Catégorie : Jeu

  • Gran Turismo : l’autre école de conduite

    Gran Turismo : l’autre école de conduite

    Depuis 1997, une génération entière d’amateurs d’automobile a grandi manette en main, les yeux rivés sur les pixels d’un circuit fictif ou d’un tracé mythique parfaitement reproduit. Ce jeu, c’est Gran Turismo. Créé par Kazunori Yamauchi et son équipe de Polyphony Digital, Gran Turismo n’est pas un simple jeu vidéo : c’est un manifeste. Un hommage interactif à la voiture dans ce qu’elle a de plus pur, de plus noble, et parfois de plus banal aussi. C’est une encyclopédie vivante, un musée dynamique, un terrain d’expérimentation qui a contribué, plus que n’importe quel autre jeu, à transmettre la culture automobile à des millions de joueurs à travers le monde.

    Plus qu’un jeu de course

    À une époque où la majorité des jeux de voiture privilégiaient l’adrénaline immédiate, Gran Turismo a pris tout le monde à contre-pied. Dès le premier opus, le ton était donné : ici, pas de nitro, pas de chaos urbain ni de courses poursuites. On parlait d’ABS, de rapports de pont, de transfert de masse, de couple moteur, d’adhérence… Et, plus important encore, on demandait au joueur d’apprendre, de progresser, de passer des permis. Gran Turismo ne se voulait pas seulement ludique : il était pédagogique.

    Dans les menus du jeu, on lisait des fiches techniques avec un intérêt nouveau, presque scolaire. Qui, sinon Gran Turismo, a jamais donné envie à un adolescent français de connaître les différences de comportement entre une Civic Type R EK9 et une Integra DC2 ? Qui d’autre a permis de comparer une TVR Tuscan Speed Six à une Mazda RX-7 ou une Lancer Evo VI GSR sur les mêmes bases chronométriques ? Le joueur devenait un curateur, un passionné, un futur conducteur.

    Une culture commune

    À l’heure de l’hyper-personnalisation, Gran Turismo a été l’un des derniers bastions d’une culture automobile commune. On y entrait sans préjugé, sans badge. Le garage idéal ne se résumait pas à une collection de supercars inaccessibles : il fallait une bonne petite Nissan Silvia, une Peugeot 206 RC pour se lancer, un coup de cœur pour une vieille Alfa Romeo GTV6, un désir d’optimiser une Skyline GT-R R32, puis la volonté de dominer le monde avec une Toyota GT-One de 1999 ou une Sauber C9.

    Cette diversité, c’était celle du monde réel. Polyphony Digital n’a jamais réduit l’automobile à son expression la plus spectaculaire. Gran Turismo mettait autant en valeur une Daihatsu Midget II qu’une Ferrari Enzo. Et c’est justement là que le jeu faisait œuvre de culture : il construisait un imaginaire où toutes les voitures avaient leur place. Chacune était une étape dans une progression, une pièce d’un puzzle global où le pilotage, la connaissance et la passion se mélangeaient.

    Gran Turismo et le réel : l’école inversée

    Mais le plus grand coup de génie de Yamauchi et son équipe aura été de relier le virtuel au réel. Très vite, Gran Turismo a commencé à nourrir de vrais pilotes. La GT Academy, lancée en 2008 en partenariat avec Nissan, a permis à des joueurs de salon de devenir des pilotes professionnels. Lucas Ordóñez, Jann Mardenborough, Wolfgang Reip : tous issus de cette passerelle entre le jeu vidéo et les paddocks. À travers eux, le message était clair : maîtriser une voiture dans Gran Turismo, c’était déjà comprendre les lois du pilotage réel.

    Ce n’était plus qu’un jeu, c’était une école. Une école où la régularité comptait plus que la vitesse brute, où chaque freinage manqué se payait sur le chrono, où il fallait connaître par cœur chaque vibreur de Tsukuba, chaque enchaînement de Spa-Francorchamps, chaque dénivelé de la Nordschleife. Avec Gran Turismo, des millions de joueurs ont appris à sentir le grip sans ressentir les forces G.

    Une obsession du détail

    Le secret du succès de Gran Turismo réside dans son obsession maniaque du détail. Kazunori Yamauchi est un puriste, un esthète, un amoureux des voitures. Il pilote en compétition, collectionne les voitures de sport, et considère chaque modèle intégré au jeu comme une œuvre d’art. Sous sa direction, Polyphony Digital a consacré des mois à scanner des carrosseries, enregistrer des sons moteur, mesurer des temps de réponse. Pour lui, simuler une voiture ne suffit pas. Il faut en capturer l’âme.

    Cette exigence se retrouve dans l’ergonomie du jeu, dans ses musiques, dans ses graphismes souvent en avance sur leur temps. Mais elle va surtout de pair avec une forme de respect pour l’automobile. Là où d’autres jeux sacrifient la réalité sur l’autel du fun immédiat, Gran Turismo fait le choix inverse : c’est au joueur de s’adapter au comportement d’une voiture, pas à la voiture de s’adapter au joueur.

    Une source d’inspiration pour l’industrie

    Gran Turismo a aussi servi de vitrine à l’industrie automobile. De nombreux constructeurs y ont vu une opportunité de communication inédite. Citons par exemple la série des Vision Gran Turismo, des concept-cars conçus spécialement pour le jeu par les plus grandes marques : Bugatti, Jaguar, Mercedes, Peugeot, Alpine… Tous ont joué le jeu.

    Dans un contexte de transition vers l’électrique et d’interrogation sur l’avenir du plaisir automobile, Gran Turismo permet de maintenir un lien émotionnel. Il donne envie de conduire. Il donne envie de comprendre. Il donne envie de rêver. Et pour une industrie confrontée à des défis inédits, ce pouvoir de séduction n’a pas de prix.

    Un héritage bien vivant

    En 2023, le film Gran Turismo, librement inspiré de l’histoire de Jann Mardenborough, est venu rappeler à quel point la saga avait dépassé le simple cadre du jeu vidéo. Le film a fait découvrir au grand public le parcours de ces gamers devenus pilotes, et renforcé encore un peu plus la dimension mythique de la franchise.

    Aujourd’hui, Gran Turismo 7 perpétue cet héritage. Malgré la concurrence de titres plus « arcade » ou plus « puristes », il reste le jeu qui parle à la fois aux rêveurs et aux connaisseurs. Le jeu où l’on peut passer une heure à peaufiner la suspension d’une Honda S2000 avant de se mesurer aux meilleurs temps sur Suzuka. Le jeu où chaque voiture raconte une histoire, chaque circuit une légende.

    Un pont générationnel

    Plus que jamais, Gran Turismo incarne une culture automobile qui se transmet. Il relie les jeunes conducteurs d’aujourd’hui aux légendes d’hier. Il permet à un adolescent d’apprécier la noblesse d’une Lancia Delta Integrale ou le raffinement d’une Lexus LFA. Il forme, inspire, et donne envie. C’est sans doute là son plus grand mérite : avoir réussi à transformer une passion individuelle en expérience collective, en jeu, en école… et en culte.

  • Le Rallye Antibes Côte d’Azur en version Esport pour soutenir les sinistrés

    Le Rallye Antibes Côte d’Azur en version Esport pour soutenir les sinistrés

    Annulé dans sa forme habituelle compte-tenu de la situation climatique catastrophique de l’arrière-pays niçois et en soutien aux sinistrés ainsi qu’aux personnes actives sur le terrain, le Rallye Antibes Côte d’Azur organise une épreuve Esport, accompagnée d’un appel aux dons.

    Déjà décalé en raison de la crise sanitaire, le Rallye Antibes Côte d’Azur avait trouvé une nouvelle date dans le calendrier. Les efforts des équipes de l’ASA Antibes promettaient une épreuve exceptionnelle. Malheureusement, la tragédie survenue avec la tempête Alex a anéanti les chances de voir se dérouler le traditionnel Rallye Antibes Côte d’Azur, installé depuis plusieurs décennies dans la région.

    En réaction, le comité d’organisation lance le 1er Rallye Antibes Côte d’Azur Esport, disputé du 12 au 18 octobre sur DiRT Rally 2.0, disponible sur PC, PlayStation 4 et Xbox One. Les participants devront choisir une voiture de la catégorie R5 (Citroën C3 R5, Ford Fiesta R5, Mitsubishi Space Star R5, Peugeot 208 R5 T16, Skoda Fabia R5 ou Volkswagen Polo GTI R5) pour affronter les spéciales tracées autour du Col de Turini.

    Cette épreuve s’accompagne d’un appel aux dons, déjà lancé par le Conseil Départemental des Alpes-Maritimes : http://www.bit.ly/AppelAuxDonsPourLe06

    Chaque participant doit s’inscrire grâce à ce formulaire pour pouvoir participer :  https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSeGrUkGD2EWAhGDxphV-fJxlY9vtFoNs_rE7Y0yS0f7X8kP3w/viewform

    Après la demande d’engagement, les participants doivent s’enregistrer dans DiRT Rally 2.0 : https://dirtrally2.dirtgame.com/clubs/club/334297.

    Un classement individuel et un classement par équipe (addition des temps des deux meilleurs représentants d’une équipe) seront établis.

    Règlement à télécharger ici.

  • Dirt Rally 2.0, Perth and Kinross Rally & Colin McRae pack : le drame du retard dans les notes

    Dirt Rally 2.0, Perth and Kinross Rally & Colin McRae pack : le drame du retard dans les notes

    Ce devait être une grande fête. Une belle mise à jour, un beau rallye, des nouvelles voitures, une ode à Colin McRae. Et Codemasters s’est arrêté à mi-chemin.

    Alors oui, avec cette mise à jour lancée le 24 mars dernier, 40 défis sont proposés avec le pack Colin McRae. Ca fait plaisir, c’est cool, avec en plus l’arrivée de deux modèles emblématiques : la Subaru Impreza WRC S4 et la Subaru Legacy groupe A. Très cool! A cela s’ajoute un nouveau rallye est arrivé, le Perth & Kinross Scottish Rally. Un rallye inédit dans un jeu vidéo, et pas n’importe quel rallye : il s’agit d’un des rallyes remportés par Colin McRae et Derek Ringer lors de leur titre de Champion d’Angleterre des rallyes 1991, alors qu’ils sont officiels Subaru, avec la Legacy RS groupe A.

    Le parcours de ce Perth & Kinross Scottish Rally est vraiment intéressant. On virevolte entre les chemins de terre, passant d’un vallon à une forêt, dans des enchaînements de virages lents et ultra techniques, comme dans des portions ultra rapides en fond de 5, en fond de 6. Grisant, cet ultra vite.

    Mais dans cet ultra vite et ces enchaînements, le bas blesse. Les notes sont à la ramasse totale. To-tale.

    Une fois la ligne d’arrivée passée, le copilote annonce les notes pendant encore 10 secondes. Est-ce normal ? Non. Est-ce normal qu’en retravaillant l’annonce des notes dans les réglages, le copilote soit toujours en retard ? Est-ce normal qu’on nous annonce une épingle alors que nous sommes déjà dans cette épingle ?  Est-ce normal de nous annoncer un « referme » alors que nous avons déjà le nez dans les arbres ? Non non et non. Ce qui a été fait est juste injustifiable et repousse les passionnés de rallyes et de compétition à de vulgaires et incultes clients. Hors, la discipline qu’est le rallye s’apprécie avec bien des notions, les notes étant un des piliers de ce sport.

    Ambassadeur et service client en carton

    Codemasters a donc lancé son jeu en en ayant rien à faire des joueurs autres qu’anglophones. A lire les commentaires sur les réseaux sociaux, les publications à travers la toile, le problème est récurrent. A quoi cela sert à d’avoir un pilote ambassadeur, Jon Armstrong ? Un pilote qui n’a jamais rien gagné d’ailleurs.

    A voir les retours faits par Codemasters le créateur comme par Koch Media le distributeur, on peut se dire qu’on l’a bien dans l’œil et que jamais ils n’admettront leurs torts, ni proposeront une compensation. C’est une véritable honte de valider ainsi un jeu de rallye, sans parler de notes annoncées avec un volume bien trop bas.

    Et après ?

    Maintenant, on attend d’autres mises à jour. Une correction. Et pourquoi pas un rallye asphalte inédit ? Un rallye d’Allemagne encore plus grand, plus large. Qu’on ne nous dise pas qu’il n’y a pas de quoi faire dans Panzerplatte, dans Baumholder. Pour rappel, lors du Rallye d’Allemagne WRC 2016, la grande spéciale de Panzerplatte était longue de 41 kilomètres. La plus longue spéciale du jeu fait 11 kilomètres, cela laisse de la marge…

    Il existe un nombre de rallyes incroyables à travers le monde. Je pense à des rallyes comme l’Indonésie, le Kenya, ou plus proche de chez nous, pourquoi pas une expédition en Belgique, en Irlande sur l’asphalte ? Un Rallye du Portugal, un Rallye du Valais, un San Remo ? L’IRC puis l’ERC ont ouvert la voie à d’autres rallyes, montrant des parcours incroyables pour des rallyes hors WRC. A Codemasters, qui n’a pas la licence officielle WRC, de s’en inspirer et vite.

    Allez…
    JC.

     

    Subaru Impreza WRC

     

    Subaru Legacy groupe A
  • DiRT Rally 2.0 : la saison 2 arrive, avec le Rallye du Pays de Galles

    DiRT Rally 2.0 : la saison 2 arrive, avec le Rallye du Pays de Galles

    Après une première vague de mise à jour dite « saison 1 », voici fort logiquement la « saison 2 » de DiRT Rally 2.0. Au programme, 6 mises à jour dont 6 voitures, deux Rallycross et un rallye : celui du Pays de Galles.

    • 4 juin : Ford RS200 Evolution, Peugeot 205 T16 Rallycross, Livrée spéciale
    • 18 juin : Rallycross de Lettonie (Bikernieki)
    • 2 juillet : Porsche 911 SC RS, Lancia 037 Evo 2, Livrée spéciale
    • 16 juillet : Rallye du Pays de Galles
    • 30 juillet : Lancia Delta S4 Rallycross, MG Metro 6R4 Rallycross, Livrée spéciale
    • 13 août : Rallycross d’Estering (Allemagne)

    A vos manettes, j’attends le Pays de Galles !

    Jean-Charles

     

     

    EDIT : le Rallye du Pays de Galles, ou Wales GB Rally du côté du WRC arrive sur DiRT Rally 2.0. Les premiers screenshot sont arrivés et je ne vais pas tarder à aller jour un peu. Boueux et brumeux, les messieurs dames de chez Codemasters ne se sont pas trompé.

    Have fun,
    JC

  • DiRT Rally 2.0 : les mises à jour arrivent

    DiRT Rally 2.0 : les mises à jour arrivent

    C’est officiel, Dirt Rally 2.0 sort aujourd’hui. Nous qui l’attendions depuis 2015. Avant de découvrir un test complet, je vous propose de découvrir d’ors et déjà les mises à jour qui seront disponibles dès la semaine prochaine. Un programme de 6 DLC est déjà annoncé, voici :

    • Semaine 1 : 12 mars : ŠKODA Fabia Rally, Citroën C4 Rally
    • Semaine 3 : 26 mars : Rallye de Monte Carlo, Livrée spéciale
    • Semaine 5 : 9 avril : BMW M1 Procar Rally, Opel Manta 400, Livrée spéciale
    • Semaine 7 : 23 avril : Rallye de Suède
    • Semaine 9 : 7 mai : Ford Focus RS Rally 2007, Subaru Impreza, Livrée spéciale
    • Semaine 11 : 21 mai : Rallye d’Allemagne

    DLC dirt rally 20

     

    Ces DLC seront gratuites pour les joueurs ayant  l’édition Deluxe et ce durant les  deux premières saisons. Pour les autres joueurs, ceux équipés des versions Day One et Standard Edition, ils pourront acheter ces mises à jour directement en ligne.

    On imagine déjà étrenner la Polo R R5 sur le Rallye d’Allemagne… J’en bave.

    Belle journée chez vous,
    Jean-Charles

  • WRC6 : le casque et le canapé

    WRC6 : le casque et le canapé

    Le Championnat du Monde des Rallyes va très bientôt redémarrer. C’est l’occasion de se remettre au volant grâce à WRC6 et une PS4.

    Premier rendez-vous dans un baquet avec le test de conduite. Le système profite d’une super-spéciale pour évaluer le niveau du postulant. L’objectif est donc d’aller aussi vite que possible sans subir (trop) de dommages.

    Dans un parc australien, me voici donc aux commandes de la Ford Fiesta RS WRC de Mads Ostberg. L’exercice est des plus délicats sur un tracé excessivement étroit, bordé de murs en béton.

    Là, il n’est pas encore question de trouver ses sensations avec la voiture (ou avec le jeu). Impossible de bien sentir les freinages ou de doser la glisse. Il faut juste passer ce test et voir.

    Je me laisse deux chances. La première me permet d’atteindre un score de 66 avec un style de conduite « Pro » et une difficulté « Intermédiaire ». Comme je m’offre un second passage, j’améliore de 8 secondes en 1’16’’67 et le système m’indique un style de conduite « Pro » et une difficulté « Difficile ».

    Il existe quatre styles de conduite : amateur, semi-pro, pro et simulation et quatre niveaux de difficultés : facile, intermédiaire, difficile et expert. Selon les options choisies, ils influencent les aides à la conduite, les aides à la performance, les performances des adversaires, les dommages et les risques de crevaison.

    J’entame donc une carrière en Pro / Difficile. Trois contrats me sont proposés pour entamer mes deux premières saisons en JWRC, dont deux équipes françaises : Sébastien Loeb Racing et Trajectoire Racing. La stratégie d’équipe du SLR étant la sécurité (contre équilibre à Trajectoire Racing), je pars chez Sébastien Loeb Racing pour débuter avec la DS 3 R3.

    Le premier rendez-vous de la saison est donné au Portugal. L’objectif qui m’est fixé est de terminer parmi les quatre premiers du rallye sur onze partants. La première étape est composée d’une super-spéciale, puis de deux « vrais » chronos.

    Première blague : j’appuie que R2 de la manette pour accélérer en étant sur la ligne de départ… Mais la voiture part et l’écran affiche une pénalité de dix secondes pour départ anticipé. Malgré un tout-droit, j’arrive à battre Terry Folb dans ce premier duel, mais je me retrouve bon dernier du classement général avec quinze secondes de retard et à 13’’5 de la quatrième place occupée par Vincent Dubert. Les galères commencent !

    ES2 : Fafe. Et là, ça recommence. Mon doigt appuie sur la gâchette et encore un faux-départ. Mauvaise habitude et 10 secondes. La spéciale est assez courte et la fameux saut (assez large je trouve) se situe juste avant l’arrivée. Résultat : encore le dernier temps à 21’’1. J’aurais, de toute façon, été dernier même sans le faux-départ.

    Point positif, la voiture est en très bon état pour affronter la troisième et dernière spéciale de l’étape. J’essaie de me remettre en confiance pour un chrono qui fait plus de kilomètres que les deux premières réunies… Mais cette ES3 (Ponte de Lima) est disputée de nuit. Et bing, meilleur temps !

    Me voilà donc remonté au dixième rang à 33’’ du leader Frédéric Hauswald. Sans mes deux faux-départs, je serais sixième… Il reste donc trois spéciales pour, c’est l’objectif, décrocher la quatrième position. Il faut donc enfiler les scratches jusqu’au bout.

    Avant de repartir à l’abordage, il faut réparer les dommages de la journée à l’assistance. Tout ne peut pas être remis à neuf, mais le moteur, la boîte et les trains sont visés.

    Deux spéciales composent la deuxième étape. Cette fois, je roule au petit matin. Le pilotage de la DS 3 R3 commence à venir. Même si j’ai le sentiment que ça manque terriblement de puissance quand on n’est pas dans la zone rouge, j’arrive enfin à jouer avec la voiture et à la placer comme je voudrais. Dans l’ES4, je colle 14’’6 au deuxième et je récupère la cinquième place du classement général. Sans les pénalités, je serais déjà en tête ! La voiture est encore en bon état, direction l’ES5.

    Il y aura toujours à redire sur les notes d’un jeu de rallye. Là, je réclame des distances avant les épingles. Sans info, on tente de voir au loin pour inventer un point de freinage. Et ça se termine parfois par des tout-droits. C’est le cas dans cette ES5 et je ne fais que le deuxième temps. Je reste donc 5e à 8 secondes de la quatrième place de Vincent Dubert… Et il ne reste que la Power Stage !

    Surprise : cette dernière spéciale est disputée dans un épais, très épais, brouillard. Je découvre qu’en prenant des cordes un peu trop tendues, on écope de pénalités qui s’ajoutent directement au chrono réalisé dans la spéciale. Les 9,67 kilomètres sont longs et difficiles… À l’arrivée, c’est un soulagement. Et le chrono : 8’00’’ est à 50’’ du temps de référence. Une grosse claque en mode Pro !

    Je termine donc ce premier rallye à la huitième place, loin de l’objectif d’être dans les 4. J’ai donc une belle croix rouge pour entamer ma carrière avec le Sébastien Loeb Racing, alors que je dois remplir trois de ces objectifs durant la saison. Des reconnaissances n’auraient pas été de trop dans ce premier rallye.

    Deuxième manche en Pologne. Cette fois, l’objectif est de se classer au moins 3e dans une spéciale. Avec deux meilleurs temps et une deuxième place au Portugal, je suis plutôt confiant.

    Comme dans la réalité, le parcours est très différent. La spéciale est bien plus rapide et les virages « 4 » passent beaucoup plus vite que lors du premier rallye de la saison. Hormis un tout-droit qui m’oblige à passer la marche arrière entre deux arbres, je m’en sors plutôt bien. Les seuls alertes sont des passages très près des cordes – quand le copilote annonce pas corde – qui fait apparaître le dessin de la voiture sur le bord droit de l’écran. Plus les éléments s’approchent du rouge, plus ils sont endommagés. Après cette première spéciale, on reste dans des tendances de vert… Mais le temps est encore mauvais : 3’45’’ quand Frédéric Hauswald termine en 3’28’’. Dernière place ! Et je n’ai clairement pas perdu 17 secondes avec une marche arrière.

    ES2, cette fois je décide de prendre plus de risques. Même si je suis un peu à contretemps dans des enchainements de virages et que je m’oblige encore à passer la marche arrière en sortant de la route, je ne fais que le 10e temps. L’apprentissage est bien difficile.
    Cette fois, c’est attaque totale. La voiture est en bon état, à part des pneus très oranges. Le premier tiers de la spéciale se passe parfaitement, même si les dérives sont très prononcées. Mais je sors un peu trop de la route et les pénalités tombent. 17 secondes en tout ! A l’arrivée : 9e temps à 40’’ de Vincent Dubert. Je suis loin de tous les objectifs.

    Aucun réglage possible à la fin de cette étape. Je répare donc et directement la super-spéciale de Mikolajki pour essayer d’aller chercher le top 3 demandé par l’équipe. Pour bien connaître cette spéciale en étant allé plusieurs fois sur place, je peux dire que ça manque excessivement de terre et de poussière dans le jeu !

    Je gagne encore mon duel, mais je ne termine que 7e à 1’’8… Objectif raté ! Il ne reste que deux spéciales à parcourir, mais je repars avec une DS 3 R3 à 100 % !

    Encore à fond, je freine de plus en plus tard, même si les sorties de virage ne sont pas toujours très académiques… Typiquement Playstation, j’ai même un trophée pour une glisse de plus de 30 mètres. Et encore un 7e temps qui me fait tomber à la dernière place du classement général avant la Power Stage. L’unique objectif est d’être dans le 3 premiers dans le dernier chrono de nuit. Bonne nouvelle, c’est exactement la même spéciale que la précédente. J’attaque encore plus fort grâce à certains repères… Et un tête-à-queue dans la partie la plus rapide + 4’’ de pénalité pour avoir déplacé une botte de paille. Fin du rallye avec la dernière place du classement et encore un objectif non atteint. Saison calvaire !

    Rendez-vous en Finlande. Cette fois, l’objectif est de terminer dans le top 5 de la super-spéciale, la première du rallye. Encore raté… Et la suite du rallye est aussi difficile. Je ne sais plus si les annonces du copilote sont vraiment trop tardives ou si je suis vraiment décalé, mais je visite la moitié des arbres dans Ouninpohja. La voiture est en morceau, j’abandonne dans le chrono suivant.

    Quatrième rallye en Allemagne… Je sens que les objectifs sont en relation avec ma très mauvaise saison. Désormais, il ne faut pas abandonner dans plus de deux spéciales !

    Sur asphalte, les conditions changent radicalement. J’ai peur de trop plonger dans les cordes pour ne pas prendre autant de pénalités qu’en Pologne. La première spéciale se passe bien avec le 8e temps à 8’’9 du premier. Rien de fabuleux, mais c’est beaucoup mieux qu’en Finlande. J’assure des top 10 jusqu’au bout et je remplis enfin mes objectifs en Allemagne, puis sur toutes les dernières manches de la saison.

    Du coup, le mode carrière me propose de passer en WRC2. L’année prochaine, je piloterai une Peugeot 208 T16 ! À suivre…

  • Gagnez DIRT Rally !

    Gagnez DIRT Rally !

    Héritier du jeu vidéo Colin McRae, DIRT Rally revient pour un quatrième épisode. Bien plus orienté simulation que le précédent opus, sa version X-Box est aujourd’hui à gagner sur AUTOcult.fr !

    Il va devenir difficile de choisir entre WRC 5, Sébastien Loeb Rally Evo et DIRT Rally ! Très orienté arcade dans son précédent DIRT 3, la franchise revient en laissant de côté la mode Ken Block pour coller davantage à ce qui a fait le succès du jeu : une touche de simulation et un choix entre le rallye et le rallycross.

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    Pour gagner ce cadeau, répondez simplement à la question suivante !

    Jouez avant le vendredi 6 mai !

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  • Qui a gagné le livre officiel Michel Vaillant ?

    Qui a gagné le livre officiel Michel Vaillant ?

    Avec Michel Vaillant, Jean Graton a raconté à plusieurs générations de lecteurs les plus belles années du sport automobile… Dans un livre co-écrit par Xavier Chimits et Philippe Graton, la trajectoire hors du commun du dessinateur et de son personnage est reconstituée. Ce livre de plus de 300 pages est à gagner dès maintenant !

    Michel Vaillant est le reflet le plus fidèle de l’aventure automobile du XXe siècle, dont elle explore tous les versants : industriels, sportifs et humains, à travers l’avènement de la bande dessinée à partir des années 1950.

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    Tout Michel Vaillant, toutes les anecdotes et une incroyable collection d’iconographies sont à découvrir dans ce livre référence.

    La gagnante du jeu est Marie I. (Haute-Savoie)

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  • Avez-vous gagné des invitations pour Rétromobile ?

    Avez-vous gagné des invitations pour Rétromobile ?

    AUTOcult.fr vous offre dix invitations pour l’édition 2016 du Salon Rétromobile qui se tiendra du 3 au 7 février à Paris Expo, Porte de Versailles.

    Les gagnants du jeu sont : 
    Grégory M. (92)
    Juliette F. (94)
    Jacques D. (77)
    Frédéric E. (91)
    Bruno H. (92)

    Le jeu a pris fin le 1er février.

     

  • Avez-vous gagné des jeux vidéo WRC 5 ?

    Avez-vous gagné des jeux vidéo WRC 5 ?

    Tout juste élu meilleur jeu sur console de salon à l’occasion des Ping Awards 2015, le jeu WRC 5 est à gagner sur AUTOcult.fr !

    Développé par le studio français Kylotonn Games, WRC 5 est le jeu officiel du Championnat du Monde des Rallyes. Les treize manches de la saison et 51 équipages régulièrement engagés dans la compétition sont accessibles via une multitude de modes de jeux (carrière, course simple, en ligne…).

    Voici les noms des cinq gagnants. Les lots seront envoyés cette semaine !

    Emmanuel S. de Meurthe-et-Moselle
    Jérôme R. des Hauts-de-Seine
    Thierry O. du Val-de-Marne
    Frédéric N. des Bouches-du-Rhône
    Benoît T. de Meurthe-et-Moselle

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  • Gagnez des supports de téléphone

    Gagnez des supports de téléphone

    Avec le concours d’Avantek, AUTOcult.fr vous offre une panoplie de supports de téléphone. Cinq produits différents sont à gagner : trois supports universels conçus pour s’adapter sur les aérateurs, un support magnétique et un support qui s’intègre au lecteur CD.

    Les cinq gagnants sont :
    Fabien V. des Hauts-de-Seine
    Annabelle C. de Charante-Maritime
    Romain I. d’Ille et Villaine
    Florian E. des Pyrénées-Atlantiques
    Michel E. de la Sarthe

    Le jeu continue jusqu’au 19 novembre. Cinq gagnants seront désignés le lendemain.

    A l’occasion de ce jeu, nous vous proposons également une réduction de 25 % sur l’achat de l’un de ces produits Avantek sur amazon avec le code : WRZZGH4F. Découvrez-les en détails :
    http://www.amazon.fr/dp/B012F2N71O
    http://www.amazon.fr/dp/B00ZLPJ10Y
    http://www.amazon.fr/dp/B00ZLPJ0XW
    http://www.amazon.fr/dp/B00XMPVHT8
    http://www.amazon.fr/dp/B00VFEE86C

     

  • Avez-vous gagné une Ford GT ? (miniature !)

    Avez-vous gagné une Ford GT ? (miniature !)

    En ce mois de septembre, la Ford GT s’est montrée en France. D’abord à Chantilly pour participer au Concours Arts & Elegance, puis à Malakoff dans le cadre du lancement de la campagne Prendre un Virage orchestré par la filiale française. Pour saluer l’authentique bonheur que nous avons de voir Ford lancer un modèle aussi magnifique, sur des bases aussi emblématiques que celles de la GT40, nous vous offrons une Ford GT en modèle réduit.

    Cette version « Liquid Blue » est la reproduction 1/43e de la Ford GT présentée au Salon de Détroit en début d’année. C’est une miniature de collection, sous licence officielle Ford, qui ne convient pas aux enfants de moins de 14 ans.

    Le gagnant est Frédéric O., qui réside dans le Pas-de-Calais. Le lot est envoyé cette semaine.