Catégorie : Lada

  • Da Svidaniia Lada Samara !

    Da Svidaniia Lada Samara !

    1984… Les derniers coups d’éclat de la grande Union des Républiques Socialistes Soviétiques. Cette année-là, le plus grand pays de la planète décide de prendre une revanche sur les Etats-Unis en boycottant les Jeux Olympiques de Los Angeles. C’est aussi l’année du lancement de la Lada Samara, la nouvelle berline familiale du citoyen russe.

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    Pour AvtoVAZ, maison-mère de Lada, cette Samara représente l’avenir. Elle est la première traction mise au point en URSS et son moteur est développé en collaboration avec Porsche.

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    D’abord appelée Spoutnik sur son marché national, la Samara s’exporte vers l’ouest et conquiert des parts de marché dès 1986. A l’image de ce que réalise Dacia aujourd’hui, Lada parvient à proposer une berline compacte à des prix très concurrentiels.

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    En 29 ans, plus de 5 millions de véhicules ont été commercialisés sur deux générations.

    D’où vient le nom Samara ?
    Le Samara est un oblast de l’URSS. Un oblast est une unité admistrative, semblable à une région. La capitale de l’oblast de Samara est… Samara. La deuxième ville est Togliatti, où était produite la Samara jusqu’en 2004. La Samara a également été produite en Ukraine, au Kazakhstan, en Finlande et en Uruguay.

  • Le parc automobile cubain va se moderniser

    Le parc automobile cubain va se moderniser

    Est-ce l’approche de l’hiver à Paris qui me donne envie de parler de Cuba cette semaine ? Après l’enlèvement de Juan Manuel Fangio en 1958, voici une information beaucoup plus récente. Le gouvernement de Cuba a décidé d’assouplir les règles d’achats de véhicules. Il n’est plus nécessaire de rechercher des voitures produites avant 1959 !

    Jusqu’en 2011, les Cubains ne pouvaient pas acheter de véhicules produits après la révolution de 1959. L’idée de propriété était rigoureusement contrôlée par le régime castriste. Et il n’y avait pas de grande difficulté à surveiller le parc automobile national.

    Il y a deux ans, la loi a été assouplie. Les Cubains ont eu le droit d’acheter ou de vendre – entre eux – des voitures. Ils pouvaient aussi acheter une voiture neuve ou une voiture d’occasion (post 1959), dans les succursales contrôlées par le gouvernement, grâce à un permis délivré aux citoyens œuvrant pour l’Etat comme les médecins ou les diplomates… Et les Lada se sont multipliées.

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    Ce mercredi, le Conseil des Ministres a approuvé une résolution pour éliminer ce permis nécessaire à l’achat d’un véhicule.

    Chaque Cubain a désormais l’autorisation d’acheter sa propre voiture… Mais toujours dans une concession d’état. L’importation reste strictement interdite.

    Cité par Reuters, un résident de La Havane, s’amuse de cette décision : « Oui, je peux acheter une voiture. Mais avec quoi ? Notre économie ne nous permet pas d’épargner pour pouvoir en acheter ! »

  • La Lada by Porsche

    La Lada by Porsche

    En 1984, AvtoVAZ – le premier constructeur d’Europe de l’Est – demande à Porsche Engineering Services de travailler sur la Lada Samara, baptisée alors 2108.

    Les ingénieurs de Weissach ont pour mission de re-développer la berline mise au point en Union Soviétique pour l’adapter aux conditions de route du plus grand pays du monde tout en conservant un prix compétitif.

    A l’exception de la carrosserie, tout y passe : moteur, transmission, châssis, électronique. Tout a été optimisé, voire refait.

    En 1990 et 1991, des Samara à moteur Porsche – dans un esprit bien différent – participent au Paris – Dakar. Cette fois, ce sont de vrais flat-6 allemand qui sont installés dans les T3 et, parmi les pilotes choisis par Jacques Poch, l’importateur français, on retrouve Jacky Ickx, Patrick Tambay et Hubert Auriol.