Catégorie : Alfa Romeo

  • L’Alfa Romeo 8C 2300 Spider : une icône intemporelle en lice pour le Peninsula Classics Best of the Best Award 2024

    L’Alfa Romeo 8C 2300 Spider : une icône intemporelle en lice pour le Peninsula Classics Best of the Best Award 2024

    L’Alfa Romeo 8C 2300 Spider, chef-d’œuvre mécanique signé Figoni, figure parmi les neuf finalistes du prestigieux Peninsula Classics Best of the Best Award 2024. Récompensée du Best of Show lors du Concorso d’Eleganza Villa d’Este 2024, cette voiture symbolise l’alliance parfaite entre l’élégance italienne et l’ingénierie de pointe.

    Le Peninsula Classics Best of the Best Award : l’élite des voitures classiques

    Créé en 2015, ce prix prestigieux, surnommé la « finale des concours d’élégance », honore chaque année la voiture classique la plus exceptionnelle au monde. Les finalistes sont sélectionnés parmi les véhicules primés lors des plus grands événements internationaux, comme Pebble Beach, Chantilly Arts & Elegance ou Amelia Island.

    Pour son 10e anniversaire, la cérémonie se tiendra le 3 février 2025 au Peninsula Paris. Le lauréat sera ensuite exposé au salon Rétromobile, du 5 au 9 février 2025, offrant une occasion unique aux passionnés de découvrir de près cette pièce d’exception.

    Une victoire éclatante à Villa d’Este

    Le parcours de l’Alfa Romeo 8C 2300 Spider vers cette nomination a commencé sur les rives du lac de Côme. À l’occasion du Concorso d’Eleganza Villa d’Este 2024, cette voiture a conquis le public et le jury par son design avant-gardiste signé Figoni. Ce concours, organisé depuis 1929, célèbre le mariage entre art et automobile dans un cadre féérique.

    La 8C 2300 Spider s’est distinguée par son harmonie parfaite entre proportions, lignes élégantes et détails raffinés, incarnant l’âge d’or de l’automobile italienne.

    Alfa Romeo 8C 2300 Spider : un joyau de l’âge d’or

    Conçue dans les années 1930, l’Alfa Romeo 8C 2300 est une voiture qui a marqué l’histoire, aussi bien sur les routes que sur les circuits. Équipée d’un moteur 8 cylindres en ligne suralimenté, elle a dominé les courses automobiles de son époque, remportant notamment quatre victoires consécutives aux 24 Heures du Mans, entre 1931 et 1934.

    La version Spider, habillée par Figoni, représente l’apogée du style et de l’innovation. Sa carrosserie sculpturale, alliant aérodynamisme et élégance, en fait une véritable œuvre d’art roulante.

    Alfa Romeo : une histoire d’héritage et de modernité

    Depuis sa création en 1910, Alfa Romeo incarne l’excellence italienne en matière de design et de performance. Des modèles emblématiques comme la 8C 2900 ou la récente 33 Stradale témoignent de l’engagement de la marque à repousser les limites de l’innovation tout en restant fidèle à son ADN.

    En 2024, Alfa Romeo continue de séduire les amateurs d’automobiles. En France, la marque a enregistré une progression de ses immatriculations de 12 %, portée par le succès des nouveaux modèles comme la Junior et les incontournables Giulia et Stelvio.

    Une reconnaissance pour l’éternité

    La nomination de l’Alfa Romeo 8C 2300 Spider au Peninsula Classics Best of the Best Award 2024 est une consécration pour Alfa Romeo et pour les passionnés de voitures classiques. Ce véhicule illustre le rôle central de la marque dans l’histoire de l’automobile et son influence durable sur le design et la performance.

    Le 3 février, tous les regards seront tournés vers le Peninsula Paris, où sera élu le véhicule classique ultime. Quelle que soit l’issue, l’Alfa Romeo 8C 2300 Spider restera une icône intemporelle, symbole de l’élégance et de l’excellence italiennes.

  • Alfa Romeo 33 Stradale récompensée du prix Supercar de l’Année aux Automobile Awards

    Alfa Romeo 33 Stradale récompensée du prix Supercar de l’Année aux Automobile Awards

    Pour transformer un rêve en réalité, il faut d’abord une bonne dose de courage et une pincée de saine folie. C’est avec les mêmes ingrédients que la voiture considérée par beaucoup comme l’une des plus belles de tous les temps est née en 1967 : la 33 Stradale. Aujourd’hui, avec la même audace et la même vision, Alfa Romeo a conçu et développé la nouvelle 33 Stradale, une authentique œuvre d’art en mouvement, née de la fusion parfaite de la beauté et de l’ingénierie.

    Produit en seulement 33 exemplaires exclusifs, selon un processus artisanal unique, le nouveau coupé allie l’héritage et l’avenir de la marque, symbole de la noble sportivité italienne. Son objectif est d’offrir l’expérience de conduite la plus exaltante et l’attrait intemporel d’une icône à un groupe exclusif de passionnés qui ont cru au projet dès le début. La nouvelle 33 Stradale est née dans la toute nouvelle « Bottega » Alfa Romeo, où les designers, les ingénieurs et les historiens de la marque ont d’abord écouté les futurs propriétaires avant de donner vie, comme dans les ateliers artisanaux de la Renaissance ou dans les studios des célèbres carrossiers italiens des années 1960, à la nouvelle 33 Stradale.

    Double vice-champion du monde de Formule 1 et vainqueur de dix Grands Prix, Valtteri Bottas est l’une des têtes d’affiche des Alfisti à travers le monde. Le Finlandais, déjà propriétaire de l’une des cinq cents Alfa Romeo Giulia GTAm, est également l’un des heureux acquéreurs de la 33 Stradale. Par son engagement envers Alfa Romeo et son expertise en termes de pilotage, il est le metteur au point de l’Alfa Romeo 33 Stradale.

    L’Alfa Romeo 33 Stradale sera livrée avec un moteur 3,0 litres, V6 biturbo de 620 chevaux ou une motorisation 100 % électrique. Durant les essais, l’Alfa Romeo 33 Stradale a montré sa capacité à atteindre 333 km/h en vitesse de pointe, à passer de 0 à 100 km/h en moins de trois secondes et à freiner de 100 à 0 km/h en moins de 33 mètres.

    Depuis sa présentation, l’Alfa Romeo 33 Stradale collectionne les récompenses, notamment au Concorso d’Eleganza Villa d’Este, ainsi qu’à Milano Autoclassica. Elle a également fait plusieurs apparitions remarquées en France, d’abord à Chantilly Arts & Élégance, avant d’être la star du Mondial de l’Auto de Paris.

    L’Alfa Romeo 33 Stradale a été choisie par un jury d’une vingtaine de spécialistes de l’automobile et des médias face à huit concurrentes, notamment la Maserati GT2 Stradale ou la Ferrari F80. Elle succède au palmarès à la Ferrari SF90 XX. Le trophée a été remis à Marion Beyret, Directrice de la Communication de Stellantis France, lors d’une remise des prix organisée dans le cadre prestigieux de l’Automobile Club de France, situé sur la Place de la Concorde, à Paris.

  • Alfa Romeo prépare un Stelvio revisité pour 2025 : un pont entre tradition et modernité

    Alfa Romeo prépare un Stelvio revisité pour 2025 : un pont entre tradition et modernité

    Alfa Romeo esquisse déjà les contours de 2025. Parmi les initiatives, le Stelvio, le SUV emblématique de la gamme, s’apprête à évoluer avec une nouvelle signature lumineuse triangulaire, récemment teasée sur LinkedIn.

    Ce design, à la fois rétro et avant-gardiste, s’inscrit dans une volonté de modernisation tout en rendant hommage aux classiques des années 1960 comme la Giulia TZ. Le nouveau Stelvio marquera également une transition vers l’électrification, un axe clé pour Alfa Romeo face aux normes d’émissions et aux attentes du marché.

    L’année 2025 promet aussi une nouvelle série Intensa, ajoutant des finitions exclusives à l’ensemble de la gamme, y compris le Tonale. Et bien que les modèles à venir renoncent à certains éléments historiques, comme le porte-plaque décalé, ils adopteront un Scudetto revisité, symbole d’une identité en évolution.

  • La première Alfa Romeo 33 Stradale est prête à être livrée

    La première Alfa Romeo 33 Stradale est prête à être livrée

    Un jalon important a été franchi dans le monde de l’automobile de luxe : la première Alfa Romeo 33 Stradale de l’ère moderne est désormais prête à être livrée à son heureux propriétaire. Cet événement marque l’aboutissement d’un projet ambitieux, mené à bien dans un délai remarquablement court.

    La date du 17 décembre revêt une signification particulière. Ce jour commémore un moment clé de l’histoire de la 33 Stradale originelle : en 1966, c’est à cette même date que Carlo Chiti confiait à Franco Scaglione la mission de concevoir la carrosserie de ce qui allait devenir une légende. Aujourd’hui, 58 ans plus tard, l’histoire se répète avec la finalisation du premier exemplaire de la nouvelle génération.

    Le premier acquéreur de cette 33 Stradale nouvelle génération, membre d’un cercle exclusif, le Club 33, s’est impliqué dans le projet dès son annonce officielle lors du Grand Prix d’Italie de Formule 1 à Monza en 2022. Depuis lors, il a collaboré étroitement avec la Bottega Alfa Romeo pour personnaliser sa voiture, la transformant en une pièce véritablement unique.

    La réalisation de cette première voiture symbolise le retour d’Alfa Romeo sur le marché des automobiles sur mesure, un domaine où l’artisanat italien et l’élégance transparaissent. Cette renaissance rend hommage à l’héritage d’un modèle emblématique qui continue de fasciner les amateurs de voitures de sport et de design intemporel.

    Limitée à une production de seulement 33 exemplaires, cette nouvelle interprétation du coupé deux places allie harmonieusement tradition et innovation. Chaque véhicule est une œuvre d’art roulante, façonnée selon des méthodes artisanales qui intègrent des technologies de pointe et une personnalisation poussée, répondant aux exigences spécifiques de chaque client. L’objectif est clair : offrir une expérience de conduite inégalée tout en préservant l’aura de cette icône automobile pour un public privilégié.

    Le premier propriétaire, un membre du prestigieux Club 33, a suivi le développement du projet depuis son annonce. Par respect pour la confidentialité, aucune information personnelle ni aucun détail concernant la configuration de son véhicule ne seront divulgués. Dès l’annonce, un dialogue constant s’est instauré entre le client et l’équipe d’Alfa Romeo, à travers des rencontres virtuelles et des échanges en personne, afin de définir chaque aspect de la personnalisation.

    La Bottega Alfa Romeo, un espace créatif où designers, ingénieurs et historiens de la marque travaillent en étroite collaboration avec les acheteurs, a vu naître cette nouvelle 33 Stradale. Cette approche rappelle les ateliers artisanaux de la Renaissance et les ateliers de carrosserie italiens du XXe siècle, où Alfa Romeo a créé ses chefs-d’œuvre en partenariat avec des maisons de renom, dont la Carrozzeria Touring Superleggera, qui a marqué l’histoire avec certaines des plus belles Alfa Romeo et qui joue aujourd’hui un rôle crucial dans la production de cette nouvelle 33 Stradale.

    La 33 Stradale se présente ainsi comme un véritable manifeste du savoir-faire d’Alfa Romeo, conjuguant style et performances exceptionnelles. Plus qu’une simple voiture, elle se positionne comme une source d’inspiration pour les futurs modèles de la marque italienne, tout en rendant un vibrant hommage à son passé glorieux.

  • Alfa Romeo au rendez-vous du prochain Salon de Bruxelles avec deux avant-premières mondiales

    Alfa Romeo au rendez-vous du prochain Salon de Bruxelles avec deux avant-premières mondiales

    Alfa Romeo s’apprête à marquer les esprits lors de la 101ᵉ édition du Salon de l’Automobile de Bruxelles, qui se tiendra du 10 au 19 janvier 2025. La marque au Quadrifoglio dévoilera deux nouveautés mondiales : la série spéciale Intensa et la toute nouvelle Junior Ibrida Q4, deux incarnations de son héritage sportif et de son ambition technologique.

    Une série spéciale qui sublime la gamme

    La série Intensa, qui sera déclinée sur les Junior, Tonale, Giulia et Stelvio, met à l’honneur l’identité distinctive d’Alfa Romeo. Ces modèles se distinguent par des éléments esthétiques exclusifs et des technologies de pointe, offrant une expérience de conduite unique. En exposant ces deux SUV au salon, Alfa Romeo espère captiver les visiteurs et séduire les passionnés de la marque.

    Junior Ibrida Q4 : l’hybride compact par excellence

    L’innovation ne s’arrête pas là. La Junior Ibrida Q4, dévoilée pour la première fois à l’international, enrichit la gamme compacte d’Alfa Romeo avec une motorisation hybride inédite. Ce modèle combine un moteur électrique à l’avant, intégré dans une transmission automatique à six rapports, et un autre moteur électrique à l’arrière. Cette configuration permet une transmission intégrale sans liaison mécanique entre les essieux, optimisant ainsi la répartition du couple et garantissant une traction exceptionnelle dans toutes les conditions.

    La Junior 280 Veloce, version la plus performante de ce modèle, sera également exposée. Elle incarne l’esprit sportif d’Alfa Romeo en alliant excellence mécanique, technologies avancées et un design audacieux conçu par le Centro Stile. Compacte et dynamique, cette voiture est une promesse d’émotions fortes pour les amateurs de conduite urbaine et sportive.

    L’élégance intemporelle de la 33 Stradale

    Le public pourra également admirer la nouvelle 33 Stradale, véritable chef-d’œuvre automobile produit en seulement 33 exemplaires. Inspirée de son iconique prédécesseur de 1967, cette coupé deux places associe design artisanal et technologies de pointe. Un hommage vibrant à plus d’un siècle de sportivité italienne.

    Une vision tournée vers l’avenir

    Avec ces nouveautés, Alfa Romeo affirme une fois de plus son engagement envers l’innovation et l’excellence. En combinant son riche patrimoine et ses ambitions modernes, la marque souhaite séduire tant les puristes que les amateurs de solutions électriques et hybrides. Le Salon de Bruxelles 2025 s’annonce donc comme une étape clé dans la trajectoire de cette légendaire maison italienne.3

  • Un hommage à la Giulia GTA : Totem Automobili redéfinit le restomod avec l’Iperia

    Un hommage à la Giulia GTA : Totem Automobili redéfinit le restomod avec l’Iperia

    Totem Automobili, jeune maison italienne spécialisée dans les restomods haut de gamme, s’attaque à l’Alfa Romeo Giulia GTA des années 1960. Mais ici, nul besoin d’une base d’origine : chaque modèle est recréé à partir de zéro avec des matériaux modernes, comme la fibre de carbone. La dernière création, baptisée GT Super Iperia, allie un style néo-rétro à des performances spectaculaires grâce à un V6 bi-turbo de 2,8 litres développant jusqu’à 740 chevaux.

    L’Iperia conserve l’élégance intemporelle des Giulia GTA tout en l’adaptant aux exigences techniques actuelles, avec un châssis sur mesure en carbone renforcé de Kevlar. Cela permet non seulement d’optimiser le poids mais aussi de répondre aux tests d’homologation, une étape souvent inaccessible pour de petits constructeurs. Totem prévoit une production ultra-limitée de 40 exemplaires pour un prix avoisinant les 600 000 €. Un pari audacieux, mais qui célèbre le savoir-faire italien et la créativité artisanale.

  • Quelle berline a marqué le début de l’été ?

    Quelle berline a marqué le début de l’été ?

    Trois lancements en quelques jours, trois façons différentes de s’attaquer à un segment qui n’a plus la côte en France. Alfa Romeo, Audi et Renault ont dévoilé leurs nouvelles berlines qui devraient se retrouver avec un prix d’appel comparable dans quelques petits mois. Trois façons, aussi, de se projeter vers l’avenir.

    Ces trois voitures sont restées campées sur leurs roues, sans bouger. Inutile de vouloir comparer les prestations de chaque modèle. Ce sont surtout les ambiances et les premiers commentaires autour des nouvelles Alfa Romeo Giulia, Audi A4 et Renault Talisman qui peuvent donner le ton d’une présentation réussie.

    24 juin – Alfa Romeo Giulia : l’attente était trop longue

    À 24 heures de la présentation officielle, quelques photos volées fuitent. Les fans de la marque se déchainent contre une berline qui leur rappelle trop la concurrence.

    Dans la salle, au moment de la révélation, Alfa Romeo n’a pas tenu compte de ces premiers commentaires. Le discours se veut affirmatif. « Une Alfa doit être différente ! » Autour de la voiture, les réactions sont pourtant tranchées. Cette Giulia ressemble à beaucoup d’autres modèles de la catégorie. Des bouts de BMW, d’Audi, d’Infiniti…

    Les puristes, qui n’ont pas acheté de berlines neuves badgées Alfa Romeo depuis quelques années, crient à la trahison. Mais que devions-nous attendre ? Ils voulaient une berline italienne, ils ne l’ont pas reconnu dans cette Alfa Romeo Giulia Quadrifolio Verde.

    D’autres ont adoré cette approche directe qui consiste à dévoiler un modèle (dont le premier prix devrait être inférieur à 30 000 euros) dans une version folle de 510 chevaux.

    Il convient donc d’attendre la version « 99 grammes »…

    Alfa Romeo a cherché (et très réussi) à renforcer son image de marque, notamment avec la 4C. Désormais, on attend des modèles toujours plus emblématiques, oubliant que les Milanais étaient aussi à l’origine des Alfasud, 33, 75, 90… C’est une habitude, certains se souviendront que l’accueil avait aussi été mitigé pour la 156 !

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    29 juin – Audi A4 : toujours la même

    Face aux Alfa Romeo et Renault, Audi fait figure de référence. Pas question de révolutionner le concept, il faut asseoir une certaine domination.

    La nouvelle A4, car Audi martèle l’idée que c’est une nouvelle voiture, est plus large, plus longue, plus légère, plus technologique, plus tout que la précédente. Tous les codes de la marque, et plus encore ceux de l’A4, sont conservés.

    Résultat ? « On tourne en rond côté design », c’est ce qui ressort de cette présentation sous forme de l’envoi du dossier de presse et de vidéos. Et même de petites vannes, « ils n’ont pas copié l’ancienne A4 pour l’arrière, mais l’A4 de 1994 ! ».

    La filiation qui va si bien aux Audi, et qui fonctionne si bien pour les bons de commande, commence à sérieusement user les médias… Mais rassure les clients.

    Là où Audi se place plusieurs crans au-dessus de ses concurrentes du mois, c’est sur la présentation intérieure. Dans l’habitacle, il est acquis que l’Allemande ne chasse pas les mêmes clients que les deux autres modèles.

    L’envie d’être plus direct se ressent aussi dans la communication autour des différents modèles. Sept moteurs et trois boîtes de vitesses ont été annoncés. Audi n’était pas là pour taper dans l’œil, mais surtout pour présenter son nouveau modèle.

    Pour ce non-événement, Audi attend le mois de septembre pour organiser sa présentation à la presse. Avant les vacances, il ne fallait qu’occuper tranquillement le terrain.

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    6 juillet – Renault : la grande réussite

    Il ne s’était passé que quelques jours après la pluie de commentaires acerbes autour de la Giulia et du non-événement qu’avait créé l’A4… Qu’allait proposer Renault pour passer au travers de cette envie de critiquer ?

    La lente fin de vie de la Laguna et sa faible cote d’amour en version berline avaient considérablement réduit les attentes autour de la future berline de Renault.

    Et bien lorsque l’on n’attend pas l’extraordinaire, on se retrouve conquis par un modèle qui se place entre une A4 déjà connue et une Giulia trop QV. Le design a marqué l’assistance par son ambition et son équilibre.

    Les commentaires ont été très majoritairement positifs, plus que lors des deux précédentes présentations… La Renault n’a souffert qu’en montrant son habitacle. La comparaison avec l’Audi donne un clair avantage à l’A4. Quant à l’Alfa, programmée pour une sortie plus tardive, elle était présentée portières bien fermées.

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    Avantage Renault !

    La Renault Talisman n’est pas une meilleure voiture. Mais le rapport entre l’attente générée par le nouveau modèle et la réalisation de la présentation font que l’opération menée par Renault a pleinement réussi, là où Alfa Romeo a davantage subi l’extraordinaire pression que les médias et le public mettent sur la marque. Le design de la nouvelle A4 n’est pas suffisamment « nouveau » pour créer l’événement. D’ailleurs, la révélation de ce début d’été trouvera un écho avec une présentation plus classique à Francfort. Les gens heureux n’ont pas d’histoires…

  • Quelles sont les chances de succès de la nouvelle Giulia ?

    Quelles sont les chances de succès de la nouvelle Giulia ?

    Comment Alfa Romeo a pu survivre aussi longtemps avec une gamme restreinte à seulement deux modèles ? La question mérite d’être posée tant la situation défie le marché… L’arrivée de la 4C a permis de faire oublier que les MiTo et Giulietta commençaient à vieillir. Aujourd’hui, la Giulia doit frapper un très, très grand coup pour sauver la marque et peut-être même le groupe.

    Après des années d’attente, Alfa Romeo sort enfin un nouveau modèle de grande diffusion. Fiat Chrysler Automobiles s’est décidé à replacer la marque milanaise face à BMW…

    Sergio Marchionne a trouvé 5 milliards d’euros pour alimenter son ambition de voir Alfa Romeo vendre 400 000 voitures dès 2018. Pour rappel, les MiTo, Giulietta et 4C ont atteint le record de 68 000 ventes en 2014 !

    La Giulia doit donc lancer un vent de modernité au cœur de la gamme. SUV, coupé, cabriolet et Giulietta suivront rapidement.

    Mais la tâche est énorme pour la Giulia. Présentée aujourd’hui, elle doit donner confiance en externe autant qu’en interne. Les photos qui ont fuité depuis hier soir alimentent pourtant la déception.

    Tandis que les analystes s’attaquent au plan beaucoup trop ambitieux de Sergio Marchionne, les fans regrettent déjà leurs rêves de Giulia à quelques heures de sa présentation. Trop copiée sur une BMW, la berline italienne est même comparée à une vulgaire déclinaison chinoise des réalisations allemandes.

    Si la Giulia ne réussit pas dans son segment, les chances des futurs modèles de la marque seront d’autant moins importantes. Et l’investissement de FCA ressemblera à des pertes. De quoi forcer Sergio Marchionne à intensifier ses recherches pour parvenir à la concentration qu’il réclame depuis longtemps…

    Faîtes donc que la Giulia soit une voiture exceptionnelle et qu’elle se vende !

  • Anniversaire : 65 ans de Formule 1

    Anniversaire : 65 ans de Formule 1

    Le 13 mai 1950, la Formule 1 faisait sa première apparition officielle dans le cadre du Championnat du Monde. Devant 150 000 spectateurs, Nino Farina remportait sa première victoire avec Alfa Romeo sur la route du titre mondial. Il recevait les félicitations du Roi George VI et de la Reine Elizabeth.

    Après la Seconde Guerre Mondiale, une véritable renaissance s’opère dans tous les domaines. En sport automobile, les initiatives se multiplient. Antonio Brivio soumet l’idée d’un Championnat du Monde de F1 à la Fédération Internationale. En 1950, sept dates sont retenues, dont le Grand Prix de Grande-Bretagne / Grand Prix d’Europe, le 13 mai.

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    A Silverstone, l’événement n’en est pourtant pas un. Toutes les écuries ne courent pas après ce titre de Champion du Monde. 22 voitures sont engagées, dont les Alfa Romeo, Talbot-Lago et une Maserati officielles.

    A cette époque, Alfa Romeo se mesure à Ferrari sur toutes les courses du monde. Un mois avant ce rendez-vous l’écurie milanaise avait défait celle de Maranello à deux reprises à Pau et à San Remo. Pourtant, Ferrari – comme BRM ou Gordini – est absent.

    Sans surprise, les quatre Alfetta 158 sont intouchables durant les essais. Nino Farina devance Luigi Fagioli, Juan-Manuel Fangio et Reg Parnell.

    Alfetta-158-silverstone-1950

    150 000 spectateurs sont massés autour du tout jeune circuit de Silverstone, tracé sur une ancienne base aérienne. Et malgré l’abandon de Fangio sur sortie de piste, Alfa Romeo signe un triplé avec Farina devant Fagioli et Parnell. Les Talbot des Français Yves Giraud-Cabantous et Louis Rosier terminent à deux tours.

    Cet abandon, Fangio le trainera jusqu’au bout de la saison. Leader au moment d’arriver à Monza, il ne terminera qu’au deuxième rang du championnat derrière son équipier italien Giuseppe Farina. Fangio prendra sa revanche l’année suivante, à plus de 40 ans.

  • Le retour d’Alfa Romeo en sport automobile !

    Le retour d’Alfa Romeo en sport automobile !

    Le 24 juin, Alfa Romeo officialisera la production de nouveaux modèles pour accompagner une gamme – pour le moment – restreinte aux MiTo, Giulietta et 4C. Ce sera un nouveau pas pour la marque, qui a fait son retour en sport automobile cette saison.

    Oui, l’avenir d’Alfa Romeo devrait prochainement passer par un engagement en sport automobile. Depuis le début d’année, le logo au biscione figure en bonne place sur la SF15-T, la monoplace que la Scuderia Ferrari aligne en Championnat du Monde de F1.

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    Des Alfa Romeo 4C sont également visibles en voitures de sécurité sur les manches de WTCC et de Superbike… On sait qu’Alfa est dragué par le WTCC pour faire un retour en compétition en Tourisme. Le DTM pourrait être une autre éventualité.

    A moins que la marque italienne ne succombe à l’énorme intérêt que les constructeurs ont actuellement pour les 24 Heures du Mans !

  • Rencontre autour de l’Alfa Romeo SZ Zagato

    Rencontre autour de l’Alfa Romeo SZ Zagato

    A l’occasion d’une escale parisienne d’Alessandro Maccolini, responsable du style extérieur d’Alfa Romeo, j’ai eu l’occasion de passer quelques minutes en tête-à-tête avec lui devant l’extraordinaire SZ Zagato.

    On lui doit le dessin de l’Alfa Romeo 4C… Mais que pense-t-il de l’incroyable réalisation de Zagato dont un peu plus de 1 000 exemplaires ont été produits en 1990 et 1991 ?

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    « J’avais 19 ou 20 ans lorsque j’ai commencé à chercher du travail dans un centre de style », se rappelle Alessandro. « J’ai évidemment postulé chez Zagato et j’ai été invité à visiter leurs locaux. A cette époque, la SZ Zagato était sur les chaines de montage. Je garde un souvenir très particulier de cette voiture. Sur la route, elle était monstrueuse ! »

    L’étude fut lancée par le Centro Style Fiat en collaboration avec Zagato. La base technique était celle de l’Alfa 75 avec le moteur 3,0 litres V6 porté à 220 chevaux qui équipait la 75 3.0 America et un schéma de transmission transaxle. La boîte de vitesses était directement couplée au pont différentiel arrière.

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    « Aujourd’hui, on se rend compte qu’elle appartenait à une génération différente. On ne pourrait plus accepter ces détails de finition ! (Il montre l’écart entre l’aile avant et la portière). En fait, c’est une Alfa 75 qui a été totalement démontée, sur laquelle on a monté des panneaux en plastique (on parlait de matériaux composite à l’époque pour faire plus ‘an 2000’). Quand on la regarde en statique, elle peut paraître bizarre. Mais, sur la route, elle reste monstrueuse ! »

    C’est une pièce monolithique !

    Monstrueuse est un mot qui revient souvent dans la bouche d’Alessandro Maccolini. Il faut dire que la SZ fut surnommée ‘Il Mostro’.

    Quels sont les détails qui vous plaisent lorsque vous regardez cette réalisation de Zagato ?

    « Il est délicat de décrire le style. En revanche, je peux parler des sensations qu’elle me procure. Si je regarde sa forme, je vois une volonté de faire une forme très simple et très technique. Il y a des angles forts. La voiture est vraiment posée sur la route. Regarde : c’est une pièce monolithique ! Et puis il y a toute la partie noire, comme pour souligner qu’elle pèse sur la route. Cette différence de teinte souligne la partie supérieure. Et le gros spoiler à l’arrière ! Elle est monstrueuse, c’est une façon d’exprimer la puissance. »

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    Pourtant, au fil des échanges, je sens qu’Alessandro n’accroche pas avec cette SZ…

    « Certaines voitures ne sont pas belles, mais elles expriment une passion, une énergie. Je trouve que c’est très important… »

    L’exemple allemand

    « Un autre modèle me vient à l’esprit lorsque je compare une belle voiture à une voiture monstrueuse : c’est la BMW Z4. Il y a une différence entre le style et la monstruosité. L’ancienne génération n’était pas belle. Non pas qu’on ne pouvait pas dire qu’elle était belle, mais il y avait un côté primitif dans certains éléments. La voiture était monstrueuse. La nouvelle BMW Z4 est magnifique. Elle est tellement fignolée qu’elle a perdu sa monstruosité. Entre les deux, j’ai du mal à dire si je préfère la première ou la seconde. La première possède un côté énergique qui me plait beaucoup, que la seconde a perdu. Elle est davantage du côté du style, mais un style un peu gratuit. Finalement, je penche pour la première ! C’est pareil pour cette SZ. On ne peut pas dire qu’elle soit belle. Elle est bizarre, mais elle donne cette sensation de puissance et de méchanceté. »

     

    La face avant définit une grande part de l’identité de cette SZ Zagato, une identité reprise régulièrement sur les autres Alfa Romeo.

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    « La Proteo avait plus ou moins cette face avant », continue Alessandro. « Ces éléments font partie de l’histoire de la marque. Mais, attention, il faut faire une distinction entre le style et la façon de construire les voitures. Quand on voit la première Giulietta (celle de 1954), il n’y avait pas de plastique. Elle était loin de la grande production. Ses formes étaient très arrondies avec un assemblage à la main. Les pièces étaient soudées et nettoyées. A partir de la Giulia, il a fallu penser à un assemblage industriel des pièces. Ça a changé la physionomie des Alfa. L’Alfetta et la Giulietta avaient perdu cet aspect sculptural.

    alfa-romeo-proteo

    C’est revenu par la suite lorsque l’on a pu jouer avec les plastiques. Pensez aux différences entre une 145 et une 147. Avec la 147, nous avons pu reprendre des éléments qui faisaient partie de l’histoire de Touring. On a vraiment deux générations différentes.

    Avec la SZ Zagato, on a un modèle bizarre. Il était possible de modeler l’avant avec le plastique. Mais il y a la recherche d’une ligne datant de la génération précédente. C’est comme avec la 75 ou la 155, même la 159 qui est une voiture moderne. A l’avant, on pouvait tout faire grâce au plastique. Pourtant, Giugiaro a voulu reprendre ce qu’il avait fait lorsqu’il a dessiné la GT. Le profil reprend l’idée de la GT. Il y a une signature, une réelle volonté de reprendre des éléments et de les ramener dans une nouvelle génération.

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    Pour continuer à parler de cette CZ, je n’aime pas ce Scudetto. Il est tout petit, un peu oublié. Aujourd’hui, le Scudetto est capital. Et le trilobo n’est pas visible. Il est là, mais il est très fragile. Si tu regardes la MiTo et la 4C, il est évident. C’est un peu comme Audi avec le Single Frame, l’image est très forte de l’avant. »

    J’ai grandi avec une Alfa 75… Peut-on imaginer que la ligne en plastique qui courait depuis le phare avant et jusqu’au sommet du coffre reviendra avec une nouvelle génération d’Alfa Romeo ?

    « Ça fait partie d’une génération de voitures construites avec l’idée d’industrialisation au premier plan. La 75 était faite sur une base de Giulietta. Ils ont mis une pièce en plastique pour changer la forme et moderniser une ligne déjà datée. »

    La réponse est claire…

  • Parisiens : foncez à Montlhéry !

    Parisiens : foncez à Montlhéry !

    A chaque grand salon parisien, les records tombent… Mondial de l’Auto, Rétromobile, ces événements marquent l’année automobile. Mais il y a bien d’autres façons de vivre cette passion sur quatre roues en Île de France. Je pense aux Coupes de Printemps sur l’historique Autodrome de Montlhéry.

    Je suis le premier à montrer mon impatience avant de pouvoir passer des jours dans les allées du Mondial de l’Auto tous les deux ans, à attendre que Rétromobile ouvre ses portes. Mais que dire lorsque les modèles inanimés des salons s’offrent un bon bol d’air, un peu de vitesse et des vocalises sur un circuit ?

    Lors de chaque édition, le Mondial de l’Auto et Rétromobile battent des records de fréquentation. Le Festival Automobile International et le très réussi Chantilly Arts & Elegance sont d’autres moments forts de l’année… Mais rien ne peut remplacer la vision de véhicules véhiculant !

    La Traversée de Paris et les Coupes de Printemps (pour se restreindre aux premiers mois de l’année en Île de France) ont le potentiel pour attirer des milliers de spectateurs, de tous âges.

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    Aujourd’hui, j’ai vu des Bugatti poussées au freinage, une BMW 3.0 CSL faire l’intérieur pour dépasser avant une chicane, le moteur Gordini de la Renault-Alpine A441 être aspergé au moment du démarrage, une Aston Martin DB5 montrer qu’elle était aussi rapide que belle… J’ai vu rouler des Lancia Stratos, Talbot Lago 2500, Lancia Flaminia Zagato Super Sport, Porsche Carrera Abarth, Panhard, Alfa Romeo, Facel Vega, Ferrari, Morgan, Triumph, Volvo…

    Avouez qu’une Bugatti dans un salon, c’est beau… Mais une Bugatti à l’attaque, c’est l’histoire en marche !

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