Le Tour Auto 2016 a quitté Paris hier matin en direction du sud… Voici quelques photos de ce début de course !
Catégorie : Sport Automobile
-
Coaching gagnant
Vingt places… Ce devrait être suffisant pour qu’un brillant Champion de GP2 Series puisse avoir sa chance en Formule 1. Pourtant, le pilote le plus prometteur depuis Lewis Hamilton a passé l’hiver à attendre un baquet qui n’est jamais venu. Heureusement, le destin a frappé et Stoffel Vandoorne s’est retrouvé au départ d’un Grand Prix.
Jeudi matin, Fernando Alonso est invité à passer un scanner au centre médical, dix jours après son terrible accident du 18e tour du Grand Prix d’Australie. Les effroyables images et le précédent de sa sortie de piste lors d’essais à Barcelone au début de l’année 2015 ont-ils pesé dans la balance ? La FIA a rapidement tranché. Deux scans de sa poitrine ont été comparés et il a été décidé qu’il y avait une résorption insuffisante des séquelles pour le laisser concourir dans de bonnes conditions de sécurité.
Quelques heures plus tard, le triple vainqueur du Grand Prix de Bahreïn (entre 2005 et 2010) apparait avec un sourire crispé. L’Espagnol ne cache pas sa déception : « Nous sommes des pilotes et nous aimons la compétition. Faire le voyage jusqu’ici et ne même pas pouvoir être en piste est très frustrant, mais je comprends et je respecte la décision. J’ai passé des journées difficiles depuis que je suis rentré d’Australie. Pourtant, j’étais prêt à prendre sur moi dans la voiture pour participer à la course. Je pense qu’il était possible d’oublier la douleur, voire de la gérer avec l’adrénaline du pilotage. Je crois surtout que l’équipe médicale craint d’autres risques. »
Jusqu’au samedi matin, McLaren a bien essayé d’infléchir la décision. Ron Dennis n’a pas eu gain de cause, tandis que Fernando Alonso restait l’homme le plus en vue dans le camp McLaren-Honda.
Le pilote le plus attendu depuis Lewis Hamilton
Privé de son double Champion du Monde, McLaren devait rapidement choisir un remplaçant pour accompagner Jenson Button. Si Stoffel Vandoorne était tout désigné, son absence montrait qu’Eric Boullier n’avait pas du tout anticipé la décision de la FIA. Pilote de réserve, le Belge avait la priorité sur Olivier Turvey et Nobuharu Matsushita, les autres pilotes « d’essais ».
Mais tout le monde se trouve être très dispersé à la veille des essais libres ! Alors que Fernando Alonso et Jenson Button sont à Bahreïn, Stoffel Vandorne est à Okayama pour une séance d’essais en Super Formula (4e temps le premier jour), Oliver Turvey est à Long Beach (il terminera 12e de la course de Formula E) et Nobuharu Matsushita est à Jerez de la Frontera pour des tests collectifs en GP2 Series…
Premier choix de McLaren, Stoffel Vandoorne est appelé en urgence, moins d’une semaine après son 24e anniversaire. Il saute dans un avion à Nagoya et vole vers Manama, via Dubaï. Atterrissage vers 9h00, passage par l’hôtel et arrivée au circuit peu après 11h00. Il s’habille rapidement et entre dans le garage pour régler son siège dans la McLaren frappée du numéro 47. Le test d’extraction imposé par la FIA est une formalité, comme la photo officielle devant un drap noir.
Stoffel Vandoorne n’y croyait sans doute plus. Préféré à Kevin Magnussen dans l’organigramme de McLaren Honda, le jeune Belge était attendu sur les grilles de départ de cette saison 2016. Mais, ni Fernando Alonso, ni Jenson Button n’ont ressenti l’envie de quitter la F1 (ou ils n’ont pas franchi le pas). Le phénomène a donc dû se contenter d’un rôle de pilote de réserve avec un programme en Super Formula pour conserver l’adrénaline de la compétition.
Si Ferrari, Mercedes ou Red Bull parviennent à placer leurs protégés dans des écuries de second plan, McLaren Honda reste bien esseulé dans le paddock. Et Stoffel Vandoorne apprend à patienter. Car, à 24 ans, le Belge est loin d’être un Junior. Vainqueur de la F4 Eurocup 1.6, puis de l’Eurocup Formula Renault 2.0 dans sa deuxième année (devant Daniil Kvyat), il terminait deuxième de la Formula Renault 3.5 Series derrière Kevin Magnussen avant de remporter le GP2 Series en survolant sa seconde saison. Un parcours sans faute pour accéder à la F1.
Un parcours sans faute et une fidélité enfin récompensée. Helmut Marko avait pris contact avec l’entourage de Vandoorne afin de lui proposer un baquet chez Toro Rosso pour 2014, aux côtés de Jean-Éric Vergne. Ses managers avaient décliné l’offre, convaincus du projet de McLaren à long terme. Et cet hiver, lorsque Frédéric Vasseur a tenté d’embaucher « son » ancien pensionnaire chez ART, Ron Dennis a mis son véto, préférant laisser partir Kevin Magnussen. Si la relation entre le pilote et son écurie n’est pas encore aboutie, elle est déjà très forte.
Le volant pour nouveau meilleur ami
Ce vendredi 1er avril, en entrant dans le paddock, il lâche un grand sourire lorsqu’on lui demande s’il est fatigué. Le « Non » est franc, massif, heureux, motivé. L’apprentissage est accéléré. Dès le premier appel, Stoffel Vandoorne a commencé à réviser : « A l’aéroport, j’étais déjà en relation avec les ingénieurs. Ils m’ont envoyé plein de fichiers pour que je puisse être opérationnel, travailler sur le volant et apprendre ce qu’il fallait pour commencer en Grand Prix. »
Un homme ne le quittait pas… Fernando Alonso a joué un rôle de tuteur. Et, très intelligemment, Stoffel a accepté ce parrainage : « Il m’a donné beaucoup de conseils. Fernando est présent avec les ingénieurs, il partage son avis sur les choix à faire. Son influence m’a vraiment beaucoup apporté ce week-end. »
Avec le numéro 47 sur le museau de son MP4/31, Stoffel Vandoorne prend rapidement ses marques en tentant de trouver les limites sur certains freinages. Le lendemain, en Q2, il se place devant son équipier. Un détail que tout le monde remarque. Hamilton salue la performance : « J’ai regardé l’écran et j’ai vu Button derrière lui. Je me suis dit « Waouhhh », c’est sa première course en F1 et il est devant un Champion du Monde comme Jenson. Chapeau, beau boulot ! »
Loin de se réjouir, le Belge garde les pieds sur terre : « Nous allons pouvoir nous concentrer sur la course. Je suis sûr qu’il y a encore plein de choses à regarder. Depuis que je suis arrivé, j’ai beaucoup travaillé sur mon pilotage et sur moi-même. Mon objectif est de ne pas faire d’erreur. »
Jusqu’au départ, Fernando Alonso restait prêt de son remplaçant. Mais, malgré une présence de tous les instants, l’Espagnol n’a finalement pas réussi à éclipser la compétitivité du nouveau titulaire. Et ce n’est pas Jenson Button, contraint à l’abandon par la mécanique dès le septième tour, qui pourra lui contester son statut de star du week-end.
Pourtant, Eric Boullier est le premier à relativiser la performance de celui qui reste son troisième pilote : « Je dois avouer qu’il m’a un petit peu étonné. Stoffel n’a pas fait la moindre erreur, pas même dans le tripotage de ses boutons au volant. Il était aussi très serein avant le départ, c’était impressionnant. » Mais, poussé à le comparer à ses habituels pilotes, le Directeur de la Compétition de McLaren Honda se braque : « Il a encore un peu de travail. Nos deux Champions du Monde auraient fait mieux, simplement grâce à leur expérience. Ça prouve qu’une nouvelle génération arrive et qu’elle va prendre le relais. C’est tout le mal que je souhaite à Stoffel, d’être le prochain Alonso ou Button ! »
Dixième à l’arrivée, le Belge permettait à McLaren-Honda d’entrer dans les points pour la sixième fois en vingt-et-un Grands Prix… Stoffel Vandoorne a marqué les esprits, confirmé qu’il était la future star, mais ce sont bien les médecins de la FIA qui décideront, via le prochain scanner de Fernando Alonso, de son avenir proche. Car, dès que l’Espagnol aura le feu vert, c’est bien depuis la cabine de la RTBF que le Belge suivra les Grands Prix !
De quoi souffre Alonso ?
Une côte cassée, une simple côte cassée… S’il avait fallu faire la liste des pilotes qui ont pris le départ d’une course de sport mécanique avec une fracture, nous manquerions de pages. Mais la FIA a choisi la sécurité. Fernando Alonso avouait lui même : « Un scanner a révélé que j’avais une côte cassée. La fracture est presque réparée, mais les médecins craignent qu’un autre cash violent puisse provoquer une perforation du poumon. Avec cette blessure, il faut seulement se reposer. Il ne faut rien faire et attendre que tout se recolle. Je croise les doigts pour que tout soit réglé en Chine. Je passerai de nouveaux examens avant le prochain Grand Prix et la FIA évaluera la situation. Pour le moment, il n’est pas certain que je roule à Shanghai. »
Plus que cette côte cassée, Fernando Alonso a surtout souffert d’un pneumothorax diagnostiqué lors de son retour en Espagne. Désormais guéri, l’Espagnol a joué au coach de luxe pour son remplaçant. Si Eric Boullier lui a proposé de rentrer chez lui pour se reposer, Alonso a évidemment rejeté l’idée pour rester au cœur de son équipe, se montrer, diriger. On n’en attendait pas moins de lui !
Le second pilote belge chez McLaren
Arrivé chez Ferrari en 1970 avec l’espoir de conquérir un titre mondial, Jacky Ickx quittait la Scuderia en manque de compétitivité lorsque les Italiens décidaient de ne pas faire le déplacement à Zandvoort, puis au Nürburgring en 1973. Le Belge trouvait alors un baquet chez Yardley Team McLaren pour accompagner Denny Hulme et Peter Revson dans la M23 souvent pilotée par Jody Scheckter. Une seule course, en Allemagne, et un podium avant de rebondir chez Williams.
Les cinq précédents débutants en cours de saison
Kamui Kobayashi – 2009
Depuis Kamui Kobayashi lors du Grand Prix du Japon 2009, aucun pilote n’avait débuté en Grand Prix en cours de saison. Le Japonais, alors âgé de 23 ans, avait remplacé Timo Glock, malade dès les essais libres et victime d’un accident durant les qualifications. En trois courses avec Toyota, il terminait dans les points au Brésil et à Abu Dhabi.
Sébastien Vettel – 2007
À 19 ans, Sebastian Vettel profitait de l’indisponibilité de Robert Kubica pour faire ses débuts en F1 lors du Grand Prix des États-Unis. Au volant d’une BMW Sauber, l’Allemand décrochait la huitième place et devenait le plus jeune pilote à marquer un point en F1. Record battu par Max Verstappen l’an passé.
Robert Kubica – 2006
Prétextant un accident lors du Grand Prix d’Allemagne, Jacques Villeneuve était remplacé par Robert Kubica à partir du Grand Prix de Hongrie. Sous la pluie, le Polonais plaçait sa BMW Sauber au septième rang, mais était disqualifié, poids non conforme.
Franck Montagny – 2006
Quelques jours avant le Grand Prix d’Europe, la Fédération Internationale de l’Automobile demandait à Super Aguri de trouver un remplaçant à Yuji Ide. L’équipe japonaise faisait alors appel à Franck Montagny, qui participait à sept Grands Prix.
Sakon Yamamoto – 2006
Sous la pression des partenaires de l’écurie Super Aguri, Franck Montagny devait laisser son baquet à Sakon Yamamoto pour la fin de la saison 2006. En sept courses, le Japonais n’a jamais fait d’ombre à son équipier Takuma Sato.
-
Que faire lorsque votre voiture prend feu ?
L’incendie est l’un des pires événements qui puissent arriver à un véhicule… Le feu possède la capacité de tout détruire. Si les flammes s’emparent du moteur, que fait-il faire ?
Quelle que soit la valeur de votre voiture, le conseil à toujours respecter est de conserver son calme. Le mieux est d’avoir un extincteur à portée de main.
Gardez donc votre calme, évaluer la situation. Si le feu ne s’éteint pas seul, vider consciencieusement votre extincteur et surveiller un éventuel nouveau départ…
Voici une petite démonstration avec une Sunbeam Indianapolis de 1916 dans le paddock du 74e Members Meeting de Goodwood.
-
Quatre roues, un volant (et un moteur)
Il existe des bonheurs simples. Simples comme quatre roues, un volant et un moteur ! Après m’être levé avant le soleil pour ne rater aucun tour du Grand Prix d’Australie, je suis allé faire un petit tour au Prius Day organisé par Toyota au Musée de l’Air et de l’Espace (on en reparlera sans doute)… Je rentre et, que vois-je ? Une petite vidéo que les marketeux qualifieraient de « virale » !
Ce week-end, nos amis britanniques s’amusent sans peine au Goodwood for Members’ Meeting, l’une de ces rencontres amicales qui permet de faire la course avec tout ce qui peut avoir quatre roues et un volant (et un moteur).
Hier, un pilote a sorti une Darracq de 1905… Visuellement, on ne peut pas franchement être plus proche du concept de quatre roues, un volant et un moteur. 200 chevaux quand même ! A l’époque, la bête s’était appropriée le record de vitesse sur terre.
Notre pilote s’est donc amusé (et il nous amuse aussi !).
-
Peugeot Allemagne de retour aux rallyes
La nouvelle est bonne et fait plaisir. Trente ans après l’engagement de Michèle Mouton au volant d’une Peugeot 205 Turbo 16, Peugeot Allemagne revient au rallye en engageant une 208 T16 R5 en Championnat d’Allemagne des Rallyes, appelé ADAC deutschen Rallye Meisterschaft.
Au volant de la Lionne, on retrouve le pilote local Christian Riedemann, vu par le passé en Junior WRC, en Citroën DS3 R3. A l’époque, il était navigué par la Belge Lara Vanneste. Après plus d’un an de pause, l’équipage a repris du service ensemble.
L’objectif du duo n’est ni plus ni moins que le titre national. Dix manches sont à disputer cette saison, le premier rallye s’étant déroulé le week-end dernier en Saarland. Christian et Lara s’y sont classés cinquième.
Le retour de Peugeot Allemagne en images >>> http://video.sport1.de/video/auftakt-der-drm-comeback-fuer-peugeot__0_1ltr918n
Calendrier ADAC deutschen Rallye Meisterschaft.
04 & 05 mars : Saarland-Pfalz
15 & 16 avril : Vogelsberg
06 & 07 mai : Sulingen
20 & 21 mai : Sachsen Rallye
24 & 25 juin : Stemweder Berg
15 & 16 juillet : Thüringen
05 & 07 août : Wartburg
09 & 10 septembre : Niedersachsen
30 septembre & 31 octobre : Baden-Württemberg
21 & 22 octobre : 3-Städte-Rallye -
La petite phrase de Luca di Montezemolo
Les petites phrases des hommes politiques ont le don de vous agacer ? Vous ne tenez plus face à d’anciens ministres qui donnent des leçons au pouvoir exécutif, quand eux n’ont jamais réussi à mettre en place leur programme ? Rassurez-vous, c’est la même chose en Italie et dans le monde automobile.
Tandis que le retour du logo Alfa Romeo en F1 sur la carrosserie des monoplaces alignées par la Scuderia Ferrari a permis de multiplier les rumeurs autour d’un retour de la première marque à avoir célébrer un pilote champion du monde en 1950…
L’éventualité de moteurs Ferrari badgés Alfa Romeo a fourmillé dans la presse allemande avant de se propager au monde entier.
Ancien Président de FIAT (de 2004 à 2010 entre le décès d’Umberto Agnelli et l’avènement de John Elkann) et de Ferrari (de 1991 à 2014) – avant d’être remplacé par Sergio Marchionne avec lequel les tensions devenaient trop importantes – Luca di Montezemolo s’amuse aujourd’hui de la situation…
Devenu PDG d’Alitalia et porte-drapeau de la candidature de Rome aux JO de 2024, il lâche : « Nous verrons. En tant qu’Italien, j’aimerais… Mais il est nécessaire de voir si toute cette communication va être suivie de faits. Je le répète : durant des années, on a beaucoup parlé autour d’Alfa Romeo. »
A nouveau au point mort après le rééchelonnement des présentations des prochains modèles, la marque Alfa Romeo n’a jamais profité des bonnes intentions de Luca di Montezemolo lorsqu’il en avait le pouvoir… C’est bien dommage qu’il s’autorise à donner son avis aujourd’hui !
-
Quand Sébastien Loeb s’étonne lui-même !
Celle-ci, je peux en parler car je l’ai vécue de l’intérieur (et je n’avais jamais eu aussi froid de ma vie avec un -29°C au thermomètre) ! Nous étions installés dans le Vikingskipet de Hamar, construit pour les JO de Lillehammer en 1994… Trois jours de course à suivre les performances exceptionnelles de Sébastien Loeb et Daniel Elena en route vers une nouvelle victoire sur la neige.
Avant l’ultime spéciale du Rallye de Norvège 2009, l’équipage Champion du Monde est impliqué dans un duel avec Mikko Hirvonen et Jarmo Lehtinen. La Citroën C4 WRC est en tête avec 7,7 secondes d’avance sur la Ford Focus RS WRC… Après avoir compté 15,8 secondes d’avance quelques heures auparavant.
Sur la ligne de départ de l’ES23, Loeb et Elena n’ont plus de 19,74 kilomètres à parcourir pour remporter leur premier Rallye de Norvège. A la régulière, ils ne devraient plus être rejoints…
Sur la belle neige norvégienne, Sébastien Loeb attaque, attaque vraiment ! A tel point qu’il parvient à s’étonner et à le partager avec son copilote.
Dans cette vidéo, certaines portions sont purement ahurissantes (autour de la deuxième minute, notamment)… Mais je ne serais trop vous conseiller d’écouter attentivement la réaction du pilote lors du freinage qui suit l’infinie allonge à partir de 4’20 »… « Popopopopo » et « Là, il ne freinera pas plus tard ». Entendre Loeb partager son plaisir à l’intérieur de la C4 WRC, ça reste jubilatoire !
-
Jackie Chan & Baxi DC Racing avec l’Alpine A460 au Mans
Première annonce sportive de l’année concernant Alpine : le team Baxi DC Racing engage une Alpine A460 au Mans et en FIA WEC.
Le team, originaire de Chine, passe un cap cette saison, passant du Asian Le Mans Series en LMP3, championnat qu’il a remporté, au LMP2, sur l’ensemble du Championnat du Monde FIA WEC, avec les 24 Heures du Mans comme point d’orgue de la saison.
Nous aurons donc deux Alpine A460 tout au long de la saison d’endurance : la première, engagée par l’équipe officielle Alpine Signatech, dont le Français Nicolas Lapierre et l’Américain Gustavo Menezes ont été annoncés, et une seconde, inscrite sous la bannière du Baxi DC Racing. Cette dernière portera le numéro 35, tandis que l’officielle aura le 36.
Ce nouveau team est soutenu par l’acteur Jackie Chan, avec le soutien de Sparkle Roll Group, avec le David Cheng Racing. Un projet très chinois, avec David Cheng et Ho-Pin Tung au volant du prototype français. Un troisième pilote doit encore être annoncé.
Le team aura le Français Rémy Brouard comme team principal : « La création et la montée en puissance du team DCR ont été minutieusement préparé avec Ho-Pin Tung, David et SR Jackie Chan. Nos participations aux 6H de Shanghai WEC et aux 24H du Mans, nous ont permis d’évaluer à sa juste valeur le très haut niveau de la catégorie LMP2. Nous connaissons bien l’équipe Alpine et Philippe Sinault et nous avons toute confiance dans sa gestion du Team Alpine. Dès notre première rencontre, nous avions la volonté commune d’aligner deux Alpine A460 en FIA- WEC et Au Mans. Notre objectif est de jouer la victoire sur chaque course. »
Prototype français, développé chez Oreca, engagé sous la marque Alpine, pilotes chinois et team principal français. France et Chine n’ont jamais été aussi proches dans un programme. Les dés sont lancés.
-
F1, racing et série : 2016 ou le renouveau de Renault Sport
Après bien des aventures et des tribulations, c’est officiel, Renault revient en F1 tandis que la branche sportive du constructeur au losange change et évolue. L’actuelle structure Renault Sport est splitée est deux branches : le sport avec la F1 et la série.
Racing and Cars
La première, nommée Renault Sport Racing, gérera les programmes sportifs de la marque, entre Formule 1 et Formula E. Pour cela, l’équipe Renault Sport Formula One sort de terre par un regroupement des restes de Lotus GP et de l’actuelle usine de moteurs Renault Sport F1 installée à Viry. Le team électrique ne change pas, restant Renault e.dams. Cette branche Renault Sport Racing, aura aussi en charge les autres programmes sportifs : Clio Cup, Clio R3T etc.
La seconde branche, nommée Renault Sport Cars, sera elle consacrée à la série, avec le développement et la commercialisation des produits sportifs badgés Renault Sport. On pensera particulièrement à la Mégane GT essayée par mes soins il y a quelques semaines.
Retour officiel en F1 : le Renault Sport Formula One Team est dévoilé
La F1 devient donc le fer de lance de la marque au losange. Ce n’est plus un secret, son nom étant officiellement « Renault Sport Formula One Team ». L’équipe franco-britannique engagera dès cette saison le châssis Renault R.S.16 développé et assemblé à Enstone (UK). Le groupe propulseur Renault R.E.16 sera toujours développé et construit à Viry-Châtillon.
Côté pilotes, Kevin Magnussen et Jolyon Palmer sont nommés pilotes titulaires, rejoints par le Français Esteban Ocon, troisième pilote et pilote de réserve.
Pour l’ingénierie, Bob Bell devient Directeur Technique F1. Nick Chester passe Directeur Technique Châssis, et Rémi Taffin, Directeur Technique Moteur.
La F1 en jaune et noir
La livrée de la F1 présentée ce jour par Renault n’est pas de plus marquantes, mais elle a le mérite de porter les couleurs du groupe, le jaune et le noir. Ceci étant, la livrée devrait évoluer avant le premier grand prix de la saison, à Melbourne, le week-end du 20 mars prochain.
Renault RS16 – Renault Sport Formula One Team – F1 2016 Renault RS16 – Renault Sport Formula One Team – F1 2016 Renault RS16 – Renault Sport Formula One Team – F1 2016 Renault Sport Racing, Renault Sport Cars, avec qui ?
Jérôme Stoll est nommé président de Renault Sport Racing, avec Cyril Abitboul à ses côtés comme Directeur Général. Frédéric Vasseur, en provenance du team français ART Grand Prix, devient Directeur de la Compétition, en charge du sportif et technique.
Renault Sport Cars est pris en charge Patrice Ratti, Directeur Général. Guillaume Boisseau, Directeur des Marques du Groupe Renault, sera le lien entre le sport et la série, leurs liens et équilibres entre eux.
Qu’en penser ?
Renault est de retour en F1 et ce n’est pas pour nous en déplaire. La tête du groupe était bien présente lors de cette révélation et soutient le projet : Carlos Ghosn ou Thierry Koskas se déplacent rarement pour rien. Maintenant, Renault a du pain sur la planche : recréer l’harmonie d’une équipe n’est pas chose simple. Par chance, Pastor Maldonado a du se retirer de l’équipe, alors qu’il avait signé avec Lotus il y a quelques mois. Le prometteur Kevin Magnussen le remplaçant, Renault fait la bonne opération.
La nouvelle organisation du groupe sportif peut aussi être une bonne chose, avec des liens rapprochés entre série et compétition. Un reveal aura d’ailleurs lieu du prochain Grand prix de F1 de Monaco. On pense particulièrement à la nouvelle Mégane R.S.. Nous espérons cependant sur les autres programmes sportifs ne seront pas mis sur la touche. La compétition client est aussi un levier intéressant pour un constructeur.
Wait and see. Chez AUTOcult.fr, nous sommes plutôt contents. Et confiants.
-
Bentley de retour au Mans
C’est la rumeur de la semaine, les Bentley Boys seraient de retour au Mans.
Après l’arrivée de la réputée Continental GT3 en GT en septembre 2012, pour un engagement en courses GT ou d’endurance, Bentley revient donc à la catégorie prototype.
Prototype oui mais pas de LMP1. Car trop onéreuse, et déjà dominée par Audi et Porsche, deux marques du groupe Volkswagen, ce serait la catégorie LMP2 qui serait choisie. L’annonce a été faite par Brian Gush directeur sportif de la prestigieuse marque anglaise au magazine Motorsport. Le châssis choisi étant celui de la Ginetta LMP3, équipé d’un moteur V8 biturbo maison. Les premiers essais se dérouleront fin février.
Pour 2018. Un programme tel n’est pas une mince affaire. Il faudra donc patienter un peu, le programme étant développé aux États-Unis. Le programme est inconnu pour le moment mais les compétitions accueillant les LMP2 sont nombreuses : les 24 Heures du Mans, l’IMSA avec les 24 Heures de Daytona, les 12 Heures de Sebring, l’European Le Mans Séries et les championnats nationaux. Tout cela laissant la porte grande ouverte à la compétition clients.
Une chose est certaine : les Bentley Boys sont de retour !