Catégorie : Art

  • AIR DRIVE : les voitures volantes de Renaud Marion

    AIR DRIVE : les voitures volantes de Renaud Marion

    Le photographe français Renaud Marion a réalisé une série de photo-montages assez surprenante, nommée Air Drive. On y observe des Mercedes 300 SL, Jaguar Type E, Aston Martin DB4 et bien d’autres modèles automobiles, voguant, volant à quelques centimètres du sol, et sans roues. Carénages retravaillés, photos post-prodées : le travail est exceptionnel, dans une ambiance à la fois rétro et futuriste. Back to the future, version photo, version auto.

    Tout cela n’est pas sans rappeler la mise en scène réalisée lors de la commercialisation de la Citroën DS, alors équipée du système hydropneumatique révolutionnaire.

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    Air Drive par Renaud Marion, les clichés :

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    Source : http://renaud-marion.squarespace.com/air-drive/

  • BMW M235i Racing : l’Art Car méconnue

    BMW M235i Racing : l’Art Car méconnue

    Juin dernier, BMW engage une M235i Racing aux célébrissimes 24 heures du Nürburgring. Si cette M235i Racing était pilotée d’un quatuor un peu spécial avec deux journalistes auto, le pilote maison BMW Motorsport Junior Alexander Mies (DE) et le pilote MotoGP Alex Hofmann (DE), c’est sa livrée audacieuse qui défrayait la chronique.

    Elle n’est pas sans rappeler les Art Car et prend sans souci la relève aux créations des Warhol, Koons et Calder. Mais que de phrases alambiquées seraient de trop face à une telle robe. Fractures de l’œil à prévoir, c’est de l’art. Lignes et courbes parallèles, aux couleurs très M, une des lettres les plus puissantes du monde : marine, ciel et rouge. Le rendu graphique est surprenant.

    Côté mécanique, cette BMW M235i Racing est mue par le 6 cylindres bi-turbo TwinPower, d’une capacité de 2979 cm³. Dans sa version course, ce « six en ligne » développe 333 cv. De quoi s’amuser sur les 20,832 km et 154 virages du circuit, non ?

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    Motor Racing - ADAC Zurich 24 Hours - 42th Race - Nurburgring, Germany

    Motor Racing - ADAC Zurich 24 Hours - 42th Race - Nurburgring, Germany

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  • L’œuf électrique de Paul Arzens

    L’œuf électrique de Paul Arzens

    Elève des Beaux-Arts de Paris, Paul Arzens a marqué l’histoire de la SNCF pour avoir dessiné de nombreuses locomotives dans les années 1960 et 1970. Mais bien avant les faces arrondies et les nez cassés des trains, il s’était attaqué à l’automobile.

    En 1938, il s’inspirait de l’école des carrossiers français en créant la Baleine… avec une silhouette maison basée sur un châssis de Buick Standard.

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    Quatre ans plus tard, en pleine occupation, Arzens crée l’œuf électrique, une voiture faite d’aluminium et de Plexiglass et animé par un moteur électrique… Un moyen efficace de contourner les restrictions de carburant imposées en France.

    Le châssis est constitué d’un tube en Duralinox relié à la fourche « élastique » de la roue arrière : cette disposition permet de garder une assiette correcte tout en plaçant le centre de gravité très bas. Deux occupants peuvent s’installer dans l’habitacle.

    À l’arrière, Paul Arzens place cinq batteries totalisant un poids de 300 kilogrammes, pour offrir une autonomie de 100 kilomètres et autorisant une vitesse de 70 km/h.

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    Une fois la guerre finie, l’inventeur ne poursuit pas ses travaux sur le moteur électrique. Il le remplace par un moteur essence de 125 cm3 d’origine Peugeot. Jusqu’à sa mort, on le verra épisodiquement au volant de son engin très spécial.

    Décédé en 1990, il avait fait une donation de ses voitures au Musée des Arts et Métiers. Elles sont, depuis, exposées à la Cité de l’Automobile de Mulhouse et partent, régulièrement, en tournée dans le monde entier.

  • Rencontre : Peugeot Exalt édition française

    Rencontre : Peugeot Exalt édition française

    C’est une véritable démonstration que nous propose Peugeot avec Exalt. Après Onyx, la marque de Montbéliard mêle ses futures options stylistiques à un profond engagement géolocalisé.

    Le Groupe PSA Peugeot Citroën souffre depuis de nombreuses années. Incapables de pleinement profiter de l’explosion de nouveaux marchés, les marques qui le composent sont devenues trop dépendantes du pouls européen. Quand le vieux continent s’essouffle, PSA accuse le coup.

    Après la tentative manquée General Motors (coïncidant malheureusement avec l’annonce d’énormes coupes budgétaires R&D), l’entrée de Dongfeng au capital permet au premier groupe en France (29,5 % de parts de marché en 2013) de rêver de conquête.

    Cette conquête passe par une politique innovante. En plus de la 308 déjà visible sur nos routes, Peugeot peut compter sur Exalt pour (dé)montrer son savoir-faire.

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    Inutile de rappeler pourquoi ce concept car a été présenté lors du récent Salon de Pékin. Très en retard sur le premier marché mondial, absent du deuxième, Peugeot a besoin d’afficher ses ambitions pour s’approprier de nouveaux territoires.

    Dans la capitale culturelle chinoise, Exalt a touché le public. Le style français (qui veut encore dire quelque chose à l’étranger) et ses quelques développements techniques (dont un système de purification de l’air dans l’habitacle) ont conquis ceux qui l’ont approché.

    J’ai ensuite pu la voir à Londres lors de la présentation de la nouvelle Peugeot 508. La filiation aura son importance…

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    Nouvelle peau, nouvelle histoire
    Les Japonais sont passés maîtres dans la globalisation de leurs modèles à travers une adaptation à chaque marché. En Asie, en Europe, en Amérique, les mêmes voitures roulent sous des formes et parfois des noms différents.

    Peugeot possède évidemment les mêmes capacités. Exalt est là pour en faire la démonstration. L’exact même châssis que celui que l’on a pu voir en Chine et au Royaume-Uni a été déshabillé et présenté dans une forme « édition française » lors du Concours Arts et Elégance de Chantilly.

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    Pierre-Paul Mattei, responsable du style des concepts Peugeot, m’a invité à m’installer à bord d’Exalt (oui, vraiment) pour découvrir ce qu’était la localisation d’une voiture globale…

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    La discussion a commencé par la phrase typique d’un PQSR assuré : « Exalt a la vocation de porter les valeurs, l’image et les codes de Peugeot dans le monde. » Vous l’avez ? Laissons ça de côté et parlons entre gens passionnés !

    « On a fait un vrai tabac en Chine », se souvient-il avec un sourire franc. « L’objectif d’Exalt était de marquer les esprits à Pékin. »

    Et comment marquer les esprits autrement qu’en adoptant les coutumes du pays ? Peugeot a choisi de confier à des Chinois certaines finitions de son modèle exposé : « La voiture a été dessinée à Paris par Peugeot. C’est une création de notre marque. Mais nous avons aussi cherché à la typer à la culture chinoise. Nous avons confié cette tâche à des créateurs locaux comme Pinwu. »

    Pour un simple Français, la coupe franche habillée de « Shark Skin » rouge était du plus bel effet. En revanche, les sculptures d’un lion dans l’ébène de l’habitacle était « trop chinoises » pour moi !

    Après cette première vie, Exalt a été repensée pour renaître au Mondial de l’Automobile de Paris… « Les matériaux sont porteurs de valeur. Il était inconcevable de présenter une voiture faite d’éléments provenant du bout du monde [NDLR : chose qui n’est pas appliquée à la production !]. Nous avons donc repensé Exalt pour la France. La couleur du Shark Skin est passée de rouge à gris pour donner un ton sur ton plus élégant. A l’intérieur, nous avons abandonné le bois asiatique pour reprendre un bois créé à partir de la récupération des journaux économiques invendus. Le tissu est également un hommage à la haute-couture française, avec un liseré saumon qui rappelle le bois. »

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    Il est évident qu’Exalt est une réussite stylistique. Mais un concept n’est une réussite que s’il parvient à inspirer les futurs modèles de la marque. 408 GT ? 608 ? Les noms d’éventuels héritiers sont lancés au cœur de l’habitacle d’Exalt. L’initiative amuse Pierre-Paul Mattei…

    « Rien n’est gratuit ! Nous donnons un message. Exalt est le fruit des réflexions et des codes de ce que sera le design de Peugeot à l’avenir. »

    Des exemples plus précis ?

    « Il y a la verticalité de la calandre avec le positionnement du Lion. On voit aussi la formation de doubles optiques et le dessin du bas du pare-choc avant. Si l’on regarde la nouvelle 508, on y retrouve certains éléments. Exalt est aussi un travail sur l’adaptation de ce qu’est Peugeot aujourd’hui. On y retrouve notre concept i-Cockpit qui est déjà proposé sur 208 et 308. »

    Va-t-on voir les prochaines Peugeot avec une coupe franche sur la partie arrière ? « L’idée était déjà appliquée sur Onyx et notre concept 308 R. Mais il ne faut pas oublier qu’il faut souvent plusieurs années pour faire évoluer une architecture. La société dans laquelle nous vivons n’aime pas le changement. Cette remise en cause doit être le plus naturel possible. Nous l’avons réussi avec i-Cockpit. C’est une évolution de l’affichage tête haute. Les informations sont placées dans une zone sécurisante. Et le petit volant contribue au toucher de route cher à Peugeot. »

    L’i-Cockpit est donc appelé à être généralisé sur toute la gamme et Exalt pourrait encore être décliné sur d’autres salons, selon d’autres coutumes locales… Buenos Aires ? Pierre-Paul Mattei a utilisé un joker pour ne pas répondre.

  • Photos : McLaren P1 à Bahrein

    Photos : McLaren P1 à Bahrein

    Voici une magnifique réalisation du photographe londonien George Williams pour McLaren sur le circuit de Bahrein… Il raconte, avec ses propres mots, son expérience.

    « J’ai eu de la chance lors de ce shooting, car McLaren m’a donné un brief très succinct. J’ai eu la liberté de créer ce que je voulais. C’était vraiment différent de ce que j’ai l’habitude de faire. Ca l’a été pour la météo… Et pour l’environnement qui était très loin de ce que je connaissais au Royaume-Uni ou en Europe.

    Je n’ai pas eu énormément de temps pour shooter. Nous n’avions que deux jours. Pour avoir la meilleure lumière, j’ai décidé d’être sur le circuit pour le lever du soleil. Il fallait mettre le réveil à 4h00… Soit 1h00 du matin avec le décalage horaire. La plupart des photos ont été prise au lever et au coucher du soleil. C’était vraiment le rush à ces périodes.

    La première journée, j’ai aussi fait des photos de nuit dans la pitlane. Je suis resté sur le circuit de 5h00 à 20h00, puis je suis rentré à l’hôtel pour trier les photos et décider de ce que je devais faire le lendemain. Après deux jours à photographier, j’ai encore passé deux jours à travailler les photos au bureau pour trouver ce que je voulais vraiment mettre dans ces clichés.

    Bahrein est un endroit incroyable pour faire des photos. La météo est fantastique. La piste est géniale avec peu d’éléments gênants qui permettent d’avoir des fonds propres. Ce n’est pas loin d’être l’endroit parfait. Et avoir une McLaren P1 est un rêve pour les photographes. Et c’est encore plus vrai pour le fan de la marque que je suis depuis tout petit ! »

  • Chantilly : Mercedes-Benz C111/II

    Chantilly : Mercedes-Benz C111/II

    15 ans après la fameuse 300 SL, Mercedes dévoile une série de concept cars qui rappelle l’intemporel coupé dans un style très seventies : la C111 est présentée lors du Salon de Francfort 1969. Un concept car futuriste, remake « futuriste » de la symbolique 300 SL et ses portes papillon. Quelques mois plus tard, un C111-II apparaît au Salon de Genève… L’accueil est plus que positif.

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    On presse Stuttgart de travailler sur un nouveau roadster. Mais Mercedes campe sur ses positions : les C111 sont des voitures expérimentales, pas des études de style. Pourtant, les développements continuent durant une dizaine d’années.

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    En 1969, le capot cache un moteur de type Wankel à trois pistons rotatifs développant 280 chevaux. Le moteur de la C111-II, présenté à Chantilly, passe à quatre pistons pour atteindre 350 chevaux. Lors des essais, la voiture développée par Karl Wilfert atteint 300 km/h.

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    Les expérimentations sur les moteurs rotatifs ne sont pas concluantes. Le département de développement de Mercedes-Benz choisit de mettre un terme à ses recherches sans parvenir à rendre le Wankel moins énergivore et moins polluant.

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    En 1973, la crise pétrolière bouleverse la donne. Et en juin 1976, une C111 IID apparait sur la piste de Nardo en Italie propulsée par un moteur Diesel de 190 chevaux, une version turbo-compressée du moteur OM 617 de 80 chevaux qui équipe la 240 D. En soixante heures, elle bat seize records du monde avec une vitesse moyenne de 252 km/h… Une III, puis une IV seront également conçus avant d’être rangées au musée en 1979…

  • Chantilly : Voisin C25 Aérodyne

    Chantilly : Voisin C25 Aérodyne

    Pionnier de l’aventure aéronautique française, Gabriel Voisin était aussi un ingénieur automobile de génie. En 1934, alors que sa marque est en faillite, il continue de proposer des lignes d’exception.

    La C-25 Aérodyne est dévoilée lors du Salon de Paris 1934. Elle incarne la modernité et le luxe d’une industrie française qui lutte contre la crise.

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    Avec cette ligne allongée et ses formes arquées, la C-25 tranche avec les modèles commercialisés à l’époque, aux silhouettes anguleuses. Le style est fulgurant avec un profil fuselé comme une aile d’avion. Le pavillon coulisse à l’aide d’un moteur auxiliaire et les accessoires rappellent le style Art Déco.

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    Vingt-huit châssis C25 ont été produits, mais seuls sept ont reçu la carrosserie « Aérodyne ».

    D’autres prototypes (C-26, C-27, C-28, C-30) furent produits sans que la marque ne puisse les commercialiser avant d’abandonner la construction automobile.

  • Chantilly : Jaguar XK 120 Supersonic

    Chantilly : Jaguar XK 120 Supersonic

    Dans les années 1950, les Anglais et les Italiens donnaient naissance à des lignes très spécifiques, des silhouettes qui allaient progressivement offrir à chaque pays « sa » signature. Et si les Anglais ont parfois eu recours aux services des designers italiens, certains n’ont pas hésité à proposer des exemplaires souvent uniques sur des bases d’Aston Martin, Bentley ou Jaguar…

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    C’est justement sur la base d’une Jaguar que Ghia a réalisé cette Supersonic… L’oeuvre n’est pas une nouveauté. La première « Supersonic » est une création sur base Alfa Romeo 1900 Sprint pour disputer les Mille Miglia 1953.

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    Le succès de cette ligne parvient à convaincre d’autres clients. Treize FIAT 8V, une Aston Martin DB 2/4, trois Jaguar XK 120 et une AC Cobra héritent de cette carrosserie Ghia…

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    Le modèle présenté à Chantilly était une commande de l’importateur libanais de FIAT qui « voulait une Jaguar carrossée par Ghia ».

  • Chantilly  : Bugatti Type 101

    Chantilly : Bugatti Type 101

    La Bugatti Type 101 est l’un des derniers modèles de la première ère Bugatti… Après les décès de Jean Bugatti en 1939 et d’Ettore en 1947, Roland (fils d’Ettore et frère cadet de Jean) tente de poursuivre l’aventure. Au Salon de Paris 1951, il lance la Type 101.

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    La base est une évolution des célèbres Type 57 de 1933. Seulement sept châssis seront construits et livrés à des carrossiers comme Gangloff, Guilloré, Antem et Virgil Exner/Ghia.

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    Le sixième de la série, présenté au Concours Arts et Elegance de Chantilly, est dû à Antem… Il a été livré en septembre 1954 à René Bolloré qui s’était marié à la veuve d’Ettore Bugatti. La carrosserie s’éloignait des canons de l’époque avec un pare-brise panoramique et une longue caisse « ponton ».

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  • Un road trip depuis son fauteuil

    Un road trip depuis son fauteuil

    L’auteur Margaret Lee Runbeck a écrit : « Le bonheur n’est pas une destination, mais une façon de voyager. » La phrase a été souvent reprise par les voyageurs au long cours… Qu’importe la destination, c’est le voyage qui compte.

    En se servant de Google Street View, Teehan+Lax Labs nous fait vivre ce voyage sans destination à travers une vidéo en « hyperlapse », composée des fameuses images des Google Cars.

  • Photos : Pebble Beach

    Photos : Pebble Beach

    Passer une semaine à Monterey au mois d’août, c’est l’assurance de vivre un grand moment automobile… Voici quelques photos de nos amis de carninja qui étaient à Pebble Beach !

     

  • Photos : Lost America

    Photos : Lost America

    En 1998, le photographe Troy Paiva lance le site lostamerica.com où il publie les photos de l’Ouest américain abandonné. Parmi ses clichés, il existe une grande collection consacrée à l’automobile, baptisée Lost Wheels.

    En voici quelques extraits :


    Honda Civic

    Cadillac Hearse

    Jeepster


    FIAT 850


    Volkswagen Coccinelle


    Ford 1949


    Dodge Van


    Van


    Volkswagen Rabbit Pick-up


    Ford Fairlane 1962

    Datsun B210


    Jaguar Type E