Catégorie : Lamborghini

  • Fabian Oefner : l’art de figer l’explosion automobile sur pellicule

    Fabian Oefner : l’art de figer l’explosion automobile sur pellicule

    Fabian Oefner, photographe suisse né en 1984, est reconnu pour ses œuvres mêlant art et science, explorant le temps, l’espace et la réalité. Il s’est fait mondialement connaître avec sa série Disintegrating lancée en 2010, où des voitures – d’abord des maquettes, puis de vrais modèles de légende – semblent littéralement exploser dans un instant figé.

    1. Une technique hors norme

    Pour chaque image, Oefner démonte entièrement la voiture, du châssis aux plus petites vis, et photographie chaque élément avec minutie. Ces milliers de clichés sont ensuite recomposés via retouche numérique pour recréer un instant fictif de désintégration parfaite. Les résultats, d’une précision trompeuse, évoquent le rendu 3D, mais sont entièrement réalisés à partir de photographies réelles .

    2. Une étoile : la Lamborghini Miura SV

    En 2018, Oefner franchit un cap en intégrant une véritable Lamborghini Miura SV de 1972 à sa série Disintegrating X. Trois ans de travail, 1 500 éléments photographiés en Italie, dans les ateliers de restauration proches de Sant’Agata Bolognese, pour aboutir à une mise en scène hyperréaliste. L’ambiance particulière de l’atelier – chaleur, odeurs, bruits – reste vivace à travers l’œuvre.

    3. Une immersion dans l’hyperréalité

    Au-delà de la prouesse visuelle, l’œuvre questionne notre perception de la réalité. Elle capture un instant impossible – la voiture se désagrégeant sans se heurter ni altérer ses composants – et nous invite à repenser le lien entre notre vision et le monde concret.

    Pourquoi cela résonne sur AUTOcult.fr

    • Innovation & élégance : Oefner allie la beauté mécanique des supercars à une mise en œuvre artistique de haut vol.
    • Racines automobiles : la Miura SV en vedette conclut magnifiquement l’évolution artistique de l’objet technique vers l’intangible.
    • Expérience immersive : au-delà de l’objet auto, c’est une exploration de la temporalité et des perceptions – cœur même de la passion automobile.
  • Lamborghini et Ducati s’unissent pour célébrer l’art de Paolo Troilo

    Lamborghini et Ducati s’unissent pour célébrer l’art de Paolo Troilo

    Lamborghini et Ducati ont uni leurs forces pour célébrer l’art à travers la vision de l’artiste Paolo Troilo, qui a mis sa créativité au service des deux marques en transformant deux modèles emblématiques en œuvres d’art. Le lieu de l’exposition « Art of creating myths » – un événement organisé dans le cadre d’Arte Fiera Bologna – est la Galleria Cavour au centre de Bologne, où les deux créations de l’artiste ont été dévoilées. D’un côté, une Lamborghini Huracán EVO, devenue la toile pour l’œuvre intitulée « Minotauro », et de l’autre, une Ducati Streetfighter V4 Lamborghini pour l’œuvre « Centauro », les deux véhicules appartenant au même client qui souhaitait associer l’art et la motorisation dans une synthèse parfaite.

    Paolo Troilo (né en 1972 à Taranto) est renommé pour sa technique de fingerpainting hyper-réaliste unique, et c’est précisément ainsi que les deux modèles ont été créés. « Minotauro », peint sur la carrosserie d’une Huracán EVO, symbolise la sublimation entre la vision de l’artiste et la valeur emblématique d’une marque comme Automobili Lamborghini, dont les voitures, prisées par les clients pour leur design, leurs performances et leur qualité, deviennent de véritables pièces uniques, au même titre que des œuvres d’art. À travers les traits vigoureux d’un corps masculin reproduits par la main de Paolo Troilo à l’aide de ses doigts, les peintures expriment le dynamisme, la puissance et les émotions les plus intimes ressenties par l’artiste au volant de la Huracán EVO. Son hommage au véhicule réside dans la fusion de l’homme, du taureau (le symbole d’Automobili Lamborghini) et du concept de « mythe » exprimé dans la force indomptable – surnaturelle et presque animalière – émanant de la figure masculine peinte sur les côtés de la voiture.

    La présentation a eu lieu à la Galleria Cavour, emblème du luxe et de l’exclusivité au cœur de Bologne. Les PDG d’Automobili Lamborghini et Ducati, Stephan Winkelmann et Claudio Domenicali, ont dévoilé les deux modèles peints par Troilo en présence de 200 invités. Pour l’occasion, les deux PDG ont réaffirmé le lien entre leurs marques respectives, qui représentent une excellence mondialement reconnue, chacune dans son propre segment, symbole du cachet Made in Italy et du prestige de la Motor Valley. C’est une excellence qui, associée à la main de Paolo Troilo, connecte l’art au monde automobile, prouvant que les deux peuvent coexister dans une union parfaite.

    « Minotauro » et « Centauro » seront exposés dans le cadre d’ART CITY Bologna jusqu’au 5 février à la Galleria Cavour, avec une entrée gratuite, offrant aux amateurs d’art et de moteurs l’occasion d’apprécier deux mondes qui n’ont jamais été aussi proches auparavant.

  • Opera Unica, la Lamborghini Huracan Sterrato du 60e anniversaire

    Opera Unica, la Lamborghini Huracan Sterrato du 60e anniversaire

    Inspiré par les bleus vibrants des mers et des cieux de la Sardaigne, Lamborghini présente un « Opera Unica » Huracán Sterrato : une œuvre d’art unique dans un processus de peinture à effet cristal unique créé par le département Ad Personam de Lamborghini.

    Dévoilée aux invités Lamborghini lors d’un dîner VIP du 60e anniversaire dans l’exclusif Porto Cervo, où le salon Lamborghini revient pour les mois d’été, la Huracan Sterrato unique célèbre également l’année anniversaire de Lamborghini ; les couleurs emblématiques et vibrantes de la marque ; et l’expertise exceptionnelle de l’entreprise dans la création de teintes et de processus de peinture uniques au fil des décennies.

    La Huracan Sterrato Opera Unica respire le caractère inimitable et courageux de la super voiture de sport qui s’attaque parfaitement aux routes pavées et non pavées de la Costa Smeralda, tandis que son extérieur unique peint à la main s’inspire des paysages bleu marine et des couleurs riches de la Sardaigne. Le processus de peinture à la main en trois couleurs crée l’effet cristal d’un liquide gelé : Blu Amnis est utilisé comme première couleur de peinture solide, puis gravé à la main avec une deuxième peinture Blu Grifo et une troisième couleur Blu Fedra, dans un processus prenant plus de 370 heures.

    « Le Huracan Sterrato est né d’un défi à l’attendu, offrant une super voiture de sport qui va au-delà des conventions. L’unique Huracan Sterrato Opera Unica porte cela à un autre niveau et, dans la tradition Lamborghini, attire l’attention et pose des questions sur elle en tant que forme d’art », a déclaré Stephan Winkelmann, président-directeur général d’Automobili Lamborghini. « Lamborghini est toujours touché par la beauté et les couleurs de la Sardaigne, et c’est l’occasion idéale d’expérimenter un nouveau procédé de peinture, d’explorer les possibilités de notre personnalisation Ad Personam, puis de présenter ce Sterrato spécial à nos clients et invités dans l’environnement qui a inspiré l’effet de cristal bleu. »

    L’extérieur de l’ »Opera Unica » est fini en peinture noire mate, jusqu’au toit, aux seuils et aux boîtiers de phares avant, aux séparateurs avant et arrière et aux ailes. Sa protection de passage de roue musclée et renforcée est également peinte en noir mat, mettant en valeur les jantes Morus 19″ noir mat. À l’intérieur, l’Opera Unica one-off est aussi unique que l’extérieur : en fibre de carbone apparente, les sièges sport, les panneaux de porte et la console sont recouverts de cuir Blu Delphinus ; le tableau de bord en Alcantara spécialement teinté de la même couleur ; et le volant combinant les deux matériaux. La teinte plus claire du cuir Celeste Phoebe est utilisée dans des empiècements complémentaires, des passepoils et des broderies, y compris le logo #lamborghini, rappelant le bleu de l’extérieur et l’ambiance d’un style de vie maritime. Un graphisme du panneau de siège est gravé au laser en argent, et même le couvercle du bouton marche-arrêt de la console centrale est fini dans l’effet cristal de la peinture extérieure. Comme toutes les voitures #huracanterrato à produire, l’intérieur porte une plaque spéciale la désignant comme l’une des 1499 d’une série limitée, ainsi que des plaques spéciales célébrant ‘Opera Unica Porto Cervo 2023’, finies dans la peinture à effet cristal, et le 60e de Lamborghini anniversaire.

    Après ses débuts, la Huracan Sterrato Opera Unica sera présenté au Lamborghini Lounge à Porto Cervo. Le salon Lamborghini avec son propre espace de personnalisation Ad Personam est ouvert jusqu’au 10 septembre, avec des visites sur rendez-vous et une flotte de voitures dont Huracán Tecnica et le Super-SUV lifestyle Urus S pour des essais sur la Costa Smeralda.

  • Lamborghini : Nous sommes plus exclusifs que Ferrari

    Lamborghini : Nous sommes plus exclusifs que Ferrari

    A New-York, Lamborghini avait préféré s’installer dans l’une de ses concessions plutôt que de payer un stand au cœur du salon. Stephan Winkelmann a pu faire son show devant des clients et quelques journalistes américains.

    Dans Car and Driver, une intéressante interview du patron permet de rappeler les ambitions de la marque italienne.

    Morceaux choisis :

    « Nous sommes bien plus exclusifs qu’eux (Ferrari). L’an passé, nous avons vendu 2 500 voitures, ils en ont vendu 7 000. Nous sommes donc bien plus exclusifs que tous les autres. Notre stratégie est de proposer un V10 et un V12. Nous n’essayons pas d’atteindre la limite. »

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    « Il y a un marché dans lequel on mélange premium et luxe, c’est une première erreur. Le premium est une chose, le luxe en est une autre. Et dans le luxe, il faut séparer les voitures super sportives, les limousines et les GT. Pour ce qui est des voitures super sportives, les ventes sont stables depuis une dizaine d’années. En 2007-2008, nous avons eu un pic. En 2009, le marché est tombé d’un tiers. »

    « Le segment des SUV progresse rapidement. C’est vrai pour les marques généralistes et premium. Mais il n’y a aucun SUV luxueux. Nous pensons qu’il y a un marché global et c’est quelque chose de très intéressant. Mais aucune décision n’a encore été prise. »

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    « Le segment inférieur (à moins de 200 000 euros) est très compétitif. Ce qui veut dire que ça se passe comme si l’on essayait de vendre des centaines de milliers de voitures, il y a une guerre des prix. Nous ne travaillons pas sur quelque chose comme ça. Peut-être qu’en faisant des développements sur nos modèles actuels, nous pourrions avoir des opportunités. Mais il n’y aura pas de nouvelle voiture dans cette gamme. »

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    « Nous avons créé l’Asterion comme un démonstrateur technologique. Il y avait une idée derrière. Il fallait montrer notre savoir-faire si nous devions nous adapter à de nouvelles lois. Ce n’était donc qu’un démonstrateur, on ne cherche pas à créer un nouveau modèle. Nous avions besoin de retours, par la presse, nos fans et nos clients. L’innovation est importante, mais pas si elle ne sert que l’innovation (…). Nous voulons maintenir nos V12 atmosphériques, car rien ne les égale. Peut-être que nous trouverons quelque chose de différent qui sera meilleur. Nous serons alors prêt à changer. Mais il faut que ce soit une réelle innovation, pas une décision d’un gouvernement au sujet du CO2. Le kilométrage moyen de nos voitures est très faible. Nos clients achètent l’un de nos modèles pour le rêve. Ils veulent quelque chose qui va plus loin que leurs attentes. Ils roulent une fois de temps en temps pour sortir le soir ou rouler le week-end. Leur utilisation n’impacte pas les émissions de CO2 dans le monde. »

  • Avant l’Estoque, la Lamborghini Espada

    Avant l’Estoque, la Lamborghini Espada

    Lors du Salon de Genève 1968, Ferruccio Lamborghini levait le voile sur un coupé quatre places d’un genre nouveau : l’Espada. C’était quarante ans avant l’arrivée de portes arrière sur le concept Estoque.

    L’objectif de l’ancien constructeur de tracteurs était alors d’étendre sa gamme. Il avait commandé une ligne nouvelle à Bertone.

    Après la Miura et avant la Countach, Marcello Gandini a donc dessiné l’Espada, un coupé 2 portes assez habitable pour installer quatre adultes et leurs bagages.

    Durant ses dix années de production, l’Espada a reçu plusieurs modifications. Mais alors que le moteur et l’intérieur ont évolué lors de chaque nouvelle série, la carrosserie n’a jamais été remaniée.

    Côté performances, l’Espada pouvait atteindre 250 km/h avec un 12 cylindres 4,0 litres capable de produire 325 à 350 chevaux.

    Avec 1 227 exemplaires produits, l’Espada fut la Lamborghini la plus vendue entre 1968 et 1978, plus d’informations ici

    Pourquoi y voir les prémices d’une berline badgée Lamborghini ? Car il y a bien eu une version 4 portes de l’Espada. En 1978, la Faena fut présentée au Salon de Turin. Dessinée par le carrossier italien Pietro Frua, cette version reposait sur un empattement allongé de 18 centimètres. Ce modèle unique est aujourd’hui la propriété d’un collectionneur suisse.

    La Feana, évidemment, et l’Espada, également, sont des modèles aujourd’hui introuvables. Désormais, les concessions Lamborghini proposent des Aventador et Huracan. Et impossible d’en trouver chez les mandataires. Mais pour de nombreuses autres marques, les nouveaux marchés de l’automobile, symbolisé par les ventes via internet et par l’intermédiaire de mandataires, permet de réaliser de bonnes affaires, comme sur le site Voitures.com qui propose des voitures à des prix plus qu’intéressants.

  • Concorsa d’Eleganza Villa d’Este : MINI ou Lamborghini ?

    Concorsa d’Eleganza Villa d’Este : MINI ou Lamborghini ?

    Chaque année, le concours d’élégance de la Villa d’Este permet de retrouver quelques-unes des plus belles voitures du patrimoine mondial. Mais certains constructeurs en profitent aussi pour présenter de jolies études de style. MINI et Lamborghini s’y invitent en compagnie de carrossiers locaux.

    MINI Superleggera Vision
    C’est le fruit d’une collaboration entre MINI et le carrossier milanais Touring Superleggera : un concept britannique à l’accent italien pour un roadster très réussi.

    mini-superleggera-vision-arriere

     

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    Lamborghini 5-95 Zagato
    Un autre carrossier italien se montre… Zagato présente une nouvelle robe sur la base d’une Lamborghini Gallardo LP570-4.

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  • Concept Car : Lamborghini Estoque

    Concept Car : Lamborghini Estoque

    Une berline portant l’emblème de Lamborghini ? Et pourquoi pas si l’on s’intéresse aux chiffres de Porsche ! Lors du Mondial de Paris 2008, la marque de Sant’Agata Bolognese s’était essayée à l’installation de portes arrière.

    Longue, large, avec un empattement énorme et des ailes arrière dignes d’un muscle car américain. En 2008, Lamborghini avait dévoilé un concept de berline à travers l’Estoque.

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    Depuis, l’idée est restée en sommeil. Il n’y a toujours aucune Lamborghini quatre portes de série et toujours aucune remplaçante à quatre places depuis l’Espada de 1968 si l’on considère le 4×4 LM002 comme une exception.

  • Nouveauté : Lamborghini Huracan LP 610-4

    Nouveauté : Lamborghini Huracan LP 610-4

    On attendait la remplaçante de la Gallardo pour le Salon de Genève, Lamborghini n’a pas attendu le début d’année pour dévoiler les premières photos de sa nouvelle Huracan LP 610-4.

    14 022 Gallardo ont été produites avant que le taureau ne soit remplacé. Celui qui entre dans l’arène appartient à la race « Conte de la Patilla ». Huracan s’est illustré à Alicante en août 1879. Un détail que seuls les très grands fans de Tauromachie peuvent connaître. Je n’ai retrouvé trace de cette race que dans la presse toulousaine du début du siècle dernier !

    L’Huracan conserve une vraie silhouette de Lamborghini en lui donnant un réel style contemporain plutôt réussi.

    Sous le capot, on annonce un nouveau V10 5,2 litres de 610 chevaux (qui explique le nom) pour 560 Nm. Avec ses quatre roues motrices, elle passe de 0 à 100 km/h en 3,2 secondes et atteint 325 km/h en vitesse de pointe.

    Premières livraisons dès ce printemps. Le tarif n’a pas été communiqué.

  • Visitez le musée Lamborghini grâce à Street View

    Visitez le musée Lamborghini grâce à Street View

    La Terre des Moteurs… Un triangle dessiné entre Bologne et Modène, une région magnifique, savoureuse, magique. En quelques kilomètres, Maserati, Ferrari, Pagani, Lamborghini y sont nés. Un peu plus loin, Dallara, Ducati, Malaguti, Minardi… Terre promise !

    Avant de préparer votre voyage (et découvrir ce qui vous attendra dès l’aéroport), Lamborghini nous propose une visite de son musée de Sant’Agata Bolognese grâce à Street View sur Google Maps.

    Le musée a ouvert ses portes en 2001 à l’occasion de la présentation de la Murcielago. Depuis, on peut y croiser la 350 GT, la toute première voiture de Ferruccio Lamborghini, une collection de Miura, l’excentrique Espada, le prototype de Countach, l’énorme LM002, des Diablo, les F1 motorisées par Lamborghini…

    A vous !

  • Citation : Mauro Forghieri

    Citation : Mauro Forghieri

    Directeur Technique de la Scuderia Ferrari des années 60 à 80, l’Italien Mauro Forghieri venait de dessiner le nouveau V12 Lamborghini alignée en F1 en 1989 lorsqu’il a prononcé ces mots : « Les Japonais n’égaleront jamais les noms de Ferrari ou Lamborghini, même avec la NSX. Un nom comme Honda ne pourra jamais être au même niveau, même s’ils produisent la meilleure voiture du monde. Une Honda restera une Honda. »

  • Commissaire-priseur : Lamborghini Miura SV

    Commissaire-priseur : Lamborghini Miura SV

    Vente Bonhams la semaine prochaine lors du Goodwood Revival Sale avec quelques pièces qui devraient dépasser le million d’euros. La question se posera pour cette Lamborghini Miura SV Coupé dont l’estimation se situe entre 890 000 et 1 million d’euros.

    Alors que Ferrari se concentre sur sa 275GTB à moteur avant, Ferruccio Lamborghini – un ancien constructeur de tracteurs – présente une Miura à moteur central arrière.

    Ferruccio s’était mis en tête de se confronter à Ferrari alors que l’usine de Maranello était à son plus haut niveau au début des années 60. En 1964, il lance les 350 GT et 400 GT : des modèles mécaniquement réussis mais dont le design n’avait pas marqué les esprits.

    Deux ans plus tard, la Miura arrive. Elle emprunte son nom à Don Eduardo Miura, un éleveur de taureaux de combats. Conçue par Gianpaolo Dallara et dessiné chez Bertone par Marcello Gandini, elle reçoit un V12 de 350 chevaux imaginé par Giotto Bizzarrini (ex Ferrari 250 GTO). Totale réussite, la Miura marque l’entrée de Lamborghini dans le cercle très fermé des constructeurs italiens de référence.

    En 1971, la nouvelle SV propose 390 chevaux. C’est ce modèle, le 701e des 765 Miura construites, qui fut livré à neuf à Rod Stewart en 1972. Il l’a conservé durant treize ans avant que cette Lamborghini ne soit vendue à un Britannique avant de partir vers Hong-Kong.