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  • Dieselgate : dix ans après, la mort annoncée du diesel ?

    Dieselgate : dix ans après, la mort annoncée du diesel ?

    Il y a tout juste dix ans, le 18 septembre 2015, l’Agence de protection de l’environnement américaine (EPA) publiait un rapport qui allait ébranler l’industrie automobile mondiale. Le scandale qui s’ensuivit, rapidement baptisé Dieselgate, ne se limita pas à un simple dossier technique : il marqua un tournant majeur pour la crédibilité des constructeurs, la réglementation environnementale et l’avenir même du moteur diesel. Une décennie plus tard, une question demeure : le Dieselgate a-t-il accéléré la fin du diesel en tant que carburant de masse ?

    Le cœur du scandale

    Entre 2008 et 2015, Volkswagen avait équipé plusieurs millions de ses modèles de logiciels dits défectueux, capables de détecter les conditions d’un test d’homologation et d’adapter temporairement le fonctionnement du moteur. Résultat : des émissions d’oxydes d’azote (NOx) réduites en laboratoire, mais jusqu’à quarante fois supérieures aux normes en conditions réelles.

    Le dispositif visait à préserver un argument commercial clé du diesel : sa sobriété en carburant. Car les technologies permettant de réduire efficacement les émissions — pièges à NOx ou systèmes SCR à injection d’urée — alourdissaient les coûts et dégradaient parfois la consommation. Volkswagen avait donc choisi de tricher pour rester compétitif face à une réglementation de plus en plus stricte, notamment avec les normes Euro 5 (2011) et Euro 6 (2015).

    Si VW fut la cible principale, il n’était pas seul. Des enquêtes menées depuis ont révélé que d’autres constructeurs avaient, eux aussi, flirté avec les limites de la légalité, voire les avaient franchies. Le scandale s’est vite mué en crise systémique pour l’ensemble du secteur.

    Un coût colossal

    Au-delà du choc réputationnel, Dieselgate a eu un coût financier astronomique. Pour le seul groupe Volkswagen, l’addition a dépassé les 33 milliards de dollars en amendes, indemnisations et rappels. D’autres constructeurs, de Mercedes-Benz à Renault en passant par Nissan, continuent à affronter des procédures judiciaires ou des recours collectifs.

    Le choc fut tel qu’il redessina les priorités stratégiques des groupes automobiles. Beaucoup se sont engagés dans une simplification radicale de leurs gammes, une sorte « d’iPhoneification » selon l’expression de Philip Nothard (Cox Automotive), afin de réduire les coûts de développement et d’industrialisation. Dieselgate a aussi accéléré l’adoption de cycles d’homologation plus réalistes, comme le WLTP entré en vigueur en 2017.

    Le diesel, victime collatérale ?

    En Europe, le diesel représentait encore plus de la moitié des ventes de voitures neuves en 2015. Dix ans plus tard, il pèse moins de 15 %. Si la transition énergétique et l’essor des hybrides et des électriques expliquent en grande partie ce déclin, Dieselgate a clairement servi de catalyseur. La méfiance à l’égard des motorisations à gazole s’est installée, renforcée par les politiques publiques de restriction de circulation et par une fiscalité moins favorable.

    Pourtant, sur le plan technique, le diesel n’a jamais été aussi propre qu’aujourd’hui. Les systèmes de dépollution modernes réduisent drastiquement les émissions de NOx, au point que certains experts considèrent les diesels récents plus vertueux que leurs équivalents essence en matière de pollution locale. « Dieselgate a terni une technologie qui, dans sa forme actuelle, est extrêmement propre », rappelle Nick Molden, fondateur d’Emissions Analytics.


    Un impact sanitaire

    Le scandale ne se limite pas à une tricherie comptable ou à une bataille juridique. Plusieurs études ont estimé que l’excès d’émissions de NOx lié aux logiciels truqueurs aurait contribué à des milliers de décès prématurés en Europe, notamment en raison des maladies respiratoires.


    La confiance des automobilistes en question

    Sur le plan de l’opinion publique, l’effet est plus nuancé. Le recul du diesel semble davantage lié aux contraintes réglementaires et au manque d’offre que proprement à la défiance des consommateurs. Beaucoup d’automobilistes reconnaissent encore l’avantage du diesel pour les gros rouleurs, notamment en matière d’autonomie et de consommation.

    Volkswagen, un géant qui a survécu

    Ironie de l’histoire, le groupe Volkswagen est resté le premier constructeur européen et affiche une santé financière solide. Le Dieselgate fut un traumatisme, mais aussi un accélérateur de transformation : gouvernance renforcée, milliers de collaborateurs formés aux nouvelles pratiques de conformité, et surtout un virage stratégique massif vers l’électrique, incarné par la gamme ID.

    « Dieselgate représente un tournant majeur de l’histoire du groupe », déclarait récemment un porte-parole de Volkswagen, soulignant les progrès accomplis en matière de transparence et d’éthique.

    Une page tournée ?

    Dix ans après, le Dieselgate reste un cas d’école. Pour l’industrie automobile, il aura agi comme un révélateur et un accélérateur : révélateur des failles dans la relation de confiance entre constructeurs et clients ; accélérateur dans la marche vers une mobilité plus propre, que ce soit par contrainte ou par opportunisme.

    Le diesel n’est pas mort, mais il a perdu sa légitimité en tant que technologie dominante. Cantonné désormais aux véhicules lourds, aux utilitaires ou aux gros SUV, il a laissé la voie libre à l’hybride et à l’électrique. La fraude de Volkswagen aura donc, paradoxalement, contribué à précipiter une mutation historique dont nous vivons encore les répercussions.

  • Munich 2025 : l’Europe monte au front face à la déferlante chinoise

    Munich 2025 : l’Europe monte au front face à la déferlante chinoise

    Dès l’ouverture de la journée presse, l’effervescence était palpable au salon de Munich. Sourires, retrouvailles, odeur familière des halls d’exposition : les vétérans retrouvaient ce parfum de « vrai » salon automobile, absent depuis trop longtemps. Pourtant, derrière cette façade d’enthousiasme, un parfum de gravité flotte. Munich n’est pas seulement une fête de l’automobile. C’est un champ de bataille.

    Dans cette capitale de l’industrie allemande, l’Europe automobile est venue montrer ses muscles. L’objectif : prouver que ses constructeurs savent se réinventer et défendre leur marché intérieur contre la vague montante des marques chinoises. Ces dernières, contraintes par une surcapacité colossale — 50 millions de voitures produites chaque année pour un marché domestique plafonnant à 28 millions — cherchent de nouveaux débouchés. Résultat : 22 millions de véhicules par an doivent trouver preneurs à l’étranger, Europe en tête, malgré les incertitudes liées aux droits de douane.

    Les Européens serrent les rangs

    La réponse des constructeurs européens est nette : il s’agit de réaffirmer leur identité et leur pertinence. Audi a frappé fort avec un spectaculaire coupé électrique conceptuel, héritier spirituel du TT. Massimo Frascella, son nouveau patron du design, reconnaît que la marque « s’était égarée » et veut initier une ère stylistique audacieuse et épurée.

    BMW a choisi Munich pour dévoiler la nouvelle iX3, annonciatrice de la famille Neue Klasse, qui comptera 40 modèles électriques à terme. Plus qu’un SUV, c’est une démonstration de stratégie : rationaliser la production, améliorer la rentabilité et redonner de l’attrait à la gamme.

    Chez Mercedes, les slogans « WELCOME HOME » s’affichent partout. Le constructeur veut rassurer ses fidèles, réactiver les valeurs de la marque. Pourtant, la tonalité est surprenante, très éloignée du fameux « Engineered like no other car » qui avait forgé l’image d’excellence technique.

    Volkswagen, lui, regarde en arrière pour mieux avancer. L’offensive porte sur une gamme de petites électriques censées renouer avec « l’esprit VW » et répondre à une clientèle lassée de SUV interchangeables et de berlines surpuissantes. L’idée est claire : revenir à la simplicité et à l’accessibilité.

    La montée en puissance des Chinois

    Si l’Europe se montre en ordre de bataille, c’est aussi parce que la concurrence est déjà sur place, nombreuse. Munich 2025 compte plus de marques chinoises exposées que de constructeurs européens. Mais leurs stands sont relégués en périphérie des six halls, noyés parmi les équipementiers.

    Difficile de les ignorer pourtant : Changan, Xiaomi, Aito — ce dernier soutenu par Huawei — alignent des nouveautés séduisantes. Les ambassadeurs de marque, jeunes et souriants, n’ont rien de conquérants menaçants : ils incarnent une autre vision, pragmatique, celle d’un marché mondialisé où acheter une voiture chinoise devient un choix de bon sens économique. Car, face à une offre compétitive et de plus en plus qualitative, difficile de reprocher à l’automobiliste européen de chercher le meilleur rapport qualité-prix.

    Un salon sans fioritures, mais lourd de sens

    Autre différence avec les salons d’antan : pas de shows grandiloquents, pas de danseurs ni de musique tonitruante. Les présentations vidéo géantes sont là, mais dans un registre sobre. « Comme les voitures électriques elles-mêmes : pas de bruit, pas de vibe », lâche un visiteur désabusé.

    Cette sobriété n’est pourtant pas synonyme de fadeur. Au contraire, elle souligne l’importance du moment : derrière la mise en scène contenue, des avancées majeures se révèlent. Design renouvelé, autonomie accrue, modèles plus rationnels… Les Européens exposent leur riposte avec sérieux. Et les Chinois, avec leurs modèles au style parfois anonyme mais redoutablement efficaces, démontrent qu’ils sont désormais incontournables.

    La bataille pour l’âme de l’automobile européenne

    Munich 2025 restera comme un jalon. Ce n’est plus un simple salon, c’est une déclaration de guerre économique et culturelle. L’Europe se mobilise pour protéger son industrie, son savoir-faire, mais aussi sa place dans l’imaginaire collectif de l’automobile. En face, la Chine avance calmement, sûre de sa force de frappe industrielle.

    La bataille ne fait que commencer. Elle ne se jouera pas seulement sur le terrain de la technique ou des prix, mais aussi sur celui de l’identité. Car si les voitures électriques finissent par se ressembler, que restera-t-il du caractère européen face à l’uniformisation mondiale ? C’est là que réside, plus que jamais, l’enjeu : défendre non seulement des parts de marché, mais une culture automobile.

  • L’illusion du numéro 1 : pourquoi l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi n’a jamais vraiment été le premier groupe automobile mondial

    L’illusion du numéro 1 : pourquoi l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi n’a jamais vraiment été le premier groupe automobile mondial

    Carlos Ghosn aime rappeler, dans ses récentes interventions médiatiques, qu’il a hissé l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi au sommet du classement mondial, au-dessus de Volkswagen et de Toyota. Sur le papier, les chiffres de 2017 et 2018 semblent lui donner raison : plus de 10,6 millions de véhicules vendus en une année, soit environ un sur neuf produits dans le monde. Mais à y regarder de plus près, cette suprématie tient davantage d’une construction de communication que d’une réalité économique et industrielle.

    Une addition de volumes plus qu’un groupe intégré

    A l’époque, l’Alliance n’est pas un constructeur au sens où peut l’être le groupe Volkswagen ou Toyota. C’est un montage original, fait d’échanges croisés d’actions et de coopérations techniques, mais où chaque société conserve son indépendance juridique, sa gouvernance et même ses stratégies commerciales.

    • Renault détient 43,4 % de Nissan,
    • Nissan détient 15 % de Renault (sans droit de vote),
    • et Nissan contrôle 34 % de Mitsubishi Motors.

    L’addition de leurs ventes permet d’afficher un total flatteur, mais l’Alliance ne dispose pas d’un centre décisionnel unique ni d’une stratégie de marque intégrée. Les synergies existent — plateformes partagées, achats communs, R&D mutualisée — mais elles restent limitées par rapport à l’intégration verticale d’un Volkswagen, où Audi, Skoda et Seat travaillent au sein d’une même entité.

    Les autres jouent aussi avec des participations

    S’il fallait additionner toutes les marques où des liens capitalistiques existent, d’autres acteurs pourraient, eux aussi, revendiquer un leadership mondial à travers les âges.

    • Hyundai détient 33,9 % de Kia. Additionnées, leurs ventes dépassent 7 millions d’unités annuelles. Et pourtant, le groupe coréen ne revendique pas être une “alliance numéro 3 mondiale” mais bien un constructeur intégré, Hyundai Motor Group qui ne doit compter que les ventes Hyundai d’un côté et Kia de l’autre.
    • Toyota détient 20 % de Subaru, 5 % de Mazda et 5 % de Suzuki. S’il additionnait ces volumes aux siens, Toyota gonflerait artificiellement ses ventes de près de 2 millions de véhicules supplémentaires. Mais le géant japonais préfère mettre en avant ses propres résultats, sans s’arroger les volumes de partenaires minoritaires.
    • Daimler (Mercedes-Benz) avait croisé son capital avec Renault et Nissan à hauteur de 3,93 % en 2010. À aucun moment, l’Allemand n’a songé à se présenter comme premier constructeur mondial en additionnant ces volumes.
    • Geely, enfin, illustre la stratégie contemporaine d’un actionnaire multi-marques : 100 % de Volvo Cars et Lotus, 51 % de Smart, 8,2 % de Volvo Trucks, près de 10 % de Mercedes. Le groupe chinois pourrait, lui aussi, revendiquer un empire aux ventes cumulées colossales. Il n’en fait rien, préférant gérer chaque entité selon ses besoins stratégiques.

    Quand la communication dépasse la réalité

    Ce qui distingue Carlos Ghosn, c’est son usage de cette addition comme un outil de communication. En 2017 et 2018, au moment où l’Alliance dépassait les 10,6 millions d’unités, il a voulu imposer l’idée que Renault était au sommet de l’industrie automobile mondiale. Une manière de renforcer la légitimité d’un montage fragile, marqué par la méfiance de Nissan vis-à-vis de Renault et par l’absence de réelle fusion.

    La comparaison devient encore plus bancale si l’on élargit le périmètre : Volkswagen intègre aussi des poids lourds (MAN, Scania), ce qui gonfle ses chiffres au-delà des véhicules légers. L’Alliance, elle, ne joue que sur les voitures particulières et utilitaires légers. Or, choisir son terrain de comparaison est une manière de fausser le débat.

    L’importance de l’intégration industrielle

    Être “numéro 1” ne signifie pas seulement vendre plus de voitures, mais aussi disposer d’une capacité d’intégration industrielle : plateformes communes, standards partagés, organisation mondiale cohérente. Sur ce terrain, l’Alliance a toujours été moins efficace que ses rivaux :

    • Volkswagen peut lancer une plateforme (MQB, MEB) et l’amortir sur toutes ses marques.
    • Toyota a fait de la TNGA un standard mondial.
    • Renault, Nissan et Mitsubishi ont longtemps peiné à harmoniser leurs choix techniques, freinés par les rivalités internes.
    • Stellantis est aujourd’hui un exemple qui a généré des milliards d’euros de profits.

    L’illusion de leadership s’est dissipée dès le départ de Ghosn. L’Alliance n’a pas su transformer son volume en avantage stratégique durable.

    Une victoire à la Pyrrhus

    En revendiquant le titre de “numéro 1 mondial”, Carlos Ghosn a offert à l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi un succès d’image plus que de substance. La réalité, c’est qu’un constructeur automobile ne se juge pas uniquement à ses volumes, mais à sa cohérence industrielle, à sa capacité d’innovation et à sa solidité financière. Sur ce terrain, Volkswagen et Toyota – et aujourd’hui Stellantis – restent les véritables leaders.

    L’Alliance a été un montage audacieux, mais fragile. Elle a prouvé qu’il est possible de s’additionner pour quelques années afin de dépasser ses rivaux. Elle a aussi montré que, sans intégration réelle et sans confiance réciproque, le numéro 1 mondial ne peut être qu’un mirage.

    L’Alliance existe toujours, mais personne ne la voit plus comme un groupe consolidé. Alors, comment faire la différence ? Demandez-vous si vous pouvez acheter une entreprise et une autre à côté. Vous pouvez acheter des actions du Groupe Renault, puis des actions de Nissan. Même chose pour Hyundai et Kia. En revanche, impossible d’acheter du Skoda (intégré dans Volkswagen) ou du Lancia ou du Jeep (intégré dans Stellantis).

  • Volkswagen brade ses utilitaires : jusqu’à 40 % de remise… mais pourquoi ?

    Volkswagen brade ses utilitaires : jusqu’à 40 % de remise… mais pourquoi ?

    La recette est vieille comme le commerce : quand ça ne se vend pas, on baisse le prix. Mais cette fois, Volkswagen sort la grosse artillerie. Jusqu’à 40 % de rabais sur ses utilitaires flambant neufs. Non, ce n’est pas une liquidation judiciaire, mais une campagne promotionnelle officielle annoncée par Automobilwoche.

    La ristourne XXL made in Wolfsburg

    L’opération est d’envergure. En clair : Volkswagen augmente les marges des concessionnaires allemands, qui peuvent ensuite les redistribuer en remises. D’ordinaire, un utilitaire se négocie avec 15 % de marge. Là, Volkswagen ajoute 25 % de bonus. Faites le calcul : jusqu’à 40 % de réduction si vous savez négocier.

    La promo court jusqu’au 30 septembre 2025, avec immatriculation obligatoire avant le 15 décembre. Et le menu est copieux :

    • ID. Buzz Cargo,
    • Transporter,
    • Crafter,
    • mais aussi les Caravelle et Multivan côté passagers,
    • sans oublier les campeurs California Ocean et California Beach.

    Autrement dit : l’intégralité du catalogue utilitaires. Comme si Volkswagen avait décidé d’écumer ses stocks à coup de soldes géantes.

    Des modèles récents… déjà au rayon démarque

    Normalement, on brade les fins de série ou les vieilles générations. Ici, non : l’ID. Buzz est la vitrine électrique de la marque, le Crafter et le Transporter viennent d’être renouvelés, et le California reste un objet de culte. Alors pourquoi offrir 40 % de rabais sur des véhicules qui devraient se vendre tout seuls ?

    La réponse tient en un mot : Ford selon AutoBild.

    L’ombre du partenaire encombrant

    Volkswagen et Ford sont désormais partenaires sur plusieurs segments. Résultat : les Ford Capri et Explorer électriques roulent sur des bases Volkswagen, et de l’autre côté, les Transporter et Crafter sont des cousins directs de Transit.

    Le hic, c’est que les utilitaires Volkswagen se vendent mal. Très mal. Si mal que, selon plusieurs sources, certains parkings d’usine débordent de véhicules neufs sans acheteur. Mais VW n’a pas le choix : un accord avec Ford l’oblige à produire un certain volume. Moins produire coûterait plus cher que de vendre à prix sacrifié.

    Moralité : plutôt que de revoir l’accord, Volkswagen préfère inonder le marché de remises gigantesques.

    Quand la promo masque un vrai problème

    Cette campagne est un aveu à peine voilé. Les utilitaires modernes sont coincés entre un marché des thermiques saturé et des versions électriques hors de prix et mal adaptées aux besoins des professionnels. Pas assez d’autonomie, pas d’infrastructure de recharge sérieuse, mais un tarif premium… Résultat, ils restent sur les bras des concessionnaires.

    Et pour Volkswagen, mieux vaut sacrifier l’image de valeur que de laisser les parkings se transformer en musée de l’utilitaire invendu.

    Une opération coup de rabot… au risque d’abîmer l’image (ou de briller auprès de certains médias)

    Sur le court terme, les clients allemands vont se régaler : repartir avec un California Ocean neuf à prix de Dacia, ça n’arrive pas tous les jours. Sur le long terme, l’histoire est moins drôle : une marque qui brade ses modèles récents risque d’éroder son prestige.

    Le message envoyé est clair : les utilitaires Volkswagen ne valent pas ce qu’ils coûtent. Et quand le consommateur le comprend, il n’oublie jamais. Surtout en voyant les valeurs résiduelles.

    Problème : des médias qui ne regardent que les immatriculations vont saluer les efforts de Volkswagen, sans comprendre la profonde crise dans lequel la marque / le constructeur / l’industrie s’enfonce.

  • Du Brésil au Japon, l’histoire aux mille noms de la Volkswagen Coccinelle

    Du Brésil au Japon, l’histoire aux mille noms de la Volkswagen Coccinelle

    La Volkswagen Coccinelle, avec ses lignes rondes et son charme indémodable, est bien plus qu’une simple voiture : c’est un phénomène culturel. Produite à plus de 21 millions d’exemplaires et vendue aux quatre coins du globe, elle a su s’intégrer à chaque culture et y a gagné une multitude de surnoms. Oubliez son appellation officielle, la « Type 1 », et plongez dans un voyage linguistique à travers le monde automobile !

    Le bestiaire à quatre roues

    Dans de nombreux pays, la voiture a hérité de noms d’insectes, en référence à sa forme arrondie et à son allure compacte.

    • Allemagne : Là où tout a commencé, elle est la « Käfer », qui signifie « scarabée » ou « cafard ». Un nom pas très glamour, mais qui fait écho à sa robustesse et à sa présence partout dans le pays.
    • États-Unis : Le nom « Beetle », qui signifie aussi « scarabée », a été popularisé par une campagne publicitaire ingénieuse. Aux États-Unis, la voiture a été un symbole de la contre-culture et de la simplicité.
    • France : La douceur de la langue française a transformé le « cafard » en une jolie « Coccinelle », un petit insecte rouge et noir, symbole de chance. Au Québec, on la surnomme aussi « Coccinelle » ou plus familièrement « Beetle ».
    • Italie : Ici, la voiture est la « Maggiolino », qui signifie « hanneton ». Un insecte qui, comme la Coccinelle, est perçu comme sympathique et inoffensif.
    • Espagne et Amérique du Sud : C’est un retour au scarabée, avec l’« Escarabajo » en Espagne, en Argentine et au Chili. Au Mexique, elle a même un nom plus affectueux, « Vocho » ou « Vochito ».

    Des noms plus exotiques

    Le charme de la Coccinelle a inspiré des noms plus originaux dans d’autres pays :

    • Brésil : Elle est la « Fusca », une abréviation du mot « Volkswagen ». Mais certains l’appellent aussi « Coléoptère », un terme plus général pour les insectes.
    • Norvège : En Norvège, son nom est « Boble », qui signifie « bulle », en référence à sa forme.
    • Thaïlande : Elle est la « Rod tao », qui se traduit par « voiture-tortue », un nom qui évoque sa lenteur supposée et sa forme.
    • Turquie : Le nom « Kaplumbağa », signifie également « tortue », preuve que sa silhouette a la capacité de créer des associations d’idées similaires, même à des milliers de kilomètres.

    La Volkswagen Coccinelle n’est pas seulement une voiture, c’est une légende vivante dont l’héritage se perpétue à travers des noms aussi variés et charmants que la voiture elle-même.

  • Volkswagen ravive l’esprit Harlequin pour les 50 ans de la Polo… sur une voiture de rallycross !

    Volkswagen ravive l’esprit Harlequin pour les 50 ans de la Polo… sur une voiture de rallycross !

    Il y a des voitures qui deviennent cultes parce qu’elles sont rares, performantes ou coûteuses. Et puis il y a les Harlequin de Volkswagen. Des citadines bariolées nées d’une blague d’ingénieur, devenues icônes grâce à leur look délirant et à un parfum d’insolence assumée. Pour les 50 ans de la Polo, VW UK remet ça : une livrée Harlequin — mais cette fois, sur un monstre de rallycross.

    Un anniversaire en roue libre

    Volkswagen n’a pas choisi une Polo GTI ni un modèle de série pour célébrer les cinq décennies de sa petite berline. Non. Le constructeur allemand a préféré se tourner vers son glorieux passé en compétition pour habiller une Polo R World Rallycross Car de 2018 aux couleurs Harlequin. Le résultat ? Une voiture de course surbaissée, bodybuildée, coiffée d’un aileron en carbone, arborant quatre teintes criardes sur ses panneaux de carrosserie : Chagallblau, Flashrot, Ginstergelb et Pistazie. Le tout ponctué de graphismes façon BD.

    Un clin d’œil qui ne doit rien au hasard. Car si la Polo a connu bien des déclinaisons sportives — GT, G40, GTI, R WRC… —, la version Harlequin est sans doute la plus reconnaissable de toutes.

    1995 : la naissance d’une légende multicolore

    Retour en 1994. À l’époque, Volkswagen cherche un moyen ludique d’illustrer la modularité de ses chaînes de production. L’idée est simple : assembler quelques Polo avec des panneaux de carrosserie dépareillés. Neuf prototypes sont réalisés. Le public est conquis. En 1995, VW lance officiellement la Polo Harlekin, une série spéciale… qui n’a rien de sobre.

    Chaque exemplaire repose sur une base colorée — bleu, rouge, jaune ou vert — à laquelle sont ajoutés des panneaux dans les trois autres teintes. En tout, 3 806 exemplaires seront vendus en Europe, avant que le concept ne traverse l’Atlantique, sous forme de Golf Harlequin. C’est peu, mais suffisant pour faire entrer cette édition dans le panthéon des bizarreries automobiles adorées des collectionneurs.

    Au-delà de l’exercice de style, la Harlekin devient une déclaration. Un pied de nez à l’uniformité croissante du marché automobile. Et un formidable outil de différenciation pour VW, qui prouve alors qu’on peut être sérieux sans se prendre au sérieux.

    Du bitume au gravier, même esprit

    Trente ans plus tard, la nouvelle Harlequin ne roule pas dans les rues mais sur les circuits de rallycross. Une discipline où la Polo s’est imposée comme une référence, notamment entre 2017 et 2020, avec plusieurs titres mondiaux en poche. Avant cela, la version WRC de la Polo avait dominé le championnat du monde des rallyes entre 2013 et 2016.

    Le modèle choisi pour cette livrée anniversaire est une Polo WRX de 2018, développée spécifiquement pour le rallycross. Par rapport à la WRC, elle adopte une aérodynamique plus agressive, un empattement raccourci et des suspensions calibrées pour encaisser les jumps et les réceptions brutales. Bref, un engin spectaculaire… que cette robe multicolore rend presque joyeusement absurde.

    Le résultat est saisissant : entre nostalgie assumée et performance brute, cette Harlequin de course devient un ovni roulant. Et une formidable opération de communication, tant pour les amateurs de youngtimers que pour les fans de sport auto.

    Une célébration en trois actes

    Avec cette Harlequin WRX, Volkswagen rend hommage à trois piliers de son identité :

    • La Polo, qui fête ses 50 ans et s’est écoulée à plus de 18 millions d’exemplaires depuis 1975.
    • La série Harlequin, devenu symbole de créativité et de dérision dans le monde très normé de l’automobile.
    • La compétition, où la marque a su allier rigueur allemande et flamboyance sur les pistes.

    Ce mélange improbable entre la dérision colorée et la rigueur du sport mécanique illustre à merveille le paradoxe Volkswagen. Une marque capable d’inventer l’automobile sérieuse et rationnelle… tout en la repeignant comme un jouet de collectionneur.


    La culture Harlequin, toujours vivante ?

    L’engouement pour les Harlequin d’origine ne s’est jamais vraiment éteint. Aujourd’hui encore, des collectionneurs s’arrachent les quelques exemplaires d’époque — surtout ceux dont les panneaux n’ont pas été repeints pour retrouver une certaine « harmonie ». Sur les réseaux sociaux, les #HarlequinVW sont légion. Et ce genre de célébration, même unique, entretient le mythe.

    Avec cette Polo de rallycross, VW montre qu’elle n’a pas oublié comment faire sourire les passionnés. Et qu’elle n’a pas peur de faire dialoguer les époques : une voiture de course ultra-technique, habillée d’une blague de designer des années 90. Parfait pour les 50 ans d’un modèle qui a toujours su ménager la chèvre (sportive) et le chou (citadine raisonnable).

  • 75 ans de Combi : Volkswagen célèbre son utilitaire emblématique

    75 ans de Combi : Volkswagen célèbre son utilitaire emblématique

    Le 8 mars 1950, le premier Transporter, ou T1, sortait des chaînes de montage de Wolfsburg. 75 ans plus tard, ce modèle utilitaire est devenu une icône, le plus vendu en Europe et le plus long en production de l’histoire automobile. Pour célébrer cet anniversaire, Volkswagen Véhicules Utilitaires a prévu une campagne spéciale avec des spots TV, des supports papier et une initiative Instagram innovante.

    De l’utilitaire au modèle culte

    Plus de 12,5 millions d’exemplaires du Combi ont été produits depuis 1950, d’abord à Wolfsburg, puis à Hanovre à partir de 1956. Du T1 au T6.1, toutes les générations du modèle ont conservé le même concept de base, qu’il s’agisse des versions fourgon ou des vans aménagés.

    L’arrivée de l’électromobilité a toutefois entraîné une transformation du modèle. L’ancien concept « un Combi pour tous » a cédé la place à une gamme plus diversifiée, avec « le bon Combi pour chaque client ». L’actuel Multivan, lancé en 2021, a inauguré cette nouvelle ère, avec une motorisation hybride rechargeable disponible en option. L’ID. Buzz, premier Combi VW entièrement électrique produit en grande série, a suivi en 2022. Et en 2025, la nouvelle gamme Transporter fera son apparition, complétant l’offre avec trois variantes de base et six modèles : Multivan/California, ID. Buzz/ID. Buzz Cargo et Transporter/Caravelle.

    Les différentes générations du Combi

    • T1 (1950-1967) : Lancé en 1950, le T1 a rapidement conquis le marché grâce à sa polyvalence et son prix abordable. Il a été décliné en plusieurs versions, dont le célèbre « bus Samba » avec ses 23 fenêtres et son toit ouvrant.
    • T2 (1967-1979) : Le T2 a marqué une évolution stylistique et technique par rapport au T1, avec un pare-brise monobloc et une porte coulissante de série. Il est devenu un symbole de liberté et de voyage, notamment grâce à sa popularité auprès des hippies.
    • T3 (1979-1992) : Le T3 a été le premier Combi VW à proposer des motorisations diesel et une transmission intégrale. Il a également servi de base à des modèles emblématiques comme le California et le Multivan.
    • T4 (1990-2003) : Le T4 a marqué une rupture technologique avec le passage à la traction avant. Il a gagné en espace intérieur et en confort de conduite.
    • T5 (2003-2015) : Le T5 a poursuivi l’évolution du modèle en termes de design, de confort et de technologie. Il a été décliné en de nombreuses versions, dont des éditions spéciales devenues des collectors.
    • T6 et T6.1 (2015-2024) : Le T6 et le T6.1 ont introduit le Combi VW dans l’ère du numérique, avec des systèmes d’aide à la conduite et d’infodivertissement de pointe.

    Le Combi du futur

    Aujourd’hui, le Combi VW se décline en une gamme complète de modèles, du Multivan familial à l’ID. Buzz électrique, en passant par le Transporter utilitaire. Volkswagen Véhicules Utilitaires continue d’innover pour répondre aux besoins de ses clients, tout en conservant l’esprit qui a fait du Combi un modèle emblématique.

    Les célébrations du 75e anniversaire

    Pour fêter cet anniversaire, Volkswagen Véhicules Utilitaires a prévu de nombreux événements, dont :

    • Une campagne de communication avec des spots TV, des supports papier et une initiative sur Instagram.
    • Un événement spécial à Wolfsburg les 24 et 25 mai 2025, avec une exposition de Combis de toutes les générations.
    • Une rencontre « Combi VW & Coffee » à Hanovre le 1er juin 2025, pour les passionnés du modèle.
    • Des rassemblements internationaux de passionnés.

    Le Combi VW continue de séduire les générations, et son avenir s’annonce prometteur.

  • Volkswagen Polo : 50 ans d’une petite voiture à succès

    Volkswagen Polo : 50 ans d’une petite voiture à succès

    Depuis 1975, la Volkswagen Polo a séduit des générations entières et s’est imposée comme une pionnière de son segment : mobilité abordable, design intemporel et technologie innovante ont toujours été ses points forts. Avec plus de 20 millions d’exemplaires vendus en six générations, la Polo s’est hissée parmi les modèles les plus populaires de sa catégorie. En 2025, Volkswagen célèbre le 50e anniversaire de cette petite citadine.

    Un héritier du succès de la Coccinelle

    Alors que le remplacement de la Coccinelle se profilait dans les années 70, Volkswagen disposait de plusieurs fers au feu : la Passat arrive sur le marché en 1973, suivie un an plus tard par la Golf. C’est en 1975 que la Polo fait ses débuts, se démarquant par sa silhouette compacte et raffinée. Positionnée en dessous de la Golf, la Polo vient compléter la nouvelle famille de modèles à traction avant de Volkswagen. Cinq décennies plus tard, et en sixième génération, la Polo démontre la capacité d’une petite voiture à s’imposer avec assurance et sympathie. Les plus de 20 millions d’exemplaires vendus en sont la preuve.

    Mobilité abordable et innovation : une voiture pour tous

    La Polo ne se résume pas uniquement aux innovations techniques, elle incarne aussi la mobilité accessible au plus grand nombre. Grâce à une technologie de pointe et un rapport qualité-prix intéressant, la Polo a contribué à la mobilité individuelle au fil des générations. Premiers cours de conduite, plaisir de conduire sportif ou même voiture familiale, la Polo a créé des souvenirs et continuera d’être une compagne polyvalente à l’avenir.

    Retour aux sources : une petite voiture sur le devant de la scène

    Présentée en mars 1975, la citadine reprenait la base de l’Audi 50. Légèrement modifiée, elle entre en production à Wolfsburg sous le nom de Volkswagen Polo et apporte rapidement une bouffée d’air frais sur le segment des petites voitures. Son design épuré et sa grande fonctionnalité correspondent parfaitement à l’esprit de l’époque. Efficacité, praticité et prix abordable caractérisent également ce véhicule léger, agile, maniable et doté de moteurs économiques. Des vertus fondamentales qui ont contribué à son succès continu.

    Une évolution sur six générations

    Chaque génération a connu des améliorations. La Polo II, lancée en 1981, apporte plus d’espace et de confort, ainsi que des motorisations modernisées. En 1987, la série limitée Polo Coupé GT G40 inaugure l’arrivée du compresseur à volute pour plus de puissance. La troisième génération (1994) marque un nouveau bond en avant, y compris sur le plan technologique. La Polo III est l’un des premiers véhicules de sa catégorie à proposer des dispositifs de sécurité innovants tels que les airbags. En 1998, la Polo est disponible pour la première fois en version GTI. Avec une augmentation significative de sa taille, la quatrième génération (2002) offre un niveau de confort et de sécurité inédit, avec airbags frontaux et latéraux, direction assistée et ABS de série. La Polo V voit l’introduction de nombreuses innovations numériques : à partir de 2009, les systèmes d’infotainment et d’assistance rendent la conduite plus confortable que jamais. La Polo V a également brillé en sport automobile : avec la Polo R WRC, Volkswagen a remporté le Championnat du monde des rallyes quatre fois de suite à partir de 2013. La sixième génération, basée sur la plateforme MQB (Modular Transverse Matrix), établit de nouvelles normes en matière de connectivité, de sécurité et de dynamique de conduite en 2017. La Polo devient encore plus numérique et innovante avec la mise à jour de 2021. La citadine embarque des systèmes d’assistance et de confort que l’on retrouve habituellement dans des catégories de véhicules supérieures.

    Un héritage vivant

    Volkswagen Classic accompagne la Polo dans son année anniversaire et présentera des modèles historiques de sa propre collection dans les mois à venir. Le coup d’envoi sera donné au salon Bremen Classic Motorshow du 31 janvier au 2 février 2025. Deux premiers modèles seront exposés : une Polo L Bleu Océan de 1975 et une Polo unique destinée à la course de côte en 1977.

  • Volkswagen ID. Buzz Freestyle : la version d’entrée de gamme qui fait des concessions

    Volkswagen ID. Buzz Freestyle : la version d’entrée de gamme qui fait des concessions

    Le Volkswagen ID. Buzz, ce minivan électrique au design rétro, a fait sensation depuis son lancement en Europe il y a déjà quelques années. Alors que le marché américain commence à peine à découvrir ce modèle, le constructeur allemand dévoile une nouvelle version plus abordable pour l’Europe : l’ID. Buzz Freestyle. Ce modèle d’entrée de gamme propose une alternative plus accessible, mais implique quelques compromis notables. Voyons ensemble ce que cette version a dans le ventre.

    Un design simplifié, des équipements réduits

    Pour atteindre un prix plus compétitif, Volkswagen a dû alléger l’ID. Buzz sur plusieurs points, à commencer par l’apparence. Cette version Freestyle repose sur des jantes en acier de 18 pouces, chaussées de pneus 235/60R18 à l’avant et 255/55R18 à l’arrière. Un choix que l’on retrouve rarement sur des véhicules électriques de cette gamme, à l’exception peut-être de l’Audi Q4 e-Tron qui, lui aussi, propose des jantes en acier dans sa version de base.

    En termes de coloris, le choix est limité : le blanc « Candy White » est offert sans supplément, tandis que le « Moon Silver » métallisé, une option plus élégante, est disponible pour environ 1 035 €, un coût supplémentaire qui peut peser dans la balance pour ceux cherchant un peu plus de raffinement visuel. En revanche, ne vous attendez pas à des pare-chocs peints : ceux de l’ID. Buzz Freestyle restent bruts, rappelant le look des années 1980. Un détail qui donne un côté nostalgique, mais qui risque d’en décevoir certains. Pour renforcer cet esprit vintage, des bandes décoratives sont également incluses de série.

    Une ambiance intérieure minimaliste

    À l’intérieur, le Freestyle mise sur la sobriété. Les sièges sont recouverts d’un tissu simple, très similaire à ceux que l’on retrouvait sur la Volkswagen Golf de quatrième génération. Toutefois, malgré son allure simplifiée, la cabine reste équipée de quelques éléments modernes. On retrouve ainsi un écran tactile de 12,9 pouces, qui prend en charge Apple CarPlay et Android Auto sans fil, de quoi satisfaire les attentes des utilisateurs en matière de connectivité. La climatisation automatique bi-zone et des sièges avant réglables en hauteur sont également au programme, apportant un peu de confort à ce modèle basique.

    Une autonomie correcte pour une motorisation modeste

    Sous la carrosserie, cette version européenne de l’ID. Buzz Freestyle abrite une batterie de 59 kWh, une capacité qui, bien qu’inférieure à celle des autres versions, permet de limiter le prix d’achat. Elle alimente un moteur électrique de 170 chevaux situé à l’arrière, un chiffre qui représente environ la moitié de la puissance offerte par la variante GTX plus sportive. Les performances sont en adéquation avec cette motorisation modeste : il faut compter environ 10,7 secondes pour passer de 0 à 100 km/h, et la vitesse maximale est limitée à 145 km/h.

    Pour un véhicule pesant près de 2 400 kg, il n’est pas surprenant que cette version ne brille pas par son dynamisme. Néanmoins, le couple immédiat de 310 Nm permet de compenser cette masse imposante et d’offrir des accélérations satisfaisantes en milieu urbain. Pour les longs trajets, la recharge rapide en courant continu (DC) permet de passer de 10 % à 80 % en 24 minutes, un temps relativement standard pour les véhicules électriques actuels.

    Un prix compétitif sur le marché européen

    Proposé à partir de 49 997 € en Allemagne, l’ID. Buzz Freestyle se positionne à environ 4 000 € en dessous de la précédente version d’entrée de gamme, la Pure. Ce prix inclut la TVA allemande à 19 %,.

    Un modèle stratégique pour Volkswagen

    Le lancement de cette version d’entrée de gamme en Europe s’inscrit dans une stratégie plus large de Volkswagen pour dynamiser les ventes de ses véhicules électriques. Le marché européen se refroidit quelque peu, et proposer des modèles plus accessibles devient une nécessité pour capter une clientèle plus large. Cela s’inscrit également dans la volonté du groupe de respecter les normes strictes d’émissions de CO2, qui se renforceront dès 2025. En lançant des versions à des prix plus attractifs, Volkswagen espère non seulement séduire de nouveaux clients, mais aussi éviter les lourdes amendes qui pourraient découler d’un non-respect des quotas d’émissions.

    L’ID. Buzz Freestyle est un compromis intéressant pour ceux qui recherchent un véhicule électrique emblématique à un prix plus raisonnable. Bien que certains éléments de confort et de design aient été sacrifiés, cette version permet à Volkswagen de rendre l’ID. Buzz plus accessible sur un marché où le prix reste un critère décisif. Avec cette stratégie, le constructeur allemand espère bien renforcer sa position dans un segment de plus en plus concurrentiel, tout en respectant les exigences environnementales croissantes de l’Union européenne.

  • Caractéristiques techniques de la Volkswagen Golf : un examen détaillé et l’importance des freins

    Caractéristiques techniques de la Volkswagen Golf : un examen détaillé et l’importance des freins

    Brève description du modèle

    La Volkswagen Golf, référence en matière de berlines compactes, est une favorite des passionnés d’automobile et des conducteurs de tous les jours depuis ses débuts en 1974. Réputée pour son mélange de style, de performance et de praticité, la Golf est conçue pour répondre à une variété de besoins de conduite. Son extérieur élégant, son intérieur bien conçu et sa technologie de pointe en font une voiture hors pair dans sa catégorie. La Golf 7, qui fait partie de la septième génération, continue de perpétuer cet héritage avec son design raffiné et ses fonctionnalités améliorées.

    Caractéristiques générales de la Volkswagen Golf

    La Volkswagen Golf possède une série de caractéristiques qui contribuent à sa popularité. Sous le capot, elle propose un choix de moteurs, dont des options essence et diesel efficaces, ainsi qu’une variante GTI puissante pour ceux qui recherchent des performances plus sportives. La Golf 7 dispose d’un châssis bien équilibré, qui assure une expérience de conduite souple et réactive. À l’intérieur, elle offre un habitacle confortable avec des matériaux de haute qualité et un système d’infodivertissement intuitif, améliorant le plaisir du conducteur et des passagers. De plus, sa taille compacte la rend idéale pour les environnements urbains, tout en offrant un espace de chargement suffisant.

    Système de freinage un élément clé de la sécurité

    Parmi les nombreux facteurs qui définissent les performances de la Volkswagen Golf, le système de freinage se distingue comme un élément essentiel de la sécurité. Des freins efficaces sont essentiels pour prévenir les accidents et assurer le contrôle du conducteur, en particulier dans les situations d’urgence. La Golf 7 est équipée d’un système de freinage sophistiqué conçu pour fournir une puissance de freinage fiable. Le système comprend des freins à disque ventilés sur les essieux avant et arrière, qui aident à dissiper la chaleur et à maintenir les performances en cas de stress.

    Avantages du système de freinage de la Volkswagen Golf

    L’un des principaux atouts du système de freinage de la Volkswagen Golf est sa précision et sa réactivité. L’intégration de technologies avancées, telles que l’ABS (système de freinage antiblocage) et l’ESC (contrôle électronique de stabilité), améliore les performances de freinage et la stabilité du véhicule. Ces systèmes fonctionnent ensemble pour éviter le blocage des roues lors d’un freinage brusque et maintenir la traction sur les surfaces glissantes. La Golf 7 est également équipée d’une assistance au freinage, qui fournit une force de freinage supplémentaire dans les situations d’urgence, améliorant ainsi encore la sécurité.

    Performances et fiabilité des plaquettes de frein Golf 7

    Lors de l’évaluation du système de freinage de la Golf 7, il est essentiel de prendre en compte la qualité de ses plaquettes de frein. Les Plaquettes de frein Golf 7 testées sur AUTO-DOC.FR fournissent des informations précieuses sur leurs performances et leur durabilité. Des plaquettes de frein de haute qualité garantissent une puissance de freinage et une longévité constantes, réduisant ainsi le besoin de remplacements fréquents. Ces tests permettent de vérifier que les plaquettes de frein répondent à des normes rigoureuses, contribuant ainsi à la fiabilité globale du système de freinage de la Golf 7.

    Autres systèmes de sécurité et d’assistance à la conduite

    Outre son système de freinage avancé, la Volkswagen Golf est équipée de divers systèmes de sécurité et d’assistance à la conduite qui améliorent encore son profil de sécurité. Il s’agit notamment du régulateur de vitesse adaptatif, de l’assistance au maintien dans la voie et de l’alerte de collision frontale avec freinage d’urgence automatique. Ensemble, ces fonctionnalités créent un filet de sécurité complet, aidant les conducteurs à éviter les accidents et à rester vigilants sur la route. L’intégration de ces systèmes souligne l’engagement de Volkswagen à offrir une expérience de conduite sûre.

    Conclusion : Pourquoi le système de freinage joue un rôle clé dans le choix d’une Volkswagen Golf

    L’importance d’un système de freinage de haute qualité ne peut être surestimée lors du choix d’un véhicule, et la Volkswagen Golf excelle à cet égard. Le système de freinage de la Golf 7, complété par des plaquettes de frein testées, assure des performances fiables et efficaces, contribuant de manière significative à la sécurité du conducteur et des passagers. Associée à ses autres caractéristiques de sécurité et à sa technologie de pointe, la Golf 7 offre un ensemble complet qui séduit un large éventail de conducteurs. Lors de l’évaluation de la Golf, l’excellence de son système de freinage est un facteur crucial qui souligne la valeur globale et la fiabilité du modèle.
    Sources d’informations supplémentaires:
    www.auto-doc.fr
    www.automobile-magazine.fr

  • L’histoire d’une icône : du Type 2 au Buzz

    L’histoire d’une icône : du Type 2 au Buzz

    En 1946, l’homme d’affaires néerlandais Ben Pon découvre pour la première fois le « Plattenwagen » dans l’usine Volkswagen. Ce véhicule de transport modifié, basé sur le châssis d’une Coccinelle, était utilisé pour déplacer des pièces à l’intérieur de l’usine. Bien que Pon soit venu pour acheter de nouvelles Type 1 à vendre aux Pays-Bas, c’est ce véhicule curieux qui attire son attention. Pon voit immédiatement le potentiel de ce véhicule en tant que véhicule utilitaire général.

    Le 23 avril 1947, Pon soumet son propre design pour un nouveau véhicule de transport de marchandises, suggérant un poids maximum de 750 kg et une capacité de charge équivalente. Volkswagen, intrigué par cette proposition, développe deux prototypes initiaux, appelés Type 29. Malheureusement, les tests en soufflerie à Braunschweig révèlent une traînée aérodynamique désastreuse (0,75 Cd). Cependant, grâce à des ajustements par les ingénieurs, une seconde version du design de Pon voit le jour, avec une meilleure efficacité aérodynamique que la Type 1 Coccinelle.

    Les caractéristiques marquantes du premier Type 2 Transporter incluent le logo VW massif à l’avant, avec un V s’élevant du pare-chocs avant pour améliorer l’aérodynamisme. Le conducteur est positionné au-dessus de l’essieu avant, tandis que le moteur est situé derrière l’essieu arrière. L’espace intermédiaire est utilisé pour le transport de marchandises ou de passagers. Le croquis original de Pon est aujourd’hui exposé au Rijksmuseum d’Amsterdam.

    En août 1966, des tests du Type 2 Kombi sont organisés. Ce modèle, capable de transporter 10 personnes, est équipé d’un moteur flat-four refroidi par air de 1,5 litre développant 39 kW, atteignant une vitesse maximale de 102 km/h.

    L’évolution et l’impact culturel

    De 1950 à 1967, le Type 2 conquiert le monde avec diverses déclinaisons de carrosserie et d’aménagements intérieurs. Il devient également un symbole emblématique du mouvement contre-culture des années 1960, notamment associé aux hippies.

    En 1967, le nouveau Type 2, ou T2, voit le jour. Plus long et plus lourd que son prédécesseur, il conserve une popularité indéfectible. Au fil des décennies, l’attrait du Transporter de Volkswagen décline face à une multitude de véhicules adaptés aux styles de vie contemporains.

    Les modèles actuels T6 sont exclusivement disponibles avec des moteurs diesel, témoignant de la volonté de Volkswagen de produire des véhicules capables de transporter confortablement familles et biens sur de longues distances. Cependant, l’engagement récent de Volkswagen à réduire ses émissions a donné naissance à un successeur électrique du Kombi : l’ID. Buzz.

    L’ID. Buzz : un retour vers le futur

    L’ID. Buzz est propulsé par un moteur électrique synchrone à aimant permanent monté à l’arrière, offrant entre 150 kW (version courte) et 208 kW (version longue), avec une vitesse maximale limitée à 160 km/h. Fidèle à son ancêtre, l’ID. Buzz présente une aérodynamique impressionnante (0,29 Cd), un badge surdimensionné à l’avant et une finition bicolore. Il est disponible en configurations à deux ou trois rangées de sièges, avec des versions à empattement court et long. Aucun cuir n’est utilisé dans l’habitacle, laissant place à des plastiques recyclés, alignant le véhicule avec les idéaux écologiques modernes.

    Volkswagen annonce une autonomie utilisable de plus de 300 km, un clin d’œil à l’aptitude originale du Transporter à transporter personnes et marchandises sur de longues distances.

    Depuis ses humbles débuts comme une simple solution de transport interne dans une usine Volkswagen, le Type 2 est devenu un phénomène mondial. Il a su capturer l’imagination collective et s’inscrire dans l’histoire culturelle de plusieurs générations. Aujourd’hui, avec l’ID. Buzz, Volkswagen rend hommage à son héritage tout en se tournant résolument vers l’avenir, prouvant que l’innovation et le respect de l’environnement peuvent aller de pair. L’esprit du Transporter vit toujours, incarné dans cette nouvelle ère électrique, prêt à continuer de transporter des rêves et des familles sur les routes du monde entier.

  • La Volkswagen Golf fête ses 50 ans

    La Volkswagen Golf fête ses 50 ans

    Il y a 50 ans, le 29 mars 1974, Volkswagen lançait la production de la première Golf, marquant ainsi le début d’une saga automobile qui allait marquer plusieurs générations de conducteurs à travers le monde.

    Depuis son lancement, la Golf est devenue un véritable phénomène, s’imposant comme la voiture la plus vendue en Europe et le modèle le plus apprécié de Volkswagen. Avec plus de 37 millions d’exemplaires produits à ce jour, la Golf a su traverser les époques tout en restant fidèle à son héritage et à son ADN.

    L’usine de Wolfsburg, où plus de 20 millions de Golf ont été assemblées, témoigne de l’importance de ce modèle emblématique pour Volkswagen et pour l’industrie automobile en général. Mais la Golf ne se limite pas à l’Allemagne : elle a été produite dans huit pays différents au fil des ans, démontrant ainsi son attrait universel.

    Pour célébrer son demi-siècle d’existence, Volkswagen lance une version futuriste de la Golf, dotée d’une mise à jour technologique majeure. Cette nouvelle Golf bénéficie de motorisations hybrides rechargeables et d’une autonomie en mode électrique améliorée, dépassant désormais les 100 kilomètres. De plus, elle est équipée d’une commande vocale et de ChatGPT (comme chez DS Automobiles).

    Depuis ses débuts, la Golf a su évoluer avec son temps, adoptant les dernières avancées technologiques et les tendances du marché automobile. Chaque nouvelle génération a apporté son lot d’innovations, de la Golf I à la Golf VIII, en passant par la Golf GTI, la Golf Cabriolet et la Golf R32.

    Aujourd’hui, en 2024, la Golf continue d’écrire son histoire avec une nouvelle génération qui promet de perpétuer l’héritage de ce modèle légendaire. Avec son design affiné, ses motorisations efficientes et ses technologies de pointe, la Golf de Volkswagen reste une référence dans le monde de l’automobile et une icône de la conduite urbaine.

    Le détail de chaque génération selon Volkswagen :

    Golf I : à l’image des progrès de son époque. Tout comme les générations suivantes, la première Golf incarne l’état de l’art technique et les tendances automobiles de son époque. Cette affirmation ne s’applique pas seulement à l’utilisation de l’espace particulièrement ingénieuse pour l’époque ni au choix de montage du moteur à l’avant : en lançant la première Golf GTI (1976), Volkswagen a donné un coup de pouce au développement dynamique de la catégorie des berlines compactes. La Golf D (1976) puis la Golf GTD (1982) permettent ensuite aux motorisations Diesel de s’imposer sur ce segment. En 1979, Volkswagen dévoile la Golf Cabriolet, qui caracole quelque temps en tête des ventes mondiales des décapotables, apportant ainsi une bouffée d’air frais dans la catégorie des voitures compactes qui prend même parfois le nom de « Golf Klasse » ou segment Golf. En 1983, 6,9 millions d’exemplaires de la Golf première génération ont été écoulés, toutes versions dérivées incluses, sur tous les continents, attestant ainsi que la Golf I est bien la digne héritière de la Coccinelle.

    Golf II : le modèle emblématique. Andreas Mindt, l’actuel designer en chef de chez Volkswagen, résume ainsi ce qui constitue le tournant majeur de l’histoire de la Golf selon lui : « C’est le passage de la Golf I à la Golf II. Le designer en chef de Volkswagen à l’époque, Herbert Schäfer, a parfaitement réussi ce qu’on attendait de lui. Il a modernisé la Golf deuxième génération tout en conservant l’ADN de la première génération. Cette transition réussie est essentielle dans l’histoire de la Golf. Chaque nouveau modèle s’est toujours présenté comme un nouveau développement du modèle d’origine. C’est ce qui distingue la Golf, et c’est à Herbert Schäfer qu’on le doit. » La Golf II bénéficie de plusieurs nouvelles technologies inédites comme un pot catalytique régulé, un système de freinage ABS ou encore une transmission intégrale. Au total, 6,3 millions de modèles Golf II ont été construits entre 1983 et 1991.

    Golf III : la sécurité avant tout. À partir d’août 1991, Volkswagen inaugure une nouvelle ère plus sûre avec la Golf III. C’est en effet le tout premier modèle de série à disposer d’airbags à l’avant dès 1992. En outre, des progrès considérables ont été réalisés en matière de conception de la caisse, qui améliorent grandement les propriétés du véhicule en cas d’accident. Le lancement de la Golf III, dont 4,8 millions d’exemplaires seront construits jusqu’en 1997, marque aussi l’arrivée d’un certain nombre de nouveautés au sein de la gamme, parmi lesquelles un premier moteur 6 cylindres (VR6), un régulateur de vitesse ou encore des airbags latéraux. Cette génération de Golf est aussi la première à être proposée en version break.

    Golf IV : la gravure de mode. Aujourd’hui encore, la Golf IV dévoilée en 1997 est considérée comme une véritable icône sur le plan stylistique, sans doute parce qu’elle a réussi à faire le lien avec la Golf I de 1974 avec ses lignes clairement dessinées et ses montants arrière distinctifs. En lançant la Golf IV, Volkswagen établit de nouvelles normes en matière de qualité au sein du segment des berlines compactes. Par ailleurs, l’apparition du correcteur électronique de trajectoire contribue à améliorer la sécurité sur un segment accessible à tous. En 2002, Volkswagen s’appuie également sur la quatrième génération du modèle pour présenter la Golf la plus sportive jamais conçue à ce jour : la R32 affiche en effet une vitesse maximale de 250 km/h. C’est aussi le premier modèle Volkswagen à bénéficier en 2003 d’une boîte robotisée à double embrayage (DSG). La Golf IV cède sa place la même année à la cinquième génération, après avoir été produite à 4,9 millions d’exemplaires.

    Golf V : au-delà des frontières de sa catégorie. Lancée en 2003, la Golf de cinquième génération offre un niveau de confort inédit sur le segment des berlines compactes premium, largement en avance sur la plupart de ses concurrentes. Le niveau de qualité proposé est lui aussi exceptionnel. La caisse soudée au laser est particulièrement stable, comme en atteste le gain de 35 % de rigidité à la torsion. Le nouveau modèle embarque également pour la première fois jusqu’à huit airbags de protection, ainsi qu’une nouvelle suspension arrière à quatre bras, des feux de route bixénon et la première boîte de vitesses DSG à 7 rapports. 3,4 millions d’exemplaires de la Golf V sont construits jusqu’en 2008.

    Golf VI : une berline compacte haute technologie. Fin juillet 2012, la gamme Golf s’est enrichie de 3,6 millions d’exemplaires supplémentaires, produits en quatre ans seulement sur la base de la sixième génération introduite en 2008. Là encore, la sécurité a fait un grand bond en avant : toujours soudée au laser, la caisse est désormais tellement stable qu’elle obtient les cinq étoiles haut la main lors du crash-test de l’Euro NCAP. Les nouvelles technologies dont il est doté, parmi lesquelles l’éclairage Light Assist avec contrôle du faisceau des phares, l’aide au stationnement Park Assist, l’aide au démarrage en côte Hill Start Assist ou encore le réglage actif du châssis DCC, font du nouveau modèle, élu « voiture mondiale de l’année » en 2009, l’une des berlines compactes les plus abouties de son époque.

    Golf VII : un poids plume pour une plus grande sobriété. En septembre 2012, Volkswagen fête le lancement mondial de la Golf septième génération. Le poids a été réduit de quelque 100 kg par rapport à la génération précédente, permettant ainsi de réduire la consommation de carburant de près de 23 %. La gamme de systèmes d’aide à la conduite s’enrichit de nouvelles technologies comme un système de freinage automatique post-collision, un régulateur de vitesse adaptatif ou encore un système de freinage d’urgence Front Assist avec freinage d’urgence en agglomération. En 2014, Volkswagen se met à l’heure de l’électromobilité en dévoilant la nouvelle e-Golf. 6,3 millions de Golf VII au total sortent des lignes d’assemblage jusqu’en 2019.

    Golf VIII : l’heure de la modernité progressive. Volkswagen présente la Golf VIII en octobre 2019. Les nouvelles motorisations à hybridation légère ou les modèles hybrides rechargeables contribuent à l’électrification de la gamme. Le nouveau modèle est aussi l’une des premières berlines compactes à proposer une conduite assistée grâce au système Travel Assist. Aujourd’hui, même le modèle d’entrée de gamme dispose de série de systèmes comme l’aide au maintien dans la voie Lane Assist, le freinage d’urgence Front Assist, les feux de route à LED, les bandeaux lumineux arrière à LED ou encore la climatisation automatique. Équipée du régulateur de châssis adaptatif DCC, proposé en option, et du gestionnaire de dynamique, la Golf VIII offre au conducteur une variété de réglages entre confort et dynamique plus vaste qu’aucun autre modèle de sa catégorie. Plus d’un million d’exemplaires de cette génération ont déjà été vendus.