Catégorie : Subaru

  • L’envie de conduire une Subaru

    L’envie de conduire une Subaru

    Le drame de ce siècle est de passer des heures et des heures à naviguer sur des murs de miniatures créées pour donner envie de lancer un programme. Youtube, Netflix, MyCanal, Spotify… L’unique objectif de ces plateformes est de susciter l’envie pour donner l’impression que chaque abonnement est justifié. Moi, pauvre pêcheur, je passe trop de temps à survoler tout ce contenu en me promettant que je regarderai ce film, que je suivrai ce podcast, que je m’intéresserai à ce réalisateur ou cet auteur bientôt, quand j’aurai le temps et que je pourrai pleinement me concentrer sur cette envie.

    Sur Youtube, j’ai réussi à faire diminuer ma playlist « A regarder plus tard » de plusieurs centaines de vidéos à un moins de cent. Et je continue, encore et encore, à sélectionner ce que je vais regarder pour rattraper mon retard selon le moment de la journée ou mon humeur. Bjorn Nyland, FORMULA 1, L’argus, ARTE, Pog, Vilebrequin, Dans La Boîte à Gants, AutoTrader, Electrifying ou The Grand Tour sont en train de me faire du charme, tantôt pour gagner une vue, tantôt pour arracher un pouce bleu. On veut me parler de voitures électriques, électrifiées ou sans autre batterie qu’une 12 volts. Que des choses que j’ai envie de regarder… Mais pas maintenant.

    J’ai la sensation qu’une partie de ma vie est comme ça. Et ce moment de l’année est propice aux bonnes résolutions. Oui, je vais réduire cette playlist à quelques vidéos enregistrées récemment. Oui, je vais enfin boucler cette visite du Salon de Bangkok. Oui, je vais écouter cette interview de Toto Wolff et oui, je vais regarder ce dixième essai de la Smart #1…

    D’ailleurs, ça me fait penser qu’à force de présenter toujours le même contenu, les Youtubeurs recréent l’engorgement que l’on a connu dans les kiosques. Trop de vidéos présentent des images et des commentaires standardisés. Je le comprends pour les grands acteurs qui se créent une base de données exhaustive afin de traiter la totalité du marché. Mais pour les autres ? La réussite de ceux qui se sont démarqués devrait vous ouvrir les yeux.

    Après la disparition successive de plusieurs blogs pourtant très intéressants, la mort de chaines Youtube va bientôt décevoir quelques centaines (ou milliers) d’abonnés. Il est donc temps de se réformer, de se recréer.

    Et c’est presque pareil dans l’univers automobile. Il y a ces marques que l’on consomme constamment, que l’on voit partout, tout le temps. Elles pourraient sortir une génération de modèles moyens que l’on continuerait à en voir, partout, tout le temps. Et puis il y a celles qui doivent toujours prouver, car trop petites pour exister dans l’esprit du grand public. Et pourtant, elles font envie.

    Prenez les marques des modèles les plus vendus en France. Peugeot, Renault, Dacia, Citroën ou Toyota… Qu’importe que ces voitures ne soient pas les meilleures de leur catégorie, elles auront toujours leur base de clientèle. Mais pour les autres, celles qui ne placent aucun modèle dans le top 100 : les Honda, Mazda ou Subaru…

    Et là, ça me donne envie de conduire une Subaru. J’avoue avoir tourné la page de l’ère WRC. Nous en sommes désormais très loin et la marque des Pléiades est aujourd’hui beaucoup plus proche de l’idée que je me fais de Subaru aux Etats-Unis : la marque des voitures de mères de famille. C’est gros, solide, ça n’a peur de rien et c’est sûr. Qu’importe la météo ou l’insolence des enfants, une Subaru arrivera toujours à bon port.

    Le récent numéro de Consumer Reports (daté de mars 2023 !), qui fait figure de référence pour tester la fiabilité des voitures vendues aux Etats-Unis, ne fait que confirmer cette vision. Petite marque s’il en est (même de l’autre côté de l’Atlantique), Subaru est plusieurs fois citée. L’Ascent est dans les nouvelles recommandations, là où même deux Hyundai, une Toyota et une Volvo passent dans les « no longer recommended ».

    Parmi les modèles sortis et restylés aux Etats-Unis en 2021 et 2022, le Subaru Forester reçoit la meilleure note des SUV compacts. Au niveau inférieur, la Subaru Crosstrek se place en deuxième position derrière la Toyota Corolla Cross.

    De façon plus générale et quelle que soit l’année de production, la Subaru Crosstrek est mise en avant dans les recommandations, tandis que sur le plan des notes, l’Impreza est en tête des petites berlines, le Forester est en tête des petits SUV et l’Outback est en tête des moyens SUV à deux rangées de sièges.

    Alors il est évident que la gamme proposée par Subaru n’est absolument pas pensée pour le marché français. Impreza, XV, Forester et Outback sont toutes frappées par le malus écologique, même les modèles qui reçoivent une simple hybridation (machine électrique de 12,3 kW et batterie d’environ 0,56 kWh). Mais qu’importe, ce sont de bonnes voitures, fiables, sûres, increvables…

  • 25 ans plus tard, Prodrive va faire revive la Subaru Impreza WRC97

    25 ans plus tard, Prodrive va faire revive la Subaru Impreza WRC97

    Il aura fallu un peu plus de dix ans pour que le Championnat du Monde des Rallyes se redonne l’occasion de rêver à un avenir. Depuis la terrible année 1986, des mesures fortes avaient éloignées la majorité des constructeurs du plus haut niveau du rallye. Enfin, en 1997, la nouvelle règlementation World Rally Cars donne un nouvel élan.

    Regroupés au sein de la World Rally Team Association, les acteurs ne se concentrent pas tant sur la technique que sur le marketing. La discipline possède un très fort potentiel, mais le Groupe A – et ses affaires – ont bien failli tout casser.

    Tout le monde se met d’accord pour construire des épreuves de plus en plus en pétales pour créer une unité de lieu et, surtout, on autorise la création de voitures de course qui ne reprennent pas forcément une base de voiture de série 4 roues motrices, 2,0 litres turbo.

    C’est le signal. Ford et Subaru sont les premiers à présenter leurs Escort WRC et Impreza WRC. Dans l’ordre, Toyota, Seat, Skoda, Peugeot suivront, puis Hyundai, Mitsubishi, Citroën, Suzuki, MINI et Volkswagen… Un nouvel âge d’or.

    Le tout premier rallye de l’ère WRC est le Monte-Carlo 1997 avec les Ford Escort WRC et les Subaru Impreza WRC face aux Groupe A Mitsubishi Lancer Evo IV officielles et Toyota Celica GT-Four privées. La neige de la nuit et les pluies de la matinée de la première étape nivellent tout. Après deux jours, Sainz (Ford) compte trois secondes d’avance sur Mäkinen (Mitsubishi) et 24 sur Liatti (Subaru). Mäkinen passe en tête le troisième jour, mais c’est Liatti qui finit par s’imposer grâce à une dernière étape d’exception.

    C’est pour célébrer le 25e anniversaire de cette première saison de l’Impreza WRC que Prodrive – le préparateur britannique derrière tous les succès de Subaru en Championnat du Monde des Rallyes – va lancer une « P25 ».

    Débarrassée de la règlementation, la P25 va recevoir un moteur 4 cylindres boxer 2,5 litres de 400 chevaux, couplé à une boite de vitesses semi-automatique à six rapports avec commande par palettes au volant. Le châssis va être allégée grâce à de la fibre de carbone.

    25 exemplaires de ce modèle seront conçus par les mêmes hommes qu’en 1997, à savoir David Richards à la baguette, David Lapworth à la direction technique et Peter Stevens au style.

    Première apparition programmée à Goodwood pour le Festival of Speed en juin.

  • Los Angeles : Ce qu’il faut retenir

    Los Angeles : Ce qu’il faut retenir

    En même temps que le Salon de Tokyo, Los Angeles donne une autre vision du présent et du futur automobile. Bienvenue en Californie, dans un univers qui n’a plus rien de commun ! Ce n’est pas encore Detroit, mais c’est bien parti pour être son alter-ego automnal.

    Par rapport au Japon, et même si les constructeurs américains sont en pleine reconquête, les marques étrangères n’ont pas eu peur de se montrer offensives à Los Angeles. Jaguar F-Type Coupé, Porsche Macan et les Nissan Nismo ont réussi à faire de l’ombre au Big Three.

    La Jaguar F-Type Coupé n’est pas une grande nouveauté à proprement parler (aussi montrée à Tokyo avec moins de tapage). Déclinaison du cabriolet déjà connu, elle aurait pu passer inaperçu si elle n’était pas aussi réussie. Cette ligne de toit a subjugué beaucoup de monde sur le stand.

    Jaguar-FType

    Chez Porsche, le Macan (avec Maria Sharapova) a relancé les débats. Faut-il qu’une telle marque aille chercher de nouveaux marchés ? N’est-ce pas dévaluer une histoire et un positionnement ? Il y a des pour et des contre. C’est néanmoins typiquement dans les gènes du « nouveau » Porsche avec une belle allure pour un SUV compact et des moteurs essence ou Diesel allant jusqu’à 400 chevaux.

    Porsche-Macan

    Nissan continue d’aller chercher un peu plus de puissance et un peu plus d’appui. C’est le cas avec la GT-R, présentée par Usain Bolt, et la Juke Nismo RS.

    Nissan-GTR-Nismo

    Loin de sa base japonaise, Honda présente le FCEV Concept, sorte d’Insight du futur à pile à combustible. Elle est amenée à remplacer la FCX Clarity, modèle fuel-cell dont une vingtaine d’exemplaire sont déjà distribués sous forme de location (600 dollars par mois).

    Honda-FCEV

    Subaru a aussi marqué de gros points avec une WRX qui revient un peu aux origines de ses modèles sportifs qui ont contribué à faire sa réputation. C’est simple, sans fioriture… Il ne manquerait plus qu’un retour en WRC pour retrouver, enfin, le vrai Subaru. Mais on pourra regretter le style du WRX Concept.

    Subaru-WRX

    Kia tente une grande percée sur la voiture haut-de-gamme avec la K900. Il sera particulièrement intéressant de suivre sa courbe de vente de l’autre côté de l’Atlantique.

    Kia-K900

    Mercedes a aussi cherché à s’imposer avec les GLA 45 AMG Concept, S65 AMG, SLS AMG GT Final Edition aux côtés de la maquette de l’AMG Vision Gran Turismo.

    Mercedes-AMG-Vision-Gran-Turismo

    Plus localement, Chevrolet mise sur le Colorado. C’est un nouveau pick-up compact (chez nous, ce serait énorme) dans un segment en voie d’extinction. Une sorte de dernière chance.

    Chevrolet-Colorado

    Ford présente le Edge Concept destiné à remplacer le Edge. Voiture à vocation mondiale, il perd une partie de son dessin américain pour se faire accepter en Europe et en Asie. Plus USA, Lincoln montre le MKC.

    Ford-Edge

    Rien de marquant dans le camp Chrysler… Juste une nouvelle série limitée de Jeep Wrangler.

    Enfin, Los Angeles, c’est aussi la Youabian Puma. Placée à l’entrée du salon, elle agresse avec une architecture démente. Ça fait 6 mètres de long, 2,5 mètres de large, ça coûte plus d’un million de dollars et c’est moche mais c’est aussi ça l’Amérique !

    Youabian-Puma

    Et Tesla ? La marque américaine la plus tendance n’était pas représentée à l’Auto Show… Au cœur d’une actualité difficile, la marque d’Elon Musk (par ailleurs très pris par son nouveau projet SpaceX) restait visible dans sa concession de Santa Barbara aux allures d’Apple Store.

  • Tokyo : Ce qu’il faut retenir

    Tokyo : Ce qu’il faut retenir

    Avant de partir à Los Angeles, passage obligatoire par Tokyo afin de visiter le salon japonais. Les constructeurs locaux jouent à domicile et seuls quelques européens viennent se montrer dans un marché très fermé. Les Américains lui préfèrent la Californie pour terminer ce mois de novembre.

    En passe de reprendre sa place de numéro 1 mondial, Toyota présente le FCV est un concept équipé d’une pile à combustible, capable d’atteindre une autonomie de 500 kilomètres avec un plein qui ne dure que trois minutes.

    Toyota_FCV

    Autres premières, les Voxy et Noah Concept sont des monospaces (diesel pour le premier, hybride essence / électrique pour le second).

    Toyota

    Un concept de taxi japonais et surtout le FV2, un tricycle qui se conduit grâce au mouvement du corps, sont les autres nouveautés du stand. Sur des bases d’Aqua, la structure Toyota Motor East Japan présente les Aqua Air, Cross et G-Sports Concept.

    Toyota_FV2
    Chez Lexus, on présente un coupé RC et une déclinaison à moteur turbo du SUV LF-NX.

    Lexus_RC

    Après la Copen, Daihatsu dévoile une Kopen, un Kei cabriolet tout mignon, tout japonais. Moins séduisant, le Deca Deca (du japonais Dekai qui signifie immense) se veut un Kei plus habitable.

    Daihatsu_Kopen

    Même si Nissan est un peu moins flamboyant en ce moment (économiquement j’entends), son stand est plus attirant. Le BladeGlider donne un sens à l’engagement de la marque dans le projet Deltawing en compétition (qui continue avec ZEOD RC).

    Nissan_BladeGlider

    Gros coup de cœur pour IDx Freeflow et IDx Nismo dont le look est une réussite indéniable. Ces IDx s’inscrivent pleinement dans les concepts que l’on veut voir très vite sur nos routes !

    Nissan_IDx_Freeflow

    Encore plus bestiale, et de série, la Nissan GT-R Nismo fait aussi sa première mondiale… 600 chevaux et 652 Nm !

    Déjà présenté dans nos pages, le Honda S660 Concept est un l’une des stars du salon. Mais c’est surtout avec le SUV Vezel que la marque veut marquer les esprits. Modèle à vocation mondiale – et déjà présenté à Détroit, il sera distribué dès la fin d’année au Japon avant les Etats-Unis. Il faudra attendre 2015 pour la voir en Europe.

    Honda_Vezel

    Mitsubishi annonce ce que sera peut-être le prochain Pajero avec le GC-PHEV Concept, un gros tout-terrain qui sera aussi un vrai franchisseur. L’idée est un peu différente pour le XR-PHEV (photo), un crossover plus coupé que tout-terrain et doté d’un moteur 1,1 litre turbo accompagné d’un moteur électrique et de batteries rechargeables. Enfin, le AR Concept se veut plus proche du monospace.

    Mitsubishi_XR

    Belle réalisation chez Subaru avec la Cross Sport Design Concept qui reprend les traits d’un Coupé BRZ surélevé et plus massif.

    Subaru_Cross_Sport_Design_Concept

    Suzuki a choisi de baptiser « Hustler » sa nouvelle Kei. Voiture étroite, larges portières, banquette coulissante, une vraie voiture à vivre avec un design bien plus affirmé que les autres kei ! Plus européen, le concept Crosshiker est un vrai crossover entre un 4×4 et un coupé. Et, au milieu, un buggy X-Lander plutôt fun.

    Suzuki_Hustler

    Chez Mazda, on met en avant la Mazda 3 avec des versions SKYACTIV-Hybrid (avec moteur électrique) et SKYACTIV-CNG (avec essence et gaz naturel). Une Mazda6 ASV-5 qui parle aux tramways est aussi exposée.

    Dans un pays aussi difficile d’accès, les constructeurs étrangers se disputent des miettes. En 2012, ils devaient se partager 4,5 % d’un marché de plus de cinq millions de véhicules. Pourtant, les Allemands ne manquent pas le rendez-vous tokyoïte. Volkswagen, Audi, Porsche (avec le Macan !) d’un côté, BMW (avec la Série 4) et Mercedes de l’autre, sont bien présents. MINI montre aussi sa nouvelle voiture et Volvo présente son magnifique Concept Coupé.

    Quant aux Français, ils présentent les Lutecia (Clio), Captur et Dezir chez Renault, DS3 Cabriolet, Grand C4 Picasso et C3 pour Citroën et 208 GTI, 2008 et RCZ-R pour Peugeot.

  • Une histoire de gendarmes

    Une histoire de gendarmes

    De la Police Spéciale de la Route à la Brigade Rapide d’Intervention, retour sur les voitures utilisées par la Gendarmerie Nationale à travers les décennies, des Traction Avant aux Mégane R.S..

    A l’origine, la maréchaussée est à cheval… L’arrivée de la bicyclette en tant que « véhicule officiel » en 1903 – alors que les premières automobiles roulent déjà dans toute la France – montre un certain retard. En 1907, c’est toujours à vélo que patrouille la gendarmerie alors que les Brigades du Tigre (de la police) roulent sur quatre roues.

    La gendarmerie pédale jusqu’à la fin de la première guerre mondiale. Le parc automobile est alors constitué avec les véhicules laissés par les Américains. L’aventure motorisée débute en 1928 avec l’invention d’une nouvelle mission : la police de la route. Et dans les années 30, la voiture préférée des gendarmes est forcément la Citroën Traction Avant !

    Après la guerre, une association entre la Gendarmerie Nationale et le Touring Club de France lance des Renault Juvaquatre sur les routes sous l’appellation « Secours Routier ». Brancard, mallette de premiers secours, boîte à outils, tout est fait pour aider les automobilistes, de plus en plus nombreux.

    Renault_Estafette

    Les Peugeot 203 et 403 Break prennent le relais. Elles sont noires avec un gyrophare orange. Puis Citroën présente sa 2CV. Dans sa version Gendarmerie, le coffre arrière est occupé par une immense radio.

    Au début des années 60, Renault répond à Citroën et sort la 4L. Celle qui deviendra la voiture française la plus vendue trouve forcément sa place dans les gendarmeries. Elle répondait parfaitement à un point essentiel du cahier des charges : permettre aux gendarmes de garder leur képi en conduisant… « Un symbole d’autorité vis-à-vis de la population civile ».

    Renault_4

    Selon les sources, la Renault 4 dispute à l’Estafette la place de modèle le plus utilisé par la Gendarmerie Nationale avec 12 à 13 000 unités livrées.

    Le développement du nouveau réseau autoroutier (avant l’apparition des limitations de vitesse) est la cause de la création du « peloton d’autoroute » en 1966. Et, en février 1967, les Brigades Rapides d’Intervention font leurs débuts.

    Les Alpine A110 équipent ces BRI. Les gendarmes sont formés comme des pilotes de course et doivent être casqués lorsqu’ils sont en service. Il n’existe alors que deux catégories de personnes qui parviennent à être payés pour rouler en Berlinette : les pilotes d’usine en rallye et les gendarmes. Et l’A110 n’était pas la seule à constituer le parc. Quelques Matra Jet étaient aussi à leur disposition.

    La révolution « bleue » intervient en 1969 avec l’adoption du « Bleu Moyen », devenu bleu gendarme.

    La Citroën DS fait son entrée dans la Gendarmerie dans les années 70. L’escadron des BRI se renforce à cette époque. Après le triste record de 12 000 morts sur les routes en 1972, l’Etat prend une série de mesures fortes : limitations de vitesse, port de la ceinture obligatoire à l’avant et davantage de contrôles.

    Citroen-SM

    Six Alpine-Renault A310 sont alors commandées pour constituer un parc de 35 véhicules. La dernière sera garée en 1987. A cette époque, et après quelques SM, c’est la Citroën CX 25 GTI qui est la plus utilisée par les Brigades Rapides d’Intervention. Les Renault 21 2 Litres Turbo puis les Peugeot 405 T16 à quatre roues motrices se montrent aussi sur les autoroutes.

    Plus tard, la trop sage Peugeot 306 S16 ne s’avère pas assez ostentatoire pour être dissuasive. Sa remplaçante est donc bien plus extravagante… Et 65 Subaru Impreza WRX sont commandées !

    subaru-impreza

    En 2010, les Subaru doivent être remplacées… Subaru, encore, BMW, Ford et Renault répondent à l’appel d’offres. Et ce sont les Mégane R.S. qui l’emportent grâce à une option et un artifice supplémentaires. Châssis Cup et nouvelle cartographie moteur qui permet de tirer 265 chevaux du 4 cylindres 2 litres turbo. Un coup d’avance pour les gendarmes qui sera rapidement annihilé par la sortie, en série, de cette même évolution.

    Renault-Megane-RS

  • Vidéo : Logorama

    Vidéo : Logorama

    Oscar du meilleur court métrage en 2010, Logorama détourne trois mille logos dans un film de seize minutes… L’automobile y occupe une place de choix avec l’apparition de quinze marques et beaucoup d’autres entreprises de l’industrie !

    Nous avons trouvé : GMC, Bentley, Aston Martin, Chevrolet, Jaguar, Audi, Volvo GM, BMW, MG, Chrysler, Subaru, Mercedes, Honda, Hummer et Toyota…

    Voici le clip, version courte, de H5, produit par Autour de Minuit.