Catégorie : Sport Automobile

  • La course la plus folle du moment

    La course la plus folle du moment

    Atypique… Vraiment atypique. Créés en 2000, les 1000 km lenktynės sur le Circuit de Palanga, en Lituanie, reprennent les idées majeures du sport automobile d’antan. Il existe une route ? Faisons une course dessus !

    Comment reprendre l’histoire à son compte sans trop se prendre la tête ? Les premiers circuits reliaient plusieurs points via des routes utilisées par les conducteurs normaux tout le reste de l’année. Petit à petit, ces circuits se sont fermés. Et les seuls qui conservent encore cette idée sont devenus des icônes (via Les Hunaudières au Mans, Pau-Ville ou tout Monaco…). En Lituanie, au lieu de construire un nouveau circuit pour accueillir une épreuve d’endurance, on s’est dit qu’il fallait faire « comme avant ». Un morceau d’autoroute et envoyez vos GT3 !

    Les premières 1000 km lenktynės ont été organisées en 2000 avec la participation de 18 équipes. Petit à petit, de plus en plus d’équipes se sont engagées… Depuis 2007, les organisateurs bloquent le nombre d’engagés à 60 équipages.

    En 2006, la FIA a ajouté l’évènement à sa liste d’épreuves. De nombreux sponsors se sont intéressés à l’épreuve avec Omnitel, ENEOS, Aurum et TV6 qui a fait changer la longueur de la course à 1006 km.

    Les voitures de tourisme, les GT et les prototypes peuvent participer à la course s’ils respectent les réglementations techniques en vigueur. Les voitures à toit ouvert, telles que la Radical SR8, ont été interdites après 2014 pour des raisons de sécurité. Il faut dire que les standards sont ceux d’une autoroute locale et de ses bretelles d’accès. À partir de 2019, le système de classification a été modifié : les voitures qui respectent les réglementations techniques et ne sont pas plus rapides que les voitures FIA GT3 seront classées et divisées en catégories selon les réglementations techniques de l’événement.

    • GT : Voitures FIA GT3 (Article 257A), voitures FIA R – GT (Article 256) et SRO GT4 (avec homologation présente ou expirée). Les voitures qui respectent le principe de la catégorie GT, mais qui n’ont pas été construites selon les réglementations d’homologation FIA/SRO. Par exemple, lorsque la base de la voiture est une voiture de sport routière légale (Porsche, Ferrari ou autre). L’organisateur peut diviser les voitures en 2 ou 3 sous-groupes (GT3, GT4 et GT Open), s’il y a suffisamment de voitures inscrites pour une classification séparée.
    • TC : Voitures de tourisme ; préparées selon les règles de la FIA pour les groupes A et N (Article 254 et Article 255), les règles de la FIA pour les groupes R (Article 260, 260d et 261) et ces règles pour la catégorie TC. La catégorie TC sera divisée en sous-groupes TC1 – TC4 en fonction de la cylindrée calculée du moteur.
    • SP : Voitures spéciales ; voitures qui ne sont acceptées dans aucune autre catégorie et voitures silhouette. Les voitures électriques et hybrides ne peuvent participer qu’avec une demande spéciale. Cette demande doit être présentée à l’organisateur au moins 3 mois avant la course. La catégorie SP sera divisée en sous-groupes SP1 – SP3 et SPE pour les voitures électriques/hybrides.
    • D : Voitures Diesel ; voitures avec moteur diesel.
    • TCR : Voitures préparées selon les exigences des voitures de tourisme TCR et conformes à un appendice pour les événements de l’Aurum 1006 km Race et les événements d’endurance TCR.

    Assez écrit : voici vraiment à quoi ça ressemble !

  • La Porsche 911 GT1 s’illustre sur la glace avec Stéphane Ortelli

    La Porsche 911 GT1 s’illustre sur la glace avec Stéphane Ortelli

    Au cours d’un évènement de trois jours mêlant courses modernes et historiques ainsi que des démonstrations, la Porsche 911 GT1 s’est illustrée lors de la Course sur Glace d’Aspen.

    Apercevoir la Porsche 911 GT1, victorieuse au Mans, face au paysage hivernal des montagnes du Colorado, a pu donner à Stéphane Ortelli, pilote vétéran de Porsche, l’impression de vivre un rêve. C’est un long chemin depuis le Circuit de La Sarthe par une après-midi étouffante de juin 1998, lorsque Ortelli et ses coéquipiers, Laurent Aïello et Allan McNish, remportèrent les 24 Heures du Mans au volant de cette même voiture. Comment l’une des voitures de course les plus célèbres a-t-elle atterri du Musée Porsche de Zuffenhausen aux rues enneigées d’Aspen ?

    Une nouvelle édition de GP Ice Race a eu lieu le week-end dernier. Maintenant rebaptisée F.A.T International Ice Race, cette initiative est l’œuvre de Ferdinand Porsche, petit-fils de Ferry Porsche, qui a relancé l’événement historique il y a cinq ans. Organisé sur le lac gelé de Zell en Autriche jusqu’en 1974, le renouveau de la Course sur Glace a attiré des passionnés de Porsche du monde entier dans la petite ville de Zell Am See, berceau de la famille Porsche depuis des générations. Si bien que la décision a été prise d’aller encore plus loin en 2024, avec une deuxième édition de l’autre côté de l’Atlantique à Aspen.

    Pourquoi Aspen ? Outre un climat comparable à celui de l’Autriche alpine à cette période de l’année, cette petite ville perchée dans les montagnes Rocheuses a sa propre histoire étonnante dans le sport automobile. En 1951, le premier de cinq Grand Prix annuels a débuté ici, juste devant le célèbre Hôtel Jerome d’Aspen, avec une course de voitures à travers ses rues non pavées. À la fin de 1955, les courses sur les routes publiques du Colorado avaient été interdites, mais l’esprit compétitif perdurerait pendant des générations.

    Près de 70 ans plus tard, la F.A.T Ice Race Aspen a vu une collection éclectique de voitures de course modernes et historiques être mises à l’épreuve à la Tree Farm de Carbondale, à quelques kilomètres au nord d’Aspen. Et sans aucun doute, la voiture la plus remarquable sur la glace, tant pour les spectateurs que pour le pilote, était la Porsche 911 GT1.

    Pour permettre à une voiture pesant un peu plus de 1000 kg, avec une puissance arrière fortement boostée de 550 ch, de conduire dans des conditions aussi inhabituelles, les ingénieurs du Musée Porsche ont équipé la GT1-98 de pneus d’hiver spéciaux, tout en relevant la suspension pour laisser de la place pour les nouveaux pneus. Un système de préchauffage supplémentaire du modèle 919 Hybrid a également été installé, avec un logiciel révisé pour simplifier la procédure complexe de la voiture.

    Lorsque la voiture a été déchargée sur la glace pour la première fois, Ortelli pouvait à peine croire ses yeux.

    « Quand je l’ai vue ici pour la première fois, dans la neige et contre tous les arbres, c’était comme une belle peinture », dit le Français de 53 ans. « Cela avait l’air incroyable. Et je ne pouvais pas croire que j’allais vraiment la conduire ici. »

    « C’est plus comme du ballet » Ortelli souligne que malgré l’aspect incongru de la 911 GT1 sur la neige, les premières voitures de sport de Porsche ont été conçues pour, et développées dans, les montagnes, avec une adhérence inégalée, des freins puissants et une sensibilité sublime de la direction, des caractéristiques que cette voiture possède également. Mais l’identité de la GT1 n’est-elle pas décrite par des niveaux de grip et de force descendante extrêmement élevés, par des vitesses de pointe énormes sur la ligne droite des six kilomètres du Mans ?

    « Il faut tout oublier ! » rit Ortelli. « Ici, c’est plus comme du ballet. Les pneus adhèrent bien sur la neige compacte et vous pouvez immédiatement ressentir le potentiel de la voiture et suivre la trajectoire, mais vous devez utiliser le transfert de poids pour tourner. En partie parce que la voiture est si rigide, mais aussi parce que la crémaillère de direction est très rapide. Nous savons tous qu’en glissant, il faut tourner pour compenser l’angle de la voiture, mais dans la GT1, vous avez si peu de braquage. Pour moi, c’est la chose la plus difficile à laquelle s’adapter. Vous trouvez rapidement la pleine direction, il faut jouer avec l’accélérateur et le frein à pied gauche pour limiter le dérapage. C’était beaucoup de travail sur le volant et les pédales. Mais c’était vraiment comme un ballet, et sur la neige, cette voiture peut vraiment danser ! »

    La vision d’une voiture de course GT aussi spécialisée glissant sur la neige est rapidement devenue une sensation sur les réseaux sociaux, attirant même l’attention des coéquipiers d’Ortelli. « Allan et Laurent étaient super contents que je conduise la voiture ici », dit-il. « Ils m’ont tous les deux contacté pendant le week-end pour dire à quel point c’était cool de la voir dans la neige. C’est ce qui est génial avec le Musée Porsche. Ils ne se contentent pas de préparer les voitures pour les expositions, mais s’assurent que nous pouvons les conduire, et les conduire vite. Même des vainqueurs du Mans sur la neige. Je me souviendrai de cette expérience pour le reste de ma vie ! »

  • De l’importance des pneumatiques

    De l’importance des pneumatiques

    Les écorallyes offrent une expérience unique qui marie la passion de la course automobile avec l’engagement en faveur de l’environnement. Ces compétitions mettent en avant des véhicules électriques, soulignant ainsi l’importance croissante de la mobilité durable dans le monde du sport automobile. Au cœur de cette aventure électrique, les pneumatiques jouent un rôle vital, contribuant de manière significative à la performance, à l’efficacité énergétique et à la sécurité des participants. Le pneu Michelin est forcément à considérer.

    La première considération majeure est l’efficacité énergétique des pneumatiques. Dans un écorallye, l’efficience est une préoccupation primordiale, et chaque kilomètre parcouru compte. Les pneumatiques conçus spécifiquement pour les véhicules électriques peuvent jouer un rôle essentiel dans l’optimisation de l’efficacité énergétique. Une conception appropriée réduit la résistance au roulement, maximisant ainsi la distance parcourue avec une seule charge. Les fabricants de pneumatiques investissent de plus en plus dans la recherche et le développement pour créer des modèles adaptés, favorisant ainsi une plus grande autonomie et une meilleure performance globale.

    Outre l’efficacité énergétique, la performance des pneumatiques joue un rôle déterminant dans la tenue de route des véhicules. Les écorallyes empruntent souvent des itinéraires variés, comprenant des routes asphaltées et parfois même des terrains plus accidentés. Les pneumatiques doivent être polyvalents, capables de s’adapter à des surfaces diverses tout en maintenant une adhérence optimale. Des pneumatiques bien choisis garantissent une stabilité et une maniabilité accrues, permettant aux pilotes de négocier les virages serrés et les sections difficiles avec confiance et précision.

    La sécurité reste une priorité incontournable, même dans le cadre d’une compétition passionnante comme un écorallye. Les pneumatiques sont le seul point de contact entre le véhicule et la route, et leur état influence directement la sécurité. Des pneumatiques en bon état réduisent le risque d’accidents liés à une perte de contrôle, assurant ainsi la protection des pilotes, des coéquipiers et des spectateurs. Il est essentiel que les équipes participantes effectuent des vérifications régulières de l’état des pneumatiques, en accordant une attention particulière à la pression et à l’usure, pour garantir des conditions de conduite optimales.

    L’importance des pneumatiques dans un écorallye ne peut être surestimée. Ils sont bien plus que de simples composants en caoutchouc – ce sont des éléments clés qui influencent la performance, l’efficacité énergétique et la sécurité des véhicules électriques. Les avancées constantes dans la conception des pneumatiques dédiés aux véhicules écologiques témoignent de l’engagement de l’industrie automobile envers une mobilité plus durable. Les écorallyes sont une vitrine fascinante de cette évolution, où chaque kilomètre parcouru sur des pneumatiques bien choisis est un pas de plus vers un avenir de course automobile plus respectueux de l’environnement.

  • Rendez-vous à Daytona !

    Rendez-vous à Daytona !

    Le nouvelle saison d’IMSA SportsCar commence aux 24 Heures de Daytona les 27 et 28 janvier. Mais dès ce week-end, nous aurons le « Roar before the 24 », qui sont deux jours de qualifications. Avec des sessions d’essais devant les fans, le « Roar » devrait nous donner un avant-goût de la saison d’endurance à venir. Cette année promet beaucoup d’excitation, avec un nombre record de participants dans la catégorie GTP.

    Les nouvelles réglementations ont bouleversé le championnat IMSA l’an passé, le Grand Touring Prototype devenant la nouvelle catégorie phare, ce qui permet aux Le Mans Hypercar de participer.

    En 2024, nous verrons l’arrivée de Lamborghini avec sa SC63 hybride V8. Daytona sera la course inaugurale de Lamborghini, avec l’ancien pilote de Formule 1 Romain Grosjean.

    Parmi les autres nouveaux arrivants de 2024, Alpine participera au Championnat du Monde d’Endurance. Cette voiture pourrait, en théorie, participer également à la série IMSA. Selon d’autres sources journalistiques, des discussions semblent en cours pour trouver une équipe pour courir en IMSA.

    Certains noms importants participeront au championnat IMSA cette année, et Grosjean ne sera pas le seul ancien pilote de F1 sur la grille. En effet, le champion du monde de Formule 1 de 2009, Jenson Button, passe de Porsche à Acura, rejoignant le vainqueur des 24 Heures du Mans à trois reprises, Brendon Hartley, chez Wayne Taylor Racing avec Andretti.

    Cadillac espère que sa belle série de performances se poursuivra, ayant remporté quatre titres de constructeur dans la série. Deux voitures Cadillac V-Series.R (qui ont acquis une grande popularité pour le son distinctif du V8) seront présentes sur la grille, l’une gérée par l’équipe Cadillac Racing et l’autre par Whelen Cadillac Racing. Whelen est le tenant du titre IMSA, avec une seule victoire en 2023. Tom Blomqvist, l’un des vainqueurs des 24 Heures de Daytona de l’année dernière, est passé chez Whelen pour la saison 2024 en provenance de Meyer Shank Racing, et il sera intéressant de voir s’il peut donner à Cadillac ce dont elle a besoin pour gagner en Floride.

    Les projecteurs devraient également être braqués sur la BMW M Hybrid V8, qui s’est révélée être une machine victorieuse en 2023 à Watkins Glen. Les deux voitures BMW ont terminé sixième et huitième sur onze (en queue de peloton si l’on ne compte pas les voitures engagées à temps partiel), mais on peut parier que BMW voudra prendre sa revanche en 2024.

  • Ferrari 499P Modificata : une voiture de course hors règlement que vous pouvez acheter

    Ferrari 499P Modificata : une voiture de course hors règlement que vous pouvez acheter

    Ferrari a réalisé un retour triomphant dans le monde du sport automobile en 2023, en remportant les 24 Heures du Nürburgring peu de temps avant une victoire au Mans pour la première fois en plus d’un demi-siècle. Pour célébrer la voiture qui l’a aidée à atteindre ce dernier exploit et permettre à ses clients les plus fidèles de l’expérimenter par eux-mêmes, Ferrari a créé la 499P Modificata.

    Disponible à l’achat pour 5,1 millions d’euros, les acheteurs auront la possibilité de la mettre à l’épreuve lors d’événements sélectionnés dans le nouveau programme Sport Prototipi Clienti, mais la compétition n’est pas au programme. Bien que ce nouveau programme soit en quelque sorte en parallèle avec la série XX destinée aux meilleurs clients de Ferrari, la 499P Modificata offre quelque chose de complètement nouveau. Les séries Challenge et XX n’ont jamais présenté que des modèles basés sur des voitures de route, mais cette nouvelle offre a des racines fermement ancrées dans le sport automobile, et plus précisément dans une voiture de course Le Mans actuelle.

    Présentée pour la première fois sur le circuit de Mugello lors des Ferrari Finali Mondiali 2023, le modèle présente la même monocoque en fibre de carbone, la suspension à poussoir et le groupe motopropulseur que la Le Mans Hypercar, mais de nombreuses modifications visent à la rendre plus accessible et encore plus performante. Libérée des strictes réglementations de la FIA, la 499P Modificata bénéficie de mises à jour de son groupe motopropulseur, de sa suspension et de son cockpit pour la rendre aussi utilisable et divertissante que possible.

    Sous sa peau en fibre de carbone se trouve le même moteur V6 biturbo de 3 litres dérivé de la 296 que celui de la Le Mans Hypercar, assisté par un moteur électrique monté à l’avant. Alors que la voiture de course est limitée à une puissance totale de 671 chevaux en raison des réglementations, la Modificata bénéficie de 175 chevaux supplémentaires pour une puissance maximale de 846 chevaux. La nouvelle addition la plus notable est peut-être le système Push to Pass, fournissant une augmentation de puissance de 159 chevaux via un bouton à l’arrière du volant. Rendu possible par son pack de batteries de 800 volts dérivé de la F1, le système peut fournir plusieurs boosters par tour d’une durée maximale de 7 secondes chacun, le système de récupération d’énergie de l’essieu avant rechargeant le système pendant la décélération. En conduite normale sans le Push to Pass activé, la puissance totale du système atteint 687 chevaux.

    Pour extraire encore plus de performances de la 499P, Ferrari a également éliminé la vitesse minimale à laquelle le moteur de l’essieu avant est activé. Dans la voiture de course, les réglementations stipulent qu’il ne peut pas contribuer avant une vitesse de 190 km/h, avec seulement l’essieu arrière alimenté par le moteur à combustion jusqu’à ce point. La Modificata adopte une approche différente, avec l’essieu avant alimenté dès l’arrêt, offrant une traction intégrale à plein temps. Cela la rend non seulement beaucoup plus rapide depuis l’arrêt et dans des conditions de faible adhérence, mais permet également une plus grande ajustabilité dans les virages à basse vitesse.

    Alors que la Le Mans Hypercar a été développée sur des pneus Michelin, Ferrari s’est tournée vers Pirelli pour la Modificata, développant un caoutchouc sur mesure pour une augmentation des performances accessibles et prévisibles. Dotés d’un composé dérivé de la F1, ces nouveaux pneus sont censés améliorer la rétroaction en conduite non compétitive et nécessiter moins d’efforts pour atteindre les températures optimales. Par ailleurs, Ferrari a apporté des modifications à sa configuration de suspension et à ses cartes moteur pour mieux correspondre à une utilisation non compétitive. Le design global est quasi identique à celui de la voiture du Mans, avec même le cockpit monoplace conservant sa disposition éprouvée. Le programme Sport Prototipi Clienti, lancé en 2024 avec la 499P Modificata, sera géré par Ferrari, qui assurera la logistique du transport de chaque voiture d’un circuit à l’autre, avec deux années d’assistance en piste, de maintenance et d’activités incluses dans les 5,1 millions d’euros.

  • Brawn : la folle histoire de la F1 revisité par Disney+

    Brawn : la folle histoire de la F1 revisité par Disney+

    L’histoire de Brawn GP est peut-être le plus grand conte de fées de l’histoire de la Formule 1, avec Honda vendant l’équipe à Ross Brawn pour la somme symbolique d’une livre sterling avant qu’elle ne remporte les titres mondiaux des pilotes et des constructeurs en 2009. Disney et Keanu Reeves racontent parfaitement cette histoire dans la nouvelle série en quatre parties intitulée Brawn : L’Impossible Histoire de la Formule 1.

    À l’hiver 2008, l’équipe Honda semblait être au bout du rouleau, mais 12 mois plus tard, elle devenait championne du monde. Étonnamment, Brawn : L’Impossible Histoire de la Formule 1 rend justice à ce récit, et même au-delà.

    Depuis son lancement en 2019, couvrant la saison précédente, Drive to Survive est largement crédité d’avoir contribué à l’augmentation de l’intérêt pour la F1, et son influence est tangible ici. Agissant en tant qu’animateur, la star de Matrix, Keanu Reeves, interviewe un large éventail de personnalités pertinentes, notamment celles que l’on aurait attendues, telles que le propriétaire de l’équipe Ross Brawn, le champion du monde Jenson Button et le PDG Nick Fry, et d’autres que l’on pourrait moins anticiper, avec l’ancienne directrice juridique de Brawn GP, Caroline McGrory, particulièrement captivante et informative.

    L’importance des informations de McGrory réside dans le fait que la saison 2009 a également vu la création de l’Association des Équipes de Formule 1 (FOTA), avec la menace réelle d’un championnat dissident pour rivaliser avec la F1. Alors que l’action en piste est principalement laissée aux pilotes et à Brawn lui-même, McGrory explique les détails des négociations de la FOTA avec l’ancien maître de la F1, Bernie Ecclestone, et l’ancien président de la FIA, Max Mosley, tous deux étant en grande partie dépeints comme les méchants de l’histoire.

    Un autre « méchant de pantomime » est l’ancien président de Ferrari, Luca di Montezemolo, qui accuse Brawn GP d’avoir « été trop loin », décrit la voiture de l’équipe comme « illégale » et critique largement l’équipe.

    Malgré une formule relativement similaire à Drive to Survive, ce documentaire évite la critique qui entache la série Netflix : la distorsion de la vérité pour créer un récit captivant. Cela pourrait être dû au fait que la vérité de 2009 est si intrigante que des artifices n’étaient pas nécessaires, mais il est certainement rafraîchissant de voir les événements réels racontés plutôt que de créer une tempête à partir de rien.

    Quatre épisodes d’une heure chacun sont la durée parfaite pour raconter cette histoire, chaque épisode offrant une partie claire et distincte de l’histoire, avec le départ de Honda, les victoires de Button, la fermeture du peloton poursuivant et, finalement, le succès du titre ayant tous leur moment de gloire. En fait, le seul intrigue majeure qui s’étend sur plusieurs épisodes est la menace imminente du championnat dissident de la FOTA.

    En abordant Brawn : L’Impossible Histoire de la Formule 1, des inquiétudes ont été exprimées quant à savoir si un acteur hollywoodien que peu, voire aucun, n’avait reconnu comme étant un fan de F1 devrait être chargé de diriger un documentaire non scénarisé comme celui-ci. Pour toute personne ayant vu l’interview de Martin Brundle avec Machine Gun Kelly sur la grille du Grand Prix du Brésil, ces craintes n’ont pas besoin d’une explication supplémentaire ! Mais à la fin de l’introduction du premier épisode, ces craintes s’estompent, avec la passion et l’enthousiasme évidents de Reeves. Regarder la star de renom s’exprimer de manière aussi franche avec des interviewés, dont Ecclestone, prouve sans aucun doute qu’il est un fan.

    En ce qui concerne la franchise, il est juste de suggérer un certain niveau de guidance parentale sur celui-ci, le langage utilisé tout au long étant parfois robuste, avec au moins un « C-bomb » lâché et beaucoup d’effets sonores tout au long.

    Il y avait beaucoup d’anticipation autour de ce documentaire, et vous ne serez pas déçu. L’histoire est racontée en détail, avec beaucoup d’affection, et des anecdotes jamais entendues auparavant font passer les près de quatre heures rapidement. Il n’est jamais mauvais de revoir l’une des voitures de F1 les plus belles de tous les temps ! Libérez une journée dans l’agenda, attrapez le popcorn et profitez-en.

  • United Colors of une révolution en F1

    United Colors of une révolution en F1

    En 1985, lorsqu’une firme italienne de pulls fait l’acquisition d’une équipe de Formule 1, elle ouvre la de nouvelles perspectives, laissant entrevoir une volonté de perturber l’ordre établi. C’était l’une des caractéristiques de Benetton, que ce soit à travers des produits accrocheurs, une publicité provocante ou des partenariats de sponsoring hauts en couleur. Il est évident, d’après les interviews réalisées dans cet ouvrage de référence signé Damien Smith, ancien rédacteur en chef de Motor Sport, que cette approche novatrice s’est également reflétée dans le domaine de la course automobile. Smith les qualifie de « rebelles de la Formule 1 ».

    Ce n’était pas la première incursion de Benetton dans la F1… La première fois, c’était en 1983 avec Tyrrell lorsque le nouveau responsable de la communication Davide Paolini a soufflé l’idée à Luciano Benetton de s’intéresser à la discipline. Paolini se souvient : « J’ai obligé les mécaniciens de Tyrrell à porter des chemises roses pour attirer les photographes. » Cependant, l’avenir ne résidait pas chez Tyrrell, qui ne voulait pas passer au turbo. C’est alors au tour d’Alfa Romeo d’arborer des chemises vertes, encore plus vives pour les mécaniciens. Mais l’année 1985 marque la fin de cette ère Alfa. Qu’importe, il y avait un plan. Et ce plan passait par Toleman.

    Dans la présentation des origines de Toleman, Smith insère une photo de la DFVW de Colin Hawker, la berline surpuissante propulsée par un moteur Cosworth. Un moment de nostalgie qui souligne l’événement qui a attiré le groupe Toleman dans le monde de la course : les directeurs Alex Hawkridge et Ted Toleman ont alors formé une équipe de F2 et recruté un designer sud-africain nommé Rory Byrne. L’auteur a recueilli un large éventail de témoignages – Hawkridge, Byrne, le designer John Gentry et Derek Warwick. Tous parlent de la progression de l’équipe vers la F1 et de la façon dont le « prometteur » est devenu « étonnant », lorsque le nouveau venu Ayrton Senna a failli remporter la victoire à Monaco en 1984.

    Les optimistes vous diront que les problèmes sont des opportunités… En 1985, Toleman a lutté pour avoir des pneumatiques et l’équipe est passé tout près de la disparition malgré les excellentes qualités de la TG185. C’est là que Benetton est intervenu avec 2 millions de livres sterling et de grandes idées !

    Les récits de l’ascension d’une équipe vers le succès peuvent être similaires, mais c’est une histoire avec de nombreux points de vue internes : Pat Symonds raconte une astuce sournoise avec la boîte noire turbo BMW, Byrne confirme les 1300 chevaux, le directeur d’équipe Peter Collins déplore que « mettre Cosworth à niveau était comme arracher des dents ». La fiabilité du moteur était un problème récurrent, mais Gerhard Berger, Teo Fabi et Thierry Boutsen ont tous brandi le drapeau multicolore avec un succès variable… Mais le premier objectif était de générer des retombées pour l’entreprise, avec un spécialiste du marketing propulsant le nom Benetton dans ce que l’on appelle aujourd’hui le lifestyle. Cela, associé à des publicités très provocantes, parfois interdites, Benetton a acquis ce profil audacieux que son patron recherchait.

    La petite équipe s’est surpassée. Thierry Boutsen, Alessandro Nannini ont défilé. Gerhard Berger a décroché des victoires. Puis, un homme d’affaires aux cheveux ébouriffés appelé Flavio Briatore (« Flav l’Empaleur » plaisante Smith) a pris le poste de directeur d’équipe, et Michael Schumacher est arrivé… Et le palmarès s’est construit : deux championnats du monde et le titre des constructeurs pour l’équipe, dans les deux décennies controversées de Briatore en tant qu’homme sauvage de la F1. Smith est impressionné, le qualifiant d’une « efficacité dévastatrice » et d’ »un gagnant de la F1 de qualité platine ».

    Bien que Briatore ait été imposé, l’équipe s’est rapidement installée dans l’ambiance familiale qu’avait connue Tolman, et Smith affirme que cela reste le cas dans la forme actuelle de l’équipe en tant qu’Alpine. (C’est l’équipe qui a porté tellement d’étiquettes qu’elle est souvent désignée de nos jours simplement par son site d’implantation – ‘l’équipe d’Enstone’.)

    « Ils étaient vraiment de bons propriétaires », déclare le directeur technique Symonds avec une affection sincère pour la famille, expliquant que Luciano Benetton était fasciné par la technologie, ce qui explique en partie son attrait pour la F1.

    Cela ne signifie pas que tout était toujours « gentil » : Collins raconte comment on lui a demandé de se séparer de Johnny Herbert et de partir à son tour ; comment un John Barnard susceptible déclare qu’il se fiche éperdument qu’ils ne l’aiment pas. Flav commente : « Si vous envoyez John en Suisse, vous aurez une guerre le lendemain ! »

    Pat Symonds, fidèle de Benetton, dont la présence en F1 a été longue et significative, est un pilier tout au long du livre, et un parfait conteur pour la recherche de Smith. Tissés parmi les courses – et de nombreuses photos de qualité – il y a une excellente citation sur chaque page et des bulles pétillantes qui maintiennent l’intérêt. À propos de l’incendie de stand à Hockenheim en 1994, Smith parle à la plupart des personnes impliquées, y compris Steven Tee, qui a capturé cette célèbre photo. « Tout ce que je pouvais voir dans le viseur, c’était un éclair orange. »

    Benetton a suscité de nombreuses « questions de légalité » et Smith laisse chacun s’exprimer sur la cause de l’incendie, les planches illégales, les programmes de lancement, le titre controversé de 1994, le diplomate Damon Hill raconte : « Ils étaient prêts à faire beaucoup pour repousser les limites… » Comme pour maintenir l’énergie, Smith attend jusqu’au déclin post Schumacher pour décrire les fêtes et les vacances de l’équipe. Un mécanicien commente : « Si vous ne reveniez pas avec une gueule de bois, c’était mal vu. »

    Benetton semble avoir pris la place de Hesketh en tant qu’équipe décalée. Il y avait moins de plaisir en ce qui concerne les résultats et les affaires de l’équipe en 1997, lorsque David Richards a été envoyé de manière inattendue pour remplacer Flavio. « C’était comme dans l’un de ces films de gangsters », déclare Richards. « Il a levé les yeux de son bureau et il m’a dit : ‘Je me demandais qui ça allait être.’ » Mais Benetton avait besoin d’un partenaire moteur, et Renault avait besoin d’une équipe pour son retour en F1, dirigé par Flavio Briatore, le retour. À partir de 2002, Benetton est devenu Renault et un chapitre s’est refermé. La conclusion de Smith est une interview avec Alessandro Benetton qui explique pourquoi une entreprise familiale de vêtements est devenue championne de F1, et pourquoi le directeur d’équipe Joan Villadelprat estime que « Benetton était un endroit spécial. Tout le monde là-bas aimait Benetton, tout le monde a passé de bons moments. » Une décennie et demie de bons moments qui ne pouvaient pas être mieux transmis…

  • Equipe Bleue et AUTOcult gagnent la Roma Eco Race

    Equipe Bleue et AUTOcult gagnent la Roma Eco Race

    À l’occasion de la Semaine Européenne de la Mobilité, EQUIPE BLEUE et AUTOcult ont gagné la première édition de la Roma Eco Race, épreuve du Trofeo Green Challenge Cup organisé par la fédération italienne Aci Sport !

    Suivant le précepte d’Ambroise de Milan « si fueris Rōmae, Rōmānō vīvitō mōre », EQUIPE BLEUE a engagé une FIAT 500e au départ de la première édition de la Roma Eco Race.

    Nouvelle épreuve tracée entre Rome et Castel Gandolfo, le rallye partait de Solum Roma et suivait l’historique Via Appia vers les magnifiques lacs Albano et de Nemi, avant de revenir à Rome durant la seconde journée.

    Quinze équipages, à bord de voitures à énergies alternatives (100 % électriques ou hybrides), étaient alignés au départ de la Roma Eco Race et du Memorial Fiammetta La Guidata.

    Alexandre Stricher : « Pour cette première édition, le défi était intéressant. Entre Rome et Castel Gandolfo, au cœur de la circulation, assurer chacun de ses pointages étaient la clé pour s’imposer. Nous avons pris la première place du classement dans le deuxième secteur de régularité et nous avons pu creuser l’écart durant toute la première étape. Nous terminons avec près de quatre fois moins de points de pénalité que le deuxième du classement, un record. »

    Avec l’unique équipage étranger engagé, EQUIPE BLEUE signe une nouvelle victoire et remporte le trophée du Memorial Fiammetta La Guidara : « Un grand merci à l’équipe organisatrice et aux partenaires qui ont participé à la création de cette première Roma Eco Race. Les lieux étaient magnifiques et particulièrement adaptés à la promotion d’une mobilité décarbonée. L’ambiance de la région et le plaisir de rouler 100 % électrique dans les petites ruelles de Castel Gandolfo, de Frascati ou d’Albano Laziale ont marqué notre expérience. Il est certain que la progression de la part de voitures 100 % électriques dans la région renforcera son attractivité. »

  • A la recherche des meilleurs pneumatiques hiver pour les voitures électriques

    A la recherche des meilleurs pneumatiques hiver pour les voitures électriques

    EQUIPE BLEUE – la meilleure équipe de sport automobile 100 % électrique en voiture de série – prépare déjà sa saison 2024 de FIA ECORALLY CUP… Si le calendrier ne diffère pas trop de celui présenté cette année, la saison devrait débuter à la fin du mois de janvier par l’Ostersund Winter Eco Rally. Et c’est l’occasion de jeter un coup d’œil sur Les pneus hiver d’Allopneus.

    Ostersund, ville située au centre de la Suède, est connue pour sa manche de coupe du monde de biathlon et son festival du trot. Elle accueille une manche de la FIA ECORALLY CUP depuis 2023.

    L’an passé, c’est le membre d’EQUIPE BLEUE Artur Prusak qui s’était imposé aux côtés de Guido Guerrini dans une KIA NIRO EV en terminant aux premières places des classements régularité et consommation. A la moitié du championnat, ils occupent actuellement la deuxième place du classement général.

    Sur des routes totalement enneigées, inutile de croire que l’on peut circuler sans des pneumatiques hiver, vraiment adaptées aux conditions : avec une gomme particulièrement tendre qui permet d’avoir de l’adhérence sur un sol froid ou enneigé, avec une meilleure stabilité transversale pour les courbes et longitudinale pour les accélérations et les freinages. Les lamelles s’enfoncent dans la neige pour conserver une vraie motricité.

    En janvier 2023, les routes étaient froides pour aller jusqu’à Ostersund et l’ecorallye s’était disputé sous un beau soleil et -9°C. Sur le parcours suédois, Guido et Artur avaient consommé moins que l’homologation WLTP de leur KIA NIRO EV (un ratio de 0,98) sur les 398 kilomètres de l’itinéraire ! Tous les autres concurrents étaient au-dessus de l’homologation WLTP de leur propre véhicule.

    Certains manufacturiers commencent à proposer des pneumatiques hiver pensés pour des voitures électriques, notamment Hankook avec son Ion Winter. Ce pneumatique avec un motif de la bande de roulement en V réduit le bruit avec une technologie de chambre sourde. L’optimisation de la vulcanisation offre une faible résistance au roulement pour améliorer l’autonomie des voitures électriques.

  • Quels records Verstappen peut-il encore battre en 2023 ?

    Quels records Verstappen peut-il encore battre en 2023 ?

    Il ne s’agit pas de savoir si Max Verstappen décrochera le titre cette année, mais quand. En cours de route, voici ce qu’il peut accomplir d’autre.

    Max Verstappen a une chance de réécrire le livre des records de Formule 1 en 2023 après avoir écrasé ses rivaux au cours de la première moitié de la saison. Quels records pourraient tomber d’ici à Abu Dhabi ?

    Victoires
    Verstappen a remporté 10 des 12 premiers grands prix de la saison, un taux de 83 %, actuellement le plus élevé de l’histoire.

    La saison dernière, il a dépassé le record de 13 en une seule année, atteint par Michael Schumacher en 2004 et Sebastian Vettel en 2013, alors qu’il terminait la campagne avec 15 victoires sur 22 départs.

    Compte tenu de la forme de Verstappen, il est difficile d’imaginer qu’il ne remporte pas au moins cinq des 10 courses restantes pour battre son propre record – et il y a suffisamment de courses prévues pour que Verstappen atteigne 20.

    Verstappen est entré dans la trêve estivale avec une huitième victoire consécutive. Il est à une distance d’égaler le record de neuf, établi par Vettel en 2013.

    Si Verstappen devait triompher lors de son Grand Prix à domicile aux Pays-Bas, où il a gagné en 2021 et 2022, il aura alors l’opportunité de devenir le premier pilote à atteindre 10 d’affilée une semaine plus tard en Italie.

    Points
    Tracer des points à travers l’histoire de la Formule 1 est un défi en raison de l’évolution du système de notation, notamment en 2010, lorsque 25 points ont été attribués pour une victoire au lieu de seulement 10. En 2023, plus de points sont offerts que jamais en raison de l’expansion. de F1 Sprint de trois à six épreuves.

    Verstappen détient déjà le record absolu après avoir marqué 454 points en 2022, bien qu’en pourcentage, il soit inférieur à plusieurs autres saisons victorieuses par d’autres pilotes.

    Jusqu’en 1990, la Formule 1 laissait des jokers, avant que toutes les courses ne soient comptées à partir de 1991. Par conséquent, à travers l’histoire, il y a eu des pourcentages gonflés en raison des moins bons scores perdus.

    La valeur la plus élevée depuis l’abandon du programme appartient à Michael Schumacher, qui a marqué 144/170 en 2002, ce qui lui donne un pourcentage de 84,7%, mais Verstappen a actuellement tendance à battre cela.

    Verstappen a marqué 314/336 au cours des 12 premières courses, ce qui le place à 93,5%, et signifie qu’il battra confortablement son propre total individuel et le record de pourcentage net de Schumacher s’il continue sur sa forme actuelle.

    Podiums
    Verstappen a conquis 12/12 podiums en 2023 – une seule fois auparavant, grâce à Schumacher lors d’une saison 2002 de 17 courses, un pilote a terminé dans les trois premiers à chaque course.

    Verstappen a également de la marge pour battre son propre record de 18 podiums en une saison, établi en 2021.

    Le champion en titre est également sur une série de 13 podiums successifs et est à six du record établi par Schumacher fin 2001 et jusqu’en 2002.

    Tours menés
    Si vous pensiez que la vue de la voiture n ° 1 de Verstappen en tête d’un Grand Prix était extrêmement courante cette saison, alors vous auriez raison.

    Verstappen a fait face au peloton pendant 567 tours cette saison (ce décompte n’inclut pas les courses de sprint), un total qui le placerait déjà 11e sur la liste même s’il n’a pas réussi à mener un autre tour.

    Le record date de 2011, lorsque Vettel a mené 739 des 1133 tours de course, un pourcentage de 65,2.

    C’est en deçà du pourcentage de référence de 71,5 atteint par Jim Clark en 1963, lorsqu’il a mené 506 tours sur 708.

    Il reste 603 tours de course cette année, il est donc fort probable que Verstappen puisse battre les deux records car il tend actuellement à 78,3% et n’a besoin que de 172 tours supplémentaires pour dépasser le décompte de Vettel.

    Quand pourra-t-il remporter le titre ?
    Son deuxième titre avait été scellé au Japon, bien qu’en 2022 il y ait eu quatre événements après la manche à Suzuka, et grâce aux remaniements du calendrier cette année, il en reste encore six à courir après le voyage de la Formule 1 vers le Japon. Il y a également trois événements Sprint au cours des étapes finales de la campagne, dans lesquels il y a plus de points disponibles.

    L’avance de points de Verstappen est actuellement de 125 et il a besoin de l’avantage suivant après chacune des courses respectives pour décrocher la couronne :

    Japon : 180
    Qatar Sprint : 172
    Qatar : 146
    Austin Sprint : 138
    Austin : 112
    Mexico : 86
    Sprint de São Paulo : 78
    São Paulo : 52
    Las Vegas : 26
    La trajectoire actuelle de Verstappen l’amène à décrocher le titre au Qatar, le 8 octobre.

    Dans le championnat des constructeurs, la situation est similaire, avec Red Bull loin devant, à hauteur de 256 points, avec plus du double du total de Mercedes deuxième.

    Red Bull, qui est sur une série record de 13 victoires successives, pourrait s’assurer de la couronne des constructeurs dès Singapour, le 17 septembre, bien qu’un emplacement plus probable soit le Japon ou le Qatar.

    Singapour : 353
    Japon : 309
    Qatar Sprint : 294
    Qatar : 250
    Austin Sprint : 235
    Austin : 191
    Mexico : 147
    Sprint de São Paulo : 132
    São Paulo : 88
    Las Vegas : 44

  • Comment choisir son stage de pilotage en formule Renault ?

    Comment choisir son stage de pilotage en formule Renault ?

    Vous rêvez de prendre le volant d’une voiture de sport sur un circuit et de vivre une expérience de conduite mémorable ? Le stage de pilotage est exactement ce qu’il vous faut. Formule, prix, véhicule, circuit, aucun stage de conduite ne se ressemble. Qu’il s’agisse d’un cadeau ou non, bien choisir peut devenir un vrai casse-tête.

    L’expérience vous tente ? Découvrez nos conseils et avis pour bien choisir son stage de pilotage en formule Renault.

    Qu’est-ce qu’un stage de pilotage ?

    Durant un stage de pilotage, vous serez au volant de la voiture de sport de votre choix. Avant de parcourir la piste à toute allure, vous recevrez un briefing avec un instructeur chevronné qui vous donnera les consignes de sécurité et quelques astuces de pilotage.

    Seul ou accompagné d’un copilote, vous pourrez ensuite expérimenter les sensations fortes que procure la conduite d’un bolide. Après votre session de pilotage, vous aurez l’opportunité de débriefer votre expérience avec le moniteur.

    Qu’est-ce qu’une formule Renault 2.0 ?

    La Renault FR 2.0 est une monoplace offrant un rapport poids/puissance supérieur aux voitures de type GT et aux Formule 3 école. Sa coque 100 % carbone assure à la fois sécurité et performance grâce à sa solidité et sa rigidité. Conçue selon la philosophie de la Formule 1, elle a été pilotée par les plus grands pilotes automobiles de F1, tels qu’Olivier Panis, Kimi Räikkönen ou encore Lewis Hamilton.

    Chacune des 8 Formule Renault 2.0 de CD-Sport est dotée d’un moteur 4 cylindres de 16 soupapes de 1 998 cm³ pour une puissance maximale de 200 ch. Avec un poids de seulement 490 kg, cette voiture peut atteindre une vitesse de pointe impressionnante de 250 km/h.

    Comment choisir le bon stage de pilotage en formule Renault 2.0 ?

    Choisir son circuit de pilotage

    La sélection d’un circuit de pilotage dépend totalement du profil du pilote stagiaire. Plusieurs paramètres sont à prendre en compte comme la distance avec votre domicile ainsi que le tracé.

    Là où les passionnés de drift apprécieront les circuits avec des virages et des courbes, ceux qui préfèrent la puissance et les cylindrées élevées auront tout intérêt à choisir les grandes lignes droites pour pleinement profiter de la puissance du moteur.

    Vous pouvez profiter d’un stage en Formule Renault sur 8 circuits mythiques du territoire français, dont :

    • La piste de la Ferté Gaucher en région parisienne : accessible à tous les profils et d’une longueur de 3,5 km, ce circuit date de 2009 et figure parmi les plus récents en France.
    • Les circuits de Nogaro et d’Albi : situés dans le sud-ouest de la France, à proximité de Toulouse, Pau et Mont-de-Marsan, ces deux circuits mythiques sont très appréciés par les pilotes amateurs comme les plus aguerris. La piste de Nogaro possède une ligne droite de 800 m. Le circuit d’Albi offre un tracé sinueux avec des courbes, des chicanes et deux lignes droites pour des frissons garantis.
    • Le circuit de Haute-Saintonge : situé à La Genétouze en Charente-Maritime, Nouvelle-Aquitaine, et homologué pour les voitures comme les motos, il dispose en plus d’une piste de karting. Avec une longueur de 2,2 km et une largeur de 11 à 15 mètres, ce circuit est réputé pour être l’un des plus rapides de France.

    Choisir le nombre de tours à effectuer

    Notez que chaque stage de pilotage offre un moment inédit avec un nombre de tours qui varie alors considérablement, allant de quelques tours à plusieurs dizaines.

    Ainsi, prenez en compte que certaines voitures ou circuits nécessitent un temps d’adaptation plus long, quelques tours supplémentaires sont conseillés.

    Choisir les options de son stage pilotage

    Certains stages de pilotage offrent des options supplémentaires, facultatives ou non. Vous pouvez ainsi retrouver des options du type :

    • Caméra embarquée pour graver ce souvenir à jamais et en faire profiter vos proches.
    • Pass accompagnateur VIP, où un proche du pilote a accès aux voies de sécurités avec les moniteurs tout au long de la journée de stage.
    • Rachat partiel de franchise pour un stage plus serein, elle permet de réduire considérablement votre franchise en cas de casse sur la monoplace lors d’une sortie de piste.
    • Coaching, pour atteindre encore plus vite vos objectifs sur la piste et améliorer vos performances. Des coachs diplômés BPJEPS vous accompagnent et corrigent votre technique de pilotage.

    Bien faire attention à la qualité de l’accompagnement

    Pour profiter au maximum de votre cours de pilotage, renseignez-vous en amont sur l’équipe encadrante. Vérifiez que les instructeurs sont des professionnels qualifiés et expérimentés, capables de fournir des conseils adaptés à votre niveau de pilotage.

    Si besoin, privilégiez les stages en petits groupes qui facilitent l’interaction avec l’instructeur et fournissent une expérience de course plus personnalisée.

    L’expérience de pilotage sur circuit est une occasion unique pour les amateurs de sport automobile de ressentir l’adrénaline de la vitesse en toute sécurité. Que vous soyez débutant ou pilote chevronné, une école de pilotage vous fournit un programme sur mesure pour vous aider à améliorer vos compétences de conduite.

    Le pilotage sur circuit peut être une activité passionnante à partager avec vos amis et votre famille, ou même une idée de cadeau originale pour un anniversaire ou une occasion spéciale. Les baptêmes en voiture de course peuvent également être une option pour ceux qui souhaitent simplement profiter de la conduite à grande vitesse sans avoir à piloter eux-mêmes.

  • Jim Clark : Le pilote écossais qui a dominé son époque

    Jim Clark : Le pilote écossais qui a dominé son époque

    Jim Clark est sans aucun doute l’un des plus grands pilotes automobiles de tous les temps. Né en Écosse en 1936, il a commencé sa carrière de pilote de course en 1956. Rapidement, il a attiré l’attention grâce à ses performances impressionnantes sur la piste. Mais c’est au cours des années 1960 que Jim Clark a véritablement marqué l’histoire de la course automobile.

    Palmarès :

    Clark a remporté deux titres de champion du monde de Formule 1 en 1963 et 1965. Il a également remporté de nombreuses courses importantes, notamment les 500 miles d’Indianapolis en 1965 et le Grand Prix de Monaco à trois reprises. Clark est également le détenteur du record du nombre de pole positions en Formule 1, avec 33 en carrière.

    Performances sur la piste :

    Jim Clark était un pilote extrêmement talentueux, connu pour sa grande maîtrise de la voiture et sa capacité à naviguer sur des circuits difficiles. Il était également très rapide, capable de remporter des courses avec des marges importantes sur ses concurrents. Comme l’a dit Jackie Stewart à son sujet : « Jim Clark était un pilote très, très rapide. Il avait un don pour ressentir le comportement de la voiture, et il était capable de faire des choses que personne d’autre ne pouvait faire. »

    Clark était également connu pour sa modestie et son humilité. Il était très respecté dans le paddock pour sa gentillesse et sa détermination, ainsi que pour son approche professionnelle de la course automobile. Comme l’a dit un journaliste à son sujet : « Jim Clark était l’un des rares pilotes qui ne pensait pas qu’il était le meilleur pilote du monde. Il savait qu’il était bon, mais il était toujours prêt à apprendre. »

    Citations :

    Voici quelques-unes des citations les plus mémorables de Jim Clark :

    • « Si vous vous concentrez sur le résultat final, vous risquez de manquer l’essentiel de ce qui se passe sur la piste. »
    • « La course automobile est un sport dangereux, mais il faut accepter ce risque si vous voulez être un pilote de course. »
    • « La victoire n’est pas seulement une question de talent. Il faut aussi avoir une voiture compétitive, une équipe compétente et une bonne dose de chance. »
    • « Je ne suis pas un pilote qui prend des risques inutiles. Je préfère être sûr de finir la course plutôt que de risquer un accident. »
    • « La course automobile est un art, pas seulement une question de vitesse. C’est l’harmonie entre le pilote et la voiture qui compte. »

    Héritage :

    Jim Clark a laissé un héritage durable dans le monde de la course automobile. Sa domination de la Formule 1 dans les années 1960 a été un tournant dans l’histoire de la course automobile. Il a inspiré de nombreux autres pilotes avec son style de conduite fluide et précis, ainsi qu’avec son approche professionnelle de la course.

    Malheureusement, la carrière de Jim Clark a été tragiquement interrompue en 1968, lorsqu’il a été tué dans un accident de course en Allemagne. Mais son héritage est resté intact, et il est toujours considéré comme l’un des plus grands pilotes de l’histoire. En hommage à sa mémoire, le circuit de Brands Hatch, en Angleterre, a été rebaptisé en son honneur.

    En 2019, un monument en l’honneur de Jim Clark a été inauguré dans sa ville natale de Chirnside, en Écosse. La statue, qui représente Jim Clark dans sa Lotus, a été réalisée par le sculpteur David Annand. La cérémonie d’inauguration a rassemblé de nombreux fans du pilote, ainsi que des membres de sa famille et des personnalités du monde de la course automobile. Peter W. Barron, ami de longue date de Jim Clark, a déclaré lors de la cérémonie: « C’est une journée fantastique pour Chirnside et pour l’Écosse. Jim était un grand champion, mais il est resté humble et fidèle à ses racines tout au long de sa vie ». Le monument est désormais un lieu de pèlerinage pour les fans de Jim Clark et de la Formule 1 en Écosse et dans le monde entier.

    Jim Clark était un pilote de course exceptionnel qui a marqué l’histoire de la Formule 1. Son talent, son humilité et sa gentillesse ont inspiré de nombreux autres pilotes au fil des ans. Malgré sa mort prématurée, son héritage est resté intact et continue d’inspirer de nouvelles générations de pilotes de course.