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  • La légende continue : Timo Bernhard ranime l’héritage de Porsche à la Carrera Panamericana 2025

    La légende continue : Timo Bernhard ranime l’héritage de Porsche à la Carrera Panamericana 2025

    La Carrera Panamericana, le rallye historique mythique du Mexique, a célébré cette année son 75e anniversaire avec un invité d’honneur de taille : Timo Bernhard. L’ambassadeur de la marque et légende moderne de l’endurance, vainqueur au Mans et au Nürburgring, a pris le volant d’une Porsche 911 GT3 aux côtés du copilote mexicain Patrice Spitalier, renforçant le lien profond et historique entre Porsche et cette course légendaire.

    La participation de Bernhard est un puissant rappel de l’héritage laissé par les pionniers de Porsche. Dès les années 1950, des figures comme Hans Herrmann, qui mena la première équipe officielle Porsche avec la 550 Spyder en 1954, ou Herbert Linge, dont le travail mécanique exceptionnel fut salué par le gouvernement mexicain, ont établi la réputation internationale de la marque sur les routes mexicaines.

    « Je sais par l’histoire de Porsche que ‘La Carrera’ était une course majeure mettant en vedette des pilotes Porsche exceptionnels, » confie Timo Bernhard. « Le lien historique entre Porsche et La Carrera Panamericana se perpétue non seulement dans la compétition, mais aussi dans les noms de modèles emblématiques comme la 911 Carrera et la Panamera

    L’objectif : célébrer l’héritage, plus que la compétition

    Surnommée « La Pana », cette épreuve était, dans sa version originale (1950-1954), l’une des compétitions routières les plus exigeantes au monde, où la précision et la durabilité des voitures Porsche ont jeté les bases de leur réputation internationale.

    Si la course a été relancée en 1988 en tant que rallye historique, la présence de Timo Bernhard en 2025 visait avant tout à rendre hommage à cet héritage.

    « J’adore personnellement le rallye et j’ai remporté plusieurs victoires au classement général en Allemagne. Cette fois, cependant, je n’étais pas concentré sur la compétition ou les résultats, mais plutôt sur la mise en valeur de l’héritage fascinant de Porsche pour les spectateurs, » explique Bernhard.

    Timo Bernhard : un palmarès légendaire

    Au cours de plus de deux décennies en tant que pilote d’usine officiel Porsche, Timo Bernhard s’est imposé comme l’un des coureurs les plus complets de sa génération.

    • Double Champion FIA WEC (2015 et 2017).
    • Victoire aux 24 Heures du Mans en 2017 (avec la Porsche 919 Hybrid).
    • Cinq victoires aux 24 Heures du Nürburgring.

    Il fait partie du cercle très fermé des pilotes ayant réalisé la « triple couronne » de l’endurance (victoires à Le Mans, Daytona et Sebring). Fidèle à la marque depuis sa sélection en tant que Junior en 1999, son lien avec Porsche est indéfectible.

    Succès récents en terre mexicaine

    La relation de Bernhard avec le Mexique n’était pas nouvelle. Il a déjà triomphé à deux reprises aux 6 Heures de Mexico (manche du WEC) en 2016 et 2017 au volant de la Porsche 919 Hybrid, aux côtés de coéquipiers tels que Mark Webber et Brendon Hartley.

    « J’ai de très bons souvenirs du Mexique… et un taux de victoire de 100 % là-bas ! » se souvient Bernhard. « J’ai découvert le Mexique comme un pays avec une incroyable passion pour le sport automobile. »

    Le rallye de 2025 a ainsi permis à la légende de l’endurance de renouveler ce lien spécial avec les fans locaux, tout en inscrivant un nouveau chapitre dans la longue et fructueuse histoire partagée entre Porsche et La Carrera Panamericana.

  • David Thieme : L’homme qui a offert son premier parfum de glamour à la Formule 1

    David Thieme : L’homme qui a offert son premier parfum de glamour à la Formule 1

    David Thieme s’est éteint le samedi 9 août 2025, à l’hôpital de Chauny, dans l’Aisne. Celui que l’on surnommait parfois « l’Américain au Stetson » laisse derrière lui le souvenir d’une étoile filante de la Formule 1, qui fit entrer le sport dans une nouvelle ère, plus flamboyante, plus mondaine.

    Pour les jeunes générations, son nom ne dit peut-être pas grand-chose. Mais pour les anciens, il incarne un moment de bascule : celui où le paddock, jusque-là austère, découvrit le faste des motorhomes extravagants, des jets privés, des hélicoptères et même des repas signés de grands chefs étoilés. Car David Thieme n’était pas un patron d’écurie comme les autres : il était un metteur en scène, un homme d’affaires visionnaire et fantasque, qui voulut transformer la Formule 1 en vitrine glamour de son empire pétrolier, Essex.

    L’ascension d’un homme d’affaires

    Né à Minneapolis en 1942, Thieme s’était enrichi dans le négoce pétrolier à la fin des années 1970. La flambée des prix du brut, consécutive à la chute du Shah d’Iran, lui permit de bâtir un empire financier qui semblait sans limite. Avec Essex Overseas Petroleum Corporation, il se lança dans des opérations spéculatives d’envergure, multipliant les contrats d’approvisionnement et les placements risqués.

    Dans cet élan, il chercha à associer son nom au prestige du sport automobile. Son ambition était claire : gagner sur les trois scènes les plus emblématiques – la Formule 1, les 24 Heures du Mans et les 500 Miles d’Indianapolis.

    Essex, la F1 en technicolor

    En 1978, Essex fit une première apparition discrète sur les Lotus avec un simple autocollant. Mais dès 1979, Thieme reprit les contrats de sponsoring de Martini et Tissot, avant d’imposer une identité visuelle éclatante. La Lotus 81 de 1980, peinte aux couleurs Essex, marqua durablement les esprits.

    Thieme ne faisait pas les choses à moitié. Il déploya dans les paddocks un luxe inédit : motorhomes monumentaux, avions privés, hélicoptères pour ses invités. Il fit venir des chefs étoilés pour cuisiner aux Grands Prix. La F1 entrait dans une nouvelle dimension, où le spectacle en dehors de la piste devenait aussi important que les performances en course.

    Le Mans et Indianapolis : un rêve inachevé

    Toujours avide de reconnaissance, Thieme engagea l’équipe officielle Porsche aux 24 Heures du Mans 1979 sous la bannière Essex Racing. Les voitures occupèrent la première ligne au départ, mais furent éliminées par des ennuis mécaniques.

    Quelques mois plus tard, il s’attaqua à l’Indy 500. Grâce à ses moyens financiers, il convainquit Roger Penske d’aligner Mario Andretti. L’Américain mena longuement la course avant de devoir abandonner à cause d’un problème d’alimentation en essence, à quelques tours de l’arrivée. Ces revers marquèrent déjà les limites d’un projet mené à marche forcée.

    La chute : banqueroute et justice

    Le tournant se produisit en 1980. La révolution islamique en Iran bouleversa les équilibres du marché pétrolier et l’empire Essex, largement exposé, s’effondra en quelques jours. On parle d’une perte de 50 millions de dollars en une seule journée. Pour honorer ses engagements en Formule 1, Thieme dut continuer à injecter des fonds, mais les banques finirent par fermer le robinet.

    Le Crédit Suisse, qui avait longtemps soutenu son expansion, retira brutalement son appui. Peu après, Thieme fut arrêté à Zurich et inculpé de fraude bancaire. Libéré sous caution après plusieurs mois de détention préventive, il ne remit jamais vraiment les pieds dans le monde des affaires. Son image de mécène flamboyant s’était muée en symbole de la spéculation déchue.

    Chapman, par loyauté, conserva la livrée Essex sur ses Lotus jusqu’à la fin de la saison 1980, même sans être payé. Mais le charme était rompu : la star au Stetson avait brûlé ses ailes.

    Un météore dans l’histoire de la F1

    Jamais David Thieme ne se remit de cette faillite et de ses déboires judiciaires. Ses dernières années furent celles d’un retraité discret, installé en France, dans un Ehpad à Saint-Gobain (Aisne), loin des strass et du tumulte des paddocks.

    Il reste pourtant comme l’un des premiers à avoir compris que la Formule 1 ne pouvait plus se résumer à une bataille de chronos et de moteurs. Elle devait devenir un spectacle global, une vitrine mondaine où le luxe, l’image et l’argent faisaient partie du jeu. En cela, David Thieme fut un pionnier, dont le passage, aussi bref que fracassant, marqua durablement le visage de la discipline.

  • Ford annonce son retour au Mans en 2027 avec un programme officiel en Hypercar

    Ford annonce son retour au Mans en 2027 avec un programme officiel en Hypercar

    Ford Performance a confirmé jeudi soir ce que de nombreuses rumeurs laissaient entendre depuis plusieurs mois : la marque américaine effectuera son grand retour dans le Championnat du Monde d’Endurance FIA (WEC) en 2027, avec un programme officiel en catégorie Hypercar. Ce retour s’accompagnera d’une participation très attendue aux 24 Heures du Mans, là où Ford a forgé une partie de sa légende.

    Un passé glorieux à honorer

    Le Mans occupe une place unique dans l’histoire de Ford. Entre 1966 et 1969, la marque à l’ovale bleu a dominé la classique sarthoise en remportant quatre victoires consécutives au classement général avec la mythique GT40, infligeant un camouflet historique à Ferrari. Ce duel épique a même inspiré le film « Le Mans 66 » (« Ford v Ferrari »), renforçant le mythe autour de cette période.

    En 2016, Ford a renoué avec la victoire au Mans en s’imposant dans la catégorie GTE Pro grâce à la Ford GT, marquant le 50e anniversaire de son triomphe de 1966. Depuis, la marque a poursuivi son engagement en endurance via des équipes clientes, notamment avec la Mustang GT3 exploitée par Proton Competition.

    Objectif : victoire au classement général

    Avec ce nouveau programme Hypercar, Ford vise clairement le sommet : la victoire au classement général des 24 Heures du Mans. L’entreprise a confirmé qu’elle s’alignera avec un prototypes LMDh développé par Ford Performance. Ce choix permettra à la marque de concourir non seulement en WEC mais aussi, potentiellement, dans d’autres championnats comme l’IMSA, même si aucune annonce officielle n’a été faite à ce sujet.

    Bill Ford, président de Ford Motor Company, a déclaré : « Nous entrons dans une nouvelle ère pour Ford, tant sur route qu’en compétition. Quand nous courons, c’est pour gagner. Le Mans est une course emblématique pour nous : c’est là que nous avons défié Ferrari et remporté la victoire dans les années 60, puis choqué le monde en réitérant l’exploit 50 ans plus tard. Je suis ravi que nous revenions pour concourir au plus haut niveau de l’endurance. Nous sommes prêts à relever le défi et à « go like hell » de nouveau. »

    Un contexte hypercompétitif

    Ford rejoint ainsi une grille Hypercar déjà très relevée, avec des constructeurs comme Toyota, Ferrari, Porsche, Peugeot, BMW, et Cadillac. La marque américaine pourra capitaliser sur son expertise en compétition, mais devra affronter une concurrence redoutable dans une catégorie en plein essor.

    Ce retour de Ford au plus haut niveau de l’endurance mondiale promet de raviver des rivalités historiques et d’écrire de nouveaux chapitres passionnants de l’histoire des 24 Heures du Mans. Les passionnés peuvent déjà marquer 2027 sur leur calendrier.

  • Une Porsche 917K mythique de Jerry Seinfeld estimée à 25 millions de dollars… mais invendue

    Une Porsche 917K mythique de Jerry Seinfeld estimée à 25 millions de dollars… mais invendue

    Lors de la vente aux enchères Mecum Kissimmee, l’une des Porsche 917 les plus emblématiques de l’histoire a fait sensation en atteignant une enchère de 25 millions de dollars, sans pour autant trouver preneur. Cette voiture, autrefois propriété de Jerry Seinfeld – ou peut-être encore aujourd’hui – continue de fasciner autant qu’elle intrigue. Retour sur un épisode captivant du marché des voitures de collection.


    Une icône de la course et du cinéma

    Cette Porsche 917K n’est pas une voiture comme les autres. C’est celle pilotée par Steve McQueen dans Le Mans, le film culte de 1971 qui a marqué des générations d’amateurs de sport automobile. Véritable chef-d’œuvre mécanique, la 917K est devenue une référence, tant pour ses performances sur circuit que pour son rôle dans la culture populaire.

    Dès son arrivée sur scène, l’effervescence était palpable. Avec ses couleurs Gulf bleu et orange, et son numéro 20 emblématique, elle symbolise l’âge d’or des prototypes du Mans. Certains experts, comme Bruce Canepa, ancien pilote et restaurateur réputé de 917, avaient prédit que cette voiture atteindrait les 25 millions de dollars. Une estimation qui s’est révélée juste… mais insuffisante pour conclure la vente.


    Une vente marquée par l’incertitude

    Après six minutes d’enchères, le marteau n’est pas tombé. L’offre maximale de 25 millions de dollars n’a pas atteint le prix de réserve, laissant la salle dans un mélange de frustration et de perplexité. Des membres du public ont crié : « Vendez la voiture ! », tandis que d’autres applaudissaient ou scandaient « Jerry ! Jerry ! Jerry ! ». Mais l’enchère s’est terminée sur une note déconcertante, l’auctioneer déclarant : « La vente continue. »

    Dans le jargon de Mecum, cela signifie que la voiture reste disponible à la vente via leur plateforme en ligne pour une durée limitée, laissant au vendeur la possibilité de négocier un accord privé. Mais comment une voiture de cette envergure peut-elle ne pas se vendre à 25 millions de dollars ?


    Jerry Seinfeld, toujours propriétaire ?

    C’est ici que le mystère s’épaissit. Jerry Seinfeld, collectionneur passionné et ancien propriétaire déclaré de cette 917K, a affirmé par le passé que c’était « la meilleure voiture qu’il ait jamais possédée ». Cependant, dans une vidéo promotionnelle diffusée par Mecum, il ne précise pas s’il en est encore propriétaire. Certains pensent que la voiture appartient désormais à Dana Mecum, fondateur de l’entreprise de ventes aux enchères, qui aurait simplement cherché à évaluer sa valeur sur le marché.

    Dans cette même vidéo, Mecum décrit la voiture comme « le sommet de sa vie de passionné », soulignant qu’elle a toujours été détenue par des amateurs véritablement passionnés, plutôt que par des investisseurs à la recherche d’un profit rapide. Pourtant, ce flou autour de la propriété laisse planer des doutes, renforçant l’idée que tout ceci pourrait être une opération marketing savamment orchestrée pour attirer l’attention sur l’événement.


    Une valeur inestimable pour les passionnés

    Au-delà des spéculations, cette Porsche 917 reste un trésor inestimable dans le monde des voitures historiques. Associée à des figures telles que Steve McQueen, Brian Redman, et bien sûr Jerry Seinfeld, elle cumule une provenance exceptionnelle et un pedigree unique. Comme l’explique Bruce Canepa : « Il n’y aura jamais une autre 917 avec une telle histoire. Si elle ne se vend pas aujourd’hui, elle trouvera un jour preneur, car elle incarne une part essentielle de l’histoire du sport automobile. »

    Pour les collectionneurs capables de dépasser la barre des 25 millions de dollars, cette voiture représente bien plus qu’un simple véhicule : c’est une œuvre d’art vivante, un morceau d’histoire, et un symbole de l’excellence technique de Porsche.

    La Porsche 917K ex-McQueen/Seinfeld reste une énigme sur le marché des enchères, tout comme son éventuel futur propriétaire. Mais une chose est sûre : cette icône ne cesse de faire rêver. Alors, si vous avez un compte en banque assez solide, peut-être serez-vous le prochain gardien de cette légende.

  • L’héritage intemporel du style des 24 Heures du Mans

    L’héritage intemporel du style des 24 Heures du Mans

    Depuis sa création en 1923, les 24 Heures du Mans incarnent bien plus qu’une course d’endurance légendaire. Cet événement mythique, profondément ancré dans la culture automobile, inspire également le monde de la mode et du lifestyle. Pour les passionnés, porter un article associé à cette course prestigieuse est un moyen de prolonger l’émotion au-delà du circuit. Les 24 heures du mans proposent une gamme complète de produits qui raviront amateurs et collectionneurs.

    Le style rétro revisité : Steve McQueen et le Mans

    Impossible d’évoquer le lien entre mode et 24 Heures du Mans sans mentionner Steve McQueen. L’acteur et pilote  a marqué les esprits avec son rôle dans le film Le Mans (1971), où il incarne l’essence même de l’endurance et du style intemporel. La boutique célèbre cet héritage à travers des pièces emblématiques, comme le t-shirt steve mcqueen, un hommage parfait pour les fans de cet acteur légendaire et des sports mécaniques.

    Une collection pour tous les passionnés

    Que vous soyez fan de l’épreuve d’endurance la plus exigeante au monde ou amateur de design inspiré par l’automobile, les collections disponibles sur la boutique officielle ont de quoi séduire. Entre vêtements, accessoires, miniatures et objets déco, chaque produit évoque l’atmosphère unique du circuit de la Sarthe. L’accent est mis sur la qualité et sur l’authenticité des créations, qui rendent hommage à l’histoire de la course.

    Un lien entre passé et modernité

    Ces produits ne se limitent pas à un simple logo. Ils incarnent un mode de vie, une passion, et permettent à chacun de porter fièrement les valeurs de compétition, d’excellence et d’innovation portées par les 24 Heures du Mans. La boutique met également à l’honneur des collaborations exclusives avec des marques renommées, renforçant encore davantage ce lien entre tradition et modernité.

    Pourquoi adopter le style 24 Heures du Mans ?

    Outre leur qualité et leur design, ces articles permettent de se connecter à une communauté de passionnés partageant un amour pour les sports d’endurance. Ils s’intègrent également parfaitement dans un style quotidien, alliant performance et élégance.

    Pour découvrir toute la collection et plonger dans l’univers des 24 Heures du Mans, rendez-vous sur la boutique officielle. Si vous souhaitez explorer davantage l’impact des courses d’endurance sur la culture automobile, n’hésitez pas à consulter nos articles dédiés sur l’histoire du Mans et ses légendes mécaniques.

    Une anecdote mémorable des 24 Heures du Mans

    En 1953, lors de la 21e édition des 24 Heures du Mans, un épisode insolite a marqué la course. Le pilote britannique Duncan Hamilton, engagé sur une Jaguar C-Type, apprit qu’il avait été disqualifié avant même le départ. Déçu, il décida de profiter de l’ambiance festive en buvant quelques verres. Mais, à la dernière minute, la disqualification fut annulée, et Hamilton dut prendre le volant… en état d’ébriété. Contre toute attente, lui et son coéquipier Tony Rolt remportèrent la victoire, offrant à Jaguar son premier triomphe au Mans. Un moment à jamais gravé dans l’histoire de la course !

  • La Porsche 911 GT1 s’illustre sur la glace avec Stéphane Ortelli

    La Porsche 911 GT1 s’illustre sur la glace avec Stéphane Ortelli

    Au cours d’un évènement de trois jours mêlant courses modernes et historiques ainsi que des démonstrations, la Porsche 911 GT1 s’est illustrée lors de la Course sur Glace d’Aspen.

    Apercevoir la Porsche 911 GT1, victorieuse au Mans, face au paysage hivernal des montagnes du Colorado, a pu donner à Stéphane Ortelli, pilote vétéran de Porsche, l’impression de vivre un rêve. C’est un long chemin depuis le Circuit de La Sarthe par une après-midi étouffante de juin 1998, lorsque Ortelli et ses coéquipiers, Laurent Aïello et Allan McNish, remportèrent les 24 Heures du Mans au volant de cette même voiture. Comment l’une des voitures de course les plus célèbres a-t-elle atterri du Musée Porsche de Zuffenhausen aux rues enneigées d’Aspen ?

    Une nouvelle édition de GP Ice Race a eu lieu le week-end dernier. Maintenant rebaptisée F.A.T International Ice Race, cette initiative est l’œuvre de Ferdinand Porsche, petit-fils de Ferry Porsche, qui a relancé l’événement historique il y a cinq ans. Organisé sur le lac gelé de Zell en Autriche jusqu’en 1974, le renouveau de la Course sur Glace a attiré des passionnés de Porsche du monde entier dans la petite ville de Zell Am See, berceau de la famille Porsche depuis des générations. Si bien que la décision a été prise d’aller encore plus loin en 2024, avec une deuxième édition de l’autre côté de l’Atlantique à Aspen.

    Pourquoi Aspen ? Outre un climat comparable à celui de l’Autriche alpine à cette période de l’année, cette petite ville perchée dans les montagnes Rocheuses a sa propre histoire étonnante dans le sport automobile. En 1951, le premier de cinq Grand Prix annuels a débuté ici, juste devant le célèbre Hôtel Jerome d’Aspen, avec une course de voitures à travers ses rues non pavées. À la fin de 1955, les courses sur les routes publiques du Colorado avaient été interdites, mais l’esprit compétitif perdurerait pendant des générations.

    Près de 70 ans plus tard, la F.A.T Ice Race Aspen a vu une collection éclectique de voitures de course modernes et historiques être mises à l’épreuve à la Tree Farm de Carbondale, à quelques kilomètres au nord d’Aspen. Et sans aucun doute, la voiture la plus remarquable sur la glace, tant pour les spectateurs que pour le pilote, était la Porsche 911 GT1.

    Pour permettre à une voiture pesant un peu plus de 1000 kg, avec une puissance arrière fortement boostée de 550 ch, de conduire dans des conditions aussi inhabituelles, les ingénieurs du Musée Porsche ont équipé la GT1-98 de pneus d’hiver spéciaux, tout en relevant la suspension pour laisser de la place pour les nouveaux pneus. Un système de préchauffage supplémentaire du modèle 919 Hybrid a également été installé, avec un logiciel révisé pour simplifier la procédure complexe de la voiture.

    Lorsque la voiture a été déchargée sur la glace pour la première fois, Ortelli pouvait à peine croire ses yeux.

    « Quand je l’ai vue ici pour la première fois, dans la neige et contre tous les arbres, c’était comme une belle peinture », dit le Français de 53 ans. « Cela avait l’air incroyable. Et je ne pouvais pas croire que j’allais vraiment la conduire ici. »

    « C’est plus comme du ballet » Ortelli souligne que malgré l’aspect incongru de la 911 GT1 sur la neige, les premières voitures de sport de Porsche ont été conçues pour, et développées dans, les montagnes, avec une adhérence inégalée, des freins puissants et une sensibilité sublime de la direction, des caractéristiques que cette voiture possède également. Mais l’identité de la GT1 n’est-elle pas décrite par des niveaux de grip et de force descendante extrêmement élevés, par des vitesses de pointe énormes sur la ligne droite des six kilomètres du Mans ?

    « Il faut tout oublier ! » rit Ortelli. « Ici, c’est plus comme du ballet. Les pneus adhèrent bien sur la neige compacte et vous pouvez immédiatement ressentir le potentiel de la voiture et suivre la trajectoire, mais vous devez utiliser le transfert de poids pour tourner. En partie parce que la voiture est si rigide, mais aussi parce que la crémaillère de direction est très rapide. Nous savons tous qu’en glissant, il faut tourner pour compenser l’angle de la voiture, mais dans la GT1, vous avez si peu de braquage. Pour moi, c’est la chose la plus difficile à laquelle s’adapter. Vous trouvez rapidement la pleine direction, il faut jouer avec l’accélérateur et le frein à pied gauche pour limiter le dérapage. C’était beaucoup de travail sur le volant et les pédales. Mais c’était vraiment comme un ballet, et sur la neige, cette voiture peut vraiment danser ! »

    La vision d’une voiture de course GT aussi spécialisée glissant sur la neige est rapidement devenue une sensation sur les réseaux sociaux, attirant même l’attention des coéquipiers d’Ortelli. « Allan et Laurent étaient super contents que je conduise la voiture ici », dit-il. « Ils m’ont tous les deux contacté pendant le week-end pour dire à quel point c’était cool de la voir dans la neige. C’est ce qui est génial avec le Musée Porsche. Ils ne se contentent pas de préparer les voitures pour les expositions, mais s’assurent que nous pouvons les conduire, et les conduire vite. Même des vainqueurs du Mans sur la neige. Je me souviendrai de cette expérience pour le reste de ma vie ! »

  • Porsche 911 Carrera GTS Le Mans Centenaire Edition : uniquement pour la France

    Porsche 911 Carrera GTS Le Mans Centenaire Edition : uniquement pour la France

    Porsche France présente la 911 Carrera GTS Le Mans Centenaire Edition, une édition spéciale de la légendaire 911. Cette voiture exclusive rend hommage au Centenaire des 24 Heures du Mans et célèbre l’histoire de Porsche sur le circuit mythique de la Sarthe. Uniquement réservée au marché français et limitée à 72 exemplaires, la 911 Carrera GTS Le Mans Centenaire Edition s’inspire de deux icônes : la Porsche 356 SL et la 911 GT1. « Nous sommes très fiers de présenter aujourd’hui ce modèle 100 % dédié au marché français. La 911 Carrera GTS Le Mans Centenaire Edition est le résultat d’un savoir-faire et d’une passion commune entre nos équipes de Porsche France et la maison Porsche Exclusive Manufaktur » explique Marc Meurer, Président de Porsche France.

    Des éléments de design uniques pour un anniversaire spécial
    Grant Larsson (designer du premier Boxster), en qualité de directeur des projets spéciaux au département Style Porsche, a personnellement dirigé le projet en collaboration avec l’équipe produit de Porsche France et de l’Automobile Club de l’Ouest. Elle a été pensée depuis 2020 pour une occasion spéciale : le Centenaire des 24 Heures du Mans et lui rend hommage à travers des éléments de design uniques. 25 éléments ont été développés et homologués spécifiquement pour cette 911. On trouve à l’extérieur un badge fraisé à la main sur la grille arrière ainsi qu’un badge arborant le tracé du circuit en bleu, blanc et rouge réalisé en 3D. L’intérieur, lui aussi, comprend des éléments spécifiques rendant hommage au double tour d’horloge comme le tracé du circuit embossé sur l’accoudoir central, le logo des 24 Heures du Mans sur les appuie-têtes ou encore les seuils de portes avec le monogramme du modèle. « L’histoire des 24 Heures du Mans est intimement liée à celle de Porsche. Une marque prestigieuse, qui célèbre cette année son 75e anniversaire. Cette série limitée exclusivement dédiée à la France est un superbe hommage à la plus grande course d’endurance au monde. Merci à Porsche de continuer à faire rêver tous les passionnés d’automobile et pour son engagement en endurance. » Pierre Fillon, président de l’Automobile Club de l’Ouest.

    Un projet inscrit dans l’histoire de Porsche aux 24 Heures du Mans
    Première Porsche à participer aux 24 Heures du Mans, et vainqueur de sa catégorie le 23 juin 1951, la Porsche 356 SL est l’une des voitures inspiratrices de cette 911 Carrera GTS Le Mans Centenaire Edition. Elle marqua le point de départ de l’histoire glorieuse de Porsche au Mans qui dure depuis 72 ans sans discontinuer. On retrouve cette voiture inspiratrice dans le contraste de couleurs entre la couleur extérieure Le Mans Silver et l’intérieur Bleu Graphite, le numéro extérieur 46 (numéro qu’elle portait lors de sa victoire en 1951) et les inserts décoratifs intérieurs du modèle de 2023. Les jantes en Aurum, les custodes latérales, les ceintures rouges s’inspirent quant à elles de la 911 GT1 qui a remporté les 24h du Mans en 1998 avec deux pilotes français au volant. Une 911 de course iconique qui est restée dans les mémoires.

    Avec cette édition spéciale Porsche France a puisé son inspiration dans des détails des plus authentiques. Le châssis originel de la 356 SL parti aux Etats Unis dès 1951 après la course a ainsi été retrouvé par les équipes du Porsche Museum et utilisé pour développer la 911 Le Mans Centenaire Edition. La couleur extérieure, Le Mans Silver, en est un exemple. Cette nouvelle teinte a été imaginée par le studio couleur de Porsche avec l’aide du propriétaire de la 356 SL de 1951 et du célèbre spécialiste californien, Rod Emory qui avait restauré la voiture pendant 4 ans. La couleur originale de la 356 SL a ainsi été modernisée pour créer un gris unique rendant hommage au sport automobile des années 50.

    Une 911 Carrera GTS unique
    La 911 Carrera GTS Le Mans Centenaire Edition intègre une trentaine d’options de série qui mettent en valeur son caractère unique. Parmi elles, les jupes latérales Sport Design peintes en Noir (finition satiné), le contour des baguettes de seuil en cuir Bleu Graphite ainsi que les phares PDLS Plus teinté. On y trouve également des options adaptées spécifiquement pour ce modèle comme le volant GT-sport en cuir Bleu Graphite avec coutures décoratives Craie et marquage 12h de la même couleur ou encore le velours sur les parties centrale des sièges baquets intégraux. Cette 911 Le Mans Centenaire Edition repose sur la base technique de la 911 Carrera GTS, offrant ainsi une propulsion agile grâce à son moteur de 480 ch, son châssis, ses freins et sa suspension propres aux modèles GTS. Unique en son genre, elle est disponible au choix avec une boîte manuelle à 7 rapports ou une boîte PDK à 8 rapports. En plus de cette dotation de série exclusive, chaque client recevra un étui à clé spécifique, une housse intérieure spécifique ainsi qu’un livre personnalisé répertoriant des photos de son véhicule à l’usine de Zuffenhausen et dans les ateliers d’Exclusive Manufaktur.

    Porsche et Le Mans
    Cette collaboration n’est pas le fruit du hasard. La 911 Carrera GTS Le Mans Centenaire Edition incarne le lien indéfectible entre Porsche et la prestigieuse course des 24 Heures du Mans : unis par la compétition depuis 1951. Soit 72 ans de présence continue de Porsche au Mans pour 72 exemplaires produits de cette série limitée. Coïncidence heureuse le 72 représente également le département de la Sarthe. Porsche aux 24 Heures du Mans c’est une histoire à succès avec pas moins de 14 records depuis 1951, 19 victoires au classement général et 110 victoires de classe. Depuis ces premières victoires, la compétition fait partie intégrante de l’ADN de la marque et est un vrai laboratoire technologique. Porsche a notamment testé et développé de nombreuses innovations sur le circuit sarthois avant de les utiliser sur les voitures de route.

    La 911 Carrera GTS Le Mans Centenaire Edition est révélée ce jour à l’occasion de l’édition du Mans Classic 2023. Série limitée à 72 exemplaires elle sera uniquement commercialisée par les Centres Porsche français et disponible à la commande dès aujourd’hui au prix de 237 819 € TTC client.

    Porsche 356 SL
    En 1951, Porsche fait une entrée triomphante sur la scène du Mans, avec sa voiture emblématique, la 356 SL. A L’époque, les 24 Heures du Mans, épreuve mythique qui testait la résistance et la vitesse des voitures de course avaient toujours été dominées par les constructeurs français et italiens. Cette année-là, la Porsche 356 SL, équipée d’un moteur quatre cylindres à plat refroidi par air, alliait fiabilité et agilité. A son bord, deux pilotes manceaux, Auguste Veuillet et Edmond Mouche ont parcouru la distance de 2840.65km à la vitesse moyenne de 118.36km/h pour terminer à la première place dans leur catégorie. Cette victoire marque le début de la légende Porsche au Mans.

    Porsche 911 GT1
    L’année 1998 marque un doublé de la firme de Zuffenhausen. Les deux Porsche 911 GT1 engagées montent sur les deux plus hautes marches du podium des 24 Heures du Mans avec trois pilotes français sur six dont Laurent Aïello et Stéphane Ortelli sur la première marche du podium. Porsche célèbre ainsi son demi-siècle de la plus belle des manières, en s’imposant pour la seizième fois. La Porsche 911 GT1 est depuis lors considérée comme l’une des plus belles voitures de course de tous les temps.

  • Les 24 Heures du Mans à suivre en direct sur Twitter !

    Les 24 Heures du Mans à suivre en direct sur Twitter !

    C’est « la plus grande course du monde » et elle a lieu cette semaine au Mans… Pour célébrer la 86e édition des 24 Heures du Mans, AUTOcult met en place un dispositif inédit afin de vous faire suivre l’épreuve en direct.

    Dès mercredi pour les essais libres et la première séance qualificative, et jusqu’au bout de la journée de dimanche, le compte Twitter @AUTOcult_fr s’alignera sur l’heure mancelle.

    Au programme : le suivi en direct des évènements en piste, mais aussi le plein d’anecdotes et de statistiques. Le contenu sera rédigé en français et accompagné d’illustrations.

    Des « tweetinterviews » d’acteurs de l’évènement viendront accompagner l’avant-course.

    En 2017, AUTOcult avait assuré la création du contenu de l’opération Ford Predictive Tweets, mené par GTB Paris et Ogilvy Paris pour Ford France. Ford Predictive Tweets fut le tour de force de prédire tous les événements des 24 Heures du Mans 2017 sur Twitter. Plus de 10 000 messages avaient été postés à partir d’un compte privé, une semaine avant la course, pour couvrir tous les scénarii possibles. Quelques jours de rédaction, beaucoup d’imagination et une grosse dose de statistiques pour 4 millions d’impressions en moins de 8 heures et des articles partout dans le monde. Cette opération a été récompensé lors du 10e Grand Prix Stratégies du Sport.

    En juin 2017, le compte @AUTOcult_fr avait obtenu 4,74 millions d’impressions de tweets. Le record date d’août 2017 avec 5,04 millions d’impressions de tweets.

  • Le Circuit de la Sarthe intègre « Iconic Sport Site »

    Le Circuit de la Sarthe intègre « Iconic Sport Site »

    Un nouveau label mondial.

    Lors de la course cycliste Paris-Roubaix, remporté avec classe par le Slovaque Peter Sagan, le label « Iconic Sport Site »  a été lancé. Son objectif ? Mettre en avant les hauts lieux sportifs mondiaux. Ainsi, villes et organisations des Sables d’Olonne, Roubaix et le Mans/ACO, organisatrices ou co-organisatrices des Vendée Globe, Paris-Roubaix et 24 Heures du Mans s’allient, mettant en oeuvre un réseau nouveau, un label, une signature nouvelle qui permettra à ces sites d’assurer leur futur, ensemble. Et bien plus encore.

    Guillaume Delbar, maire de Roubaix témoigne : « L’objectif est de constituer un réseau de monuments historiques sportifs qui attirent, pour développer le côté touristique tout au long de l’année au-delà de l’événement ponctuel. » Il ajoute : « Il y a aussi une dimension de lobbying commun pour que ces sites soient reconnus comme faisant partie du patrimoine mondial. »

    Iconic Sport Site : un lieu par sport. 

    Alors imaginons, le Col de Turini pourrait-il devenir le haut symbolique du rallye ? Indianapolis et son Indy 500 rejoindraient-ils ce club très fermé ? Silverstone serait-il le berceau de la F1 ? Pour certains sports comme le sport automobile, aussi large soit-il, certains choix seront rapides. En revanche, sur des sports aussi populaires et mondiaux que les football, rugby, tennis, le choix risque d’être cornélien. Dans une liste non-exhaustive, on pense par exemple pour le football au Maracanã de Rio. Pour le basket et la boxe, vient le Madison Square Garden de New York ou encore pour le rugby à l’Eden Park à Auckland, en ­Nouvelle-Zélande.

    Pour le moment, les candidatures sont ouverts aux sites français. L’international ne devrait pas tarder. Sportifs, gestionnaires et journalistes sportifs formeront le comité de sélection.

  • Quand Oreca faisait rouler Mondrian

    Quand Oreca faisait rouler Mondrian

    C’est en 2008 que l’histoire d’Oreca et celle du peintre hollandais Piet Mondrian se rapprochent.

    Fière de son Oreca 01, d’abord nommée Oreca/Courage LC 70, l’équipe du Castellet s’engage en Le Mans Series et aux 24 Heures du Mans, avec deux prototypes et six pilotes : Stéphane Ortelli, Laurent Groppi, Olivier Panis, Nicolas Lapierre, Soheil Ayari, Loïc Duval. C’est sur le Circuit Bugatti, au sein de l’usine Courage-Oreca nouvellement acquise, qu’a eu lieu la présentation presse et la révélation de la 01 aux couleurs Mondrian, reconnaissables entre cent.

    MOTORSPORT/LMS COURAGE ORECA LAUNCH
    Hugues à la cravate, les gosses en pyjama.

    Mondrian ? Mondrian, Pieter Cornelis Mondriaan de son vrai nom, est un peintre hollandais du début du 20ème siècle. C’est au cours d’un séjour à Paris de 1911 à 1914, que Mondrian découvre le cubisme, côtoyant les Cézanne, Braque et Picasso. La rencontre est primordiale pour lui, si bien qu’il glisse du réalisme à l’abstrait, traçant sur ses toiles des lignes noires horizontales et verticales, formant carrés et rectangles, qu’il complète d’aplats de couleur rouge, jaune, blanche, bleue, noire. La patte est lui est propre et signe son oeuvre tel un courant, un style dit « Mondrian », consécration artistique.

    Pour en revenir à la bagnole, 2009 est plus glorieux pour l’équipe Oreca, qui remporte mi septembre les 1000 km de Silverstone avec Olivier Panis et Nicolas Lapierre, déjà chouchou (mérité) du patron. La livrée est la même qu’en 2009, bien que la Oreca 01 ait bien évolué, aux formes moins anguleuses.

    Ah, Hugues, t'as mis ton pyj!
    Ah, Hugues, t’as mis ton pyj!

    2010, un accord est signé entre Peugeot et Oreca. Cette dernière fait rouler la 908 HDI FAP sur toute la saison des Le Mans Series et aux 24 Heures, se targuant de remporter le championnat équipe et pilote, avec Stéphane Sarrazin. La 908 alors exploitée par Oreca ne déroge pas à la règle et c’est le style Mondrian qui habille la Lionne, avec des motifs bien moins carrés et rectangulaires cela dit. Dommage d’ailleurs.

    Mais alors, pourquoi avoir choisi Mondrian ? 

    2007, Oreca s’engage dans un nouveau grand projet, celui de devenir un constructeur automobile, suite au rachat de Courage. L’objectif est alors simple : montrer la voiture, l’équipe nouvelle et ses produits, à l’aide d’un marketing fort, avec une opération claire de satisfaire les partenaires et d’en attirer de nouveaux.

    La structure varoise est alors aidée par une agence spécialisée, qui pond l’idée d’une livrée Mondrian. Le côté carré et précis de la touche Mondrian colle alors à l’image que veut se donner Oreca, comme entreprise fiable et précise. Il faut dire qu’avec un nom étant l’acronyme de ORganisation Exploitation Compétition Automobile, la chose ne pouvait être qu’établie. Les couleurs vives font aussi sortir du lot les prototypes de l’équipe, dans des plateaux de voitures aux couleurs plutôt ternes.

    Aussi, et l’outil est ici simple et malin, rectangles et carrés de couleurs permettent aux partenaires de facilement se retrouver sur l’auto, chose pour laquelle ils étaient sensibles. Enfin, le choix de Mondrian fut fait afin d’amener l’art dans le sport auto, dans la tradition des Art Car manceaux, d’autant que la Matmut, principal partenaire de l’équipe, venait tout juste de lancer sa fondation d’art contemporain. La boucle était bouclée.

    L’année 2010 sera la dernière année des livrées Mondrian chez Oreca. Aucune autre équipe ne reprendra ces couleurs depuis, posant ainsi les prototypes varois tels de réels Art Car. Jolis non ? Et culte, aussi.

    A découvrir, la bio de Piet Mondrian sur le site de la BNF. Avec elle, vous pourrez vous la péter grave lors des diners en ville.

    2008

    MOTORSPORT/LMS COURAGE ORECA LAUNCH

    MOTORSPORT/LE MANS SERIES NURBURGRING

    Oreca Mondrian 08099201

    MOTORSPORT/LE MANS 24 HOURS 2008

    MOTORSPORT/LE MANS SERIES SPA FRANCORCHAMPS

    MOTORSPORT/LE MANS SERIES SPA FRANCORCHAMPS

    2009

    MOTORSPORT/LE MANS SERIES SPA 2009

    Oreca Mondrian 2010_lemans_teamoreca_16

    MOTORSPORT/ LE MANS 24 HOURS 2009

    MOTORSPORT / 2009 LMS SILVERSTONE

    2010

    Oreca Mondrian 2010_lms_teamoreca_spa_07

    Oreca Mondrian 2010_lms_teamoreca_silverstone_13

    Oreca Mondrian 2010_lms_teamoreca_portimao_14

    Oreca Mondrian 2010_lms_teamoreca_portimao_06

    Photos : DPPI / Oreca.

    Merci à Dominique pour son aide.

  • J’avais prédit la deuxième place de Ford aux 24 Heures du Mans

    J’avais prédit la deuxième place de Ford aux 24 Heures du Mans

    Il y a quelques semaines, j’ai été contacté par Ford pour un projet un peu spécial : imaginer ce que sera la 85e édition des 24 Heures du Mans avant les premiers essais libres !

    En 2016, pour son grand retour aux 24 Heures du Mans un demi-siècle après sa première victoire historique dans la Sarthe, Ford s’était imposé dans la catégorie LM GTE Pro. En 2017, 50 ans après une autre victoire de légende du duo Foyt/Gurney sur la GT40 Mk IV, Ford s’est de nouveau hissé sur le podium en passant la ligne d’arrivée à la deuxième place grâce à l’équipage Harry Ticknell/Andy Priaulx/Luis Felipe Derani sur la Ford GT n°67. Les trois autres Ford GT ont également bouclé les 24 heures de course.

    Ford-GT-03

    Le jeu consistait à prédire le résultat pour mettre en avant les capacités prédictives déjà intégrées dans de nombreuses Ford de série, telles que la détection des obstacles et des piétons, l’assistance au freinage d’urgence, le contrôle dynamique de la trajectoire, l’alerte de véhicule en approche et angle mort, ou encore l’éclairage adaptatif intelligent.

    En quelques jours, j’ai avalé des milliers de données sur les quinze dernières années. Tout ce qu’il pouvait se passer : les abandons, les sorties de piste, les probabilités de podiums provisoires toutes les deux heures au classement général et en LM GTE-Pro, l’incidence de la météo, les records qui pouvaient tomber et les meilleurs temps au tour…

    Ford-GT-02

    Le tout a été mis en ligne sur un compte Twitter (@FordPreTech) plus d’une semaine avant que le départ ne soit donné. Evidemment, j’ai manqué beaucoup de ce qui a pimenté la course. Par exemple, je n’imaginais pas qu’une LM P2 allait être en tête dimanche matin… Mais j’avais le podium final du LM GTE-Pro, parmi plus de 1 700 possibilités.

    66 tweets ont été publiés pour raconter la course entre le 10 et le 14 juin… Quand le départ a été donné le samedi 17. A relire dans l’ordre antéchronologique.