Dans sa nouvelle campagne print, smart, marque du groupe Daimler, tacle à nouveau ses petites concurrentes. Au programme, un comparatif de la longueur des Fiat 500, Volkswagen Up, Toyota iQ, Renault Twingo mises à rudes épreuves, face à la petite Allemande longue de seulement 2m69. Une campagne par CLM BBDO, venue en complément de la pub TV.
Catégorie : Smart
-
Publicité : smart se moque de Twingo
On a beau avoir travaillé de concert, on reste rivaux lorsqu’il s’agit de conquérir une nouvelle clientèle ! Daimler le rappelle à Renault dans sa nouvelle campagne digitale.
Développées en commun, les Renault Twingo, smart fortwo et smart forfour partagent une architecture modulaire. Les trois modèles sont similaires à l’avant et à l’arrière. La partie centrale est évidemment exclusive pour l’auto la plus différence, la petite fortwo. Et même s’il y a un très fort niveau de commonalité, les deux marques se différencient largement au niveau des pièces visibles voir ici. 95 % des éléments sont différents.
La campagne de publicité est aussi bien éloignée. Pour marquer son principal atout : une longueur de 2,69 mètres, la smart fortwo se moque de ses « rivales ». Volkswagen Up, FIAT 500, MINI, Peugeot 108 et même la cousine Twingo.
Et si Renault répliquait ?
-
Journée de la Femme : on a échappé au pire
Depuis des années, une sorte de mimétisme idéologique admet que l’automobile est une propriété masculine. Cette bêtise atteint son apogée le 8 mars, lors de la Journée de la Femme.
Avec plus ou moins de bonheur, les marques communiquent autour de ce concept. Je m’interroge… Quel est leur objectif en ce 8 mars ? Se rapprocher d’un genre avec lequel elles ne parviennent pas à interagir le reste de l’année ? Pourtant, les postes de leurs équipes de communication sont souvent occupés par des femmes…
Voilà qui fera plaisir à notre blog « sœur » EnvoitureCarine.fr… Petit florilège des tweets et des posts Facebook du 8 mars. A vous de vous faire un avis !
Célébrons le « Girl Power » ! #WID15 #JournéedelaFemme pic.twitter.com/ZE1kLpRGJL
— Nissan France (@nissanfrance) 8 Mars 2015
Nissan France est passé maître dans la reprise de l’actualité sur ses réseaux sociaux. Avec une gamme qui attire tous les âges et tous les genres, les produits font leur oeuvre. La communication devient plus simple. Inutile alors de montrer une Micra Lolita Lempicka… Sortons une GT-R ! Bravo.
Aujourd’hui, c’est VOTRE journée, mesdames ! Profitez-en bien… avec votre #Toyota pic.twitter.com/WVJPzOopmH — Toyota France (@ToyotaFrance) 8 Mars 2015
Profiter de la journée, voiture garée… Ou comment se démarquer de la communication tournée autour du plaisir de conduire.
Pour la #journéedelafemme, on espère que vous serez toutes vernies :).Quelle attention avez-vous reçu aujourd’hui? pic.twitter.com/14AEoj5CZ4
— Ford France (@FordFrance) 8 Mars 2015
La femme, le vernis à ongles… Imaginez les 364 autres jours !
Femme au volant, joli créneau au tournant ! #JourneeDeLaFemme ! pic.twitter.com/E88Sxj1Ij2 — Opel France (@Opel_France) 8 Mars 2015
La robe rouge qui permet de ne pas reconnaître… ni la femme, ni la voiture !
Femme, Maman, Active, Sportive, Engagée, Courageuse. Vous êtes tout cela et bien plus ! #JournéeDeLaFemme http://t.co/Sxrs87UgwT
— Volvo Car France (@VolvoCarFR) 8 Mars 2015
Volvo s’engage… Et pas seulement le 8 mars.
Post by SEAT France.Simple, efficace.
Le problème des pages globales : il y a 1 895 315 fans de Smart sur Facebook... Et seulement 47 000 femmes ? Aïe !
Evidemment, cette publication n'est pas dédiée à la Journée de la Femme puisqu'elle date d'hier... Et c'est peut-être pour ça que cette fameuse Journée de la Femme existe !
Les constructeurs automobiles s'en sortent donc plutôt bien... En fait, l'esprit macho ne respire plus que sur les sites internet spécialisés qui continuent de faire gonfler leurs statistiques avec des galeries photos des hôtesses (sans jamais mettre les hommes) des salons. Et ils ne sont pas les seuls fautifs, si ce sont leurs pages les plus visitées !
-
Rencontre : smart forvision
Il n’est jamais trop tard pour découvrir un concept car… Même s’il date du Salon de Francfort 2011 ! J’ai eu la chance de m’installer dans l’habitacle de la smart forvision alors qu’elle était de passage à Paris.
La forvision est le fruit d’une longue collaboration entre Daimler et BASF. Daimler est la maison-mère de Mercedes et smart et BASF est le leader mondial de l’industrie chimique.
Les deux marques ont entamé la création de cette smart très spéciale en 2009. L’idée partagée était de montrer leur capacité d’innovation au cœur d’une citadine contemporaine.
Design, efficacité énergétique et technologies fonctionnelles
Le premier objectif était de concevoir une voiture électrique dotée d’une autonomie « satisfaisante ». Daimler a mis un châssis allégé de smart à la disposition de BASF. Le chimiste avait carte blanche pour proposer des solutions pour gagner des kilomètres…Entre design et légèreté, les roues ont quitté les alliages généralement utilisés. Pour la forvision, on a opté pour du polyamide (lire plastique) qui allie un gain de poids significatif et de nouvelles capacités en terme de forme et de décoration.
Dans l’habitacle, les sièges et le tableau de bord font la part belle à de nouvelles options pour gagner du poids et du style sans perdre en termes de sécurité.
Autre grand chantier : préserver l’énergie. Car s’il est nécessaire de gagner du poids pour améliorer l’autonomie lors du déplacement du véhicule, il faut aussi savoir gérer la température de l’habitacle, souvent très énergivore.
Si les moteurs à combustion interne parviennent à générer rapidement de la chaleur, un moteur électrique ne peut partager ces calories. Il est donc nécessaire d’avoir un réel apport de chaleur (ou de fraicheur) qui vient grever l’autonomie.
Sur les vitrages, un film réfléchissant est apposé pour contrer les rayons infrarouges. Même idée sur les parties peintes avec des pigments qui permettent de gagner des degrés dans l’habitacle. Sur les portières, des mousses hautes performances agissent aussi sur l’isolation.
Il n’y a aucun miracle. La batterie est toujours nécessaire pour chauffer ou refroidir l’habitacle. Mais ces isolants contribuent à ne plus avoir autant de besoins.
Seule transgression à cette recherche d’efficacité, l’intégration d’OLED dans les portières pour faire des effets de lumières. Mais la batterie n’est pas sollicité. Des cellules photo-électriques sont disposées sur le toit pour capter l’énergie solaire et l’envoyer vers l’habitacle.
Par rapport à une smart electric drive, le gain de poids et les innovations offrent 20 % d’autonomie supplémentaire.
Cette smart forvision est magnifique. Mais à l’intérieur, l’aspect conceptuel promet un confort un peu plus sommaire. Les sièges impressionnent mais se révèlent être assez peu confortables. Et le volant « futuriste » l’est un peu trop pour s’aventurer en plein Paris (la voiture est en état de marche mais elle n’est pas homologuée).
Depuis 2011, quelques solutions commencent à être développées. Les pigments de peinture sont déjà proposés et les jantes en plastique sont dans le viseur de plusieurs constructeurs.
BASF ?
Il est loin de le temps des « K7 »… Aujourd’hui, BASF est le premier groupe mondial de l’industrie chimique devant le Chinois Sinopec, l’Américain ExxonMobil et très loin devant le premier français, Total, au douzième rang.Son slogan résume tout : « Contribution invisible, succès visible ». BASF est l’un des plus grands partenaires des constructeurs automobiles. Le groupe intervient très en amont, dès la conception et le développement du véhicule. Parmi les dernières réussites très visibles, il y a le Airbump du Citroën C4 Cactus. Les équipes de Citroën cherchaient une solution pour protéger la carrosserie de son cross-over. BASF a proposé du TPU, une matière première développée en interne. La société a ensuite travaillé sur la création de ce qui deviendra le fameux Airbump et son développement jusqu’à la production en série.
-
Swatch à l’heure automobile
Et si un fabriquant de montres devenait un constructeur automobile. Nicolas Hayek, fondateur de Swatch, en a rêvé. En 1990, il annonce même que ses voitures seront commercialisés « d’ici trois à cinq ans ».
« C’est tout à fait sérieux. D’ici trois à cinq ans, vous pourrez rouler en Swatch. » Nous sommes en janvier 1990 et Nicolas Hayek amuse le petit monde de l’industrie automobile.
L’envie est là mais l’idée n’est pas encore arrêtée. Monsieur Swatch veut un véhicule de « très haute qualité mais de prix bas-de-gamme, écologique, réjouissant et un peu provocateur ».
A l’aube des années 1990, Hayek confirme que le projet en est à ses « balbutiements ». Le type de moteur n’est même pas défini. Le traditionnel bloc à combustion interne semble exclu pour privilégier un moteur électrique.
Et le Libanais devenu Suisse annonce clairement qu’il veut le soutien de Renault, Peugeot, Volkswagen ou FIAT pour mener à bien son projet… Et « damer le pion » aux Japonais.
Un an plus tard, les groupes français auront refusé le projet. Hayek s’associera à Volkswagen qui se retirera du défi en 1993. Un nouveau refus de General Motors et c’est le mariage avec Mercedes. La Smart est commercialisée en 1998…