

     

  • London : I Can See for Miles

    London : I Can See for Miles

    Londres a bien changé. Carnaby Street ressemble à n’importe quelle rue commerçante et les derniers Jeux Olympiques ont donné un élan de modernité à la ville. The Who et le mouvement punk ont été remplacés par Lily Allen et Vodafone.

    Depuis longtemps, l’industrie automobile britannique est en décomposition. De nombreuses marques ont disparu, quasiment toutes les autres ont été vendues à des groupes étrangers. Passer quelques jours à Londres était l’occasion de voir ce qu’il se passait vraiment dans les rues de la capitale anglaise.

    La plupart des photos ont été prises entre Kensington et Chelsea… On ne fait pas mieux en termes de quartier résidentiel pour les riches londoniens.

    mini-clubman

    Malgré l’environnement forcément très citadin, il n’y a quasiment aucune citadine. Seules les MINI, de dernières générations et sous toutes les formes, se montrent.

    Rollsroyce-silverspur

    Et, à ma grande surprise, le parc garde une immense empreinte britannique. En plus de toutes les MINI, on trouve beaucoup de Land Rover, avec des Evoque partout, de Jaguar de tous âges, un nombre invraisemblable de Bentley (une par rue autour de Pont Street !), quelques Rolls-Royce et Aston Martin. En revanche, les Rover et MG ont disparu.

    bentley03

    Et pour les marques étrangères ? BMW et Mercedes très représentés, FIAT avec sa 500, quelques Maserati pour accompagner les Ferrari. Et très peu de voitures de plus de dix ans hormis des Saab increvables.

    saab

    Et côté français ? Très peu de modèles à part une ZOE garée face à une borne de recharge. Même chose pour Nissan, premier producteur automobile de l’île…

    Renault-Zoe

    Dans Londres, on n’a croisé qu’une GTR, une Figaro et une Leaf ! Et pour rester dans l’électrique, petit coup de cœur pour une Tesla Roadster. Rare chez nous !

    Tesla-Roadster