Catégorie : Simca

  • Commissaire-priseur : Abarth Simca 2000 GT

    Commissaire-priseur : Abarth Simca 2000 GT

    Avant la Seconde Guerre Mondiale, Simca avait été créé pour échapper aux différentes taxes françaises. La marque produisait des FIAT sous licence pour accéder au marché hexagonal en restant compétitif.

    Et chez Simca, on a vite compris l’intérêt du sport automobile pour la promotion de ses modèles. Le rapprochement avec Abarth était d’autant plus logique que le préparateur d’origine autrichienne réalisait des miracles avec FIAT.

    Mais Carlo Abarth n’a pas seulement transposé ses connaissances. Il est parti d’une feuille blanche en entamant sa collaboration avec Simca. Un nouveau moteur Bialbero 1000 à double arbre à cames en tête trouvait sa place sur une base de Simca 1000 avec une carrosserie inspirée d’une Fiat Abarth Coupé.

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    La première Abarth Simca 1300 sortait en 1962. Homologuée pour la compétition dans la catégorie Grand Tourisme, les Abarth Simca 1300 remportaient leurs premières victoires internationales. Ces succès forçaient Carlo Abarth à poursuivre les développements.

    L’année suivante, Abarth Simca recevait un moteur 1600 avec un nouvel allumage et une redéfinition du capot arrière. Près d’une centaine de victoires suivirent…

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    L’étape ultime fut l’Abarth Simca 2000 avec l’arrivée de carburateurs Weber 58 mm pour développer 204 chevaux à 7 200 tours/minute pour une vitesse maximale de 260 km/h avec une boîte de vitesses à six rapports.

    Ce châssis particulier a été piloté par Jochen Rindt. Il est mis aux enchères lors du Goodwood Revival le 13 septembre…

  • Rétromobile 2014 : Simca Comète Monte-Carlo

    Rétromobile 2014 : Simca Comète Monte-Carlo

    Quelques belles pièces sont présentées sur le stand Peugeot du Salon Rétromobile. La marque au Lion a invité le CAAPY (Collection de l’Aventure Automobile à Poissy), une association dont le but est de valoriser l’histoire du site PSA de Poissy, a présenté l’un de ses modèles.

    Celui qui a été retenu date de 1955. C’est une Simca Comète Monte-Carlo. D’abord lancée par Ford SAF, la troisième génération de Comète est présentée en août 1951. La Monte-Carlo est dévoilée lors du Salon de Bruxelles de 1954. En fin d’année, elle devient Simca.

    Le dessin est signé Stabilimenti Farina et la conception et la fabrication avaient été confiées à Facel Metallon de Jean Daninos.

    La version Monte-Carlo reçoit un V8 Mistral de 3 924 cm3 à soupapes latérales développant 105 chevaux pour une vitesse maximale de 152 km/h.

    Pour l’anecdote, le châssis présenté à Rétromobile a subi deux crues de la Seine. Un millier d’heures a été nécessaire à sa restauration.

  • La première FIAT 500 fut… Française !

    La première FIAT 500 fut… Française !

    Avant que la FIAT Topolino, la toute première « Cinquecento », ne soit lancée sur le marché italien, son clone était disponible sur le marché français. A l’époque, SIMCA était la porte d’entrée de la marque turinoise dans l’hexagone.

    Au début du XXe siècle, Ernest Loste (initiateur de la création de L’argus) décide d’ouvrir un garage automobile après une belle carrière de cycliste. Très vite, il devient distributeur exclusif de FIAT en France. L’affaire est florissante et Turin décide de reprendre le contrôle de la distribution de ses modèles.

    En 1929, la Société Anonyme Française des Automobiles FIAT (SAFAF) est créée et Loste en devient le président. Face à la crise, la France impose un lourd protectionnisme. L’importation de FIAT, et même de pièces destinées à être assemblées en France, n’est plus possible. Trois ans plus tard, la SAFAF devient Société Anonyme Française pour la fabrication en France des Automobiles FIAT. De nombreux sous-traitants fabriquent des pièces de 508 puis de 518 selon les plans fournis par FIAT.

    Le succès impose d’avoir sa propre usine. La SAFAF devient Société Industrielle de Mécanique et Carrosserie Automobile (SIMCA) et s’installe dans les ateliers de Donnet à Nanterre.

    En 1936, FIAT présente sa Topolino. La petite voiture du peuple voulue par le régime fasciste de Mussolini doit envahir le marché. La licence est cédée à Simca en France et à FIAT-NSU en Allemagne. Plus prompt à l’assemblage – malgré les manifestations du Front Populaire – SIMCA est le premier constructeur à mettre sa « 5 » sur le marché, quelques semaines avant que les premiers Italiens puissent acquérir leur Topolino.

    Ce n’est qu’en 1962 que FIAT cédera la partie automobiles de SIMCA à Chrysler alors que FIAT France naitra des restes de SIMCA Industries.