Catégorie : Jaguar

  • Adrian Mardell, le prix du pari Jaguar

    Adrian Mardell, le prix du pari Jaguar

    Après 35 ans de carrière au sein de Jaguar Land Rover, dont trois à la tête de l’entreprise, Adrian Mardell quitte le navire. Officiellement, le départ se fait « à sa demande ». Officieusement, il consacre l’échec d’une stratégie aussi ambitieuse que clivante, censée faire de Jaguar une marque électrique d’avant-garde, mais qui l’a laissée en état de mort clinique.

    Les chiffres sont sans appel. En juin 2025, Jaguar n’a vendu que 37 voitures en Europe. Un chiffre sidérant pour une marque jadis associée aux salons feutrés de Mayfair et aux allées de Goodwood. L’homme qui a suspendu toute production Jaguar pour mieux faire table rase est aujourd’hui rattrapé par une réalité économique impitoyable.

    Une méthode radicale

    Adrian Mardell n’a jamais été un homme de compromis. Lorsqu’il prend les rênes de JLR en 2022, dans un contexte post-COVID encore très incertain, il hérite d’une situation fragile : une gamme vieillissante, une dépendance excessive au diesel, une image de marque confuse. Dès lors, il imagine un plan de redressement tranché, centré sur la montée en gamme de Range Rover et la réinvention complète de Jaguar, transformée en une marque électrique ultra-premium.

    Le concept était clair : arrêter la production de modèles existants, repartir d’une feuille blanche, repenser le design, la stratégie produit et même l’identité visuelle. Exit la silhouette bondissante du félin, remplacée par un logo typographique épuré, froid, presque clinique. L’ADN de Jaguar s’en est retrouvé lessivé, et avec lui, l’attachement de nombreux passionnés.

    Cette politique du tout ou rien, rare dans l’industrie automobile, a conduit à une situation inédite : aucune Jaguar neuve à vendre dans les showrooms pendant près de deux ans. À contre-courant des tendances, alors que la plupart des marques tentent d’assurer une transition en douceur vers l’électrique, Mardell a préféré une pause brutale. Or, dans un marché en tension, où la fidélité client est difficile à maintenir, cette stratégie a rapidement viré au cauchemar commercial.

    Une époque plus complexe qu’annoncée

    La vision d’Adrian Mardell n’était pas sans logique. En repositionnant Jaguar comme une marque de niche à très forte valeur ajoutée, il espérait reproduire le modèle d’un constructeur comme Aston Martin ou Bentley, mais en version électrique. Le choix d’une berline GT comme premier modèle de la nouvelle ère allait dans ce sens, tout comme les ambitions stylistiques confiées à Gerry McGovern, déjà auteur du repositionnement de Range Rover.

    Mais la conjoncture n’a pas aidé. La croissance des véhicules électriques ralentit en Europe, les tarifs douaniers imposés par l’administration Trump compliquent les exportations, et la montée en puissance de marques chinoises rend le segment plus concurrentiel que jamais. Jaguar, sans produit, sans visibilité, sans réseau adapté, est restée figée pendant que le monde changeait.

    Quant à Land Rover, la maison-mère, elle a vu ses propres marges fragilisées par des problèmes de sécurité persistants : les Range Rover et Discovery sont devenus des cibles privilégiées pour les voleurs au Royaume-Uni, obligeant l’entreprise à investir lourdement dans des correctifs techniques et dans la gestion de son image, écornée par des faits divers à répétition.

    L’ombre de Thierry Bolloré

    Ironie de l’histoire, le plan Reimagine qui sert de base à la stratégie de Mardell avait été conçu par Thierry Bolloré, son prédécesseur, avant sa démission en 2022. L’ancien patron de Renault n’avait pas eu le temps de le mettre en œuvre, laissant à Mardell le soin d’exécuter une vision qu’il n’avait pas initiée, mais qu’il a endossée avec une rigueur presque dogmatique.

    Loin de se contenter de réorganiser, Mardell a voulu incarner un changement de culture. Il a rationalisé les sites de production, orienté les investissements vers la plateforme électrique maison (probablement partagée avec Tata), coupé dans les effectifs, réorganisé les fonctions design et marketing. Mais sans produits à livrer, sans concept-cars pour maintenir le lien, sans storytelling fédérateur, la marque a sombré dans le silence.

    Un départ qui en dit long

    Le communiqué de presse est resté laconique. « Adrian Mardell a exprimé son souhait de se mettre en retrait de JLR. Son successeur sera annoncé en temps voulu. » En creux, on lit le constat d’un échec stratégique que Tata Motors ne pouvait plus prolonger sans conséquence.

    Le cas Mardell illustre un dilemme bien connu dans l’industrie : faut-il transformer en profondeur au risque de casser l’existant, ou maintenir l’activité pour amortir la transition ? La première option séduit sur le papier, surtout quand les résultats financiers à court terme paraissent encourageants (ce fut le cas côté Range Rover). Mais elle expose à une perte de substance. Jaguar, en l’espace de deux ans, a perdu sa clientèle, sa mémoire, son désirabilité.

    Quel avenir pour Jaguar ?

    L’avenir reste flou. La fameuse berline électrique promise comme nouveau point de départ ne sera dévoilée qu’à l’été 2026. Trop tard ? Peut-être pas. Mais elle devra non seulement convaincre les amateurs de belle automobile, mais aussi justifier des prix qui devraient rivaliser avec les Porsche Taycan et autres Mercedes EQS — un positionnement exigeant, pour une marque dont l’image a été mise en sommeil.

    Jaguar pourrait renaître. Mais il faudra pour cela un cap plus souple, un dialogue retrouvé avec les passionnés, et des produits qui ne soient pas uniquement conçus pour séduire les investisseurs de Tata. Quant à Adrian Mardell, il quitte la scène avec une forme d’élégance, mais aussi avec la marque d’un stratège dont l’audace n’aura pas résisté aux réalités du marché.

  • Une Jaguar XK120 de 1952 en version électrique

    Une Jaguar XK120 de 1952 en version électrique

    Lunaz, spécialiste de la restauration et de l’électrification de voitures classiques dévoile une commission très spéciale : une Jaguar XK120 de 1952 préparée pour le Concours de Savile Row à Londres.

    La voiture a présenté une première mondiale pour un projet de ce type – un intérieur sans cuir qui utilise des matériaux de recyclage venus des océans : les tapis ont été tissés à partir de filets de pêche en mer en nylon récupérés. Le support de ces tapis est recyclé à partir de la pollution plastique marine telle que les bouteilles en plastique.

    Le processus de récupération des déchets de l’océan est déjà utilisé avec succès dans le monde de la mode, de la fabrication de meubles raffinés et de la fabrication de montres haut de gamme. La demande mondiale pour ce type de matériaux durables a un impact environnemental positif important : pour chaque tonne de matière première produite pour fabriquer les matériaux qui composent le tapis Lunaz, sept barils de pétrole brut sont économisés et près de sept tonnes de carbone ne sont pas émises.

    La personnalisation est au cœur de chaque version de Lunaz. Le département de conception dirigé par Jen Holloway a travaillé avec le client pour comprendre comment fonctionnent les alternatives au cuir et les matériaux recyclés innovants.

    Le client à décider de créer un intérieur entièrement sans cuir spécifié pour compléter la palette de couleurs extérieures bleu obsidienne sur mesure.

    Cette collaboration très étroite a abouti à un intérieur fini dans un mélange innovant de textiles, de bois traditionnels et de matériaux recyclés. Le cadre du siège est construit en aluminium recyclable pour offrir une esthétique contemporaine et une alternative aux palettes de matériaux classiques traditionnelles tout en répondant aux exigences fonctionnelles du siège.

    Les sièges sont ensuite finis dans un matériau en tissu de très haute qualité. Une référence subtile à l’accent mis sur le conducteur de cette voiture particulière est faite par l’ajout d’une bande noire sur le siège du conducteur.

    Le bois de placage Burr Walnut est doté d’une esthétique contemporaine grâce à une laque satinée. Dans la mesure du possible, les matériaux du véhicule vieux de 70 ans ont été minutieusement restaurés pour minimiser la nécessité de créer de nouveaux matériaux. Cela s’étend aux substrats qui ont ensuite été recouverts de bois d’origine durable.

    David Lorenz, fondateur de Lunaz : « Les clients de Lunaz apprécient chaque élément du processus de mise en service, de conception, de restauration et d’électrification. Pour refléter la conclusion de ce voyage long et complexe, nous aimons créer quelque chose de spécial lié à la construction. Nous avons été ravis de travailler avec Arthur Sleep sur la création de chaussures sur mesure fabriquées à partir du même matériau autre que le cuir qui finit les sièges de cette belle Jaguar XK120 électrifiée.

    La Jaguar XK120, l’une des évocations les plus célèbres du design de voitures de sport britanniques, a été dévoilée au Concours de Savile Row, une rue universellement considérée comme le centre mondial de la couture traditionnelle et contemporaine.

    Chaque voiture classique de Lunaz subit une restauration complète du métal nu. Cela a lieu au siège de l’entreprise à Silverstone. Cette installation est rapidement devenue le plus grand campus de recyclage et d’électrification de Grande-Bretagne.

    Le groupe motopropulseur modulaire Lunaz a été développé par une équipe d’ingénieurs issus de certains des plus grands noms de la conception et de la technologie automobiles et sous la direction de Jon Hilton, ancien directeur technique de Renault Formule 1. Après sa double victoire en championnat du monde, il a fondé l’hybride et le pionnier des groupes motopropulseurs électriques Flybrid . Hilton a rejoint le fondateur de Lunaz, David Lorenz, en 2018.

    Tarif annoncé « à partir de » 400 000 euros.

  • Utrecht, Jaguar révèle son F-PACE sur le Tour de France

    Utrecht, Jaguar révèle son F-PACE sur le Tour de France

    Aujourd’hui est un jour particulier, c’est le Grand Départ du Tour de France 2015. Pas moins de 22 équipes s’élancent pour la belle, la plus prestigieuse course cycliste au monde. Parmi elles, la team Sky, avec Christopher Froome comme porte drapeau, ne compte pas faire partie des outsiders : le Britannique ayant remporté le Tour il y a 2 ans.

    Ce n’est pas la première fois que Jaguar utilise une course cycliste pour promouvoir ses modèles. Début de saison, en mars, la belle Brits proposait une Jaguar F-Type un peu spéciale pour Team Sky. Cette fois, à Utrecht, la marque britannique en a profité pour révéler son FPACE, son nouvel SUV. Premières images.

    jaguar suv fpace tour de france team sky 2015

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  • Commissaire-priseur : Jaguar XJ-S V12 Lynx Eventer

    Commissaire-priseur : Jaguar XJ-S V12 Lynx Eventer

    Descendante chronologique de l’idéale Jaguar Type-E, la XJ-S est arrivée au mauvais endroit, au mauvais moment. Moins glorieuse, moins emblématique et moins sportive, la nouvelle génération lancée en 1975 n’a jamais connu le même succès. Quarante ans plus tard, débarrassée de l’encombrante image de la remplaçante moins réussie, elle montre de nouveaux atouts, surtout dans cette version shooting brake.

    Moins chère qu’une Type E, la XJ-S était destinée à concurrencer les plus belles GT contemporaines. Avec son V12 (le même que la Type E et que la XJ dont la XJ-S était dérivée), elle devait offrir une nouvelle alternative aux Ferrari et Lamborghini.

    Mais en arrivant en 1975, la Jaguar XJ-S a dû affronter un terrible creux dans le marché des GT. En pleine crise pétrolière, les puissants coupés 12 cylindres n’avaient plus la côte. Le design (et pourtant !) avait aussi reçu de nombreuses critiques dès la présentation. Question de mode quarante ans plus tard… Car la comparaison entre cette XJ-S et les Ferrari 365 ou Lamborghini Jarama ne peut pas être totalement à l’avantage des italiennes.

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    La Jaguar XJ-S break de chasse

    L’élégante GT a donné des idées à quelques ingénieux passionnés. Pour accueillir un peu plus qu’un couple et un sac de voyage, le carrossier Lynx a imaginé un break de chasse baptisé Eventer.

    Portée par le petit succès des Reliant Scimitar GTE et Lancia Beta HPE, l’idée fut d’allonger le toit pour reculer la banquette arrière et de repositionner le réservoir de carburant pour gagner un maximum d’espace.

    En vingt ans, de 1982 à 2002, entre 66 et 67 exemplaires ont été assemblés (les sources diffèrent même chez Lynx !) par un seul et même ouvrier. La majorité était des versions XJ-S (avant le facelift qui modifia jusqu’au nom XJS sans tiret), conduite à droite et V12.

    Au tarif de base de £21 000, il fallait en ajouter 7 000 pour la conversion. Quelques petites dizaines ont été vendues à l’époque. La n°20 est actuellement proposée aux enchères chez Bonhams, avec 115 000 kilomètres au compteur.

    Estimation : entre 40 et 50 000 euros.

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  • Contact : Jaguar XF

    Contact : Jaguar XF

    Comme quelques marques passées dans le giron de Ford durant une période très creuse, Jaguar a traversé des moments difficiles. Et comme tous les constructeurs, c’est par la qualité des produits que l’on peut faire oublier une génération inférieure. Pour Jaguar, les F-Type, XE et XF ont cette lourde tâche de renouer avec un glorieux passé.

    Le seul logo Jaguar ne suffit pas à conditionner une voiture… N’en déplaise au service de communication qui affiche le plus simplement du monde « L’ancienne Jaguar XF possède d’ores et déjà un statut de voiture culte ». Non, La XF sortie en 2007 n’est pas une voiture culte et elle n’entrera pas dans l’histoire de l’industrie automobile.

    Avec cette berline, Jaguar n’a fait qu’entamer un très long processus de reconquête. Les XF, versions 2007 et 2015, s’inscrivent et inscrivent la marque dans une nouvelle lignée bien plus britannique que ne pouvait être les – presque déjà oubliées – S-Type.

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    Pour une marque aussi emblématique que Jaguar, le marché est aussi prometteur que difficile. Les Allemands dominent largement le segment partout dans le monde. Les Américaines peinent, les Japonais tentent… A Jaguar de trouver sa place.

    Par cette XF, la marque de Coventry réussit la partition design. Même si je déteste jouer sur les qualificatifs pompeux, épuré et équilibré sont désignés. Ian Callum, la nouvelle star de Jaguar, est parvenu à donner une expression à sa berline.

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    Je reprends la communication signée Jaguar : « des références aussi subtiles sont intégrées sans césure, sans inoculer à la nouvelle XF l’image délétère du néo-rétro ». Voilà de quoi casser la filiation avec la S-Type !

    Un coup d’œil à l’intérieur… Les sièges donnent envie de rester assis un peu plus longtemps que cette simple découverte et l’écran 10 pouces « que l’on utilise de la même manière que celui d’un smartphone » attire… Cette promesse d’être aussi facile qu’un iOs ou un Android n’a jamais été tenu par les constructeurs. A tester !

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    Sous le capot, Jaguar propose trois moteurs essence (2,0 litres 4 cylindres 240 chevaux, 3,0 litres V6 turbo 340 chevaux et 3,0 litres V6 turbo 380 chevaux) et trois Diesel (2,0 litres 4 cylindres 163 chevaux, 2,0 litres 4 cylindres 180 chevaux et 3,0 litres V6 turbo 300 chevaux).

    Bêtise législative oblige, l’ajout du petit Diesel à la gamme permet d’afficher un rejet de CO2 à 104 grammes / km. La fiche technique permet d’aligner un 0 à 100 km/h en 8,7 secondes pour une consommation homologuée à 3,9 litres / 100 km. Des chiffres qui font rêver (qui font surtout rêver d’un nouveau cycle d’homologation !).

    Rendez-vous à la rentrée pour la voir sur les routes…

  • Une Jaguar F-Type spéciale pour Team Sky

    Une Jaguar F-Type spéciale pour Team Sky

    A l’occasion de la course cycliste Paris-Nice, le constructeur britannique Jaguar met à l’honneur l’équipe Team Sky. L’emblématique marque fournira une F-Type un peu spéciale pour suivre son coureur fétiche Bradley Wiggins, champion du monde du contre-la-montre. Cette opération qui avait déjà eu lieu lors du Tour de France 2014 verra un petit changement  pour cette édition 2015 : la belle Britannique portera les couleurs de l’arc-en-ciel, celles du maillot de champion du monde que portera Wiggins. A noter que Jaguar fournit l’équipe Team Sky depuis 2010 en Jaguar XF Sportbrakes. So british.

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    2014 :

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  • Spectre : Aston Martin DB10 contre Jaguar C-X75

    Spectre : Aston Martin DB10 contre Jaguar C-X75

    Avant les pirates, Jaguar Land Rover a officialisé la présence de trois de ses modèles dans le 24e épisode de la saga James Bond. Aux côtés de l’Aston Martin DB10, il y aura le concept Jaguar C-X75, un Defender et un Range Rover Sport SVR.

    Concept hybride dévoilé en 2010, le C-X75 a été développé par Jaguar et Williams. Quatre roues motrices, il est équipé d’un moteur 4 cylindres 1,6 litre turbo de 509 chevaux couplé à des moteurs électriques générant l’équivalent de 390 chevaux.

    La Jaguar et l’Aston Martin DB10 seront mises en scène dans une course-poursuite dans les rues de Rome.

    Un Land Rover Defender – avec des roues de 37 pouces ! – et un Range Rover Sport SVR ont déjà été vus lors de scènes tournées en Autriche.

  • Quelle sera la plus belle voiture de l’année ?

    Quelle sera la plus belle voiture de l’année ?

    Comme chaque année, le Festival Automobile International propose d’élire la plus belle voiture de l’année. En quart de finale, il reste sept modèles… Pour laquelle allez-vous voter ?

    Mazda MX-5
    Une réussite depuis sa première génération. Un peu plus de 25 ans après son lancement, la quatrième MX-5 arrive sur le marché. Des courbes, des angles, un profil vraiment réussi… Quand on parle de « belle » voiture, la Mazda MX-5 est en pole position.

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    Citroën C4 Cactus
    Peut-être pas la plus « belle »… Mais clairement très innovante. Il sort de l’ordinaire au cœur d’un marché des petits SUV qui réclame une réelle distinction. Avec ce C4 Cactus, Citroën renoue avec les voitures clivantes. On aime ou on n’aime pas. Et moi, j’aime.

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    FIAT 500X
    Comme réussir à sauver une marque avec un seul modèle ? FIAT le réussit en déclinant sa 500 en de nombreuses versions. Et la 500X est très clairement la plus intéressante. Sous la forme d’un SUV, elle affiche une jolie mise à jour des codes de la « nouvelle » 500. Sur mon podium final…

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    Renault Espace
    Née Initiale Paris, cette nouvelle génération d’Espace arrive très prochainement sur le marché. Placé en haut de gamme, le nouveau monospace reprend des codes de crossovers. L’intérieur est encore plus marquant que la ligne extérieure. Pour les défenseurs du « haut-de-gamme » français.

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    Jaguar XE
    La marque britannique revient sur le marché des berlines à « grande » diffusion. Bien marquée Jaguar avec des phares acérés et une large calendre, elle affiche un profil particulièrement sportif. Le choix des amoureux du luxe à l’anglaise.

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    Mercedes Classe C Estate
    Inscrite dans le renouveau de Mercedes, le break Classe C affiche de belles proportions. Par rapport à la concurrence, elle se démarque par un habitacle particulièrement travaillé. A choisir pour les fans de voitures allemandes.

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    Opel Adam Rocks
    Evolution de l’Adam, la Rocks est 15 millimètres plus haute que la version de base et proposée avec des roues de 18 pouces. Elle s’inscrit dans l’idée d’offrir un véhicule très urbain à l’allure (un peu) sauvage. Peut-être que les urbains branchés voteront pour.

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    A vous de voter !

  • Lancement de la Jaguar XE : spectacle londonien

    Lancement de la Jaguar XE : spectacle londonien

    Les lancements de nouveaux modèles peuvent être plus ou moins réussis… Et les soirées s’enchainent tellement que le contenu même de la présentation perd doucement de son intérêt. Si le produit est bon, l’événement est généralement réussi. Mais, parfois, la démonstration surpasse tout ce que l’on a pu voir récemment !

    A quelques jours du Mondial de l’Automobile, les présentations se succèdent (désolé à Nissan de ne pas être avec eux ce soir pour la Pulsar). Ce lundi était donc dédié à Jaguar pour sa nouvelle berline XE.

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    A Londres, des invités du monde entier ont pu assister à un véritable spectacle. Et là, on parle vraiment de spectacle : une comédie musicale retraçant quelques pages de l’histoire de Jaguar en voyageant dans le temps sans bouger de Earls Court… Le tout accompagné d’Emili Sandé, de Kaiser Chiefs et de quelques grands noms des charts anglais (inconnus en France).

    Une telle mise en scène, le passage de modèles historiques, de vrais acteurs au cœur de réels tableaux… De quoi tenir plus de 90 minutes avant d’apercevoir enfin le modèle que l’on attendait et d’avoir le petit discours de Ian Callum.

    Jaguar XE World Premier

    Et le modèle attendu ? On l’aurait presque oublié tant le spectacle fut réussi… La Jaguar XE est la berline qui doit permettre à la marque de multiplier ses volumes. L’investissement dépasse le milliard d’euros avec l’arrivée de 3 000 nouveaux employés au Royaume-Uni.

    L’objectif est de concurrencer les Série 3, A4 et Classe C… Les Anglais vont-ils enfin faire trembler les Allemands ?

  • Chantilly : Jaguar XK 120 Supersonic

    Chantilly : Jaguar XK 120 Supersonic

    Dans les années 1950, les Anglais et les Italiens donnaient naissance à des lignes très spécifiques, des silhouettes qui allaient progressivement offrir à chaque pays « sa » signature. Et si les Anglais ont parfois eu recours aux services des designers italiens, certains n’ont pas hésité à proposer des exemplaires souvent uniques sur des bases d’Aston Martin, Bentley ou Jaguar…

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    C’est justement sur la base d’une Jaguar que Ghia a réalisé cette Supersonic… L’oeuvre n’est pas une nouveauté. La première « Supersonic » est une création sur base Alfa Romeo 1900 Sprint pour disputer les Mille Miglia 1953.

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    Le succès de cette ligne parvient à convaincre d’autres clients. Treize FIAT 8V, une Aston Martin DB 2/4, trois Jaguar XK 120 et une AC Cobra héritent de cette carrosserie Ghia…

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    Le modèle présenté à Chantilly était une commande de l’importateur libanais de FIAT qui « voulait une Jaguar carrossée par Ghia ».

  • Jaguar relance une Type E Lightweight : la Car Zero est sortie

    Jaguar relance une Type E Lightweight : la Car Zero est sortie

    Mi-mai dernier, Alexandre nous annonçait la production des six Jaguar Type E Lightweight qu’il manquait à la série prévue par l’usine dans les années 60. La première de cette Lightweight est sortie et baptisée « Car Zero ». Elle est prévue à la fiabilisation des 6 vrais modèles puisque celui ci est produit hors série, pour être présentée à Peeble Beach. La Lightweight 2014 sera vendu au doux tarif de 1,25 million d’euros. A ce prix, 6 couleurs seront au choix : argent, comme présenté ici, rouge carmin, bleu, et les deux très connus et reconnus vert British Racing Green et blanc «Old English».

    Pour rappel, côté mécanique, on trouve le 6 cylindres alimenté de trois carburateurs double corps Weber. En option, une injection Lucas est dispo, le crime de lèse majesté ! Carbu ou injection, le 6 cylindres en ligne offre 340 ch à 6.500 tr/mn pour un maxi 380 Nm à 4.500 tr/mn.  Côté transmission, la boîte Jaguar à quatre rapports est disponible, comme l’époque. On a dit historique… et j’en rêve.

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