Catégorie : Sport Automobile

  • Le Grand Prix Historique de Monaco 2021

    Le Grand Prix Historique de Monaco 2021

    A l’occasion de la diffusion du Grand Prix de Monaco Historique sur l’antenne d’Automoto La Chaine, notre ancien rédacteur Alexandre Stricher faisait partie des consultants.

    Retour sur quelques anecdotes au sujet de la série F Niki Lauda avec trois thèmes particuliers : la McLaren M23, Hesketh et le V8 Ford Cosworth DFV.

    La McLaren M23

    Toutes les monoplaces ont de magnifiques histoires, mais s’il faut parler d’un modèle en particulier, je pencherais sur la McLaren M23 qui est pilotée par l’Autrichien Lukas Halusa et le Britannique Stuart Hall. C’est un bel exemple des Wedge Cars très cunéiforme qui était à la mode à cette époque. Je dis un bel exemple et pas le plus beau, car la M23 a toujours été considéré comme une copie de Lotus. Elle a été pensée aux Etats-Unis sous les traits de la M16 faite par Gordon Coppuck pour gagner sur les ovales.

    Alors je passe un peu les détails, mais McLaren ne fait pas que copier Lotus. Il y a aussi des solutions maison au niveau des freins (disques Lockheed outboard placés dans les roues) et des suspensions (flexibilité variable à l’avant) qui font que cette M23 va marquer l’histoire.

    Le premier à rouler avec cette voiture est Denny Hulme. L’Australien avait un vrai physique et il avait beaucoup de mal à s’installer et à s’extraire. C’est là que McLaren invente le volant amovible. Une autre anecdote, Hulme avait été champion du monde en 1967 avec Brabham… Et bien c’est en 1973 avec la M23 qu’il signe sa première pole position !

    Là, on parle de 1973, mais la M23 a roulé jusqu’en 1978 en évoluant constamment : plus d’empattement, voie arrière élargie, différentes tailles de nez, boite à air en cheminée, puis en V, et première boîte 6 Hewland.

    Et la liste des pilotes est incroyable : Hulme, Hunt, Fittipaldi (Champion 74), Piquet, Scheckter et même Ickx et Villeneuve. On l’a vu sur 83 GP, le plus souvent avec 3 monoplaces au départ.

    Hesketh Racing

    Durant cette période, des écuries se créent chaque année. La plupart reste dans l’anonymat. Mais ce n’était pas la façon de penser de Lord Alexander Hesketh.

    L’histoire commence avec Bubbles Horsley, un pilote de second plan, ami d’un Lord anglais adepte de la jet-set, dont le domaine est à moins de 10 km de Silverstone. Un soir, Horsley lance l’idée de créer un team de Formule Ford. L’idée plait à Hesketh qui la transforme un peu : il s’engage en F3 à Monaco. Avec Horsley, le résultat n’est pas bon. Mais une rencontre entre Hunt et Hesketh ouvre de nouvelles opportunités : aller en F1. Notre Lord n’a que 22 ans, mais son immense fortune et son envie de faire la fête l’emportent.

    Certaines écuries ont été moquées pour mettre autant d’argent dans le marketing que dans la technique. Chez Hesketh, on mettait autant d’argent dans la fête que dans la technique. Et si James Hunt était la tête d’affiche, tout le monde était au diapason pour la fête. Les mécanos aussi, les sponsors, comme Penthouse, aussi !

    Pourtant, Hesketh Racing avait bien deux visages. Le Lord se baladait avec une belle chemise blanche brodée « Le Patron » en français et il s’occupait des soirées. Mais Hesketh Racing était aussi une relation exceptionnelle entre James Hunt, le premier pilote, et Harvey Postlethwaite, le directeur technique. Les deux hommes se sont compris et ils ont énormément travaillé pour passer d’une March client à une Hesketh 308 qu’ils ont fait gagner à Zandvoort en 1975.

    Si Hunt a été champion en 1976 avec McLaren, c’est un résultat du travail appris chez Hesketh. Postletwaite, même chose. Le directeur technique excentrique a eu une magnifique carrière. Il est parti chez Williams où il était accompagné par Patrick Head. Il est passé chez Ferrari où il a fait des 126 championnes du monde, avec John Barnard en bras droit. Ensuite, il a inventé le nez haut chez Tyrrell, qui a aussi été important dans l’histoire de la F1. Là, son assistance s’appelait Mike Gascoyne. Et puis en 1999, il était à la tête du projet Honda qui cherchait à reconstruite une écurie. Il est mort d’une crise cardiaque durant les essais et tout le projet a été arrêté.

    Chez Hesketh, Hunt et Postlethwaite n’ont jamais été remplacé. L’équipe brillait toujours pour la fête, moins par les résultats et notre Lord a compris qu’il ne pouvait plus bousculer la hiérarchie et après avoir dépensé beaucoup l’argent en F1, il est allé faire autre chose. Notamment Ministre !

    V8 Ford Cosworth DFV

    La F1 change en 1966 avec une nouvelle règlement moteur : on passe de 1,5 litre à 3,0 litres. Colin Chapman, qui a gagné deux des trois derniers titres avec Lotus, craint d’être dépassé par d’autres écuries. Il n’a pas les ressources pour faire lui-même un moteur et il ne veut pas qu’un constructeur vienne prendre une place trop importante dans son écurie.

    Chapman tente un coup. Il appelle l’un de ses anciens disciples : Keith Duckworth (le worth de Cosworth). Cosworth, à l’époque, monte des moteurs de F3 et de F2. Le défi est de taille et le problème reste le même : personne n’est en mesure de payer. C’est là que Colin Chapman réussit son coup. Il parvient à convaincre Ford de tout payer. Là, il faut faire des concessions. Chapman se réserve l’exclusivité durant un an. Ensuite, le Ford Cosworth pourra être vendu à d’autres écuries. Et comment Chapman a convaincu Ford ? En proposant un « petit » moteur. Car avec le règlement 3,0 litres, des équipes ont conçu des 12 (Ferrari) et même des 16 cylindres (H16 chez BRM). Pour Chapman, il fallait miser sur des V8. Ce « petit » moteur plait à Ford et Walter Hayes qui mise 100 000 livres (2 millions d’euros) et impose à tarif de vente de 7500 livres (un peu moins de 150 000 euros aujourd’hui)

    Côté Cosworth, on lance le projet du DFV : Double Four Valves. Ce sont deux quatre cylindres de F2 montés en V8. On commence un peu en dessous de 400 chevaux lors des premiers essais et ça se termine à 495 chevaux en 1983.

    Durant certaines saisons, le V8 Cosworth a gagné tous les GP, dans les années 70, il gagne quasiment tous les titres. Il n’y a que le Flat-12 Ferrari qui s’en sort.
    A la fin, en 1983, ce sont 155 victoires !

  • Hannu Mikkola : champion pour l’ensemble de sa carrière

    Hannu Mikkola : champion pour l’ensemble de sa carrière

    Est-ce que le rallye serait ce qu’il est aujourd’hui en Finlande sans Hannu Mikkola ? Le Champion du Monde 1983 fut l’un des pères fondateurs du concept des Flying Finns.

    Étalée sur trois décennies, sa carrière au plus haut niveau avait d’abord eu bien du mal à décoller : la faute à une grave dépendance à l’alcool qu’il confessait bien volontiers. Comme pour montrer la voie à ceux qui ne pensent plus pouvoir s’en sortir, il répétait qu’il n’avait plus bu une goutte d’alcool depuis 1976. Cette décision et celle de suivre Stuart Turner chez Ford furent celles qui ont définitivement lancé sa carrière.

    Hannu Mikkola était l’archétype de ce que l’on verra chez tous les futurs champions finlandais : invincible à domicile, intouchable en Grande-Bretagne et rapide partout ailleurs. Vainqueur de sept Rallyes des 1000 Lakes (4 depuis la création du Championnat du Monde), quatre fois vainqueur du RAC, Mikkola s’est aussi imposé sur des épreuves longues distances comme le Londres-Mexico ou le Safari Rally où il fut le premier résident non-africain à monter sur la plus haute marche du podium.

    Vice-Champion 1979 et 1980, il est le premier pilote de pointe à croire au projet Audi avec sa quatre roues motrices Quattro. Troisième du championnat 1981 alors qu’Ari Vatanen devient le premier Finlandais Champion du Monde, il termine encore troisième en 1982 avec de gros problèmes de fiabilité. En quand, enfin, Lancia décide d’abandonner le titre pilotes pour célébrer celui des constructeurs, Hannu Mikkola se trouve récompensé. En 1983, il n’était plus le plus rapide, mais ce titre vient saluer l’ensemble d’une carrière. Troisième fois vice-champion en 1984 avec un record de victoires mondiales à l’époque (18), il continuera encore de rouler épisodiquement durant une dizaine d’années.

    Vivant entre sa Finlande et la Floride où il passait la moitié de son temps à jouer au golf, il avait été admis au Hall of Fame du rallye en 2011.

  • Le Rallye Antibes Côte d’Azur en version Esport pour soutenir les sinistrés

    Le Rallye Antibes Côte d’Azur en version Esport pour soutenir les sinistrés

    Annulé dans sa forme habituelle compte-tenu de la situation climatique catastrophique de l’arrière-pays niçois et en soutien aux sinistrés ainsi qu’aux personnes actives sur le terrain, le Rallye Antibes Côte d’Azur organise une épreuve Esport, accompagnée d’un appel aux dons.

    Déjà décalé en raison de la crise sanitaire, le Rallye Antibes Côte d’Azur avait trouvé une nouvelle date dans le calendrier. Les efforts des équipes de l’ASA Antibes promettaient une épreuve exceptionnelle. Malheureusement, la tragédie survenue avec la tempête Alex a anéanti les chances de voir se dérouler le traditionnel Rallye Antibes Côte d’Azur, installé depuis plusieurs décennies dans la région.

    En réaction, le comité d’organisation lance le 1er Rallye Antibes Côte d’Azur Esport, disputé du 12 au 18 octobre sur DiRT Rally 2.0, disponible sur PC, PlayStation 4 et Xbox One. Les participants devront choisir une voiture de la catégorie R5 (Citroën C3 R5, Ford Fiesta R5, Mitsubishi Space Star R5, Peugeot 208 R5 T16, Skoda Fabia R5 ou Volkswagen Polo GTI R5) pour affronter les spéciales tracées autour du Col de Turini.

    Cette épreuve s’accompagne d’un appel aux dons, déjà lancé par le Conseil Départemental des Alpes-Maritimes : http://www.bit.ly/AppelAuxDonsPourLe06

    Chaque participant doit s’inscrire grâce à ce formulaire pour pouvoir participer :  https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSeGrUkGD2EWAhGDxphV-fJxlY9vtFoNs_rE7Y0yS0f7X8kP3w/viewform

    Après la demande d’engagement, les participants doivent s’enregistrer dans DiRT Rally 2.0 : https://dirtrally2.dirtgame.com/clubs/club/334297.

    Un classement individuel et un classement par équipe (addition des temps des deux meilleurs représentants d’une équipe) seront établis.

    Règlement à télécharger ici.

  • L’écurie Championne du Monde de F1 2021 existe-t-elle déjà ?

    L’écurie Championne du Monde de F1 2021 existe-t-elle déjà ?

    La Terre est placée en état d’urgence sanitaire. Dans leur plus récent rapport, les Nations Unies déplorent que de nombreux pays ont déjà dépassé la capacité de prise en charge des malades dus à la pandémie de Covid-19. Nous sommes au mois de mars et la situation promet d’empirer.

    Antonio Gutterez, Secrétaire général de l’ONU, fait passer ses messages : « il s’agit avant tout d’une crise humaine qui nécessite de la solidarité. » Selon lui, « les réponses actuelles au niveau national ne répondront pas à l’ampleur et à la complexité mondiales de la crise » et c’est pourquoi il faut « une action politique coordonnée, décisive et innovante de la part des principales économies du monde », alors qu’une « récession mondiale – peut-être de dimensions record – est une quasi-certitude ».

    Une récession mondiale – peut-être de dimensions record – est une quasi-certitude… Voici une phrase que la Formule 1 n’aime pas. La discipline reine des sports mécaniques a traversé de nombreux cycles durant ses sept décennies d’existence. Mais, à chaque fois, en payant un lourd tribut.

    La dernière crise remonte à 2008. À l’époque, cette crise était uniquement financière. La réponse, coordonnée, a été l’injection de capitaux dans le secteur bancaire. Cette fois, il faut faire face à une crise humaine. Le confinement et le ralentissement de l’activité des entreprises pourraient être remplacés par une crise économique majeure doublée d’un changement d’état d’esprit global qui pourrait durement frapper la consommation. À ça, un choc fiscal ne saurait répondre. Pas même porté par les banques centrales.

    Au début de la saison 2008, six constructeurs automobiles étaient sur les grilles de départ du Championnat du Monde de F1 : Ferrari, BMW, Renault, Toyota et Honda, avec Mercedes impliqué en tant que motoriste. Un an plus tard, Honda avait lâché son usine de Brackley. Et Toyota, puis BMW et Renault allaient également débrancher pour laisser la place à une vague de nouveaux artisans britanniques et espagnols, qui ne survivraient pas…

    Ce non-début de saison 2020 est une crise bien plus profonde pour la Formule 1. En plus de la crise économique annoncée chez les constructeurs et les sponsors, les écuries savent d’ores-et-déjà qu’elles ne pourront pas compter sur une partie significative des revenus versés par la FOM. Pas de Grands Prix, pas de TV, pas de droits.

    Les plus grosses écuries vont devoir demander des rallonges à leurs constructeurs… Qui vont, au contraire, viser une réduction drastique de leurs dépenses. Et les petites équipes qui comptaient d’abord sur cette manne vont être à l’agonie en quelques mois.

    Il y a donc des affaires à faire. Peut-être pas chez Williams qui résistera contre vents et marées, quoi qu’il en coûte, ou chez Ferrari… Mais chez d’autres. Même si Daimler a récemment renforcé son actionnariat pour faire face aux défis à venir pour l’industrie automobile, une écurie de F1 coûte cher (autant en termes financiers qu’en termes d’image lorsque la crise se profile). C’est encore plus vrai pour Renault qui était déjà en crise avant le Coronavirus ou Hass dont l’avenir était déjà inscrit en pointillés.

    Il est désormais certain que si des repreneurs bien intentionnés pouvaient se faire connaître pour s’installer à Brackley, Enstone ou Banbury, nul doute qu’ils seraient écoutés avec un vif intérêt.

    Et voici une belle occasion de s’offrir un titre pour l’éternité. Il n’est plus à prouver que la F1 moderne n’est pas un championnat de constructeurs, c’est une compétition d’équipes techniques. Celui qui se portera acquéreur de l’usine de Brackley – et qui aura les ressources pour faire durer l’équipe telle qu’elle existe aujourd’hui – sera le favori pour le titre 2021 et peut-être l’unique favori face à d’autres usines qui ne penseront qu’à 2022. Comme Brawn GP le fut en 2009. Quasiment aucun collaborateur des grandes équipes ne possède de contrat le liant directement au constructeur. Il est salarié de l’équipe (donc une filiale) ou simple personnel externe.

    Depuis 1999, il n’y a que quatre usines Championnes du Monde : Maranello (le bastion Ferrari), Enstone (Benetton, Renault, Lotus, Renault), Brackley (BAR, Honda, Brawn, Mercedes) et Milton Keynes (Stewart, Jaguar, Red Bull). Et au moins l’un de ces propriétaires serait très heureux de rencontrer un repreneur !

  • Des rallycar à colorier, par Final Tenth

    Des rallycar à colorier, par Final Tenth

    Bonjour !

    Une bonne nouvelle nous est arrivée du Royaume-Uni pour l’occupation des bambins durant le confinement. Après deux articles sur les Lego, on passe au coloriage.

    Ainsi, l’agence Final Tenth a réalisé des modalisations 2D de onze voitures de rallye. Au programme, on aura donc Metro 6R4 groupe B, Renault Megane Maxi, Ford Fiesta WRC, Renault 5 Tour de Corse, Subaru Impreza groupe A, Ford Escort groupe A, Audi quattro S1 groupe B, Ford Escort Mk2 groupe 2, Opel Manta groupe B, Peugeot 306 Maxi, Peugeot 205 Turbo 16 groupe B. Beau choix non ? Certains diront qu’il en manque. Je leur répondrais qu’on s’en fout.

    Toutes ces rallycars sont disponible ici même : https://www.dropbox.com/s/6i8zo249az3r4rj/colouring-book.pdf

    Bonne journée chez vous, et bien chez vous,
    Jean-Charles

    Sors tes crayons de couleur, morveux ! Ça va crayonner sévère !

    EDIT : l’illustrateur Matt Reeves Design Ltd ajoute une sublime Aston Martin Vantage GT3 à remplir, entre 2D et 3D.

    Dispo ici : https://www.dropbox.com/sh/2oktc40ei2yynou/AAAM6SoeZqCM2HPJqXbg-tmLa?dl=0

    Ressors tes crayons et assieds toi.

    Edit, 26 mars 2020 : Porsche Motorsport et Goodwood Festival complètent le choix :

  • Antoine Massé : 208 WRX & livrée militaire

    Antoine Massé : 208 WRX & livrée militaire

    Il y a quelques années, l’Italien Lorenzo Bertelli nous proposait une livrée militaire sur sa Ford Fiesta WRC. Cette fois, c’est au Français Antoine Massé de répondre par la pareille, avec une livrée très Army. S’en retrouve une 208 WRX de toute beauté, entre kaki mat et jaune fluo. Bravo !

    L’an dernier, le Sarthois remportait le Championnat de France de Rallycross, avec panache, style et une réelle côte d’amour auprès du public. Cette année, il aura fallu admettre que le budget fut difficile à boucler, malgré quelques piges. Il semblerait qu’en ce mois d’août, le soleil brille à nouveau pour Antoine, qui revient sur le devant de la scène. Ainsi, il revient début septembre, à l’occasion de la manche français du World RX : Lohéac ! Là où j’avais d’ailleurs découvert le rallycross. Engagé en EuroRX, il aura fort à faire sur le tracé breton et même si la cocarde présente sur la 208 WRX est une cocarde britannique et non française, Banzai Antoine, on sait ce que tu sais faire ! God saves the Queen et vive la France, on aura un oeil sur toi !

    Belle journée,
    Jean-Charles

     

     

  • Goodwood 2019 : Audi présente son R8 LMS GT2

    Goodwood 2019 : Audi présente son R8 LMS GT2

    Goodwood, le Festival of Speed de Goodwood, qu’on ne présente plus, cette ode à l’automobile de sport et de compétition.

    C’est donc dans ce grand cirque organisé au coeur de la forêt du manoir de Goodwood House qu’Audi a donc présenté son nouveau jouet : l’Audi R8 LMS GT2. Un nouveau modèle créé pour la compétition client, classé au sein de la catégorie GT2.

    Ainsi, avec ce produit inédit, la marque aux quatre anneaux rejoint donc le Championnat GT2, créé et organisé par Stéphane Ratel et sa société SRO. Un championnat naissant, dans lequel Porsche est déjà engagé. Avec Audi, le championnat GT2 prend donc un peu d’épaisseur, et devrait être visible dès 2020, en Europe et en Amérique du Nord, avec principalement des gentlemen-drivers au volant. Ca m’irait bien tiens.

    Côté technique, cette R8 qui plus proche de la série qu’une GT3, affichera toujours son V10, fort cette fois de 640 chevaux. Aussi, cette GT2 sera moins « aéro » qu’une GT3.

    L’organisateur SRO, dans son élan de générosité (et sans doute de développement), a donc placé le GT2 entre le GT3 et le GT4. Le grand public appréciera la logique. On attend maintenant de voir cette R8 LMS GT2 en piste. Sa gueule, elle, est déjà phénoménale.

    Belle journée à vous,
    Jean-Charles

     

    Audi R8 LMS GT2, en vue studio
    Audi R8 LMS GT2, en vue studio
    La nouvelle Audi R8 LMS GT2, en vue studio
    La nouvelle Audi R8 LMS GT2, en vue studio
    La nouvelle Audi R8 LMS GT2, en vue studio
    La nouvelle Audi R8 LMS GT2, en vue studio
    La nouvelle Audi R8 LMS GT2, en vue studio & intérieure
    La nouvelle Audi R8 LMS GT2, en vue studio
    La nouvelle Audi R8 LMS GT2, en vue studio
    La nouvelle Audi R8 LMS GT2, en vue studio & intérieur
    La nouvelle Audi R8 LMS GT2, en vue studio
  • Les Jeux olympiques de Tokyo sur le Fuji Speedway

    Les Jeux olympiques de Tokyo sur le Fuji Speedway

    Les Jeux olympiques de Tokyo sur le Fuji Speedway

    Javelot ? Non.
    Saut en hauteur ? Non.
    Hockey ? Non.
    Cyclisme ? Oui !

    Je me suis toujours dit certains sports étaient proches, même sans être en lien direct. J’ai par exemple pensé à sports qui m’intéressent particulièrement : le sport auto et particulièrement les rallyes, le cyclisme et particulièrement les courses sur route et la voile, avec les grandes courses au large. Ces trois sports ont une chose en commun, rouler et/ou avancer avec un objectif, à travers les éléments, avec un cap, une destination. Les virages tortueux d’une spéciale de rallye, les Alpes d’une étape de montagne à vélo, la mer déchainée de la route du Rhum.

    Cette fois, ce ne seront que deux de mes sports favoris qui ont rendez-vous. Cela se déroulera en 2020 à Tokyo et c’est le cyclisme sur route qui a rendez-vous avec l’un des plus beaux circuits automobiles au monde : celui de Fuji.

    Car en 2020, le Japon et particulièrement Tokyo accueilleront les Jeux Olympiques d’été. Ce ne seront pas moins de 34 sports et 44 disciplines qui seront présents sur l’archipel. Le cyclisme, le vélo comme vous dites, aura sa part belle, avec 22 épreuves réparties entre BMX, VTT, cyclisme sur piste, cyclisme sur route. C’est cette dernière discipline qui retiendra notre attention. En effet, l’étape sur route qui partira de la capitale japonaise verra son arrivée célébrée sur le Fuji Speedway, célébrissime circuit nippon, une grande première.

     

    Les hommes disputeront donc l’épreuve cycliste longue 230 km et forte de 5000 mètres d’ascension. Elle partira du Parc Musashinonomori situé dans la ville de Chofu (Tokyo) pour une arrivée à Fuji Speedway. Durant cette course, trois préfectures seront traversées : Kanagawa, Yamanashi, et Shizuoka, en passant part les rives du lac Yamanakako. Durant cette épreuve, différents cols seront à passer : le Doshi Road (Yamabishu Tunnel) à 1121m d’altitude, le Kagosaka Pass à 1111m, le Fuji Saroku à 1451m et le Mikuni Pass, à 1171m. Ce dernier sera le plus difficile, avec une ascension longue de 6,8 km, dont 4 km à 12%. Les coureurs repasseront par le Kagosaka Pass, avant de redescendre vers le circuit. Plusieurs tours du circuit qui a accueilli 4 fois la F1 seront à disputer avant la ligne d’arrivée finale. Nous aurons donc le luxe d’entendre la cloche lors de l’avant dernier passage sur la ligne d’arrivée. Reste à voir si le drapeau à damier sera de circonstance… :)

    La compétition féminine sera, elle, plus courte, avec 137 kilomètres. Partant toujours du Parc Musashinonomori, elles passeront elles aussi par  la Doushi road avant d’arriver au sommet du Kagosaka Pass à 1111 m d’altitude. Elles descendront vers Fuji, pour l’arrivée finale.

    Hâte de voir ça !

    Allez bisous,
    JC

    PS : Le saviez-vous ? Le circuit de Fuji a même un « bank », partie inclinée à 30°, aujourd’hui abandonné.

  • Mondial de Paris 2018 : la Porsche 911 RSR Pink Pig dans la boîte

    Mondial de Paris 2018 : la Porsche 911 RSR Pink Pig dans la boîte

    Mardi soir, la journée presse se termine au Mondial de l’Automobile. Direction le Hall 4 et les marques allemandes, tchèque ou japonais : Lexus, Toyota, Skoda, Audi et Porsche sont là. A l’extérieur, c’est le coup de foudre, la révélation.

    Visit us at Hall 4. Comme un appel à la visite du stand Porsche.

    Là, dans une box transparente, inatteignable mais visible de toutes et tous, trône la Porsche 911 RSR Pink Pig vainqueur des 24 Heures du Mans LMGTE. Elle est là, comme nouveau mythe de la marque de Stuttgart, et digne héritière de la 917K Pink Pig. Avec sa robe rose, ses découpes de boucherie identiques à la livrée de 1971, elle est là. Avec ses marques, ses séquelles endurées dans la longueur d’une course d’endurance effrénée, son kilo de moustiques écrasés, ses traces d’huile et de poussière de carbone. Un morceau d’histoire, offert à tous. Et dire que beaucoup passeront à côté d’elle sans même la regarder… Vous l’aurez compris, j’ai beaucoup aimé.

    Belle journée,
    Jean-Charles

    L’évènement dans l’évènement : la Porsche 911 RSR Pink Pig vainqueur du Mans 2018 LMGTE est dans la boîte.
    L’évènement dans l’évènement : la Porsche 911 RSR Pink Pig vainqueur du Mans 2018 LMGTE est dans la boîte.
    L’évènement dans l’évènement : la Porsche 911 RSR Pink Pig vainqueur du Mans 2018 LMGTE est dans la boîte.
    L’évènement dans l’évènement : la Porsche 911 RSR Pink Pig vainqueur du Mans 2018 LMGTE est dans la boîte.
    L’évènement dans l’évènement : la Porsche 911 RSR Pink Pig vainqueur du Mans 2018 LMGTE est dans la boîte.
    L’évènement dans l’évènement : la Porsche 911 RSR Pink Pig vainqueur du Mans 2018 LMGTE est dans la boîte.
  • Lancia Stratos : the rally queen

    Lancia Stratos : the rally queen

    La vidéo a probablement été tournée à la fin de cet hiver 2017-2018. La brume est là, quelques restes de neiges habitent les bas de côté de cette route transalpine. Nous sommes à Zimone, au beau milieu du Piémont italien, du côté de Turin, Milan, en bordure des Alpes. Le visage hâlé d’Erik Comas se montre, lui même habillé d’une belle combinaison blanche, parsemée de quelques écussons. Dans la dos, le logo épuré Zenith Watches se montre, grand et centré. On ne se trompe pas, l’ambassadeur des montres Zenith va nous conter  l’histoire de cette Stratos. Sa genèse, son histoire, le montage du programme avec la marque de luxe, pour faire rouler la Lancia Stratos, la rallye des rallyes, la bête à gagner. Il revient sur son feeling avec cette drôle de voiture, 100% réfléchie pour la compétition automobile, la raison de son choix. Dans ce court réalisé par Petrolicious, on retrouve donc une jolie alternance entre le feutré d’un salon et le froid des Alpes italiennes. L’habit de lumière et la tenue de ville d’Erik Comas. Un reportage long de 10 minutes, nous faisant doucement rêver. Au niveau du culte automobile, on tape dans le paroxysme.

    Une vidéo à voir en cliquant ici <3

    Belle journée chez vous,
    Jean-Charles

     

  • La Porsche 919 et son #919Tribute dans les rues de Paris

    La Porsche 919 et son #919Tribute dans les rues de Paris

    C’est officiel ! Après New-York, Spa-Francorchamps, Nürburgring, Shanghai et le Japon, le #919Tribute arrive dans Paris. Ce drôle de ballet, qui a fait tomber le record de Nürburgring-Nordschleife et qui a logiquement fait couler tant d’encre, frôle enfin le sol français. 

    Dimanche 7 octobre, la Porsche 919 fera une nouvelle étape dans sa ronde d’adieu nommée #919Tribute. Celle qui a gagné trois fois les 24 heures du Mans, en 2015, 2016 et 2017 revient en France, et même à Paris, la semaine du Mondial de l’Automobile. Il s’agira là d’une prestation bien différente de celles vues à Spa-Francorchamps ou sur la Nordschleife, où seule la performance était de mise.

    Cette fois, ce sera une ronde d’hommage à faible allure comme on a pu le voir à New-York, avec un châssis bien relevé. Une 919 plus haute qu’à l’accoutumée, afin de passer sans hésiter dans les rues un peu cabossées de la capitale. Nous sommes en effet loin du billard proposé par l’ACO sur le circuit de la Sarthe. Un arrêt symbolique à Paris, sur un parcours de long de 13,628 kilomètres, équivalent à la distance d’un tour du circuit des 24 Heures du Mans.

    A son volant, nous retrouverons l’hétéroclite pilote Porsche, je le nomme : Romain Dumas ! Le Mans, GT, Pikes Peak, Rallye, pilote officiel comme privé, chez Porsche, chez VW, cet homme n’a peur de rien et débarquera à Paris au volant de la belle Allemande 919. Cette dernière, devrait être accompagnée de différents modèles de la marque, cette tournée d’adieu étant tout d’abord un bel outil de promotion de la marque, tout comme le sport automobile vous me direz. Cela dit, le communiqué de Porsche parle bizarrement de la future Porsche 100% électrique : le Taycan. De là à voir ce Taycan sur les pavés parisiens, il n’y a qu’un pas, en plein Mondial. Le show new-yorkais avait lui mis en avant la Panamera Turbo S E-Hybrid Sport Turismo.

    Porsche nous donne donc rendez-vous dimanche 7 ocotbre prochains, place du Trocadéro, sur le parvis des droits de l’homme, à midi. Le spectacle risque d’être haut en couleurs. Je ne vis pas à Paris et risque d’être de mauvaise humeur dimanche prochain…

    Profitez-en bien,
    Jean-Charles

     

    Le parcours du 919 Tribute dans Paris, dimanche 7 octobre
    Le parcours du 919 Tribute dans Paris, dimanche 7 octobre
  • Porsche 935 : Moby Dick 2018

    Porsche 935 : Moby Dick 2018

    MOBY DICK, ça vous parle ? 

    Si le communiqué de presse annonçait Stuttgart en tête, ce n’est pas à Stuttgart que sera révélée cette drôle de Porsche. Une Porsche presque unique pour un lieu unique : la “Rennsport Reunion”, grand rassemblement Porsche organisé sur le circuit de Laguna Seca. On a donc là une Porsche hommage à l’antique et légendaire Porsche 935/78, qu’on appelait Moby Dick. Elle en retrouve les formes et galbes atypiques, qu’on aime ou non, nous ne vous jugerons pas. C’est ici très spécial.

    Ainsi cette 938 dans sa version 2018 retrouve les couleurs Martini Racing, qui habillait son aïeule produite entre 1976 et 1981. Elle est basée sur la Porsche 911 GT2 RS (991.2), en garde la mécanique. Intéressé ? 77 exemplaires sont prévus, au tarif de 701.948 €HT : les bons de commande seront rares. Cela dit, soyez prêt à organiser une occupation avec cette 935 : elle ne sera pas homologuée. Mais c’est une chance : ingénieurs et designers ont pu laisser courir leur imagination. Ils ont bien fait.

    Je n’irai pas plus loin sur ce billet. Bien des sites et des blogs ont recopié en long et large le communiqué de presse. Je me devais juste de partager cette jolie 935 dans sa version 2018 par principe du culte automobile. Et sa robe Martini Racing. Ca pourrait être sympa de la voir au Mondial de l’Auto de Paris.

    Bises,
    JC

    EN IMAGES