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Du Tertre Rouge à Mulsanne

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Du Tertre Rouge à Mulsanne

360 jours par an, elle s’appelle D338. Les plus anciens parlent encore de la Route de Tours. Mais pour tous, et cinq jours par an, c’est la ligne droite des Hunaudières. A la veille de la 83e édition des 24 Heures du Mans, pèlerinage à 345 km/h, ou presque.

Le « petit » Circuit Bugatti n’est que partiellement emprunté par les concurrents des 24 Heures du Mans. Depuis le raccordement, la ligne droite des stands et le Dunlop mènent vers le Tertre Rouge.

Là, la piste n’est plus permanente. Chaque jour, des milliers de véhicules roulent sur l’asphalte souillé par quelques-uns des plus grands exploits du sport automobile. La portion est sacralisée. Autant que les pilotes, contraints aujourd’hui de passer par des ralentisseurs qui coupent la ligne droite en trois sections distinctes, la circulation oblige à passer par deux grands ronds-points.

 

Ce vendredi matin, avant l’averse, la circulation de tous les jours se mêlait au pèlerinage des amoureux du Mans. Des courageux s’avançaient à pied, le reste avançait doucement, à 60 km/h sur cette portion limitée à 90 km/h.

Beaucoup marquaient l’arrêt sur le bas-côté pour immortaliser l’instant. Face à l’hippodrome, une centaine de personnes profitait de l’Auberge des Hunaudières et du Shanghai pour « ravitailler ». Au bout, après le freinage de Mulsanne, l’ambiance Le Mans était palpable. Route en partie fermée, la piste était laissée ouverte aux centaines de piétons venus (re)découvrir ce passage au milieu d’animations.

Ce n’est peut-être que la D338… Mais entre le Tertre Rouge et Mulsanne, les frissons l’emportent : bienvenue sur les Hunaudières !

 

Author: Rédaction

Rédaction AUTOcult.fr